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La kippa

Les « signes ostentatoires » de la religion sont formellement interdits à l’école. Ostentatoire rime avec attentatoire ! Et si l’on faisait rimer ostentatoire avec histoire, histoire des traditions religieuses qui sont comme l’arc-en-ciel de l’amitié interreligieuse ? Une animation à partir d’une histoire de « Tu diras à tes enfants  »  page 56 La kippa

Durée : 1 heure

Matériel

  • L’idéal serait de disposer sur une table des « signes » religieux très divers : kippa, foulard musulman, collier avec croix huguenote, collier avec croix latine,  poignard sikh, icône, masque africain, bouddha… authentiques ou fabriqués soi-même. Si c’est impossible, apporter des photographies que l’on trouve facilement sur internet.


Démarche

  • Accueil, chants…
  • Il y a plusieurs possibilités. On peut raconter d’abord l’histoire de « la kippa ». Les enfants dessinent les épisodes de l’histoire puis on raconte à nouveau l’histoire. On peut aussi raconter « la kippa » puis inventer des histoires avec d’autres signes religieux.
  • On ne peut dans tous les cas éviter une explication de ces différents objets, de leur utilisation et de leur raison d’être. On peut le faire en associant une image d’un personnage représentatif d’une religion (ou d’un lieu de culte) avec un objet.
  • Une proposition plus active consiste à raconter « la kippa » puis à jouer en vrai la scène, à l’extérieur. Avec une kippa mais aussi avec d’autres objets. Un match de foot interreligieux symbolique. Le jeu parlera de lui-même de la richesse des traditions religieuses.
  • Remettre à chaque enfant l’illustration noir et blanc de la page 80 la kippa – coloriage
  • Chant et/ou prière (inventer un chant ou une prière en mentionnant les différents signes religieux ?). Séparation.

Crédit Claude Demissy (UEPAL) – Point KT