A la fin de leur catéchisme, les jeunes connaissent en général quelques histoires de l’Ancien Testament et l’histoire de Jésus. Mais il n’est pas toujours facile de parler du fondement le plus profond de la foi chrétienne : la mort et la résurrection de Jésus-Christ.
L’animation suivante a été vécue pendant une séance de 2 heures, coupée d’1/2 heure de «pause-goûter ». Le groupe était composé d’une dizaine de jeunes d’environ 14 ans.
La première partie aborde le thème du pourquoi de la mort de Jésus.
La deuxième partie aborde le thème de la résurrection par le texte des compagnons d’Emmaüs.
Accueil des jeunes et présentation de la séance
1re PARTIE : SUR LA MORT
Cette partie a comme objectif d’entrer dans la réalité de la mort de Jésus.
– DIALOGUE MUET : les jeunes sont debout autour d’une grande table où l’on a fixé un grand papier avec la question en grand, au milieu : « pourquoi Jésus est-il mort ? » (1/4 d’heure)
La consigne est : « vous circulez en silence autour de la table et vous répondez par écrit à la question, sur le même papier. Vous ne devez pas barrer les réponses des autres mais vous pouvez engager le dialogue par écrit en posant des questions, en répondant aux questions qui sont écrites. (On est prié d’écrire en français et non en phonétique) ».
– PARTAGE : chacun peut s’exprimer sur ce qu’il a vécu, donner son point de vue sur la question. Il est important que l’animateur ne censure aucune réponse. Il peut relancer le débat sur certaines réflexions qui lui paraissent intéressantes. (1/4 d’heure)
Remarques sur l’animation : il est important que le groupe se connaisse. Il faut parfois un peu de temps pour mettre en route le dialogue muet. Ne pas hésiter à encourager les jeunes.
– VISIONNER quelques sketches du DVD « Sept paroles de Jésus en croix », film avec quelques sketches sur les témoins de la mort de Jésus (film édité par Meromedia, 1 rue Denis Poisson) avec la participation de Sketch up et compagnie (1/2 h selon le temps).
Pause
2e PARTIE : SUR LA RÉSURRECTION
Cette partie a comme objectif d’entendre qu’il s’est passé un événement unique il y a deux mille ans. Evénement qui continue aujourd’hui à nous faire avancer.
La parole est encouragée, les questions sont discutées, on privilégie le débat. Comme la dynamique dépend de chaque groupe, il n’y a pas de planning pour le temps.
Parcours proposé :
– Retour-partage ensemble sur ce qu’on a vu et sur ce que cela nous évoque : nos « expériences » de la mort, proches décédés, morts « acceptables » (grands parents, personnes âgées) et morts « scandaleuses » (mort d’enfants, morts violentes ou de maladies).
– La mort, on connaît… un peu, mais la résurrection ?
Thomas n’y a pas cru (Jean 20/26-29). Il a voulu toucher avec ses mains. Jésus empêche Marie de le toucher (Jean 20/11-18). On est là dans une histoire de foi. On y croit ou pas.
La foi peut naître parce qu’on fait confiance à ceux qui y ont cru et qui nous ont transmis leur témoignage jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ne pas citer d’autres croyants qu’ils connaissent (Martin Luther King, l’Abbé Pierre…).
– Lecture du texte biblique des compagnons d’Emmaüs, Luc 24/13 à 35 :
On peut lire le texte biblique en le commentant au fur et à mesure. Cela permet parfois aux questions de se poser quand elles viennent.
Que s’est-il passé pour ces hommes ? Puis-je me mettre à leur place et imaginer leur tristesse en repensant à la tristesse que j’ai eu quand j’ai perdu quelqu’un que j’aimais bien ? Et après ? Quel effet cela leur a fait de revoir Jésus ? Pourquoi ne l’ont-ils pas reconnu ?
– Citer d’autres témoins de la résurrection comme Paul (Actes 9/1-18)…
– Et pour moi ? Qu’est-ce que cela change ? Est-ce que je perçois quelque chose de l’Esprit de vie qui a ressuscité le Christ ?
Remarques : pour cette partie, le/la catéchète aura travaillé ce thème pour lui-même. Il se situe en témoin.
Pour continuer : si l’on a encore du temps pour continuer le thème il serait intéressant de leur proposer par un moyen de leur choix (dessin, modelage, même musique…) d’exprimer ce qu’ils ressentent de la mort et de la résurrection du Christ.
(Crédit: Laurence Berlot)