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Le retable d’Issenheim

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{yootooltip title=[Retable d´Issenheim,  Retable des ardents, Retable de Grunewlad]}Pour visualiser et imprimer tous les écrans à la suite, sélectionner l´icône : version imprimable – Dolorès Capon, Eve-Line Macagnino, Maddy Stenger et Eric Schiffer{/yootooltip}

Trois appellations pour une seule et même œuvre exposée au Musée Unterlinden à Colmar, dans le Haut-Rhin.

Nous proposons six animations avec des fiches pour les enfants.

Souffle de vie

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Souffle de Vie est un programme catéchétique œcuménique sur le thème de l’Esprit Saint, destiné aux enfants de 11 à 12 ans. Il a été publié en 2002 par une équipe de Genève, composée de Michel Colin et Bruno Miquel, alors co-directeurs du Centre de Catéchèse, Suzanne Bruchez, catéchiste professionnelle, Jean-Bernard Livio, SJ, bibliste, et Line van Baalen, pasteure. 

Du tohu bohu à la coccinelle module 7: Animaux de la mer et du ciel

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Genèse 1, 20 à 23 – Les poissons et les oiseaux

 "Dieu parle :
 Je veux que toutes sortes d'animaux vivent dans la mer. Je veux que les oiseaux volent dans le ciel au‑dessus de la terre. Dieu crée les grands animaux de la mer et toutes sortes d'animaux qui glissent et remuent dans l'eau. Il crée aussi toutes sortes d'oiseaux. Dieu voit que c'est une bonne chose.
Dieu les bénit en disant:
 Faites des petits. Devenez nombreux. Remplissez l'eau des mers. Et vous, les oiseaux, devenez nombreux sur la terre. Il y a un soir il y a un matin. Voilà le cinquième jour."

Du tohu bohu à la coccinelle module 6: Le soleil

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 Genèse 1, 14‑19 Le soleil, la lune et les étoiles

« Dieu dit :
Je veux des lumières dans le ciel pour séparer la jour et la nuit. Elles marqueront les têtes, les jours et les années. Elles serviront de lampes au toit du ciel pour éclairer la terre. Et cela arrive. Dieu fait les grandes lumières : la grande pour commander au jour, et la petite pour commander à la nuit. Il fait aussi les étoiles. Dieu place le soleil, la lune et les étoiles dans le ciel. Alors, lis éclairent la terre, lis commandent au jour et à la nuit et lis séparent la lumière et l'obscurité. Dieu voit que c'est une bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le quatrième jour. » 

Du tohu bohu à la coccinelle module 4 : L’eau et les eaux

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Genèse 1.9 et 10 Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

La mer et les plages 

« Dieu dit :
Je veux que toute l’eau qui est sous le ciel se rassemble au même endroit. Alors, On
verra le sol. Et cela arrive. Dieu appelle le sol « terre » et l’eau, il l’appelle « mer ».
 Dieu voit que c’est une bonne chose. »

Accueil des enfants

Deux espaces d’animation bien définis, lieux ou salles. L’un des espaces est au sol, en se souvenant que les enfants apprécient de se mettre par terre, c’est un lieu qui est plus approprié à la confidence et au naturel. L’accueil des enfants se fera sur ce lieu, au sol. On aura choisi un revêtement, une couverture qui ne risque pas les éclaboussures d’eau. Au milieu du cercle on aura déposé une bassine contenant de l’eau.

Matériel
Couverture pour le sol ou grande serviette éponge
Bassine remplie d’eau à moitié du bord au maximum
Des serviettes éponge pour s’essuyer les mains
Pour l’expression plastique : cotons-tiges, encres de couleurs, papiers de soie, papiers journaux dans les tons bleus
Feuilles blanches
Colle

Texte biblique : Genèse 1,9-10

Lecture du texte à partir de la Bible :
« Dieu dit :
  Je veux que toute l’eau qui est sous le ciel se rassemble au même endroit. Alors, On
verra le sol. Et cela arrive. Dieu appelle le sol « terre » et l’eau, il l’appelle « mer ».
 Dieu voit que c’est une bonne chose. »

Narration interactive

On raconte et on invite les enfants à participer au récit en posant des questions. L’animation orale est indiquée en italique.

Dieu a créé l’eau.
On se réunit autour d’un grand baquet contenant de l’eau propre.
-Qu’est ce que c’est ? De l’eau. Laissons couler l’eau entre nos doigts.
– Essayons de la saisir de la garder. Est ce que c’est facile ? Qu’est ce qu’on peut faire ?
-On peut taper l’eau. Piaf, piaf ça gicle, Ça mouille tout, c’est doux.
– On peut jouer, ça fait un joli bruit, ça fait des gouttes.

Laisser les enfants jouer un peu
– Abandonnons le baquet. Aimez vous être dans l’eau ?
– un enfant : »Moi, j’aime être dans mon bain. On est bien ; l’eau, elle glisse autour de nous. Moi, j’aime bien la mer. J’ai une bouée. »
–  D’après vous, à quoi ça sert, l’eau ?
-Un enfant : « … A boire. On donne aussi à boire aux plantes, aux animaux. Moi, mon chat, il aime le lait. Sans eau, on meurt. l’école, c’est moi qui arrose la plante. »
– D’où  vient l’eau ?
– un enfant : »Des nuages, de la pluie, des rivières, de la mer, des lacs, des fontaines. »
– Il existe des pays où l’eau manque, certains pays d’Afrique, dans le désert aussi.
Que se passe t il là-bas ?

-Un enfant : « Rien ne pousse, les gens peuvent mourir. On pourrait leur porter de l’eau. Oui, avec un grand tuyau. »
-L’eau ne sert pas seulement à boire, à préparer les légumes…Avec l’eau on arrose des plantes et on fait pousser.
– un enfant : » avec l’eau on se lave. Quand on transpire, on prend une douche, on est bien propre. On se savonne. »
– L’eau peut être gentille, l’eau peut être méchante.Regardez  les tempêtes, les très grandes vagues, les tsunamis, les bateaux qui coulent, les noyades…
– Et, à l’église, avez vous déjà vu de l’eau quelque part?

Si cela est possible, on montre aux enfants le baptistère.
Parler de l’eau du baptême qui comme l’eau lave, vivifie.

On peut aussi proposer aux enfants de regarder des reproductions de tableaux, soit en cartes postales soit dans des livres: des reproductions de Monet, Manet, Signac, Le Douanier Rousseau, Nicolas de Staël, par exemple.

Réalisation expression
Pour celle-ci on rejoint le second lieu, celui où l’on travaille sur des tables, c’est plus facile mais il n’est jamais exclu que les enfants réalisent leur expression plastique en restant au sol. Il faut savoir s’accommoder et sentir ce qui passe le mieux.

Première proposition
Peinture à la gouache. Proposer aux enfants de peindre des bateaux sur l’eau.
Leurs activités  à la mer, à la piscine, dans leur bain.

Deuxième proposition
graphisme avec encres de couleur et cotons tiges ou gros feutres.
Faire es lignes ondulées qui se suivent de bas en haut et en changeant de ton de bleu au fur et à mesure que l’on progresse vers le haut de la feuille. Par exemple : l’eau la  plus profonde est la plus sombre, l’eau la plus claire est en surface.

Troisième proposition
Collages de papiers de soie déchirés, superposés ou collage de papiers journaux dans les tons bleus (du clair au foncé).
On peut réaliser un tableau double, une première partie mêlant les tons de bleu, une deuxième au contraire, exploitant le thème de la séparation des eaux, bleu foncé en bas, bleu clair en haut.
 

Du tohu bohu à la coccinelle module 5 : La flore

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Genèse 1.11 à 13] Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Les arbres et leurs fruits 

« Dieu dit:  Je veux que la terre produise l’herbe verte, avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d’arbres à fruits. Sur la terre, chaque plante aura ses fruits, avec des pépins ou un noyau, selon son espèce. Et cela arrive. Chaque plante a ses graines selon son espèce. Chaque arbre a ses fruits, avec des pépins ou un noyau selon son espèce. Dieu voit que c’est une bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le troisième jour. »

 

Accueil des enfants
Les deux espaces d’activités sont toujours bien définis. Un lieu au sol, plus décontracté, invitant à l’écoute et à l’expression verbale ; l’autre lieu plus organisé pour une expression manuelle. Ces deux lieux peuvent aussi entrer dans un rythme que les enfants fredonnent: « il y eut un soir, il y eut un matin ».

Matériel
 -pour le sol, une grande couverture
– gros pinceaux
– gouaches : toutes les couleurs : éviter d’imposer des couleurs d’arbres aux enfants.
– ou bien : des craies, ou gros feutres
 – des très grandes feuilles de papier blanc, par exemple des feuilles pour tableau de conférence
éventuellement, si cette autre activité est retenue :
–  des pots  (petits de préférence)
–  du coton
–  des graines

Texte biblique : Genèse 1, 11 à 13

Lecture du texte à partir de la Bible

« Dieu dit:  Je veux que la terre produise l’herbe verte, avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d’arbres à fruits. Sur la terre, chaque plante aura ses fruits, avec des pépins ou un noyau, selon son espèce. Et cela arrive. Chaque plante a ses graines selon son espèce. Chaque arbre a ses fruits, avec des pépins ou un noyau selon son espèce. Dieu voit que c’est une bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le troisième jour. »
    

1. Premier temps d’animation: narration interactive et expression corporelle

L’animatrice raconte et invite les enfants à entrer dans la discussion. La proposition d’oralité est indiquée en italique mais tout comme pour les animations précédentes, elle est indiquée à titre d’exemple.
Le débat qui suit est axé sur l’arbre; celui-ci sera le vecteur de cette animation.L’arbre est un symbole de vie, en ascension vers le ciel. Il évoque la verticalité en même temps que la profondeur des racines. A la surface de la terre le tronc, les premières branches. Dans la lumière du ciel, les branches hautes, la cime.

-Dieu fait pousser de tout, là où la terre était sèche, de l’herbe, des fleurs et des arbres.
-Quels sont les arbres que vous connaissez ?
-Réponses des enfants: Le pommier. Le poirier. Le sapin. Le chêne
-Alors nous allons mimer l’arbre.

Le mime de l’arbre (Exercice emprunté à la méthode Martenot.)

Les enfants peuvent former un cercle ou se mettre comme ils le souhaitent dans la salle ou sur la couverture. Il est important que l’animateur/trice  fasse l’exercice avec eux. Il faut écarter les jambes juste assez pour être bien campé. Expliquer que les jambes sont les racines, le corps, c’est le tronc de l’arbre qui peut vaciller à droite, à gauche, devant, derrière si les jambes sont bien campées.
Et puis il faut faite pousser les branches en levant les bras et en les positionnant comme on le souhaite.
Raconter les gestes pour mieux permettre aux enfants de sentir les choses.

– Debout, bien campés sur nos jambes, élevons nos bras qui deviennent branches
– Mimons la sève qui monte.
– Baissons nous et, peu à peu, depuis nos pieds, remontons lentement, puis levons nos bras, dressons  nous sur la pointe des pieds.
– Quels beaux arbres vous faites!

Les arbres enfants jouent à agiter leurs branches et à bouger leur tronc sans décoller leurs racines.
Finir l’exercice, recueillir des impressions et se rasseoir.

Suite de l’animation : ce qu’il faut pour que les arbres grandissent.

L’animateur/trice continue de raconter:
« – Pour que l’arbre vive, il faut du soleil, de l’eau.
– C’est facile : pour faire un arbre, on met une graine dans une terre mouillée et l’arbre commence à grandir. Les racines commencent à sortir, il y a des branches partout.
Au bout des branches, il y a des feuilles. Il y a des queues pour les feuilles. »

Laisser les enfants intervenir. Par exemple: « Moi, j’aime bien les cerisiers. C’est joli, et puis, c’est bon, les cerises. »
« -Le tronc de l’arbre, il a des traits pour montrer son âge. »
« -Moi, j’aime les bananiers. Les petits singes aussi aiment les bananiers, à cause des bananes.-

« -Nous connaissons maintenant le cheminement de la sève dans l’arbre.
Nous pouvons dessiner à la craie ou au pinceau, sur de grandes feuilles, en partant du bas, racines, tronc, et, en montant vers le bout des branches, jusqu’à l’achèvement du trait.
Essayons de nous servir à la fois de la main droite et de la main gauche pour que tout le corps travaille. »

2. Deuxième temps d’animation: réalisation expression (changement de lieu)

Pour changer de lieu on peut le signifier par le rythme contenu dans le récit de la création:
« Il y eut un soir…il y eut un matin, ce fut le …jour.

Les grandes feuilles sont données aux enfants. Ceux-ci peuvent choisir l’endroit  (sol ou table, ou en scotchant la feuille au mur) qui est le plus agréable pour eux, en dessinant à partir du bas: racines, tronc, branches, feuilles, fruits. Travail avec des pinceaux et de la gouache, des craies ou des feutres.
Éviter d’imposer les couleurs aux enfants. Des arbres bleus, violets ou roses ont été peints par les plus grands maîtres.

Cette séance a presque uniquement traité des arbres. Il est aussi possible, en plusieurs étapes, de planter des graines : haricots, lentilles… et après les avoir arrosées chaque semaine, d’y revenir un peu plus tard.
Fin de cette animation par un temps de prière (soit elle est improvisée par les enfants soit celle qui est proposée, écrite par des enfants.

Prière

Image  Seigneur,
tu as fait un super jardin;
tu as fait l’arbre, le pommier qui nous donne les pommes cro¬quantes, le cerisier qui donne les cerises rouges avec leurs noyaux, les poiriers qui donnent les poire juteuses, le bananier avec ses bananes bonnes pour nous, bonnes pour les petits singes. Tu as fais l’arbre qui grandi comme nous et avec lequel nous pouvons jouer en y grimpant ou en y faisant des cabanes. Les oiseaux y font leur nid et l’écureuil s’y cache. Merci Seigneur pour ce super jardin.

Du tohu bohu à la coccinelle module 2 : La lumière

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Genèse 1, 3 à 5

Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

La lumière est une bonne chose

« Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l’obscurité. Dieu appelle la lumière « jour » et l’obscurité, il l’appelle « nuit ». Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »

Accueil des enfants

  • Deux espaces définis dans un lieu ou deux salles différentes.
  • L’un des espaces est par terre, sur une grande couverture, c’est le lieu de la parole.
  • L’autre lieu offre des possibilités créatives, de préférence une ou plusieurs tables
  • On accueille les enfants dans un cercle ou demi cercle sur la grande couverture.
  • Au centre : la bible.
  • Au mur ou sur un panneau : les dessins confectionnés à la séance précédente sont exposées.

Matériel

  • les dessins de la séance précédente, joliment présentés en exposition sur le mur ou un panneau.
  • Une petite plume, bleue ou blanche a été rajoutée à l’aide de pâte à fixe sur chaque dessin (les plumes peuvent s’acheter dans des magasins de bricolage ou de farces et attrape)
  • Des feuilles Canson au format A5
  • Des pastels en nombre suffisant et de couleurs très variées
  • Des grands clous de charpentier (pour graver sur le dessin)
  • Possibilité d’obscurcir la salle : volets fermés ou rideaux tirés et lumière allumée pour l’accueil des enfants.

Texte biblique : Genèse1, 3 et 4

  • Lecture du texte à partir de la bible :

    « Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l’obscurité. Dieu appelle la lumière « jour » et l’obscurité, il l’appelle « nuit ». Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »

Narration interactive

On raconte et on invite les enfants à participer au récit en posant des questions. L’animation orale proposée es indiquée en italique

Vous vous souvenez de ce que nous avons dessiné ou peint la dernière fois.

L’animatrice invite les enfants à regarder ce qui a été fait lors de la dernière rencontre.
On regarde les peintures encadrées et les dessins des enfants qui auront été préalablement punaisés au mur.Les enfants constateront sûrement qu’il y a un élément rajouté : la plume.
 Garder le mystère à propos de la signification de cette plume, puis le développer en rappelant le Toho bohu (éventuellement bruitage oral) et le souffle de Dieu qui plane au dessus des hommes (un animateur peut poser une plume dans le creux de sa main et la souffler doucement)
Puis le récit reprend. Le texte est raconté, cela signifie qu’on ne lit pas, mais qu’ayant en tête le canevas qu’on a prévu, ondéveloppe le texte.
 Cela peut donner par exemple :

Nous sommes assis ici pour écouter la suite de cette importante histoire d’amour. Car Dieu est notre Père à tous, celui de tes parents, grands parents et il nous aime.
Donc… Dieu a t il aimé cette terre vide et noire, d’après vous ?
Non, écoutez bien : Dieu dit : je veux que la lumière brille.

Suite à ces questions, l’animatrice ou l’animateur vont jouer sur l’obscurité e la lumière. Deux manières possibles : si la salle est suffisamment obscurcie, on peut éteindre et allumer la lumière électrique et puis finir par laisser entrer la lumière du jour.Autre possibilité : inviter les enfants à fermer les yeux et fermant les paupières et en mettant le verrouillage des mains sur le visage.

Animation de cette séquence

On éteint la lumière, on ferme les yeux, puis on demande aux enfants ce qu’ils  voient. Par exemple : du noir, des petits traits…, des couleurs qui fusent
Temps libre d’expression.

Après un certain temps d’obscurité ou d’yeux v clos, demander aux enfants d’ouvrir les yeux et instaurer un dialogue avec eux et entre eux :

  Qui est en face de toi, Pierre? C’est Aude ?
– Quelle est la couleur de ses cheveux, de sa jupe ?
– Et Jacques, où est il ? A côté de Bérénice….

De cette manière, les enfants sentent qu’en voyant, on connaît les couleurs, les endroits où sont les choses, on reconnaît les personnes.
Un jeu de reconnaissance, style colin maillard, fait comprendre ce qu’est l’absence de lumière.
Les yeux bandés, essayons maintenant de nous reconnaître en étendant les mains.
Parfois, cela marche, parfois pas.

Autre temps de discussion : Est il facile de vivre sans voir ?

Puis on prend le temps de dire ce que l’on ressent quand il n’y a pas de lumière et ce que l’on ressent à la lumière, et même, par analogie, la lumière c’est comme quand…Les réactions sont nombreuses aussi bien sur le thème de la nuit que sur celui de la lumière.

Quelques possibilités :
On est alors aveugle, on risque de tomber quand il y a des marches.
Moi, la nuit, j’ai peur de tomber de mon lit.
J’ai peur des loups.
Quand on ouvre les yeux, on voit plein de choses. On est content, parce qu’on peut voir où on marche, On voit nos copains.
On a de la joie dans le coeur, on peut jouer avec nos amis quand on est content.
C’est comme de la lumière.
 Quand on fait un cadeau, quand onreçoit un cadeau.
Quand je pense à maman, à papa,à mes frères et soeurs, à mes amis.

Les analogies, les situations qui font plaisir, comme la lumière, sont diverses et vraisemblablement très nombreuses. Il est donc possible et souhaitable d’aller où les enfants ont envie (et sans doute besoin) d’aller.
On peut être conduit à une évocation des amis, de leurs prénoms, de leur pays. Parmi les pistes citées, on choisira celle(s) qui correspond(ent) aux aspirations des enfants sur le moment, peut-être l’école, la famille, la télévision, les voisins, les commerçants proches…
Les idées proposées ici consistent à réaliser des dessins en clair, voire en blanc, sur des fonds sombres: la lumière traverse les ténèbres.Ici nous avons choisi de développer pour ce faire, la technique du grattage : voir deuxième temps d’animation.

Réalisation / Expression : grattage sur fond noir

Ce temps de réalisation se fera peut être mieux à une table.
Distribuer les feuilles A5 et expliquer la démarche en trois temps.
On met a disposition des enfants des craies grasse de deux sorte : d’abord des craies vives e claires ; acidulées, pastels.
Puis on propose des craies sombres
Ensuite des clous pour gratter.

Réalisation :
Temps 1 :
Recouvrir une surface de papier Canson de pastels gras de couleurs claires (2     ou 3 couleurs).
Temps 2 :
Sur ces premières couches, ajouter en appuyant fort, 2 ou 3 couches d’un     pastel plus foncé.
Temps 3 :
Avec un clou, tracer des traits (souffle de Dieu, lumière). La couleur claire apparaît. Proposer éventuellement une thématique. Par exemple si cette animation se situe près du temps de noël on pourra imaginer un sapin ou une étable accueillant la crèche ou une étoile filante, ou plusieurs étoiles au firmament.

Bien sûr, les œuvres produites seront précieusement conservées en vue des  prochaines séances, d’un culte parents enfants, d’un arbre de Noël…

Fin de la rencontre : prière

On peut finir par la prière d’Elie Maréchal. Pour ce temps de prière, on peut allumer des bougies, traditionnelles ou flottantes que l’on a préparées dans un plat creux rempli d’eau.

Prière :
Dieu, mon père,
tu es la lumière et tu veux que je sois aussi une lumière.
Sans lumière, rien ne pousse, tout est noir, froid,
tout est triste. Sans lumière, j’ai peur.
Avec toi, ma lumière,
je peux être une lumière,
je veux être une lumière
pour que le monde soit plus grand,
plus heureux, plus souriant
 

Du tohu bohu à la coccinelle ou Genèse 1 pour les tout-petits

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Douze animations pour  jeunes enfants

Nous vous proposons ici une reprise d’un matériel de la Société des écoles du dimanche associée à une expérience catéchétique : Du tohu-bohu à la coccinelle Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Ces modules s’inscrivent dans une démarche qui accompagne le récit de la création tel que nous le transmet le chapitre 1 du livre de la genèse. Mais chaque module peut fonctionner seul.

Une pédagogie résolument biblique

La Bible est là. On l’ouvre sous les yeux des enfants. Ceci n’empêche en aucune manière ensuite de raconter le texte biblique lui même. C’est pourquoi, après avoir lu le texte lui-même, on le raconte.

Accueil des enfants

Les enfants sont accueillis dans une salle conviviale. Cette salle, sa décoration, son éclairage pourra varier au cours des rencontres selon la thématique biblique. Nous donnerons les indications en temps voulu.
Nous proposons que les enfants puissent prendre place sur une grande couverture, assis en rond ou en arc de cercle ; la couverture contiendra aussi les objets dont on a besoin selon les différents récits qui accompagnent les modules. Une bible est ouverte : elle participe à toute la pédagogie.

Déroulement de chaque séance

On commence par la lecture, dans la bible, du passage concerné. Puis on démarre l’animation en la conduisant par la narration et le questionnement. C’est pourquoi, dans les modules qui vont suivre, la partie narrative et les questionnements sont mélés à l’explication de la démarche.
Chaque module aboutit à une partie créative, soit collective, soit individuelle et chaque séquence est conclue par une prière ou un chant.

 

 

Module 3 : Les nuages

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Genèse 1.6 à 8 Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Un toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas

Dieu dit:
« Je veux un toit au milieu de l’eau pour séparer l’eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas. Dieu appelle le toit « ciel « . Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour. »

Accueil des enfants
Prévoir deux espaces définis dans un lieu ou dans deux salles différentes. L’un des espaces est à terre, éventuellement sur une grande couverture, on peut l’imaginer bleue: c’est le lieu de la parole. L’autre lieu offre des possibilités de peinture, ou autres expressions manuelles. Nous ne dirons pas « créative » parce que la création se fera aussi dans le lieu destiné à la parole: il s’agit d’inventer une histoire puis de l’illustrer.

Matériel

  • des feuilles canson ou du papier bristol
  • des craies grasses
  • du coton 
  • des brins de laine pouvant s’effilocher facilement
  • des matériaux textiles doux comme du velours, de la moquette, ou encore des matières soyeuses. Privilégier des tons clairs et pastels évoquant les nuages qui ne sont pas trop menaçants et d’autres couleurs plus sombres pour caractériser le menaçant.
  • Des perles en verres, des cailloux en verre par exemple comme on propose pour les décors de tables pour imaginer des gouttes d’eau.
  • De la colle et des ciseaux.

Texte  biblique: Genèse 1, 6 8

Dieu dit:
« Je veux un toit au milieu de l’eau pour séparer l’eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas. Dieu appelle le toit « ciel « . Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour. »
Narration interactive

Le texte biblique de départ est assez difficile pour les plus petits et il est donc nécessaire d’en faire une courte paraphrase. Cette séance sur les nuages fait une place particulièrement importante à l’imaginaire, à partir des formes multiples prises par les nuages et les associations d’idées que cela suscite.
L’animation orale proposée est indiquée en italique.

Dieu commence à mettre de l’ordre, il sépare l’eau d’en haut et Veau d’en bas. Il crée le ciel et les nuages.
Racontez moi le ciel.
Est ce une couverture pleine d’étoiles ? Est ce une coupe qui protège la terre ?
Une ombrelle ? Un parasol ?
Regardons les nuages dans le ciel. Ils ont toutes les formes.
Quelles formes distinguez vous ?

Si par malheur, c’est un jour sans nuages, on fera appel à ses souvenirs. Penser à se munir de quelques photos de nuages. Si au contraire, il « y a de beaux nuages ce jour là, cette partie de « cloudstorming » pourra durer un bon moment. Laissons courir l’imaginaire des enfants dans le monde fantastique des nuages.
Ça pourra donner, par exemple:

Moi, je vois un dinosaure.
Moi, un lion.
Maman a vu un jour un nuage Père Noël.
Moi, je trouve que cela ressemble à du riz au lait.
Quelle peut être la couleur du ciel ?

Ici encore, il s’agit d’aller au delà de ce qui est vu à l’instant même et de faire appel aux souvenirs des couleurs qui ont été vues auparavant.

Quand il pleut, qu’il y a le tonnerre, le ciel est gris et noir.
Parfois, il est jaune.
Il est rose au coucher du soleil. J’ai déjà vu ça en vacances.
Parfois, c’est à moitié jaune ou jaune ou gris.
Dieu est dans le ciel. On ne le voit pas pourtant. Il se cache ?

Ne pas empêcher les questions, car à propos du ciel et des nuages, elles risquent d’être nombreuses. Souvenons-nous du Dieu de Michel Ange mollement étendu sur son nuage…

Dieu, je ne le vois pas, mais je sais qu’il est là, qu’il existe. Est ce que je peux tout voir ?

C’est une séquence importante qui amène les enfants à sentir qu’il y a des choses réelles et essentielles dont la présence n’est pas visible aux yeux.

Moi, je vois la peinture rouge. Je mets le doigt dedans. Oui, elle est là.
Je vois Hugues. Je lui touche le bras. Il est bien là.
Sophie, ta grand mère travaille dans le magasin à côté de l’église. Est ce que tu la vois ?
Et pourtant, elle est là.
Dieu aussi, on ne le voit pas dans le ciel, il n’est pas assis sur un nuage et pourtant il est là avec moi.
Dieu est invisible et pourtant il m’aime.

Montrer aux enfants des documents sur la forme des nuages (nimbus, cumulus, stratus … ).

Première partie créative

On se met autour de la table, on distribue des feuilles de carton léger genre bristol ou canson et on propose à chaque enfant de découper son nuage, après l’avoir tracé au crayon ; puis de lui donner du volume et de l’existant en collant dessus différents matériaux appropriés : coton, laine effilochée, velours, dentelle…Chaque enfant donne un nom à son nuage et le présente aux autres

Deuxième partie créative 

On rejoint pour cela le lieu de la parole, assis sur la couverture bleu comme un ciel. Chaque enfant va raconter son histoire, des petits bouts d’histoire on rassemble les idées et on essaie de raconter une histoire qui a un fil conducteur. L »’animatrice prendra soin de noter pendant que les enfants s’expriment

Voici un exemple

Il était une fois des nuages qui passaient. lis votaient dans le ciel, dans tous les coins de Paris.
Il se mit à pleuvoir au dessus de la Tour Eiffel. Il y a eu des éclairs de la fumée, du tonnerre, des misères de pluie.
Une petite fille qui toussait beaucoup est montée au premier étage de la Tour Eiffel.
Elle s’est mise à l’abri. Elle a regardé les nuages. Elle en a vu un qui ressemblait à une licorne.
La licorne blanche s’est posée près de la petite fille.
La petite fille est montée dessus.
La licorne s’est envolée au pays des nuages au pays des rêves,
La petite fille leur a dit : « Bonjour, M. Cumulus, bonjour, M, Nimbus, je suis contente de vous voir.
La petite fille ne toussait plus. Elle
voyait au loin la Tour Eiffel là haut. Il n’y avait plus de pluie.

On peut aussi utiliser une histoire de nuages, prête à être racontée : par exemple « Histoire du nuage qui était l’ami d’une petite fille ». Cette histoire peut être utilisée aussi comme un conte parabolique sur la mort, la résurrection, l’attente du retour de Jésus Christ, moyennant quelques transformations.

Autre possibilité : Le nuage qui s’appelait Lulu, voir ci-dessous.

On peut regarder des reproductions de Turner, Vlaminck, Manet, Sisley,…

Troisième phase créative

Créer un décor qui porte l’histoire inventée par les enfants. Avec du papier canson, des craies grasses des perles, des cailloux en verre pour les gouttes de pluie, l’histoire du petit nuage a été mise en scène.

Voici l’histoire du petit nuage qui s’appelait Lulu. Les enfants de Waltenheim ont inventé cette histoire après avoir crée leur personnage nuage ; puis ils ont conçu l’histoire et enfin mis en scène dans un décor sur un grand fond de panneau en polyester. Pour ce faire, on a découpé des fleurs, des brindilles, du gazon, du ciel un soleil, tout cela avec de la craie grasse et l’histoire de Lulu et de ses amis à évoluer dans ce décor. Les détails du panneau ont été photographié, mis sur un cd et projeté lors d’un culte pour enfants appuyé par la narration réalisée par les enfants.

Lulu, le petit nuage

Il était une fois un petit nuage qui s’appelait Lulu.
Lulu aimait beaucoup jouer à cache cache.
Aujourd’hui il décide de se cacher derrière le soleil. Mais il a chaud, très chaud, il transpire beaucoup et se met à fondre doucement.
Lulu dit : « que se passe t il ? C’est étrange, j’ai l’impression de fondre. »
Le voilà qui tombe dans le vide. Il a très peur et il atterrit brusquement dans l’herbe. Le gazon autour de lui est très sec mais grâce aux gouttes d’eau que Lulu a transpiré, l’herbe redevient toute verte.

Au même moment, dans le ciel, ses copains nuages s’inquiètent, car Lulu a disparu. Blanc ? Vanille, Titi, Chantilly et Grisette, car c’est là leurs prénoms de nuage, le cherchent partout.
Les petits nuages l’appellent : » Lulu, où es tu ? On te cherche partout !

Soudain ils entendent quelqu’un qui les appelle par leurs noms.
Lulu dit : «  eh, les amis, je suis là, tout en bas…est ce que vous me voyez ? »
Les cinq copains se disent que Lulu ne peut être très loin. Alors ils s’approchent de plus en plus prêts de la terre et ils aperçoivent des milliers de gouttes d’eau qui brillent sur l’herbe très verte.
Lulu les appelle : « Eh les copains, je suis là ! Vous me voyez ? »
Les cinq petits nuages sont très surpris d’entendre la voix de Lulu. Curieux ? Ils s’approchent de plus en plus près et ils tombent à leur tour sur le gazon. Des milliers de gouttes d’eau se forment et en même temps de magnifiques fleurs se mettent à pousser.
Mais heureusement aujourd’hui, le soleil brille très fort et grâce à ses rayons chauds, toutes les gouttes qui se trouvent sur l’herbe s’évaporent. C’est ainsi que les petits nuages reprennent leur forme et les six copains, au complet, retournent dans leur magnifique ciel bleu.