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Dieu nous donne une ville

Apocalypse 21, 11 – 23 Une célébration le thème : Lieux de Dieu, lieux des hommes. Un jardin, un désert, quelques montagnes, une rivière, un peu de mer, des campagnes, des villages, les rives d’un lac… Le monde de la Bible est, dans notre esprit, un monde rural. Bien loin en tout cas, des préoccupations urbaines de beaucoup d’entre nous. Et pourtant, le texte biblique que nous allons entendre ce matin, nous rappellera toute l’importance que Dieu donne à ce phénomène profondément humain qu’est la ville.


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Accueil – Louange  Lecture du psaume 20

« Du chef de chœur. Psaume de David.
Que le Seigneur te réponde au jour de la détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège !
Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne !
Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, qu’il agrée tes holocaustes !
Qu’il te donne ce que ton cœur désire, qu’il accomplisse tous tes projets !
Nous pousserons des cris de joie à cause de ton salut, nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu ; le Seigneur accomplira tout ce que tu demandes.
Je sais maintenant que le Seigneur sauve l’homme qui a reçu son onction ; il lui répondra de son sanctuaire céleste par le secours puissant de sa main droite. Les uns, c’est leurs chars, les autres, leurs chevaux ; nous, c’est le nom du Seigneur, notre Dieu, que nous évoquons. Eux, ils plient et ils tombent ; nous, nous sommes debout et nous tenons.
Seigneur, sauve le roi ! Qu’il nous réponde, le jour où nous l’invoquons ! »

Prière de repentance  Humiliation, repentance, confession du péché, tous ces termes nous mettent souvent mal à l’aise, pourtant, ils ne font qu’exprimer qu’un espace nous est offert où nous pouvons tomber les masques, nous avouer nos faiblesses et nos faillites, nous pouvons nous montrer à Dieu tel que nous sommes.

Père, tu nous parles d’amour,
Mais nous confondons celui-ci avec notre confort spirituel,
Et nous oublions d’aimer.

Tu nous combles de tes dons
Mais nous supportons des situations d’injustice et de pauvreté
Et nous refusons de partager.

Tu nous offres l’espérance,
Mais nous sommes trop souvent résignés
Et nous n’osons pas nous engager.

Père, pardonne-nous.
Libère-nous de notre tiédeur, de notre égoïsme et de nos lâchetés.
Nous te le demandons au nom de Jésus-Christ.
Amen.

Annonce de la grâce : Et si nous pouvons sans peur nous présenter devant Dieu tel que nous sommes, c’est que cette Bonne Nouvelle a déjà retentit pour nous tous :
“A celui qui a soif, dit Dieu, je donnerai de l’eau de la source de vie et je la donnerai gratuitement”. (Jn 3/16-17)

Dans notre monde où tout s’achète et tout se vend,
Où l’homme s’étonne et suspecte lorsqu’il reçoit gratuitement,
J’annonce aujourd’hui l’Evangile de Jésus-Christ,
Qui nous délivre de nos servitudes, de nos fatalités, de nos craintes
Et nous appelle à une vie nouvelle.

Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon
Et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.

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Prière d’illumination Avant de lire la Bible, je vous invite à prier afin que Dieu nous guide dans notre méditation :

O notre Dieu,  Accorde-nous ton Esprit, afin qu’à travers les mots écrits par l’homme, nous entendions ta parole.
Accorde-nous ton Esprit, afin que nous recevions ta Parole et qu’elle nous fasse vivre tous les jours de notre vie.Amen

Lecture biblique : (Apocalypse 21, 9 – 27)

« Alors l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint m’adresser la parole et me dit : Viens, je te montrerai la fiancée, l’épouse de l’agneau.
Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la cité sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. Elle brillait de la gloire même de Dieu. Son éclat rappelait une pierre précieuse, comme une pierre d’un jaspe cristallin. Elle avait d’épais et hauts remparts. Elle avait douze portes et, aux portes, douze anges et des noms inscrits : les noms des douze tribus des fils d’Israël.
A l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes et à l’occident trois portes.
Les remparts de la cité avaient douze assises, et sur elles les douze noms des douze apôtres de l’agneau. Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la cité, ses portes et ses remparts. La cité était carrée : sa longueur égalait sa largeur. Il la mesura au roseau, elle comptait douze mille stades : la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales.
Il mesura les remparts, ils comptaient cent quarante quatre coudées, mesure humaine que l’ange utilisait. Les matériaux de ses remparts étaient de jaspe, et la cité était d’un or pur semblable au pur cristal. Les assises des remparts de la cité s’ornaient de pierres précieuses de toute sorte. La première assise était de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de calcédoine, la quatrième d’émeraude, la cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d’hyacinthe, la douzième d’améthyste.
Les douze portes étaient douze perles. Chacune des portes était d’une seule perle. Et la place de la cité était d’or pur comme un cristal limpide. Mais de temple, je n’en vis point dans la cité, car son temple, c’est le Seigneur, le Dieu tout–puissant et l’agneau.
La cité n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine, et son chandelier, c’est l’agneau.
Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire.
Ses portes ne se fermeront pas au long des jours, car, en ce lieu, il n’y aura plus de nuit.
On y apportera la gloire et l’honneur des nations.
Il n’y entrera nulle souillure, ni personne qui pratique abomination et mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le livre de vie de l’agneau. »

Ainsi que dans l’évangile selon Luc :
«  Interrogé par les pharisiens pour savoir quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : Le règne de Dieu ne vient pas de telle sorte qu’on puisse l’observer. On ne dira même pas : « Regardez, il est ici ! », ou : « Il est là–bas ! ». En effet, le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17, 20-21)

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Prédication

Difficile aujourd’hui d’entendre ce texte. D’abord parce qu’avec son cortège de visions ésotériques, son avalanche de symboles que nous avons du mal à comprendre et auxquels nous voulons donner trop de sens, l’Apocalypse est un livre qui nous fait un peu peur.
Et puis surtout, en ce temps où l’écologie est une préoccupation primordiale, une vertu cardinale même. En ce temps où l’idéal serait un retour à la terre, est-il vraiment possible de dépeindre le Royaume de Dieu comme une ville ? Et pas n’importe quelle ville ! En effet, telle qu’elle est décrite, la Nouvelle Jérusalem ressemble beaucoup au cauchemar d’un écrivain de Science Fiction : une ville entièrement faite de pierre et de métal, avec, pour tout espace vert, un seul arbre, sans doute transgénique, puisqu’il donne du fruit toute l’année…

Quel tollé, quel flot de courriers incendiaires pour France Culture si j’osais affirmer que le projet de Dieu pour l’humanité, c’est une ville fortifiée, tracée à l’équerre et entièrement minérale… Et pourtant…
Plaisanterie mise à part, on voit bien à quel point cette image est éloignée de nos représentations, de nos imaginaires. Et cela tombe bien, car le but n’est pas de nous brosser un tableau de ce que sera la fin des temps, le livre de l’Apocalypse n’est pas un ensemble de prédictions qu’il conviendrait de cocher au fur et à mesure qu’elles se produisent jusqu’à l’avènement du ciel nouveau et de la terre nouvelle. Il n’est pas question pour moi ce matin, de chercher ce que pourrait bien symboliser chaque pierre précieuse évoquée. L’Apocalypse nous révèle Dieu et ce qu’il fait. Et dans le texte que nous avons entendu ce matin, Dieu répond à notre attente mais il y répond à sa manière et ainsi, il nous transforme.
Dieu répond à notre attente, c’est la première et peut-être la plus surprenante affirmation de ce passage.  Au terme de l’histoire, Dieu nous donne une ville. Or, la ville, dans la perspective biblique, est une invention strictement humaine : d’après le livre de la Genèse, c’est Caïn en fuite qui fonde la première ville et lui donne le nom de son fils. La ville est donc bien le produit d’une humanité qui s’est éloignée de Dieu.
Simplifions à l’extrême l’histoire biblique. Pour vous, auditeurs de France Culture, toute la Bible en moins de 30 secondes : Dieu place l’humain dans un jardin. L’humain refuse de vivre dans ce jardin et s’exile. Dans cet exil, il se bâtit des villes dans lesquelles il ne parviendra jamais à rétablir une bonne relation à Dieu. Pour en finir avec cet exil, cette séparation, Dieu donne une ville à l’humanité.
Ainsi, ce que nous révèle l’Apocalypse, c’est que la réconciliation n’est pas un retour à zéro. Dieu ne gomme pas notre histoire, il tient compte de nos désirs : à son jardin, nous avons préféré une ville ? Eh bien, c’est une ville qu’il nous donnera.
La victoire de Dieu telle que la raconte l’Apocalypse n’est donc pas la victoire d’un tyran qui impose avec force son point de vue parce qu’il a décidé, une fois pour toutes, qu’on mangerait et vivrait dans le jardin, mais la victoire d’un Dieu qui entend notre désir.

Toutefois, si Dieu répond à notre soif de ville, cela ne signifie pas qu’il nous passe tous nos caprices. Certes, c’est une ville qui nous est donnée. Mais cette ville n’est pas une construction humaine, on y trouve partout la marque de Dieu : dans les mesures des murailles, dans le nombre de portes, ce n’est pas par hasard ni par harmonie architecturale que les nombres 3 et 12 sont constamment répétés…
Si Dieu nous donne une ville, ce n’est pas parce qu’il compte sur notre talent de bâtisseurs pour collaborer avec lui. En fait, il n’a pas d’autre raison de répondre à notre rêve urbain, que son amour pour nous. Dieu veut nous faire plaisir, pas pour nous plaire mais parce qu’Il nous aime.
D’ailleurs, dans cette ville, il n’est plus question de construire le Temple, cette demeure de Dieu faite de mains d’homme, l’endroit où l’homme invite son Dieu à résider. En effet, ce n’est plus Dieu qui habitera avec son peuple, c’est le peuple qui habitera avec son Dieu.
Et surtout, cette ville sera la nouvelle Jérusalem. Mesurons-nous assez la portée de ce nom ? A cette époque, la ville victorieuse, la ville qui rayonne sur le monde entier, la ville qui représente toutes les villes, c’est Rome. On pourrait comparer avec New York aujourd’hui mais je crois que la comparaison resterait trop faible. C’est vers Rome que convergent tous les rêves de la société de cette époque, y compris ceux des premiers chrétiens. Rappelons-nous que les actes des Apôtres partent de Jérusalem pour arriver à Rome et s’achèvent une fois arrivés à Rome parce que le but est atteint, que de là, la Bonne Nouvelle va pouvoir  se répandre à travers le monde.
Et puis, lorsqu’est écrite l’Apocalypse, Jérusalem n’est plus rien qu’une ville rasée, détruite. Et pourtant, n’en déplaise à Saint Augustin, la cité de Dieu qui nous est donnée n’est pas la Rome Céleste, mais bien la Jérusalem Céleste. Ainsi, si l’accomplissement du Royaume de Dieu n’est pas un retour aux sources, ce n’est pas non plus l’aboutissement de tous les rêves de puissance des hommes, la ville que Dieu nous donne n’est pas celle dont nous rêvons.
C’est pour cela qu’il est vain d’essayer de se représenter le Règne de Dieu pleinement manifesté, de nous demander comment ce sera ? À quoi cela ressemblera-t-il ?
Quand nous essayons de répondre à ces questions, nous y projetons toujours notre volonté de puissance alors que le livre de l’Apocalypse nous affirme la victoire de l’Agneau immolé, de la ville rasée.
Et c’est une victoire totale. Plus rien n’est nécessaire que la présence de Dieu, pas même le soleil et la lune. Mais dans ce passage, ce qui caractérise pleinement cette victoire, c’est la réconciliation et l’absence de peur.
Le livre de l’Apocalypse est profondément marqué par la rupture entre juifs et chrétiens, l’hostilité contre les juifs y est douloureusement présente mais quand il s’agit de décrire la ville donnée par Dieu, ces murailles sont marquées de 24 noms : ceux des 12 tribus d’Israël et ceux des 12 apôtres, Ainsi il n’est pas question de la victoire des uns sur les autres, ni du remplacement des uns par les autres mais bien de la réconciliation des uns et des autres.
Et  ces murailles porteuses de réconciliation sont percées de portes donnant sur tous les horizons, des portes sont toujours ouvertes pour accueillir un flux constant. Ville ouverte, la Jérusalem nouvelle nous apparaît libérée de cette peur qui nous pousse à barricader nos maisons, nos villes et nos frontières.

Je sais bien que cela nous paraît très utopiste : cette peur, ces divisions, nous paraissent insurmontables et du coup, la Jérusalem céleste nous paraît n’être qu’une utopie de plus, une ville que nous n’arriverons jamais à réaliser…
Mais rappelons-nous que la Jérusalem céleste n’est pas bâtie de mains d’homme, elle descend du ciel, elle nous est donnée. Nous ne devons pas la bâtir, nous somme appelés à y vivre. Oui, dans le brouhaha de nos villes, dans les flots des foules anonymes, Dieu nous ouvre un espace où nous pouvons vivre libérés de tout ce qui ne vient pas de Lui, libérés de nos peurs, de nos haines, de nos rancœurs, parce que plus rien ne compte que la présence de notre Dieu.

Mon frère, ma sœur, dès aujourd’hui tu peux vivre en citoyen de cette ville nouvelle, cette ville que Dieu nous a donnée. En effet, Jésus-Christ nous l’a enseigné : le règne de Dieu est au milieu de nous. Oui, elle vient, la Jérusalem nouvelle mais c’est dès maintenant que nous pouvons la vivre.
Amen

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Confession de foi Confesser sa foi, c’est dire, simplement, mais  avec conviction, sa confiance en Dieu. C’est aussi nous rappeler que cette confiance nous ne la disons pas seuls, mais toujours avec d’autres qui sont pour nous des témoins, des frères et des sœurs. Je vous invite à vous associer à ce texte de l’Eglise Réformée de France :
« Nous croyons et proclamons avec joie
que Jésus-Christ s’est donné pour toute l’humanité :
Pour celles et ceux qui ont vécu depuis les origines de l’histoire,
Pour celles et ceux qui naîtront jusqu’à la fin des siècles ;
Pour les foules qui se pressent dans les villes,
Pour les habitants de la montagne la plus reculée,
Pour le bébé qui vient de naître
Et pour le vieillard sur le seuil de l’éternité.

Nous croyons qu’il s’est donné
Pour nos amis et nos ennemis,
Pour les croyants et les incroyants,
Pour les riches et les pauvres,
Pour les martyrs et les bourreaux.

Oui, pour tous, pour toi, pour moi,
Jésus-Christ est venu.
Il a vécu, lutté, souffert,
Il a traversé l’agonie de Gethsémané
Et les ténèbres de la croix, pour toi, pour moi.
Il a triomphé de la mort et ouvert devant nous
Les portes d’une irréductible espérance,
De sorte que « rien désormais, ni passé ni avenir,
ni bonheur ni malheur, ni vie ni mort,
ni hauteur ni profondeur,
ni aucune force qui soit au monde,
ne pourra nous séparer de l’amour
qu’en lui Dieu a manifesté. »      ( Rm 8, 38-39.)
Amen »

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Intercession et Notre Père C’est un texte d’André Dumas qui nous conduira dans notre prière d’intercession :
« Notre Dieu,
C’est vers une ville aux portes ouvertes que tu convies les villes de la terre,
Pour qu’elles y apportent leur richesse et leur gloire.
C’est vers une ville que tu rassembles tes tribus disséminées et décimées, concurrentielles et clôturées.
Tu n’es pas le Dieu du jardin où je m’isole
Ni du désert où je me retrouve
Ni même du village où je me sens à l’aise.
Tu es le Dieu de la Jérusalem nouvelle qui descend du ciel et sur la terre
Tu es le Dieu de la ville parce que tu es le Dieu de tous
Le Dieu des foules où chacun a pourtant un nom unique
Le Dieu des rassemblements où chacun a pourtant l’identité de sa propre quête
Le Dieu de la communion, qui n’est pourtant
Ni la fusion, ni la confusion.
Tu es le Dieu de Jérusalem quand elle se substitue à Babel et à Babylone
Tu es le Dieu des multitudes
Qui sont pourtant issues de la solitude combative
D’Abraham et de Jacob, de Jérémie et de Job
De Jésus, aussi seul parmi les malentendus de ses amis
Que parmi les pièges de ses adversaires.
Tu es le Dieu de l’Eglise entière
Où pourtant personne ne croit à la place de l’autre.
Tu es le Dieu de l’humanité entière,
Où pourtant personne n’aime et ne combat à la place de l’autre
Tu es le Dieu de la ville promise aux foules solitaires des métropoles de l’histoire.
C’est pourquoi apprends-nous à aimer les villes.
Apprends-nous à aimer leurs cohues et à y discerner des visages.
Apprends-nous à aimer leurs cafés et à y ébaucher des rencontres.
Apprends-nous à bavarder sans nous clôturer sur notre quant-à-soi
Et à écouter, sans inonder les autres de notre suffisance.
Apprends-nous la bonhommie qui n’est pas le laisser aller
Et la réserve qui n’est pas le dédain.
Apprends- nous que nous ne sommes pas plus seuls que tous les autres
Et pas plus menacés que ne l’est chacun.

Nous te prions pour les villes que tu voulais des carrefours ouverts
Et que nous transformons en ghettos résidentiels.
Aie pitié des villes quand elles s’étalent comme des cloaques délabrées
Ou qu’elles se protègent comme des hauteurs interdites.
Aie pitié des villes quand elles se transforment en jungles sauvages
Aie pitié, ô Père, de tous ceux que la ville étouffe
Et qui, eux-mêmes, la martyrisent.

Toi, le Dieu de la Jérusalem qui vient
Fais-nous vivre dans nos villes, nos villages ou nos campagnes
Comme les citoyens et les témoins
De la ville que tu nous donnes.

Nous pouvons continuer cette prière en disant :

Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles.
Amen

Bénédiction Si le temps de culte peut se vivre comme un temps de halte ou d’escale, il serait dommage de reprendre la marche, de retourner au brouhaha de nos villes sans emporter avec nous ce que nous avons reçu pendant cette escale.

Le royaume de Dieu n’est pas loin,
Il est là, à portée de notre regard, de nos mains, de notre cœur.

Il s’écrit avec les mots de l’Evangile :
Le mot paix :
« Que la paix soit avec vous. »
Le mot amour :
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Le mot pardon :
« Père, pardonne-leur. »

Que la paix de Dieu vous construise.
Que son amour vous guérisse.
Que son pardon vous réjouisse.
Amen.

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