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Narration Exode 14.1 à 15.20

Ce matin-là, Rachel, la maman de Joël, revenait d’étendre sa lessive. En contournant la maison, elle est passée devant la petite lucarne de la pièce où se tenaient ses enfants. Elle a entendu de joyeux chants, des alléluias et autres louanges. Intriguée, elle a guetté par l’ouverture, en prenant soin de ne pas se faire remarquer…

Ce qu’elle a vu l’a fait sourire et l’a remplie de joie. Joël était là avec ses deux petites sœurs et ce sont leurs trois jeunes voix qu’elle entendait.
« Raconte encore, Joël, ce que grand-père a rappelé dans la nuit de Pâque. Tu sais, quand le peuple était près de la mer… »
« Asseyez-vous  et écoutez-moi : Le peuple a fait comme le Seigneur lui avait dit et il a campé au bord de la mer.
Mais le pharaon s’est mis à le poursuivre. En voyant l’Égypte derrière eux, les enfants d’Israël ont eut très peur et ont crié vers le Seigneur. Ils se sont mis à reprocher à Moïse de les avoir fait sortir d’Égypte, si ce n’était que pour mourir dans le désert.
Moïse gardait confiance : « N’ayez pas peur! Tenez bon! Et voyez la délivrance que le Seigneur vous accordera aujourd’hui. Les Égyptiens, vous ne les verrez plus : le Seigneur combattra pour vous. Et vous, vous n’aurez qu’à rester immobiles ».
L’ange du Seigneur s’est alors placé sur leurs arrières. La colonne de nuée qui les guidait s’est placée entre les enfants d’Israël et le camp des Égyptiens. Le Seigneur a refoulé la mer toute la nuit par un vent puissant et il a mis la mer à sec. Vers la fin de la nuit, le Seigneur a observé le camp des Égyptiens. Il a bloqué les roues de leurs chars et en a rendu la conduite pénible. Alors l’Égypte a dit : Fuyons loin d’Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux, contre nous !
A l’approche du matin, la mer est revenue à sa place, tandis que les Égyptiens fuyaient vers elle. Et le Seigneur s’est débarrassé des Égyptiens au milieu de la mer.
Le Seigneur, en ce jour-là, a sauvé Ie peuple de la main de l’Égypte et Israël a vu l’Égypte morte sur le rivage de la mer. »
Aussitôt les trois enfants ont à nouveau chanté, au son du tambourin cette fois :

Je veux chanter pour le Seigneur Alléluia ! Alléluia !
Car il a fait un coup d’éclat Alléluia ! Alléluia !

Oui dans la mer il a jeté  Alléluia ! Alléluia !
Le cheval et son cavalier Alléluia ! Alléluia !

Qui est comme toi, Ô Seigneur Alléluia…
Ton amour a conduit ce peuple Alléluia…

Tu l’as sauvé et délivré Alléluia…
Oui pour toujours et à jamais Alléluia…

(sur l’air du n° 206 in Nos Cœurs Te Chantent  ou Arc en Ciel n° 480 ou Alléluia n° 34/01)

Pendant ce chant la maman était entrée dans la petite pièce et tout de suite, elle aussi était invitée à la danse, joyeusement.
‘Viens, Maman, danse et chante avec nous, c’est pour le Seigneur, dit la plus petite des fillettes. Tu sais, maman Dieu fait pour nous de grandes choses … »
Et Joël a demandé: « Tu la connais, n’est-ce pas, l’histoire de la délivrance de notre peuple ? »
« Oui, a répondu la maman, mais voilà qui est surprenant : je connais cette histoire sous une autre forme encore. »
« Raconte maman, ont vite supplié les trois voix. Et la maman, à son tour, s’est mise à raconter :
« Quand les enfants d’Israël se sont vus sur le point d’être rattrapés par les Égyptiens, ils ont murmuré contre Moïse. Et le Seigneur a dit : Qu’est-ce-que vous avez à crier ? En route ! Et toi, Moïse, lève ton bâton, étends ta main sur la mer, fends-la et que tous entrent dans la mer à pied sec. Moïse a étendu la main sur la mer et les eaux se sont fendues. Les enfants d’Israël y sont entrés à pied sec, les eaux formaient une grande muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les ont poursuivi et sont entrés jusqu’au milieu de la mer, derrière eux, avec tous les chevaux, les chars et les cavaliers de Pharaon. Alors, le Seigneur a dit à Moïse d’étendre sa main sur la mer. Les eaux sont revenues eaux.  Et les chars et cavaliers égyptiens ont été recouverts. Notre peuple a vu avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Et le peuple a mis sa foi dans le Seigneur et en Moïse son serviteur. Voilà le récit tel qu’on le racontait dans ma famille. »

« Alors, l’important, ce n’est donc pas la différence, a dit Joël. Mais ton récit et celui de grand-père disent une même chose : plus rien n’était possible pour le peuple. Alors Dieu est intervenu.
– Oui, l’important c’est ça : Dieu n’a pas laissé son peuple se perdre, il l’a délivré. Il est vraiment notre Dieu ! »

Et les fillettes on dit : « Alors on peut encore chanter ! »
Et l’on a chanté dans la maison. La maman est retournée à son travail, mais toute la journée, elle a pensé à ce Dieu toujours présent, ce Dieu qui fait vivre. Elle était heureuse de découvrir que ses enfants apprenaient aussi à le connaître et peut-être à compter sur lui. Ah, Grand-père avait eu une bien bonne idée de raconter tout cela à Joël.

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Crédits : Point KT