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Au secours de l’homme paralysé

Au secours de l’homme paralysé (Marc 2, 1-12)  Nous ne savons pas pourquoi l’homme est paralysé, mais on voit bien que sa guérison passe par plusieurs étapes. Il y a ses amis qui lui font avancer, puis Jésus, lui-même qui accepte la guérison. Voici une animation pour permettre aux enfants de se retrouver dans cette histoire avec leur propre vécu : il y a des situations dans notre vie qui nous paralysent, mais cet exemple biblique peut nous encourager en nous montrant qu’avec l’aide de Dieu, des solutions sont possibles et que rien définitivement bloqué.

Etape I : Approche ludique :
A) Le jeu du grand nœud
Deux enfants tournent le dos aux autres pour ne pas voir de qui se passe. Les autres enfants du groupe se mettent en cercle et se tiennent par la main : sans se lâcher les mains, ils doivent former un nœud géant, ils doivent donc « s’embrouiller », l’un entoure l’autre de ses bras, l’autre passe sous les bras des autres… C’est ainsi qu’ils se retrouvent emmêlés les uns aux autres comme dans un nœud. Les fils ce sont les bras et les jambes. Ils sont paralysés.
Une fois que cela est fait, les deux enfants mis à part ont le droit de se retourner. Leur défi : Libérer leurs copains, sans qu’ils se lâchent les mains, en leur montrant comment tourner, enlever un bras par ici, passer sous les bras des autres par là etc. A la fin, tous se retrouvent de nouveau en cercle. La situation est débloquée.

B) Jeux des émotions: Tu bouges ou tu restes paralysé ?
L’animateur pioche dans un panier un papier avec un court texte décrivant une situation. Il le lit et les enfants doivent montrer par un mouvement si c’est une situation qui les réjouit (et fait bouger/ danser/ sauter) ou qui les freine (rester immobile).

  • c’est mon anniversaire, il y a plein d’amis qui arrivent
  • demain on part en vacances
  • J’ai un exposé à faire et je me sens mal préparé
  • J’ai mal au ventre et mes parents décident de m’emmener à l’hôpital
  • Il fait beau temps et on décide d’aller à la plage
  • Je suis seul à la maison et le courant est coupé ; tout est en noir


Ce ne sont que quelques exemples. A vous d’en chercher d’autres avec les enfants.

Étape II: Découverte du texte biblique
Le groupe lit ensemble à haute voix le texte de Marc 2, 1-12. Ensuite, sur un paper-board, on fait un dessin simple des différentes étapes : le paralysé dans un coin, ses amis le portent, arrivés devant la maison, ils montent l’escalier, ouvrent le toit, laissent descendre l’homme paralysé, le dialogue avec Jésus, l’homme paralysé s’en va.

Le groupe pioche, de nouveau, dans un panier contenant des bouts de papier sur lesquels sont écrites les phrases ci-après. Après avoir lu une phrase , ils réfléchissent où la coller sur le dessin.

Seul on ne peut souvent rien :
On a besoin des autres.

Il faut se donner des moyens pour atteindre le but qu’on s’est fixé.

Parfois il faut détruire, pour reconstruire.

Celui qui ne prend pas de risques ne fera jamais rien de bien.

Derrière une souffrance visible, se cache souvent un mal invisible.

Il n’est pas facile d’être reconnu pour ce qu’on est vraiment.

Celui qui ne croit en rien n’ira sûrement pas loin.

C’est merveilleux de voir quelqu’un qui était tout engourdi reprendre vie.

Si quelqu’un te veut du bien, fais ce qu’il te dit.

Etape III : Garder un souvenir
Chaque enfant reçoit une carte postale vide ou un papier canson de la taille d’une carte postale. Il choisit la phrase qu’il préfère parmi celles que les enfants viennent de coller sur le dessin. Il copie la phrase en bas de la carte et l’illustre par un dessin de l’histoire du paralysé.
Pour les enfants plus grands qui n’aiment plus faire des dessins, on peut aussi choisir de leur faire écrire la phrase choisie en calligraphie, centrée sur le papier et décorée avec un joli encadrement.