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La marche, un outil pédagogique ?

Comment actualiser pour le caté d’aujourd’hui la pédagogie de la marche que l’on retrouve dans la plupart des récits bibliques ?
Et tout d’abord, qu’entend-on par « pédagogie de la marche » ?

De « pédagogie », le dictionnaire nous dit : « science de l’éducation des enfants ». Le premier jalon est posé. Lorsque Dieu envoie les hommes marcher (Genèse 3 au verset 23, 4 au verset 12, 11 au verset 9, 12 au verset 1…), il est bien question de Ses enfants !
Et « éducation ». Reprenons notre dictionnaire : « Education : action de former, d’instruire quelqu’un ; manière de comprendre, de mettre en œuvre cette formation… »

Adam le glébeux et Ève la vivante doivent se mettre en route et quitter le jardin d’Eden. Ils ont voulu s’instruire à la va-vite (Ge 3,6) sans tenir compte des limites bienveillantes de leur Créateur. Hors du Jardin, ils devront mettre en œuvre cette instruction, cette formation « en transpirant beaucoup jusqu’à la mort » ! (3,19)

Caïn, s’étant jeté sur son frère et l’ayant tué, « ira toujours d’un endroit à l’autre et ne pourra jamais s’arrêter sur la terre » (Ge 4,12 et 14). Education ? Caïn pose une question « Suis-je le gardien de mon frère ? » « J’entends la voix du sang de ton frère » répond le Seigneur. Caïn doit-il être puni, mourir ? Non, le Seigneur l’a instruit, et l’envoie en vie pour mettre en œuvre cette instruction (Ge 4,15)…

Les habitants de la terre, dans l’impossibilité de terminer et leur tour et leur ville (Babel), sont « envoyés un peu partout dans le monde entier » (Ge 11,8-9). Ce récit est souvent lu comme la réponse d’un dieu jaloux de ses privilèges à un peuple essayant de le rejoindre sur son terrain. Pourtant, il y a d’autres lectures proposées (par ex. C. Briffard « Sem », Etudes Théologiques et Religieuses n°75, 2000/3), Marie Balmary met en avant l’uniformisation stérile qui aurait résulté de cette tour : une seule tour, une seule ville, un seul peuple, une seule langue… Enroulement du soi sur soi, du pareil au même. En dispersant les habitants de la terre, leur Créateur les éduque à la diversité, principe fondamental de la vie. « Vie », tiens, encore !

Et au chapitre 12, c’est Abram qui se met en marche, « comme le Seigneur l’a commandé » (Ge 12,4). Et cetera, et cetera, et cetera.

Dans quelques récits, la marche des personnages leur donne le temps de la réflexion. Dans d’autres, le chemin est parsemé de rencontres ou d’embûches contribuant à leur éducation. Certaines marches, liées aux fêtes de pèlerinage et à la lecture de la Loi sont rassembleuses. D’autres dispersent pour répandre la Bonne Nouvelle. Tout au long des deux testaments, on marche.

Vous me direz : « Normal, pas de voitures en ce temps-là ! » Bien sûr ! Mais dans certains cas, les personnages auraient pu rester sur place, car ils font des allers-retours. Non, ils marchent, selon la volonté de Dieu.

Comment actualiser cette pédagogie de la marche au caté d’aujourd’hui ? Nous nous heurtons à des inconnues, à des difficultés pratiques : nous ne pouvons pas nous mettre à la place de Dieu car, dans les récits bibliques, c’est lui qui envoie. Nos déplacements de caté sont organisés en voiture, en bus, en train : le stress remplace très souvent le temps de réflexion ! La marche est, en certains endroits, bien dangereuse. Ce ne sont plus les ours ou les bandits qui nous effraient, mais bien les chevaux vapeur des lourds engins à moteur lancés à toute allure.

Alors, marcher ou ne pas marcher ? Sans nous mettre à la place de Dieu, nous pouvons proposer à nos jeunes de marcher. Marcher au matin de Pâques, pour aller voir le soleil se lever ; marcher au flambeau à la veillée de Noël pour matérialiser la lumière dans la nuit ; cheminer en compagnie de personnes âgées ou en difficulté motrice dans le but de vivre la différence ; marcher seul, à son rythme, lors d’un camp ; marcher en silence ; marcher pieds nus pour sentir comme chaque pas peut compter, peut coûter… Des expériences qui peuvent pour certains être dérangeantes. La marge est étroite entre ces propositions « existentielles » et des activités de type « new age » qui n’entrent pas dans nos compétences. Il nous faudra donc délicatement préparer nos propositions et ce, toujours en lien avec notre référence chrétienne : la Bible.

Crédit : Marie-Pierre Tonnon (EPUB) – Point KT




Chemins de caté

Par où passe la catéchèse aujourd’hui ? Entre autres par les Ecritures, le partage de la foi, les questions existentielles et le chemin communautaire et intergénérationnel.

  •  Les Ecritures

Exceptions dans notre société moderne, les croyants se basant sur des textes fondateurs (Thora, Coran, Bible) ont fort à faire face à un système de transmission dans lequel le porteur du message est plus important que le contenu du message, sa personne, ses actions, son expérience lui ouvrant plus de portes que ce qu’il a réellement à dire. En catéchèse, nous basons notre enseignement sur les textes, bien plus que sur des biographies ou des grands thèmes de vie.
La personne à laquelle nous faisons référence, est Christ, et là encore, ce n’est pas sa vie, sa biographie qui nous semblent importantes, mais bien le contenu de ses paroles et de ses actes, leur symbolisme, leur rattachement aux racines de la Thora. Contenu qui n’a de sens que par la foi en Dieu.
Tout l’art de la catéchèse est d’arriver à maintenir la référence à ces textes anciens, tout en variant les modes de lecture, pour en faire non pas seulement un acquis, mais une réelle expérience de foi. La catéchèse doit donner à chacun les moyens de pratiquer la lecture des Ecritures.

  •  La foi

Don de Dieu que l’on ne peut imposer, ni enseigner, la foi nous renvoie, nous catéchètes, à une vision bien modeste de notre ministère, et à une joie simple lorsque celui-ci porte ses fruits : nous ne maîtrisons pas les résultats. Se créer une identité, c’est se donner la possibilité d’exister comme être à part entière. Se créer une identité, en tant que protestant, c’est trouver la liberté d’exister dans l’assurance de la gratuité du Salut, et la gérer dans l’obéissance à la Parole.
La catéchèse existentielle offre ainsi la possibilité de vivre et d’exprimer ensemble les désirs et les craintes, les joies et les douleurs, au-delà d’un enseignement fait de « vérités toutes faites ».

  •  Les questions existentielles

Le sens de la Vie, l’avenir de l’humanité, les autres religions… La catéchèse est un lieu alternatif, parfois le seul pour certains jeunes, où l’on peut aborder ces questions. Les offres de salut sont aujourd’hui multiples, et nombreux sont ceux qui optent pour le bricolage religieux (« Un peu de tout »). Les Eglises, et surtout celles qui, comme notre EPUB, sont minoritaires, doivent de force imposer leur vision des grands thèmes éthiques et il n’est pas facile dans de telles conditions de montrer le visage d’une catéchèse enthousiaste, active, productive. Pourtant, dans l’Eglise, et dans la catéchèse en particulier, on trouve les armes de la foi, oh combien précieuses pour une relecture des questions existentielles.

  •  Le chemin communautaire et intergénérationnel

Voilà un constat vivifiant : la catéchèse dans notre Eglise est bien conduite sur un chemin communautaire et intergénérationnel. « Jeunes et vieux se réjouiront ensemble… », car de 7 à 77 ans, et même avant, et même après, nos communautés offrent de nombreuses pistes catéchétiques : garderies chantantes, écoles du dimanche, clubs caté, études bibliques, groupes de disciples… Il n’en a pas toujours été ainsi, et le constat historique est que la catéchèse se mobilise… lorsque l’Eglise va mal !
Ce courant tirant à la continuité de la catéchèse tout au long de la vie date des années 1960, et a des conséquences très concrètes sur le contenu même de la catéchèse : Dieu d’Amour, et non plus Dieu « à la hache », l’approche du baptême, la Cène avec les enfants, le personnage de Jésus juif et rabbin…

Sur le terrain

  • La catéchèse, un ministère pour, par et avec les jeunes ?
Oui, si le jeune c’est toi, si le jeune, c’est moi. Le terme jeune ne peut pas être employé pour éviter de se sentir concernés : « C’est pour les jeunes ! » Sous-entendu : ça ne me concerne pas vraiment. « Les jeunes » c’est tout le monde et personne à la fois ! Citez des noms lorsque vous parlez de vos groupes de catéchisme, « Michael, le fils de René » devient une personne à part entière, non plus « un jeune »… Avec les nouveaux appareils numériques, prenez des photos lors de séances d’école du dimanche ou d’étude biblique et faites-en des albums annotés : quel plaisir pour un petit de se voir ou de voir ses parents à l’étude !
  • La catéchèse, un ministère sacralisé ?

J’entends des candidats moniteurs dire : « Que puis-je dire ? J’ai besoin de leçons toutes faites, je ne suis pas capable autrement ! » Et j’ai envie de répondre : « Etre catéchète, c’est oser se mettre en chemin avec l’autre pour une rencontre vivante avec Dieu ». Bien sûr, on se donne des outils pour oser : une bible !, un peu de créativité, un zeste d’improvisation, une bonne dose de sourires, et un cœur ouvert, grand comme ça…
Et si on peut, on s’équipe encore mieux : un pasteur coopératif, du matériel catéchétique, et de la formation, ça aide !
Sur le terrain, je constate un perpétuel mouvement de va-et-vient entre le besoin d’un matériel didactique bien conçu, adapté aux tranches d’âges, (pas trop cher), avec des leçons pré mâchées… Et le sentiment, dès que l’on a un tel matériel, d’en être prisonnier. Il y tant de choses à enseigner, tant de façons de les enseigner.
Bien souvent, on pioche de-ci de-là, en passant alors à côté de la perspective théologique dans laquelle le matériel est construit.
Les catéchètes semblent parfois si désemparés lorsque je leur présente un cahier en proposant de l’adapter à une tranche d’âge, ou lorsque certaines leçons prévues pour la France où la Suisse doivent être remaniées à la belge (une carte géographique, par ex.) comme si le cahier était « sacré ».

  • La catéchèse, un ministère spécialisé ?

Tellement spécialisé qu’il en est parfois retiré du contexte communautaire ! Combien de jeunes présents le samedi au club biblique mais absents le dimanche au culte ? Combien d’adultes pour qui « l’étude biblique, ça compte pour Dieu, donc je passe le culte ce dimanche » ? Combien d’enfants ne venant pas au temple, lorsqu’il n’y a pas d’école du dimanche organisée, pendant les vacances ?
Et à l’inverse, qui dans nos communautés va rendre visite aux jeunes, aux enfants, chez eux ou dans leur salle d’école du dimanche ? Combien de consistoires mettant en place un dimanche où le pasteur peut aller avec les enfants à cette même école du dimanche ?

  • La catéchèse, un ministère résonnant ?

« Katekhein », en grec, faire écho, faire résonner… La cloche fait résonner le son dont elle est porteuse de par sa forme, sa taille, son métal… Et elle n’est pas grand-chose sans le sacristain qui vient la faire sonner en s’agrippant à la grosse corde ! Certains d’entre nous se sentent résonnants et prennent à cœur de faire écho de leurs connaissances, convictions, valeurs, chacun selon le métal dont il est fait. D’autres peuvent être sacristains ! Et provoquer la résonance, l’encourager, l’entretenir.

  • La catéchèse, un ministère joyeux ?

« La catéchèse est le jeu de la Grâce » dit Raphaël Picon. Une transmission réussie passe par la notion de plaisir. L’Eglise, le lieu d’annonce et de reconnaissance de la Bonne Nouvelle, voilà un vrai lieu de plaisir (!) où l’on a toute liberté de se réjouir, de laisser nos soucis entre les mains de Celui qui nous en décharge.

Crédit : Marie-Pierre Tonnon (EPUB), Point KT




« Je vous présente mon ami Didi »

Petit jeu de présentation pour apprendre les prénoms. Dès 8 ans

Les enfants se placent deux par deux.

Chacun à son tour se présente à son partenaire : son prénom, son animal préféré, son sport préféré, son âge, sa couleur favorite, toute chose qui lui semble importante…

On se met ensuite en cercle, et chaque enfant présente son partenaire en commençant « Je vous présente mon ami Didi-prénom… »

Crédit : Point KT




La petite balle molle et folle

ImagePetit jeu de présentation pour apprendre les prénoms. Dès 5 ans.

 

  • Les participants sont debout en cercle.
  • L’animateur est dans le cercle, avec une petite balle molle.
  • Il dit « Moi, je m’appelle Catherine mandarine ; ou Julie Ouistiti ; ou Pierre Pomme de terre », le but étant de faire rimer le prénom avec un autre nom ou un adjectif.
  • Il lance la balle à un enfant qui annoncera à son tour son prénom en rimant, et lancera à un autre enfant, jusqu’à ce que tout le monde se soit présenté.

Crédit : point KT




« Aimes-tu tes voisins ? »

ImagePetit jeu de présentation pour apprendre les prénoms. Dès 8 ans

  • Les participants sont assis en cercle.
  • Une personne est debout au milieu du cercle.
  • Cette personne pose à un participant du cercle la question : « (prénom A), aimes-tu tes voisins ? »
  • « Oui » répond A, « mais j’aime aussi X et Y » (prénoms de personnes présentes dans le cercle)
  • X et Y se lèvent et viennent prendre la place des voisins de A.
  • Il y a donc trois personnes debout au milieu du cercle : celui qui y était au départ, et les anciens voisins de A. Ils se précipitent aux deux places laissées libres par X et Y. Une personne restera donc à nouveau au centre du cercle, et on recommence vers d’autres participants.

(Source : AREC 1991 Catéchisme des adolescents Classeur IV Fiche IV/1/A.3-4)




Fabriquer des attaches parisiennes

ImageLes attaches parisiennes sont parfois difficiles à trouver dans le commerce non spécialisé.
Voici comment en fabriquer avec les enfants.

 

Matériel nécessaire : vieux boutons, fil de fer, ciseaux ou pince pour couper le fil.

Réalisation :

  • Choisissez des vieux boutons selon vos besoins : le nombre nécessaire, le format et la couleur adaptés à votre projet.
  • Coupez des petits bouts de fil de fer de 4 à 6 cm. Des liens de sacs à congélation conviennent aussi.
  • Passez un bout de fil de fer « en pont » par deux trous du bouton, et réglez-le à égales longueurs de part et d’autre.
  • Et voilà : Une belle attache parisienne, personnalisée, colorée, bien plus originale que celle du magasin !

Crédit : Point KT




En route, Monsieur Escargot

DSC_0338Cette activité manuelle qui illustre les déplacements de Joseph et Marie et des mages vers Bethléem vous est proposée en appropriation du chapitre 2 de l’évangile de Matthieu, les versets 1 à 23 : « La visite des mages ».

Matériel nécessaire pour chaque enfant :

Photocopies des dessins (télécharger les dessins) sur papier fort + une feuille de papier fort pour le fond ; crayon noir ou fin marqueur pour écrire ; crayons de couleurs ;  attaches parisiennes (2 par enfant), ciseaux ou pointes à picoter ou cutter.

Réalisation :

  • Photocopiez les annexes sur papier fort pour chaque enfant.
  • Après la lecture/présentation du texte biblique, il sera intéressant de montrer sur une carte les différents lieux cités dans le récit de Matthieu. Sur la photocopie paysage avec les dessins de ces lieux, l’enfant écrit la référence biblique et les noms : Orient, Jérusalem, Bethléem, Égypte, Nazareth, aux places prévues par une petite ligne.
  • Avec les crayons, l’enfant colorie le décor et le personnalise selon son goût. Vous pouvez apporter des photos pour aider au choix des couleurs !
  • Il colorie aussi les cercles mobiles avec les personnages voyageurs.
  • « Que dit M. Escargot en traversant l’Égypte ? » Offrez à l’enfant un espace de liberté (et d’humour !) en lui demandant d’écrire ce que pourrait dire l’escargot traversant le désert. Attention à respecter l’espace disponible.

Lorsque tout est colorié et personnalisé, l’enfant découpe et évide les parties hachurées : il utilisera une pointe à picoter, des ciseaux ou un cutter selon son habileté. Attention cependant à l’emploi du cutter, plus délicat, et nécessitant une protection pour la table !
Enfin, l’enfant fait des trous à l’aide d’une pointe aux points A et B de la feuille décor, des cercles et de la feuille de fond. Il y passe les attaches parisiennes, fixant ensemble le décor, les personnages mobiles et le fond.

A l’aide de sa réalisation personnelle, l’enfant racontera Matthieu 2… en y ajoutant un petit personnage inattendu : M. Escargot !

Crédits : Marie-Pierre Tonnon (EPUB), Point KT




Imaginons des personnages bibliques

ImageFabriquons des personnages en cubes superposés

Fabriquez avec les enfants des cubes en carton, de 8 cm d’arête, par exemple. Il faut trois cubes par enfant. Selon une technique de votre choix, les enfants dessinent sur les faces les parties d’un personnage : des têtes sur les faces du cube « Tête ». Des troncs sur les faces du cube « Tronc ». Des jambes sur les faces du cube « Jambes ». Décidez par avance de la largeur et de l’emplacement des cous, et des ceintures, afin que chaque dessin d’un cube s’assemble bien avec chaque dessin des autres cubes. Le sommet sera d’une couleur unie.

Lorsque l’enfant superpose ses trois cubes : têtes, troncs et jambes, il obtient diverses possibilités de personnages !

Illustrez ainsi un récit biblique où un personnage change de vêtement, où un personnage grandit, où un personnage se montre sous plusieurs aspects… Les visages peuvent adopter des expressions différentes. Vous pouvez documenter votre activité avec des exemples de vêtements bibliques. Selon le récit et l’objectif choisi, vos consignes concernant les dessins seront plus libres ou plus directives…

Bon amusement !

Crédit : Marie-Pierre Tonnon (EPUB) Point KT




Transforme le monde, Dieu, dans ta grâce

illustrations_Nicole_coe_logo_9emeassemblee_115« Transforme le monde, Dieu, dans ta grâce » Célébration avec enfants de 6 à 12 ans.
Conçue principalement avec des activités visuelles et tactiles sur le thème du World Council of Churches en sa 9e assemblée, février 2006, Porto Alegre.

Trois modules développés :

  • « Dieu, transforme-moi ! »
  • « Dieu, transforme mon regard sur les autres ! »
  • « Dieu, transforme le monde ! »
 
Transforme le monde,
Dieu, dans ta grâce
Si vous disposez de beaucoup de temps, les enfants parcourent les trois modules. Sinon, ils n’en font qu’un et récapitulent tous ensemble brièvement à la fin.
  • « Dieu, transforme-moi ! » Texte : 2 Jean 5

Lorsque je n’ai pas d’amour en moi, Dieu, change moi… Vivre selon tes commandements, c’est déjà aimer. C’est comme un mode d’emploi ! L’amour est bon pour celui qui le donne. L’amour est bon pour celui qui le reçoit. L’amour est sans fin, comme la flamme d’une bougie que l’on se partage sans qu’elle ne diminue.
Les enfants dessinent et décorent une église avec des craies, sur le sol. Lorsqu’ils ont fini, ils s’assemblent autour. Une grosse bougie stable est placée au centre, les enfants vont allumer une bougie style chauffe-plat qu’ils placent sur le dessin au sol.

Tous peuvent observer que la flamme ne faiblit pas lorsqu’on la partage. Il en est de même avec l’amour de Dieu ! Ce dont vous avez besoin : des craies, une grosse bougie stable, une petite bougie style chauffe-plat pour chaque enfant, un lieu adéquat, des lingettes pour essuyer les mains.

  • « Dieu, transforme mon regard sur les autres » Texte 1 Cor 13:12

Lorsque je crois tout connaître, et que je me contente de cette impression pour juger les gens et le monde qui m’entoure, je passe à côté de mille richesses…

Vous avez imprimé en A3 des images « à double entrée » que vous affichez (illusion de Zolner, flèches de Muller-Lyer, illusion de Hering, figure de Rubin, sorcière de Boring, canard lapin de Jastrow, cube de Necker, escalier de Schröder…) : exemples ici (format Word).
Les enfants ont beaucoup de plaisir à les observer !

Dans un grand carton fermé, juste troué pour laisser passer une main, placez un animal mystère. Fabriquez-le à partir de différentes matières, assez solide pour qu’il résiste aux tâtonnements des enfants. Les enfants devinent, au toucher, de quel animal il s’agit.
Toutes les solutions, aux images et à l’animal mystère sont données lors de la récapitulation finale. Nous avions caché un ornithorynque ! Et emporté des photos de l’animal réel pour les enfants incrédules !

illustrations_Marie_Pierre_ornitho
Dieu, transforme le monde »
Texte 1 Cor 12:12
Ce dont vous avez besoin : des copies A3 d’images à double entrée, un animal mystère dans un carton troué, une photo de cet animal dans la réalité.

C’est aussi à travers moi, enfant, croyant, que passent les changements du monde. Seul, je fais de petites actions, ensemble, nos forces sont unies. Personne n’est inutile.
Les enfants remplissent un récipient transparent, grand vase, aquarium, avec de gros cailloux. Il reste de la place. Ils mettent des plus petits cailloux. Il reste de la place. Ils mettent du sable. Il y a encore de la place… Ils peuvent encore ajouter un peu d’eau ! Il en est ainsi pour chacun d’entre nous : il y a toujours une petite place pour agir, et c’est ensemble que l’on remplit le récipient.
Proposez aux enfants d’agir selon leurs possibilités (envois de cartes d’Amnesty International, de l’ACAT, action dans la paroisse, dans le quartier…).

Ce dont vous avez besoin : un récipient transparent, des gros et petits cailloux, du sable, de l’eau, une balayette.

Prévoyez un moment de prière et un chant pour terminer ensemble cette célébration.

Crédit : Marie-Pierre Tonnon (EPUB), Point KT




Messagers de paix

Voici une belle proposition d’organisation d’une journée pour les enfants des écoles bibliques autour du thème « Messagers de paix ». Les activités se déroulent le long d’un fil rouge : le chant « Shalom » de Jude 25.
Quatre ateliers étaient proposés le matin, et un grand jeu d’extérieur l’après-midi, la journée terminée par une courte célébration.

Les activités étaient conçues pour une centaine d’enfants, divisés en quatre groupes. Il faut prévoir des lieux propices aux ateliers et un parcours promenade sécurisé pour le jeu. Chaque groupe passe dans tous les ateliers. Ceux-ci durent trente minutes. Chaque atelier commence par un petit jeu pour faire connaissance.

  • Atelier enquête : chasse au trésor à la recherche des premiers indices du grand jeu de l’après-midi
  • Atelier vocal : apprentissage du refrain (par tous les groupes) et d’un couplet différent par groupe
  • Atelier corporel : mime et partage
  • Atelier manuel : fabrication d’un mini rouleau de texte hébraïque

Les ateliers

  • Atelier enquête (afficher et lire le texte du premier couplet) : Il faut pour chaque groupe une image de colombe de la paix, sur laquelle est écrit le verset Esaïe 52, 7, plastifiée et coupée en quatre.
  • Au dos de chaque morceau, une clé de lecture différente pour les messages du grand jeu :
    • 1re clé : « Le verlan »
    • 2e clé : « Devinez les voyelles »
    • 3e clé : « a = 1 ; b = 2… »
    • 4e clé : « a = b ; b = c… »
    • Les enfants devront eux-mêmes choisir la meilleure clé pour les différents messages à décoder l’après-midi.
      Cachez les morceaux. Les enfants doivent les retrouver et reconstituer le puzzle de leur colombe. Un responsable garde ce puzzle pour l’après-midi.
  • Atelier vocal (afficher le refrain) : chaque groupe apprend le refrain et un couplet différent. A la fin de la matinée, le chant peut ainsi être chanté en entier, tous ensemble, chaque groupe étant responsable d’un couplet.
    Si possible, invitez des musiciens.
    Pour chaque groupe, commencer par apprendre d’abord le refrain. Puis le couplet ; avant de chanter, abordez-le à l’aide d’un jeu de décryptage : remplacez certains mots par un rébus, ou un code chiffré, ou un choix de mots (rigolos de préférence) parmi lesquels il faut trouver la rime. Subdivisez le groupe pour stimuler la recherche, puis corrigez en commun et apprenez la mélodie.
  • Atelier corporel (afficher et lire le texte du troisième couplet) : Matériel à rassembler avant l’atelier 50 biscuits, une grosse bougie, 100 petites bougies type chauffe-plat.
    Demandez aux enfants de mimer le couplet.
    Ensuite, mettez–vous en cercle. L’un s’avance et dit « J’en assez de… » Un deuxième fait de même (en donnant un ras le bol différent). Ils se donnent la main et disent « Ensemble on peut changer cela ! » Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous aient pu s’exprimer.
    Distribuez enfin un biscuit à un enfant sur deux. L’injustice est flagrante ! « Comment changer cela ? » En partageant les biscuits.
    Mettez enfin une grosse bougie allumée au centre de l’espace. Et un panier avec les petites bougies (éteintes !). L’amour de Dieu est comme cette flamme : on peut la partager à l’infini, elle ne faiblit jamais… Invitez les enfants à allumer une petite bougie à la flamme centrale.
  • Atelier manuel (afficher et lire le texte du quatrième couplet) : Préparer en avance : 100 boîtes cylindriques à film photo avec couvercle (on en trouve du même type dans les hôpitaux), 100 textes photocopiés dans un format 4×10 cm, piques à brochettes, étiquettes blanches autocollantes format boîte, colle blanche, ciseaux, marqueurs, crayons.
    L’enfant roule un morceau de piques à brochette de 4.5 cm le long des côtés encollés à gauche et droite du texte. Après séchage, il enroule tout le texte, moitié par la gauche, moitié par la droite (comme un rouleau de la Torah) et le met dans la boîte.
    Décor de boîte : sur une étiquette autocollante, l’enfant écrit le mot שלוֺם (Shalom : paix) en lettres de couleurs. Il la colle autour de sa boîte.

Le grand jeu

Le grand jeu se fait au long d’une promenade en boucle, dont l’objectif est de mettre en place les meilleures conditions pour la rencontre de Jacob et d’Esaü.

  • Introduisez le jeu par un court récit d’après Genèse 25, 19 à 28. Les équipes reçoivent un message codé indiquant le premier lieu à atteindre. Elles doivent le décoder à l’aide de la clé de lecture convenant le mieux, au dos de leurs colombes. Elles reçoivent aussi deux lettres (voir plus loin).
  • Deux équipes démarrent le circuit par un côté, à quelques minutes de distance. Les deux autres équipes font de même par l’autre côté. Elles vont se croiser. Aux croisements, elles échangent des lettres de nouvelles (identiques pour chaque groupe). La première lettre annonce la vente des droits d’aînesse Genèse 25, 29 à 34. La situation est tendue entre les frères Jacob et Esaü ; les enfants sont appelés à être « Messagers de paix » en rassemblant des cadeaux (fleurs, beaux cailloux, fruits des bois, chants, danses, poèmes…) en vue de la réconciliation.
    La deuxième lettre explique comment les choses se sont aggravées d’après Genèse 27, 1 à 41. Esaü veut tuer Jacob… Il faut encore plus de cadeaux !
  • A l’occasion des croisements d’équipes, organisez des joutes amicales (combats de ballons baudruches, tir à la corde, courses de sacs…).
  • Les autres étapes de la promenade sont indiquées au fur et à mesure, avec d’autres messages codés à déchiffrer selon les autres clés de lecture.
  • Si le terrain s’y prête, organisez une halte-collation dans un « oasis de paix ».

A la fin du jeu, les équipes ont bouclé la boucle et se retrouvent pour le grand moment de la réconciliation.

Célébration : la réconciliation d’après Genèse 32, 2 à Genèse 33, 15

illustrations_Marie_Pierre_redimensionnement de baiser2okEsaü (un.e anim’) est là. Il attend son frère. Il n’est vraiment pas content !
En groupes, les enfants vont lui apporter des cadeaux qu’ils ont ramenés de la promenade. La célébration finale est centrée sur le chant « Shalom », chanté en entier par tous les enfants. Enfin arrive Jacob (un autre moniteur ou monitrice). Les retrouvailles des deux frères sont heureuses, et les enfants peuvent une dernière fois chanter « Shalom ».

Shalom
Jude 25. « Les inoubliables-Je veux vivre » Vol 4. INCD 504 Séphora musique

1.    Le monde est triste plus rien ne va,
Partout il y a les bruits d’un combat.
Oh ! je voudrais bien la retrouver,
la paix, la paix…

REF Shalom, Shalom, quand viendra la paix sur tous les hommes ?
Shalom, Shalom, nous la voulons cette paix, Shalom !

2.    Que sera demain pour ces enfants
qui se retrouvent sans papa ni maman ?
Oh ! que j’aimerais qu’ils connaissent,
la paix, la paix…

3.    Y a des gens qu’ont faim, ils n’ont plus rien,
On leur a enlevé tout ce qu’ils avaient.
Des enfants qui meurent, des parents qui pleurent,
J’en ai assez !
illustrations_Marie_Pierre_badge_colombe
4.    Si tout le monde pouvait s’aimer
Si chacun voulait se donner la main,
alors on pourrait vivre enfin
En paix… en paix !

 

Crédit : Point KT