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La Pâque juive

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Pour se mettre au cœur de l’histoire de la passion, ce petit sketch permettra autant aux enfants participants qu’à l’auditoire de vivre cette nuit où tout s’est joué pour l’histoire du Salut. Le dernier repas, à l’origine de la célébration chrétienne de la cène offre ici une possibilité de narration et de vécu. Préparation : Un narrateur, Jésus et douze disciples indiqués ci-dessous par D1, D2 etc., table, 14 assiettes, nappe, un grand plat avec un os (ou dessin d’agneau), des herbes amères, un pain plat, une pâte marron (pommes râpées et cannelle), une bougie et une petite assiette pour brûler les miettes, un verre avec de l’eau salée.

Narrateur : Vous le savez, au moment de célébrer pour la première fois la Sainte Cène, Jésus était à table pour fêter Pessah, la Pâque Juive. Cette cérémonie rappelle les événements de la sortie des hébreux de l’esclavage en Égypte.

D1 : Normalement cette fête se passe dans une famille. Jésus, lui, était avec nous, ceux qui sont sa vraie famille : nous, ses disciples, nous qui croyons en lui et qui le suivons.

Narrateur : Imaginons-donc comment se sont passées les choses lors de ce dernier repas de Jésus avec les siens

Jésus :    Allez, ramassez toutes les miettes sur cette table : il faut les brûler !

D2 :    Ah, oui, je me souviens : dans la maison et dans nos cœurs nous faisons place nette pour quelque chose de nouveau !

D3 (mettant le feu) :  Oui, brûlons tout ce vieux levain !

D4 :  Viens on va mettre la table !

D5 : Oui, va chercher 14 assiettes alors.

D4 :  Mais pourquoi 14, on n’est que 13, Jésus et nous 12 disciples ?!

D5 :  Oui, mais si jamais quelqu’un est seul ce soir, on l’invitera !

D4 : Ah oui, d’accord !

(Ils mettent la table joliment, ils s’installent, mangent et boivent)


Jésus : Et voici le plat du Seder, le repas de la Pâque.

D6 : Un os d’agneau grillé en souvenir de l’agneau que mangèrent nos ancêtres à la sortie d’Égypte.

D7 : Et des herbes amères parce que les conditions de l’esclavage n’étaient pas drôle du tout.

D8 : Il y a aussi des pains sans levain, car nos ancêtres lorsqu’ils quittèrent l’Égypte sont partis très vite, la pâte du pain n’avait pas eu le temps de lever.

Jésus  (il distribue le pain)

D9 :  Et l’eau salée, ce sont les larmes qui ont été versées.

Jésus ( il tient la coupe) : Ce soir nous disons merci à Dieu qui nous a délivrés.  En buvant cette coupe, nous voulons dire que nous transformons nos tristesses en joie

D10 :    Et cette pâte marron ?

D11 :  Facile ! Elle rappelle le mortier que nos pères ont du fabriquer pour construire les maisons des égyptiens.

D12 :  Et pourquoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres ?

Jésus : C’est que nous étions esclaves du Pharaon en Égypte, mais Dieu nous a aimés et il a voulu que tous les hommes soient libres pour le servir.

D12 : Mais Jésus, nous n’avons jamais été esclaves, et encore jamais en Égypte…

Jésus : En toute génération, c’est un devoir pour chacun de se considérer comme étant lui-même sorti d’Égypte. Ce n’est pas seulement nos Pères, mais nous-mêmes qu’il a sauvés avec eux.

Narrateur : Mais ce soir de seder-là, n’était pas comme les autres. Jésus a fait des choses bizarres, nouvelles, il nous a lavé les pieds et il a donné un sens nouveau au vin et au pain. Ça nous a impressionné, et nous a fait peur aussi. On va vous le chanter ou plutôt le chanter avec vous, tous ensemble.

Chant proposé : numéro 780, recueil « Arc en Ciel »  ou 54-10, recueil « Alléluia » : « La vielle de sa mort »