L’atelier de pastels gras a pour objectif de faire prendre conscience et de partager son ressenti en s’appuyant sur une expérience de dessin. A partir de 6 ans. Procéder de préférence par atelier de 4 à 6 enfants autour d’une table.
Proposition de Catherine Ulrich
Matériel :
- une carte blanche 10×10 cm environ par enfant, grammage 200 minimum
- des craies grasses, en particulier les coloris vifs et gais, et des craies noires
- des ciseaux
- une bombe de fixatif
- des lingettes humides
- une nappe plastique pour couvrir la table
Procédure : Appliquer des aplats de couleurs vives pour former un dessin simple : arc-en-ciel, fleur, soleil…
Avec le bâtonnet de craie noire tenu horizontalement, appliquer le noir sur toute la surface de la carte. Le dessin initial disparaît.
Échanger le dessin noirci avec son voisin. A l’aide des ciseaux, gratter l’épaisseur noire pour faire apparaître au moins en partie le dessin initial. Vaporiser avec du fixatif.
Temps de réflexion et de dialogue
Pendant l’activité ou à la suite de celle-ci, amorcer un dialogue avec les enfants, de manière individuelle ou collective. Il ne s’agit pas de donner une leçon, mais d’encourager les enfants à mettre des mots sur ce qu’ils ont fait et ressenti. Au dos de leur dessin, les enfants peuvent écrire une phrase résumant leur pensée.
Exemples :
– Parfois l’obscurité envahit la lumière et cache ce qui est beau et joyeux.
– C’est ce qui est arrivé au temps de Martin Luther.
– C’est ce qui arrive parfois dans la vie.
– Mais la clarté est toujours là, même si on ne la voit plus.
– Martin Luther a été un de ceux qui ont aidé à retrouver la lumière dans l’église.
– On peut être celui qui aide à retrouver la lumière.
Les enfants peuvent aussi s’exprimer d’après les questions :
– Qu’as-tu ressenti quand… ? J’ai trouvé dommage de cacher le beau dessin.
– Qu’as-tu aimé ? J’ai aimé quand le dessin est réapparu. J’ai aimé rendre le dessin à mon voisin.
Catherine Ulrich, Service de l’enseignement religieux et de la catéchèse, UEPAL, novembre 2016