Un objectif avant tout créatif et ludique. L’animation permettra de faire comprendre combien le souffle est à la fois créateur mais aussi à quel point son activité nous échappe et souvent nous surprend.
Matériel :
- grandes feuilles si possible cartonnées, lisses sur le côté à peindre (chercher à se fournir en cartons fond de tarte ou cartonnerie de pâtisserie ou de boite à pizza par exemple)
- De l’encre de chine
- Des pailles pour les boissons
- De l’essuie-tout (pour veiller au grain des tâches)
Texte biblique : genèse 1.1+2 lu en introduction à un récit de Pentecôte raconté selon Actes 2
Discussion préalable avec les enfants à partir d’une question : « c’est quoi le vent ? » et « à quoi il sert le vent ? »
On pourra aussi lister ensemble tous les objets qui ont besoin du vent : le bateau à voile, l’éolienne, le cerf volant, le ballon (gonflé), l’instruments musicaux à vent…
Animation :
Temps 1 : après la discussion et la narration du « vent de Pentecôte » on invite les enfants à participer à « l’esprit de création ». Chaque enfant reçoit d’abord une paille, il est invité à souffler dans cette paille, à constater que son souffle est contenu et dynamisé par cet objet ; que cet objet peut devenir instrument qu’il va falloir guider et que le souffle qui va le traverser peut être plus ou moins fort.
En introduction à ce jeu du souffle, on peut imaginer un temps de jeu entre les enfants.
Au centre de l’espace, ou de la table, disposer des petites boule de coton et engager une bataille de souffle, les uns chassant le plus de boules vers les autres. On peut délimiter surfaces et équipes.
Attention : le « soufflement » peut provoquer certains vertiges sans gravité mais éviter que ce jeu ne dure trop longtemps.
Temps 2 : sur le carton ou la feuille posée devant chaque enfants, l’animateur dépose une goutte plus ou moins importante d’encre de Chine, une sorte de tache. L’enfant est invité à souffler cette tache. Il est amené à constater que dans un premier temps, la tache s’éclate sous la force de son souffle, en diverses directions. Ou bien il doit parfois s’y prendre à plusieurs reprises et à souffler plus fort : il va apprendre à moduler sa puissance. Il va aussi choisir le sens donné à l’oeuvre mais celle-ci s’étalera sans cesse en nouvelles arborescences q’il faudra choisir de suivre ou non.
L’enfant va découvrir que son souffle est puissant, créateur mais qu’il lui échappe aussi.
Tout à la fin, alors que le démarrage peut paraître chaotique (tohu bohu) tous sont gratifiés par une œuvre originale et gratifiante.
On peut choisir de décorer cet arbre d’encre de Chine par la suite, en y ajoutant du feuillage ou des fleures à l’aide de crayons de couleurs ou de feutres.