Point KT

Quand le nombre des enfants est incertain…

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 Certaines de nos communautés n’ont que peu ou pas d’enfants réguliers à l’école du dimanche. Lorsque l’on prépare un culte spécial ou pour un temps de fête liturgique, dans ces communautés, on ne sait pas s’il faut compter sur la présence des petits, mais en même temps, il est important, s’ils viennent, de les accueillir, de leur faire savoir que l’on a pensé à eux…Voici une idée pour ces cas d’exception : vous savez que vous n’aurez au maximum que 3 enfants lors d’un culte, vous n’avez pas d’équipe d’animation spécifique pour ce jour-là, et  dans l’incertitude de la présence des petits, vous n’avez pas envie de mobiliser quelqu’un en le « privant » de ce culte festif… Mais vous ne pouvez pas non plus préparer un culte de familles, sans être sûr d’avoir les familles ! Il est possible d’organiser un culte « normal », destiné aux adultes dans sa forme et dans son contenu, mais de prévoir une annexe pour l’(es) enfant(s).

Le principe de base est que l’enfant reste sous la responsabilité de ses parents, mais qu’à certains moments du culte, sur un signal clair, facile, il peut bouger dans le temple, par exemple pour aller à la recherche d’objets, ou pour aller dessiner pendant un temps donné, ou pour toute autre idée cadrée par un signal, dans un temps donné, que vous pourrez avoir.

Concrètement, lors d’un culte de Noël, beaucoup de moutons en papier ont été dispersés dans le temple. La décoration – traditionnelle et païenne ! – a fait la place belle à un magnifique sapin et une jolie crèche. Les enfants (très peu nombreux) ont été invités à certains moments, lors de chants – mais pas tous les chants ! –, pendant l’offrande, lors d’un moment de prière silencieuse (mais oui, les enfants se déplacent alors comme des petites souris !)… à ces moments, les enfants ont été invités à bouger calmement, s’ils le souhaitaient,  pour aller chercher un mouton à la fois en marchant (« Ne pas courir, il ne faut pas faire peur au mouton, on doit faire doucement pour ne pas réveiller Jésus,… »)  et le poser près de la crèche. Le signal de déplacement était donné par le pasteur qui montrait ou cachait un mouton bien visible, sans rien dire de spécial en plus : la consigne ayant été expliquée clairement lors de l’accueil.

La formule offre certains avantages : les enfants vivent le culte avec les adultes ; il ne faut pas mobiliser quelqu’un pour une séance école du dimanche/garderie pour seulement 1 ou 2 enfants ; les enfants ont la permission de bouger dans un cadre précis ; ils sont sous la responsabilité de leurs parents, mais pas seulement et pas tout le temps ; ils sont participants actifs et pas seulement passifs, et cela sans trop de travail de préparation ; puisque la chose est proposée d’autorité par le pasteur en début de culte, les éventuels grincheux accepteront bon gré mal gré ces déplacements organisés … Si l’enfant est très petit, papa ou maman peut bien sûr collaborer ! On a d’ailleurs vu des adultes, en fin de culte, rassembler les moutons que les enfants n’avaient pas trouvés !

Bien sûr, cela ne fonctionnera qu’avec très peu d’enfants, au-delà de 4, il faut prévoir un accueil plus costaud (culte de familles ou école du dimanche, ou…)