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Acteurs d’Épiphanie

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On peut lire avec les enfants l’Évangile de Matthieu, chapitre 2, versets 1 à 12 puis préparer avec eux les quatre tableaux. Pour ces tableaux, prévoir de grandes feuilles de couleurs différentes pour chaque scène, y tracer en grandes lignes les protagonistes de chaque épisode strophes : mages avec étoile, scribes avec rouleau, Hérode avec une couronne, mages sur un chemin. Le paysage ou l’ambiance de chaque tableau peut être rendu par des collages de papiers différents, de tissus, de feuilles séchés, de paille etc.…. Proposition d’Evelyne Schaller

  • Matériel : texte, grands panneaux, papiers de couleurs, éléments de tissu et de végétaux, ciseaux, colle
  • british-columbia-2382640_640Acteurs d’Épiphanie

1. Voici les mages, héritiers d’une vieille sagesse, à la recherche du sens profond de leur vie et du monde.
Recherche tâtonnante et confuse.

Ils ne connaissent rien de la révélation de Dieu, mais ils sont ouverts aux mystères de la création.
Et dans l’étoile entre aperçue, ils devinent une réponse à leur attente.

2. Voila les scribes et les docteurs de la loi, les gardiens de la foi et de la tradition. Ils connaissent les Écritures et trouvent en elles la réponse : le Messie est né à Bethleem.
Mais ils ne se laissent pas bousculer par l’inattendu.

Ils savent dire le chemin aux autres mais ne songent pas à prendre eux même la route.

 3. Voici Hérode, l’homme tout juste assez puissant pour avoir peur pour son pouvoir.
Dirigeant démuni qui voit tout en politique et ne sait voir en l’enfant qui nait, Dieu parmi les hommes, que le concurrent qui veut lui ravir son pouvoir.

Hérode devient hypocrite, trompeur et cruel parce qu’il a peur-la peur rend toujours violent.

4. Voici encore une fois les mages, qui vont le chemin de l’obéissance, qui se laissent guider et surprendre. Et parviennent ainsi au but
Ils tombent à genoux devant le mystère révélé.
Des païens reconnaissent en Jésus le Dieu de la grâce et de la vie.

En offrant à l’enfant ce qu’ils ont de meilleur, ils s’offrent eux-mêmes à Dieu.

Evelyne Schaller