Point KT

De Babel à Pentecôte

image_pdfimage_print

Culte des petits : De Babel à Pentecôte Au centre du récit de Babel se trouve la construction d’une tour. Qu’est-ce qui n’allait pas dans ce projet ? Comment l’expliquer aux enfants ? Ici, dans ce culte pour les petits, j’ai choisi de faire comprendre que l’union dans nos lieux de vie se crée dans la solidarité à travers notre diversité, et non dans l’uniformité qui se soumet à un projet quelconque.

Explication : Pour le déroulement principal du culte, veuillez voir la description « Comment structurer un culte pour les tout petits » (cliquer).  Ici je me contente de décrire la partie du message biblique pour Genèse 11, 1-9 (la tour de Babel) en lien avec Actes 2, 2-12 (Pentecôte).

Matériel : Une Bible – un tissu ou une nappe – des cubes

Présentation :
J’étale la nappe devant moi et j’invite les enfants à s’asseoir autour. J’ouvre la Bible et je la dépose devant moi.
Je voudrais vous raconter une histoire de la Bible. Elle parle d’une ville, des gens dans cette ville et aussi de Dieu.

Je pose la Bible à côté de la bougie qui représente la présence de Dieu dans nos cultes pour les petits.

Récit

Il y avait une ville.
Beaucoup de gens y habitaient.
Par exemple il y avait un boulanger-pâtissier. Il faisait un très bon pain et des gâteux  délicieux. Poser un cube (qui représente le boulanger)
Les gens allaient dans sa boulangerie pour  acheter leur pain tous les jours et de temps en temps un gâteau quand il y avait une fête. Poser d’autres cubes autour (qui représentent les gens)

Réfléchir avec les enfants : Quelles autres personnes habitent la ville. Que font-ils ? Qui en profite ?
Les enfants ont le droit de poser des cubes symbolisant leurs propositions.

Et imaginez-vous : Tous ces gens avaient en commun de prier le même Dieu et d’être là l’un pour l’autre.

Mais un beau jour, certains parmi eux ont dit : « Nous sommes une ville extraordinaire, alors nous voulons faire quelque chose d’extraordinaire. » Et un d’entre eux a eu une idée : « Et si nous bâtissions une tour ? Une tour immense, si grande qu’elle touche le  ciel. » « Ouais, c’est super, cette idée, dirent les autres. Nous allons y stocker notre nourriture. Et nous allons y cacher nos armes. Et déjà de loin, les autres vont voir notre tour immense et grandiose et ils vont dire : “Eh ben, ceux là ils ont une tour immense.” Et ils vont croire que c’est plein d’armes et plein de provisions. Et personne n’osera faire la guerre contre nous … et nous serons les plus forts ! » Pour ce projet, ils avaient besoin de tout le monde. Le boulanger devait aider, et les gens à l’hôpital, les gens dans les magasins (nommer tout ce que les enfants avaient suggéré, même si ce n’est pas typique pour le temps biblique)  ….

Et quand les gens venaient pour acheter du pain … il n’y en avait pas. Car le boulanger était au chantier pour la tour. Et pareil pour l’hôpital et l’école … Le gens ne pensaient plus qu’à la tour, cette grande, super tour.Mais ils ne pensaient plus aux autres et ils ne priaient plus Dieu. Prendre les cubes qui représentaient des gens pour construire une tour (attention, les enfants se souviennent encore quel cube était quel personnage). 

Mais Dieu, lui, n’avait pas oublié les gens de Babel. Ils les observaient depuis un certain temps et il se demandait quand ils voudraient comprendre ce qui n’allait pas.

Réfléchir avec les enfants à ce qui ne va pas.

Mais ni le boulanger, ni le docteur, ni les autres ne voulaient comprendre que ce qu’ils étaient en train de faire était dangereux. Mais Dieu voyaient les gens qui avaient faim, car il n’y avait plus grande chose à acheter. Et il voyait les gens qui devaient être soignés. Et il voyait les parents qui ne jouaient plus jamais avec leurs enfants car ils passaient tout leur temps à construire la tour. Et Dieu décida d’agir. Il se disait : « Je dois arrêter tout cela. »Ce jour-là, Dieu donna aux gens des langues différentes. Quand quelqu’un disait, par exemple : « Aide-moi pour porter cette pierre, s’il te plait. » L’autre s’en allait car il ne comprenait rien.
Quand quelqu’un cherchait un marteau, quelqu’un d’autre lui passait une scie, car il ne comprenait pas bien. Ils étaient obligés de rester entrer ceux qui parlaient la même langue

 Réfléchir avec les enfants à ce qu’on peut faire. Enlever certains cubes de la tour et les poser autour la tour.

Mais un jour ils se sont souvenus, qu’ils avaient un Dieu en commun. Et ils ont recommencé à prier Dieu. Et ils se sont tournés de nouveau vers l’autre et ils étaient là l’un pour l’autre.

Mettre la bougie à la place des restes de la tour et poser tous les cubes en rond autour de la bougie

 Chant : Alléluia, Gloire au Seigneur …
A chanter dans différentes langues ! Je l’ai trouvé dans « Das Kindergesangbuch » Claudius-Verlag 1998, page 323. L’auteur n’est pas connu.

Merci, Dieu, car tu veilles sur nous.
Tu ne veux pas que nous fassions le mal, mais tu veux que nous soyons là les uns pour les autres.
Dieu, aide-nous à faire les bons choix et les actions justes pour mieux vivre ensemble dans notre ville/village.
Amen