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Le jour où la guerre est arrivée

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Dans cet article : une recension de l’album jeunesse : « Le jour où la guerre est arrivée » de Nicola Davies et Rebecca Cobb (Editions Mijade, 2019), ainsi qu’une proposition de culte des familles par Emily Huser, pasteure UEPAL.

Résumé (quatrième de couverture)

C’est un jour comme les autres, et voilà que la guerre vient faire de ta ville un champ de ruines. Peux-tu imaginer cela ? Tu aurais tout perdu, tu serais tout seul, et après un long voyage plein de dangers, tu ne serais nulle part le bienvenu. Alors un enfant t’offrirait un cadeau – modeste, mais infiniment précieux. Imagine…

 

Avis personnel :

Un album d’une jolie taille, idéal pour raconter l’histoire dans un petit groupe. Les illustrations sont de qualité et lumineuses. Elles sont abordables avec des jeunes, voir de très jeunes enfants, même si les sujets abordés sont en apparence bien sombres. En effet, les thèmes traités sont loin d’être faciles : la guerre, l’exil, les migrants mineurs isolés, la vie dans la précarité, le refus des immigrés…

En même temps, l’histoire est racontée de façon presque anonyme : la petite fille, héroïne de l’histoire, ressemble à tous les enfants que nous côtoyons (elle a une famille, va à l’école, aime les oiseaux, etc.). Et la guerre en question n’est pas du tout traitée de façon spécifique : telle que présentée cela pourrait se passer en Libye, en Ukraine, à Gaza, comme à Lille ou l’une de nos villes. Loin de toutes les questions polémique d’émigrations, ici, on suit l’itinéraire d’un enfant que la guerre oblige à partir.

La proximité avec cette petite fille réfugiée, dans laquelle il est facile de s’identifier, permets aussi de se mettre dans sa peau face à l’accueil que nous, européens, réservons aux migrants. La fin permet à chacun de nous de se rendre compte que l’accueil dépends finalement aussi de nos décisions individuelles.

Personnellement, j’aime utiliser ce genre d’album pour aborder ce genre de sujet difficile. Dans cet album, il ne s’agit pas d’une question de pourcentages, de chiffres (dont les jeunes – et même nous, les adultes – avons du mal à concevoir la réalité tellement ils sont grands parfois) mais d’une petite fille.

Que ce soit à l’école du dimanche, le catéchisme ou en culte de famille, on peut largement exploiter cet album pour les thématiques suivantes :

  • L’accueil de l’étranger, (notamment le texte de Mathieu),
  • La présentation de l’œuvre de la CIMADE,
  • Les exils et exilés que ce soit dans la Bible (Babylone, Ruth, mais aussi Jésus fuyant en Égypte, etc.),
  • Les exils de notre histoire (les protestants qui partirent aux USA pour survivre, l’évacuation en 1939 des populations d’Alsace-Lorraine, etc.),
  • Quelle place pour l’autre ?
  • Et moi ? Si je devais partir…

 

Une proposition de culte de famille sur l’exil à partir de cet album

Accueil :

C’est le Seigneur, Dieu trois fois saint, qui nous accueille.
Le Seigneur, Père qui a créé tous les humains, si nombreux et différents nous accueille.
Le Seigneur, Fils, notre Sauveur qui fait de tous les humains des frères et des sœurs, nous accueille.
Le Seigneur, Saint Esprit, celui qui nous unit tous dans l’amour de Dieu, nous accueille. Amen

Introduction au thème :

Bonjour et bienvenue à toutes et tous pour ce culte de famille.

Aujourd’hui, nous parlerons ensemble du thème de l’exil. Être exilé, ce n’est pas seulement une question de politiques. C’est une histoire de personne. Et aujourd’hui, nous vous proposons de voir cela avec une petite fille. (montrer la couverture de l’album).

Mais nous voulons aussi parler des exilés à travers les temps. Pour commencer, je vous salue de la part d’exilés… En annonçant ce culte sur la page Facebook de la paroisse, un abonné à notre page, un français installé aux USA et sa paroisse baptiste à côté de Dallas ont tenu à vous saluer aujourd’hui, particulièrement. Pourquoi eux ? Parce que ce sont des descendants d’exilés protestants français qui un jour, ont fui les persécutions et les guerres de religion en partant dans le nouveau monde.

Nous commençons toujours nos cultes de famille avec une question. Nous prenons 5 minutes pour échanger entre nous, entre voisins et voisines afin de se découvrir autrement. Celle du jour est :

Qu’est-ce qui vous manque le plus quand vous n’êtes pas chez vous ?

Chant de l’assemblée : « Seigneur, nous arrivons… » Recueil Arc-en-ciel n°214

Refrain : Seigneur, nous arrivons Des quatre coins de l’horizon ; Nous voilà chez toi. Seigneur, nous arrivons Des quatre coins de l’horizon, Dans ta maison.

  1. Nous avons marché sur des routes humaines. Nous avons porté le fardeaux des jours. Nous avons souffert la fatigue et la peine. Nous avons offert simplement notre amour. Refrain
  2. Nous avons marché au milieu de nos frères. Nous avons porté le poids de nos jours. Nous avons souffert en voyant leur colère. Nous avons offert simplement ton amour. Refrain

Introduction au thème de l’Exil
(remarque : le culte à eu lieu en Lorraine. Dans la région, le souvenir de l’évacuation de 1939 est encore très vivant).

Partir de chez soi pour sauver sa vie à cause de la guerre, de la famine, est encore présent dans la mémoire de notre région. Il y a plus de 70 ans, nos arrières-grands-parents, arrières-arrières-grands-parents l’ont fait pour éviter la guerre avec l’Allemagne nazie. Ils ont été évacués. Ils sont partis avec ce qu’ils avaient pour se rendre loin de chez eux : dans la Vienne notamment. Ils étaient étrangers parce que souvent ils parlaient patois, alsaciens ou platt lorrains, alors que là-bas tout le monde parlait un autre patois ou le français. Et souvent, on les appelait les « boches », ces allemands qui menaçaient la France alors. Ce n’était pas facile.

Voici l’histoire d’une petite fille qui a dû aussi, un jour, partir de chez elle à cause de la guerre.

Lecture de l’album : pages du début jusqu’à la guerre !

 Chant de l’assemblée : « Ils ont marché au pas des siècles » Recueil Arc-en-ciel n°524 s1

  1. Ils ont marché au pas des siècles vers un pays de joie. Ils ont marché vers la lumière pour habiter la joie.

Refrain : Écoute, écoute, Surtout ne fais pas de bruit. On marche sur la route, On marche dans la nuit.
Écoute, écoute, Les pas du Seigneur vers toi. Il marche sur ta route, Il marche près de toi.

  1. Ils ont laissé leurs cris de guerre pour des chansons de paix. Ils ont laissé leur bout de terre pour habiter la paix. Écoute…
  2. Ils sont venus les mains ouvertes pour accueillir l’amour. Ils sont venus chercher des frères pour habiter l’amour. Écoute…

Lecture biblique : Mathieu 2 ,13-15

Introduction à la lecture : Dans la bible aussi, il y a des moments où les gens doivent partir pour rester en vie. L’un d’entre eux, c’est Jésus. Juste après sa naissance, sa famille et lui ont dû fuir en exil afin que Jésus reste en vie et que le roi Hérode ne le tue pas ! Jésus était un exilé, un immigré dans un pays qui n’était pas le sien.

Quand les savants furent partis, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Égypte ; restes-y jusqu’à ce que je te dise de revenir. Car Hérode recherchera l’enfant pour le faire mourir. » Joseph se leva donc, prit avec lui l’enfant et sa mère, en pleine nuit, et se réfugia en Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode. Cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « J’ai appelé mon fils à sortir d’Égypte. »

Répons : Recueil Arc-en-ciel n°151 s1+3

Je louerai l’Éternel, de tout mon cœur, Je raconterai toutes tes merveilles, Je chanterai Ton Nom.
Je louerai l’Éternel, de tout mon cœur, Je ferai de Toi le sujet de ma joie, Alléluia !
Dieu voit les opprimés, il est leur abri, Leur refuge au temps des grandes détresses, Son nom est leur salut.
Dieu voit les opprimés, il est leur abri. Il sauve les siens, car il est le Dieu saint. Alléluia !
 

Prière d’exilé : Nanacee, Côte d’Ivoire

Mon Dieu,
je pense à ceux que j’ai laissés derrière moi dans un pays troublé.
Pour le moment, c’est trop risqué de rentrer.
Quand je regarde les nouvelles à la télévision, je prie pour le pays et pour tout le continent,
pour que les gens puissent vivre en paix.
Je n’ai pas le mal du pays…
Je sais que tout lieu où tu m’as conduit peut devenir ma maison.
Je repense au prophète Jérémie qui encourageait les déportés à s’installer
et à prier pour ce pays où ils étaient étrangers.
Dieu, je sais que tu me prépares pour rentrer dans le futur.
Comme tu as préparé Joseph pendant tout le temps où il était en Égypte.
Je n’ai pas peur de rentrer dans mon pays.
J’ai dû passer par tellement d’expériences ici, dans un pays inconnu,
avec une langue que je ne comprenais pas.
Seigneur, où que tu m’envoies avec ma famille, je suis prêt à y aller.
Tu sais ce qui est le meilleur pour moi. Amen

Répons : Recueil Arc-en-ciel n°151 s1+3

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au commencement aujourd’hui, toujours et aux siècles des siècles.
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit d’une éternité à l’autre éternité. Alléluia !

Lecture de l’album : pages concernant la fuite et jusqu’à l’installation dans un camps en tentes

Psaume d’exil

Introduction : Il y a un psaume dans la Bible qui parle de l’exil, du fait d’être loin de chez soi. A l’époque, bien avant que Jésus ne naisse, la grande ville de Jérusalem était tombée sous les ennemis. Ils avaient détruit la ville et obligé le peuple à les suivre comme prisonniers. Le peuple d’Israël était en exil à Babylone. Là-bas, loin de chez eux, ils vont écrire une prière, ce qu’on appelle un psaume, où ils disent combien c’est difficile pour eux de vivre loin de chez eux. C’est le psaume 137.

  • Lecture du psaume 137 :

Assis au bord des fleuves de Babylone, nous pleurions en pensant à Sion. Nous laissions nos harpes suspendues aux saules de la rive. Là, ceux qui nous avaient exilés nous ont demandé des cantiques et nos persécuteurs des chants joyeux : « Chantez-nous, disaient-ils, un des cantiques de Sion ! »
Mais comment chanterions-nous un cantique du Seigneur sur une terre étrangère ?
Ô Jérusalem, si jamais je t’oublie, eh bien, que ma main droite se paralyse !
Si je cesse de penser à toi, si je ne fais pas de toi ma suprême joie, eh bien, que ma langue se colle à mon palais ! Seigneur, souviens-toi de ce qu’ont fait les Édomites le jour où Jérusalem fut prise : « Rasez la ville, criaient-ils, rasez-la jusqu’à ses fondations ! »
Toi, Babylone, qui seras bientôt ravagée, heureux ceux qui te rendront le mal que tu nous as fait !
Heureux ceux qui saisiront tes jeunes enfants pour les écraser contre le rocher !

(Remarque : on peut bien sûr omettre les deux derniers versets. Nous avons choisi en équipe d’animation de les garder. Le culte a eu lieu fin novembre 2023 alors que la guerre à Gaza était encore aux informations).

Reprise : Ce psaume dit combien ils sont malheureux d’être loin de chez eux, de tout avoir laissé, abandonné… Il est aussi violent parce que ces gens ont subi une guerre où des enfants comme des adultes sont morts. Des gens qu’ils aimaient ont été assassinés par l’ennemi. C’est pourquoi dans cette prière, il y a aussi des mots durs de violence et de vengeance.

Dire la violence qui est dans ton cœur ne veut pas dire qu’on va la faire… La dire à Dieu signifie qu’on reconnaît qu’on aimerait se venger, qu’on a mal, à cause de ce que d’autres nous ont fait… Parce qu’on nous a fait mal, parce qu’on a fait du mal à des gens que vous aimez, ou même parce qu’on nous les a pris, ou tué… Dire tout cela à Dieu c’est demander à Dieu de nous aider à cheminer avec nous : pour qu’il vienne dans notre douleur, dans nos larmes et qu’on ne soit pas tout seuls. C’est la raison pour laquelle il s’agit d’un des psaumes qui nous touche le plus. C’est également aussi celui qu’on a le plus mis en musique.

Quizz musical autour du psaume 137 :

Voici 4 des plus grandes reprises musicales de ce psaumes. Écoutez et levez la main si vous reconnaissez !

  • Verdi, extrait de Nabbuco, le chœur des esclaves va pensiero (inspiration et reprise de certains versets)
  • Le chant des marais – composé en camps de concentration , comme le psaume 137 il parle de douleurs, d’être prisonniers loin de chez soi par des ennemis qui vous ont fait du mal.
  • Boney M – « On the river of Babylone » – qui reprend exactement les paroles du psaume !
  • Et enfin : Jérusalema de Master KG, tube de l’été 2023, qui reprend l’idée du verset 5 mais aussi de l’exil. Et dont les paroles sont :

Jerusalema ikhaya lami Jerusalem est ma maison
Ngilondoloze Protège-moi
Uhambe nami marche avec moi
Zungangishiyi lana Ne me laisse pas ici
Jerusalema ikhaya lami Jerusalem est ma maison
Ngilondoloze Protège-moi
Uhambe nami Marche avec moi
Zungangishiyi lana Ne me laisse pas ici
Ndawo yami ayikho lana je n’ai pas ma place ici
Mbuso wami awukho lana Mon royaume n’est pas ici

Il est un autre chant que beaucoup de gens qui sont tristes, qui sont en exil ou qui ont besoin du réconfort de Dieu prient c’est…

Chant de l’assemblée : « Mon seul abri c’est toi » JEM 354 

Mon seul abri, c’est toi, Toujours mon cœur te chantera, Car tu me délivres Et chaque fois que j’ai peur Je m’appuie sur toi, Je m’appuie sur toi, Et dans ma faiblesse, Le Seigneur me rend fort.
Mon seul abri, c’est toi, Toujours mon cœur te chantera, Car tu me délivres Et chaque fois que j’ai peur, Je m’appuie sur toi.

 Lecture de l’album : les pages sur la vie en exil et les portes qui se ferment
jusqu’au moment où la petite fille pleure dans le noir (juste avant la chaise)

 Atelier : qu’est ce qui me rends heureux…

Chacun est invité à écrire sur les papiers :

  • Sur chacun des papiers, écrivez une chose / personne / fait / activité qui vous permet de garder le moral, qui vous permet de passer une journée difficile. Écrivez au moins 3 papiers.
  • On les colle sur une toile afin de former un arc-en-ciel avec les petits papiers

 

Chant de l’assemblée : « En couleurs », de Glorius

 Prière d’intercession

 Seigneur, Dieu de l’univers,
Tu es le Père de tous les enfants de la terre.
Tu connais chacun. Chacun est pour Toi un enfant bien-aimé !
Tu aimes particulièrement les petits.
Comme Jésus Tu te tournes vers les enfants et les jeunes.
Chaque enfant est une bénédiction de Toi.
Nous Te rendons grâce pour leur force de vie et pour l’espérance dont ils témoignent.
Tu entends les cris de Tes enfants. Tu vois la main tendue et le corps sans vie ;
 Tu vois le regard accueillant et les barrières que l’on dresse ;
Tu entends les larmes d’une mère après le naufrage
et le rire de l’enfant qui a trouvé une nouvelle patrie.
Voici nos yeux, nos mains, nos intelligences et nos vouloirs.
Donne-nous un cœur éveillé et compatissant.
Fais-nous grandir en humanité : en paroles et en actes.
Enseigne-nous le chemin vers la Vie.
Seigneur, Tu nous appelles à prendre le chemin de la rencontre, ouvert à l’autre, d’un autre pays, d’une autre culture.
Aide-nous à nous mettre en route, ensemble.
Imprègne-nous de ta Parole pour que nous puissions donner corps à ton Évangile :
– En nous accueillant mutuellement, dans la confiance, car chacun est porteur d’un message de Ta part.
Cette rencontre nous fera grandir en humanité.

– En protégeant ceux qui sont dans le besoin, particulièrement les plus faibles.
– En promouvant la vie de chaque personne et un vivre-ensemble fondé sur la bienveillance et la reconnaissance mutuelle, terreau du respect, de la fraternité, de la justice, de la paix.
– En vivant dans une diversité réconciliée qui permette à chacun de s’intégrer, d’être capable d’apprécier la beauté de ce pays où nous vivons, prêt à en prendre soin et à y apporter la richesse qu’il porte en lui.
Ce n’est pas toujours une voie facile ; elle demande des choix, des dépassements. Mais c’est une voie porteuse de vie et d’espérance qui mène vers ton Royaume. Elle nous invite à cheminer en frères et sœurs, avec Toi à nos côtés ».

Et toutes nos prières, nous les rassemblons dans celle que tu nous as apprise : Notre Père chanté (version Glorius)

Annonces et Offrande

Lecture de l’album : à partir de l’offre d’une chaise jusqu’à la fin !

Chant de l’assemblée : « Oser la vie », de Théo Mertens

Oser la vie, venir au jour, oser encore vivre d’amour Et croire au retour du printemps, tendre une main, vers un enfant.

1. Ouvrir la porte de son cœur à ceux qui souffrent et qui peinent, et que la haine a repoussés. Tendre l’oreille à la clameur de ceux que l’injustice enchaîne, et crient leur soif de liberté. Oser la vie…

2. Savoir ouvrir les poings serrés par le mépris et la rancune, apprendre à se réconcilier. Envoyer un bouquet de fleurs à ceux qui t’ont volé la lune, choisir d’apprendre à pardonner. Oser la vie…

3. Oser parler du Dieu d’amour, Sauveur des hommes et de la terre, puiser sa force dans la foi. Suivre les pas de Jésus-Christ, offrant sa vie pour tous ses frères, proclamer d’une seule voix : Oser la vie…

Ici, chez nous… Offrir une chaise :

Nous avons présenté deux manières de s’engager dans nos paroisses pour ceux qui vivent l’exil :

  • Participer à un atelier discussion avec des exilés ukrainiens qui apprennent le français,
  • Venir manger à un repas paroissial organisé par l’antenne locale de la CIMADE afin de venir en aide à des Marocains touchés par le séisme (et justement leur éviter l’exil)

Bénédiction irlandaise

Introduction : la bénédiction vient d’Irlande. C’est pour nous un pays de vacances mais il fut un temps, à cause d’une famine terrible (en 1845), le pays fut déserté au profit des Etats-Unis. Il y eut alors beaucoup d’exilés. (si on veut et qu’on a le temps, on peut parler du geste solidaire qui lie la nation irlandaise et les nations amériendiennes Opis et Navajo. C’est une vraie et belle chaise)

Article à lire : Les Irlandais lèvent des fonds pour aider les Amérindiens touchés par la pandémie (Courrier international)

Que la route s’ouvre à ton approche,
Que le vent soit toujours dans ton dos
Que la lumière du soleil réchauffe ton visage.
Que la pluie ruisselle dans ton champ,
Et, jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Que Dieu te garde dans la paume de sa main.

Chant de l’assemblée : « Que la grâce de Dieu » Recueil Arc-en-ciel n°882

Que la grâce de Dieu soit sur toi Pour t’aider à marcher dans ses voies.
Reçois tout son pardon et sa bénédiction.
Va en paix, dans la joie, dans l’amour.

Crédits : Emily Huser (UEPAL), Point KT