Réincarnation |
Résurrection |
L’âme migre d’un corps à l’autre : cette migration est possible à cause de la nature humaine. |
La continuité entre corps/personne au-delà de la mort est un acte de la grâce de Dieu. |
Le salut vient par les expériences cumulatives : cela explique que l’on puisse se démobiliser, se reposer, se laisser aller dans certaines vies, puisque la ou les suivantes pourront compenser… |
La résurrection est une re-création. Chacun est un être unique ; il n’y a pas d’éternel retour. On joue son bonheur ou son malheur dans une vie unique, face à la parole libératrice de Dieu. |
Croire en la réincarnation a un effet désangoissant : puisque décéder c’est inaugurer un cycle nouveau, « Demain est un autre jour, meilleur sans doute… » |
La mort est une fin. Mais de l’expérience et de la conscience des limites naissent une humanité authentique. L’homme n’est pas Dieu ; il désire l’être. |
La loi du Karma (mécanisme de la réincarnation) fonde une existence sans pardon : c’est le principe de la rétribution qui décide de la nouvelle incarnation. |
L’idée de rétribution n’est pas absente : l’homme récolte ce qu’il a semé, mais par le jugement de Dieu, à partir de là, l’existence s’inscrit sous l’horizon de Dieu. |
La foi en la réincarnation est fondamentalement individualiste : l’individu seul s’inscrit dans la chaîne des existences, sans qu’il soit tenu compte des liens tissés au cours de sa vie. |
La perspective de la résurrection est communautaire (1 Cor 15 : Tous seront transformés ; 1 Thess 4,17 : Nous serons tous avec le Seigneur). A l’individualisme s’oppose la communion des saints avec le Seigneur. |