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Les représentations de Jésus dans la crèche

Avez-vous déjà observé comment Jésus était représenté dans la crèche ? Je me suis amusée à observer et classer différentes catégories : Jésus endormi, éveillé, accueillant…

Dans le diaporama, une trentaine de photographies de crèches sont présentées, pour le plaisir d’observer combien ce bébé peut susciter en nous de douces émotions…

 

En imprimant les photos, on pourrait même faire une exposition… ou un kamishibaï.

Télécharger ici le diaporama Jésus dans la crèche

Crédit : Laurence Gangloff (UEPAL) – Point KT




Noël, c’est ici !

Fanny Blanchet, illustratrice, a eu la gentillesse de dessiner pour nous, en live, un conte de Noël écrit par John Maire. Ce spectacle a été filmé et il est maintenant disponible pour animer vos rencontres avec les enfants.

Noël, c’est ici ! (film)

 

 

C’est le jour de Noël. Jade et Kilian habitent la même maison. Leurs parents ont décidé de faire un délicieux repas de fête, auquel ils ont convié la dame seule qui habite tout en haut de l’immeuble, ainsi que le vieux monsieur qui habite tout en bas. Soudain, Jade et Kilian ont une idée : et si on jouait à Noël ? Sans plus attendre, ils vont chercher parmi leurs personnages Playmobil de quoi mettre en scène l’histoire de Noël. Lorsque leurs parents veulent interrompre leur jeu pour les inviter à manger, ils insistent : « Non, Noël, c’est ici ! » Et ils leur font découvrir leur merveilleuse crèche.

Vous pouvez utiliser le film dans son intégralité avec le son, ou impliquer des enfants de votre paroisse pour faire vivre le scénario une nouvelle fois. En voici le texte :

Noël, c’est ici ! (Scénario)

Fanny Blanchet a aussi dessiné les personnages de la crèche pour en faire une guirlande de Noël ; ainsi chaque enfant peut colorier sa guirlande et apporter ce joli souvenir à la maison.

Télécharger ici les illustrations de Fanny Blanchet

Joyeuses fêtes !

Crédit : Nicole Rochat (EREN) – illustrations de Fanny Blanchet – Point KT




Jouer ensemble à Noël : le jeu du cadeau

Jouer ensemble à Noël, une idée pour créer du lien, rire, faire retomber la pression ou même la tension qui s’invitent parfois inopinément à la fête, partager des souvenirs, inclure ceux pour qui Noël est une fête chrétienne ou non, mêler les petits et les grands, accueillir des invités qu’on connait peu, et donner du sens à la fête.

Sur la suggestion de Théophile, 15 ans, voici une proposition d’animation familiale ou amicale autour de Noël.

Pour vivre ce jeu, chacun préparera par avance un cadeau, soit acheté, soit réalisé maison, soit sous forme de « bon pour… » Si c’est un cadeau acheté, on prendra soin de fixer une somme indicative pour que tout le monde soit à l’aise. Enfin, le cadeau sera emballé de telle sorte qu’on ne puisse pas deviner de quoi il s’agit, plusieurs couches d’emballage sont bienvenues, boites, tissus, papier.
Pour pimenter le jeu et stimuler la créativité, on peut annoncer un thème avec lequel tous les cadeaux devront avoir un lien : une couleur (« Rouge »), une sensation (« Douceur »), une région (« Alsace forever »), une tradition familiale (« Chocolat »), une lettre (« C »).
Les cadeaux seront placés sous le sapin, on gardera le plus grand secret sur ce qu’ils contiennent, rien ne filtrera avant de jouer.

Les règles du jeu

S’installer en cercle, sur des chaises, fauteuils, canapés. L’idéal est de pouvoir se déplacer, mais ce n’est pas nécessaire.
On peut prévoir un plateau sur lequel lancer le dé, pour faciliter son lancer et sa circulation.
On se passe le dé, on le lance, et, en fonction du résultat, voici ce qui se passe :

6

Choisir un cadeau sous le sapin
ou échanger son cadeau avec celui de la personne de son choix, en lui disant un mot doux ou une bénédiction.
« Cher, chère…, tu es si… pour moi »… « Je te souhaite… »

5

Déballer une seule couche de son cadeau. Le palper, le secouer, et tenter de deviner ce qui se cache dedans.

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Chanter une strophe de chant de Noël ou une comptine ou un slam (si on arrive à placer les mots « Du vieux tronc d’Isaïe », on a gagné le droit de relancer le dé). Le chant ou la comptine sont à usage unique, les participants suivants se creuseront la cervelle pour trouver une autre idée.

3

Raconter un souvenir joyeux, ou drôle, ou étonnant, vécu autour de la fête de Noël, en quelques mots.

2

Ouf, tranquille pour cette fois ! on passe le dé à son voisin.

1

Tous les joueurs et joueuses donnent en même temps leur cadeau à leur voisin ou voisine de droite, en criant « Joyeux Noël » !

Le temps de jeu est variable selon le nombre de personnes qui jouent et l’ambiance générée. On l’arrête quand on veut. Prévoir cependant un temps de troc final.

Pour donner du sens à ce moment de jeu, on peut échanger sur la manière dont on l’a vécu. Puis on peut s’offrir encore quelques cadeaux pour tous.

Le cadeau de quelques instants de silence

Le cadeau de la prière

Merci, Seigneur, pour la joie d’être ensemble
Merci pour ce que nous aimons vivre et partager à Noël :
Nous aimons…
Nous accueillir les uns les autres
Cuisiner, jouer de la musique, chanter
Rêver, emballer des cadeaux, raconter des histoires de Noël
Décorer le sapin et la maison aux couleurs de la fête
Merci parce que cette fête
Nous parle de toi
Et de ta tendresse pour tout être humain
De la joie que tu glisses dans nos vies,
Par-dessus toutes les déceptions ou les tristesses que nous pouvons traverser
Merci parce qu’à Noël, tu offres le cadeau de ton amour !

Le cadeau d’une Bonne Nouvelle pour tous

Luc 2/1-14
En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu‘il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l ’emmaillota, et le coucha dans une mangeoire, parce qu‘il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !

Le cadeau de chanter ensemble

Apprendre un chant sur Point KT « Jour de joie » composé par Daniel Priss et facile à apprendre tous ensemble.
Ou chanter un chant traditionnel

  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Jésus, ô mystère, Naît sur cette terre ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !
  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Jésus nous délivre, Jésus nous fait vivre ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !
  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Qu’au saint Roi des anges Montent nos louanges ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !

Le cadeau d’une bénédiction reçue et partagée

On peut se dire une bénédiction personnelle,
Ou quelqu’un adressera cette bénédiction à tous
« Que le Dieu tout puissant en amour nous bénisse et nous garde,
qu’il fasse rayonner sur nous son visage, et nous donne sa joie, sa paix ! »

Crédits : Marianne RENAUD, Dynamique Jeunesse de l’UEPAL, Point KT, crédit photo Tendancemode.net




Les sages-femmes de Noël

 Un conte et une saynète en lien avec le programme sur l’eau. Arrosons notre foi

« De tous temps, lorsqu’un enfant naît, la maman a besoin de monde pour l’aider. Souvent, ce sont des femmes qui l’aident. On les appelle les sages-femmes. Ces sages-femmes s’occupent de la maman et du bébé lorsqu’il est né. Aujourd’hui, nous allons vous raconter l’histoire de deux sages-femmes. L’une s’appelle Sarah, à cause d’une certaine Sarah qui était l’épouse d’Abraham, une femme courageuse. L’autre s’appelle Myriam, à cause d’une certaine Myriam qui était la sœur de Moïse, une femme intelligente. Cette histoire se passe il y a à peu près 2 000 ans. »

Voici cette saynète à télécharger :

Crédits : LBP (EERV) – Point KT

Crédit : Barbara Guyonnet et Betty Schaeffer (UEPAL) – Point KT




Bricolage d’une étoile de Noël flottante

Il s’agit de découper et décorer une étoile en papier dont on pliera les branches qui s’épanouiront dans l’eau. Un message peut être inscrit au centre de l’étoile.

L’étoile peut être gardée pour soi, échangée avec quelqu’un du groupe, ou offerte.

 

Matériel :

  • Papier cartonné jaune (des intercalaires usagés !) avec étoiles dessinées à partir d’un gabarit (à préparer en avance)
  • Ciseaux
  • Feutres indélébiles ou stylo
  • Paillettes et colle en stick
  • Bac ou coupelle avec de l’eau

 

Procédure :
– découper l’étoile, la décorer avec des paillettes
– écrire un message au centre : NOËL ou JOYEUX NOËL ou, par exemple, un verset biblique : « Quand les mages aperçurent l’étoile, ils furent saisis d’une très grande joie » Matthieu 2,10
– se rassembler autour d’un bac rempli d’eau et déposer les étoiles
– regarder ensemble les étoiles qui « s’ouvrent » et découvrir les messages des camarades

Crédits : Catherine Ulrich (UEPAL) – Point KT




Les chats gris

« Si dans la nuit, tous les chats sont gris ; en pleine lumière, qu’est-ce qui les différencie ? »

  1. « Dans la nuit, tous les chats sont gris »

Il était une fois, dans un pays fort lointain, une région mystérieuse nommée Cat-land. Elle était peuplée uniquement de chats et il y faisait toujours nuit. Mais ces chats, cousins félins éloignés de notre ami Aryélon, étaient d’un genre spécial ! Ils n’étaient pas comme ceux que nous connaissons, dont les yeux brillent dans la nuit et voient comme en plein jour ! Non ! Les chats de Cat-land avaient une sorte de « maladie » qui embrouillait leur vision nocturne ; ils n’étaient plus capables de distinguer les couleurs dans le sombre. Ils ne voyaient la vie qu’en noir et blanc. Et dès qu’ils étaient dans la pénombre, tous les autres chats, quel que soit leur vraie couleur, étaient vus tous gris ! Il faut dire que cela arrangeait drôlement les chats de se balader, tout en gris, et de se fondre dans la nuit pour passer inaperçus. Ils se sentaient, pour la plupart, un peu trop gros, ou trop petits ! Ou alors trop moches et pas assez sexy ! Ils n’aimaient pas se regarder dans le miroir de peur de le casser ! Pensez donc ! Un chat noir qui passe sous une échelle, et ce sont des années de malheur qui surviennent !

Tenez ! Il y avait parmi eux un gros minet, toujours mal coiffé, surnommé le chat-laid ! Et un autre, complètement marteau qui aimait bien se battre ; c’est chat-maillet ! Le plus rigolo de la bande, qui faisait toujours marrer les autres, ils l’ont appelé le chat-pitre. Sans compter le plus agressif, qui aboie presque comme un chien, et dès qu’on l’approche sort ses griffes ! Aïe ! Surtout ne touchez pas au chat-teigne ! Ils avaient tous un peu la honte d’affronter le regard des autres ! Même cette petite chatte, pas très gracieuse, où tout le monde se disaient : « Non mais, elle est affreuse ! Quel thon celle-là ! » Et quand ils la voyaient, ils se moquaient : « Hou ! Hou ! Ron Ron, v’la le Chat-ton ! »

Et croyez-moi, ça n’avait rien de très mignon ! Mais le plus étrange de tous ces grisous, c’était Momo ! Il avait une patte plus courte que les autres, une tête un peu grosse et dans le dos, une énorme bosse. On appelle cela une malformation ! Quand les autres le coinçaient contre le mur, ils lui crachaient dessus et l’insultaient : « Tiens ! V’la l’autre handicapé qui ramène sa bosse, on dirait le chat-mo ! » Vous comprenez maintenant pourquoi tous ces chats, mal dans leur peau, préféraient se cacher dans le gris de la nuit noire ?

  1. Dans la nuit, tous les chats gris s’ennuient

Et dans cette nuit sans fin où tous ces chats sont gris, ils rêvaient pourtant secrètement de pouvoir se montrer en pleine lumière comme leurs héros et idoles. Toutes ces stars populaires, tellement belles et scintillantes, que tout le monde aime et auxquelles ils aimeraient tant ressembler.

Qui ne voudrait pas, ne serait-ce qu’un instant, se balader avec une cape et une épée, et un drôle d’accent pour baratiner comme messire le chat botté ? Et que dire de la célèbre « Hello Kathy » qui crève les écrans avec sa petite voix rassurante ? Et qui n’aimerait pas incarner dans ce jeu tellement populaire où il faut les attraper tous, Miaooouu, même s’il se fait botter régulièrement les fesses par Tiramisu !

De toute façon, tout vaut mieux que faire comme si l’on n’existait pas ! Qu’ils soient aristos ou psychocats, gros paresseux, méchants, matous ou délicates chattes, ces félins célèbres ont eu droit, eux, à au moins un quart d’heure de popularité dans leur vie ! Alors que dans la nuit, continuent de se terrer tous les chats gris, au fond de l’ennui parce qu’ils sont timides, « malaisés » et qu’ils fuient la lumière. Ils pensent que leur apparence va effrayer, ou au contraire, leur attirer les moqueries pour se faire harceler !

  1. L’arrivée en pleine lumière de chat-l’homme !

Et puis, lors d’une de ces nuits très noires, arriva un chat d’un genre pas comme tout le monde. Il ne cherchait surtout pas à devenir gris et ne voyait pas le monde en bicolore ! Et ce chat n’avait pas peur ; il ne rasait pas les murs, mais inspirait confiance. Il allait auprès de tout le monde et pourtant, il n’était pas plus beau ni plus intelligent que les autres ; mais il leur parlait avec son cœur de lion. Et petit à petit, grâce à ce chat différent, la nuit devenait plus claire chaque instant, et le jour commençait à grignoter des minutes sur la nuit… Et bientôt, il y eut un soir et aussi un matin !

Et au matin du troisième jour, ce chat emmena tous les chats qui se sentaient gris à un endroit pour leur parler. Il les encouragea, leur donna confiance en eux et il commençait toutes ses phrases en disant : « Soyez heureux vous qui… »

En l’entendant, chacun était étonné et il disait : « Chat alors ! » dans leur « langue au chat » ; ils étaient touchés et comme transformés ! Tous les chats gris commençaient à prendre des couleurs. C’est comme s’ils avaient été aveugles avant et maintenant, même dans la nuit, ils voyaient le monde de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

Soudain, les chats n’avaient plus peur du noir et ils ont franchi le pas et sont devenus des chat-lumières. Chat-laid était toujours aussi mal sapé, mais il s’en fichait ! Il était devenu doux avec les petits chats qui ont commencé à l’appeler chat-malo ! Chat-pitre et chat-maillet sont toujours aussi agités, mais ils ont appris à mettre de l’ambiance et à faire profiter les autres tristes chats de leur bonne humeur ! Chat-teigne n’aboie plus pour s’exprimer ; il a compris qu’il pouvait rentrer ses griffes pour ne plus blesser les plus fragiles. Il a changé de nom pour Chat-va ! Et même notre petite chatte disgracieuse a découvert ses qualités de cœur pour se faire de nouveaux amis ! Désormais plus personne n’ose la surnommer Chat-ton, mais elle inspire le respect celle qui est devenue chat-sœur ! Quant à Momo, plus aucun félin ne se moquait, car les chats sortis de leur grisaille, ont compris que la différence est un enrichissement au service de tous ceux qui veulent bien l’accepter. Et avec sa bosse, il était trop cool Momo, un vrai boss ! Et chaque fois qu’un chat a quitté la nuit et le gris pour la diversité des couleurs et de la lumière, le jour l’a emporté sur la nuit et la chaleur sur le froid de l’indifférence et de la haine.

Et ce chat d’un genre nouveau a osé miauler aux oreilles des autres en leur parlant de paix, d’amour, d’estime de soi, de confiance, de cœur et de beauté intérieure. Grâce à sa venue, à sa lumière et à ses mots, il a créé une nouvelle race dont nous pouvons tous faire partie de cette grande famille : des chats-l’homme parmi nous ! Miaou !

Frédéric Gangloff (UEPAL) Point KT




Une ramure a fleuri – chant de Daniel Priss

« D’un arbre séculaire » est un célèbre cantique de Noël, qui fait référence à la généalogie de Jésus, descendant du Roi David.

Daniel PRISS, revisite la thématique et nous propose un nouveau chant de Noël : « Une ramure a fleuri ».

« En hiver, une ramure a fleuri.
Sur une branche précaire
une fleur s’est épanouie.
Malgré le froid, malgré les ombres,
Malgré toutes les pénombres,
En hiver dans la nuit,
Une ramure a fleuri.
En hiver, une lumière a jailli.
Sur les ombres de la terre,
Une clarté resplendit.
Malgré la nuit, malgré les peurs,
malgré toutes les stupeurs,
En hiver dans la nuit,
Une lumière a jailli.
En hiver, une parole a surgi,
Un murmure, une prière,
Parole de paix, de vie.
Malgré les bruits, malgré les pleurs,
Malgré toutes les fureurs,
En hiver dans la nuit,
Une parole à surgi. »

 

  • Écouter le chant

  • Écouter la version musicale – Playback
  • Pour voir et télécharger la partition cliquer ici

 

Crédits : Daniel et Françoise Priss (UEPAL) – Point KT




Souvenirs de Noël – chant de Daniel Priss

« Dans une paroisse en Alsace, non loin de Colmar, nous allions le 24 décembre, le groupe de jeunes accompagné du pasteur, rendre visite aux personnes âgées. Nous leur chantions des vieux cantiques de Noël en allemand : « Stille Nacht, Es ist ein Ros entsprungen, Kling Glöckchen… »

A l’issue de ces visites, nous allions à l’église participer à la célébration, chanter avec nos guitares « Humblement Il est venu » de Georges Moustaki. C’était les années soixante-dix… »

 

Daniel Priss, par une chanson, nous raconte cette histoire, qui certainement en rappelle d’autres. Une belle manière de chanter Noël.

  • Écouter la chanson

  • Écouter le playback

  • Écouter le playback avec les chœurs

 

Les paroles

Je me souviens de ces musiques
De ces douces mélodies
De toutes ces belles rythmiques,
Ces chansons et ces cantiques.
Nous allions dans les villages
Offrir des chants de Noël,
Vivre la joie, le partage
Annoncer une bonne nouvelle.

Nous marchions tous côte à côte,
En cette belle nuit de Noël.
Nous frappions à toutes les portes,
Comme l’ange Gabriel.

Nous chantions dans les chaumières
Des cantiques de Noël :
« Un enfant qui vient de naître
On l’appelle Emmanuel »

Enfin le soir dans l’église
Nous priions, chantions Noël,
Nos voix et nos cœurs s’unirent
Dans un amour fraternel.

Crédits : Daniel Priss (UEPAL) – Point KT




Raconte-moi ton Noël – chant de Daniel Priss

Ces questions pourraient être posées dans l’émission « Les petits bateaux » sur France Inter, émission qui offre la parole aux enfants.
« Comment fait le Père Noël pour aller dans les pays où il n’y a jamais de neige ? »
« Où poser les souliers, le soir de Noël, s’il n’y a pas de cheminée ? »
« Y a-t-il aussi des églises, dans les pays lointains, pour y célébrer Noël ? »
« Comment les adultes peuvent-ils fêter Noël, fêter la paix, quand toute l’année, ils font entendre leurs fusils et canons ? »

« Raconte-moi ton Noël, toi qui viens d’un pays où il ne fait jamais froid. » Cette invitation à raconter Noël est faite à l’enfant de l’autre bout du monde. Daniel Priss, nous propose d’exprimer cette demande en musique.

Voir la vidéo

Animations à partir de la chanson :

  1. L’apprentissage de cette chanson peut être accompagné par des recherches que les enfants font sur internet. Comment se passe Noël au Cameroun, à Haïti, au Liban, etc.
  2. Il est aussi possible d’inviter les enfants à l’élaboration d’un récit d’un Noël vécu par un enfant d’un pays où il ne fait jamais froid.

  • Écouter la chanson

  • Écouter la version musicale – Playback

Les paroles

Raconte-moi ton Noël, Oui,
Raconte-moi, raconte-moi
Toi qui viens d’un pays où il
Ne fait jamais froid.
Raconte-moi ton Noël, Oui,
Raconte-moi, raconte-moi
Toi qui viens d’un pays où il
Ne fait jamais froid.

Que tu viennes du Mali, que tu viennes d’Éthiopie
Que tu viennes de Libye ou de Tanzanie
Dis, sur quoi le Père Noël glisse avec son traîneau.
S’il n’y a jamais de neige, que du sable chaud.

Que tu viennes du Kenya, que tu viennes d’Angola
Que tu viennes de Zambie ou de l’Arménie
Dis-moi où l’soir de Noël ranges-tu tes souliers ?
Sans aucune cheminée, pour se réchauffer.

Que tu viennes du Liban que tu viennes du Soudan
Que tu viennes de Syrie ou de Namibie
Dis-moi où l’soir de Noël chantes-tu tes chansons ?
Dans quelle église ou chapelle, demander pardon.

Nous les enfants de la terre, paix et joie nous partageons.
Nous voulons fêter Noël, sans bruit de canons.
En ce beau soir de Noël, musiques et chansons,
Voyagent au loin dans le ciel, jusqu’à l’horizon.

Crédit Daniel Priss (UEPAL) – Point KT




La casa de Yea sus

Prologue : « Ça c’était avant ! »

Cette saynète démarre par une véritable crèche vivante statique. Comme décor, on peut disposer en plein centre de la scène une structure qui ressemble au toit d’une crèche ; un sapin de Noël ; des guirlandes ; des boules ; une mangeoire avec juste de la paille. Autour de la mangeoire, Marie + Joseph (habillés de manière moderne). A côté d’eux un âne et un bœuf (les acteurs portent les masques adéquats) et un berger avec un masque. Une starlette en strass et paillettes avec un masque d’une vedette ou d’un people. Et un ange avec un masque adapté. Ils se présentent, comme si c’était le tableau final et se préparent à chanter… Arrive le Confesseur (habillé à la manière d’un prof) qui interrompt tout !

Confesseur : S’adressant à l’auditoire Stop ! Stop ! Arrêtez-moi tout ! Est-ce que vous savez, au moins, pourquoi on vous a ajouté tous ces personnages et cette ménagerie, à la naissance de Jésus ? Laissez-moi vous conter la petite histoire derrière la grande ! Il était une fois de très jeunes parents ! Pratiquement des ados comme les vôtres. A l’époque, on commençait tôt à enfanter. Une très jeune fille, Marie, tomba enceinte. Jusque-là rien de neuf ! Mais le père n’est pas Joseph ! Jusque-là rien de bien choquant pour nous ! Mais à l’époque c’était un scandale, la honte ! C’est pourquoi, il fallait bien un messager du ciel pour annoncer que cette naissance était divine. D’où l’ange qui fait lien entre Dieu et les humains. Pour souligner que cette nuit était exceptionnelle, quoi de mieux que de faire appel à la star des étoiles ; la plus brillante d’entre toutes. Le berger est là pour témoigner que Jésus est l’unique bon berger ! Le seul qui connait ses brebis par leur nom et qui se soucie d’elles. Enfin, l’âne est une monture royale ; c’est assis sur son dos que Jésus entrera triomphalement à Jérusalem. Avec le bœuf, ces animaux ont reconnu les premiers, bien avant les humains, en Jésus ses potentialités de roi sauveur. Ils illustrent Esaïe 1, 3 : « Un bœuf connaît son propriétaire et un âne la mangeoire chez son maître ! » Voilà pour le symbole ! Eh bien, tout ça c’était avant ! Car derrière les masques se cachent, en réalité, celles et ceux qui ont permis à la Casa de Yeah-sus d’arriver jusqu’à nous ! Découvrez l’autre belle histoire ! Celle qui dure depuis plus de 2 000 ans !

A ce moment, tous les acteurs repartent et quittent le tableau. – proposition d’un chant d’entrée – Il ne reste que la crèche en place. Pour le début de l’épisode 1, Marie et Joseph reviennent, mais habillés en costume d’époque !

Épisode 1 : « On est de retour ! »

Confesseur : Bienvenus 2 000 ans en arrière ! A cette époque, la vie n’était pas si belle que cela. Le pays de Jésus était occupé par un empire militaire et économique. La région, dans laquelle il est venu au monde, était gouvernée par un roi ambitieux et cruel. La plupart des habitants étaient de modestes paysans, écrasés par les impôts et qui ne demandaient que de gagner leur vie dignement. Mais les prix des matières premières augmentaient chaque jour et les plus démunis arrivaient à peine à survivre. Les enfants étaient considérés comme inutiles et chers à nourrir s’ils ne travaillaient pas le plus rapidement possible. Partout dans le pays, les gens étaient mécontents et ceux qui résistaient ou se révoltaient étaient réduits au silence ! Voilà pourquoi, certains adolescents se sont enfuis parce qu’ils étaient maltraités et ne savaient plus comment grandir dans cette société inégalitaire. Sans compter les épidémies et les famines… Chacun avait peur de l’autre ! Et puis, un jour, certains ados rebelles ont entendu qu’un sacré événement se préparait à Bethlehem. Ils se sont constitués en « Bande des 5 » : Jérusalem-Béthanie-Galilée-Capharnaüm-Magdala. Des noms de code pour passer incognito. Et comme ils ont appris que la production cherchait des figurants pour représenter l’histoire de Yeah-sus au marché de Noël du coin, ils se sont présentés, déguisés et munis de leur pass salutaire ! Mais chut ! Les voici qui entrent dans la place !

Les cinq acteurs reviennent et passent par un agent de sécurité qui bipe leur pass. Ils reprennent les mêmes places que lors du prologue, portant leurs masques d’animaux et autres. Une fois tous en place, ils enlèvent leur premier masque, sous lequel se trouve un masque d’Anonymous ou autre… Ils sortent de leur vêtement une arme « pacifique » quelconque. Certains menacent le public, d’autres Marie et Joseph.

Jérusalem : Personne ne bouge, ni ne sort d’ici ! Ceci est une prise d’otage !

Magdala : Pas de panique, nous avons décidé de garder en otage Yeah-sus et ses parents, enfin, du moins sa mère : Marie. Pour le père, on est moins sûr !

Galilée : Si vous faites ce qu’on vous dit, vous pourrez tous rentrer chez vous, à temps, pour le réveillon !

Béthanie : Dans le cas contraire, il vous faudra patienter un peu… Et soyez contents qu’on ne vous demande pas de vous déshabiller et de collecter vos portables ! Alors, je ne veux entendre aucune sonnerie ni notification ! Silence dans l’étable !

Capharnaüm : Car si vous voulez qu’on libère la sainte famille pour que vous puissiez vraiment fêter Noël, il va falloir entendre nos revendications. Elles vont être retransmises en directe sur les réseaux sociaux et les chaînes d’Etat. Les voici : (Chacun s’avance avec une feuille qu’il lit comme si c’était une déclaration importante. Pendant ce temps, le confesseur filme avec son portable !)

Jérusalem -berger- : « Je suis le porte-parole de tous les moutons que l’on engraisse pour les mener à l’abattoir. Vous pensez que nous sommes stupides parce que nous aimons nous retrouver en troupeau pour faire les mêmes choses ? Nous, les rejetés de la bonne société, les marginaux, les laissés-pour-compte ! Nous ne sommes pas de simples numéros, des statistiques que l’on agite pour faire peur ! Nous sommes des êtres humains ! Et nous voulons être pris en compte comme tels et non taxés de moutons noirs ou de boucs émissaires !

Vous les soi-disant bergers, occupez-vous vraiment du troupeau ! »

Magdala -étoile- : « Ce n’est pas parce que j’aime les feux de la rampe, les strass et les paillettes que je ne suis pas une lumière. Je représente toutes celles et ceux qui rêvent d’avoir, ne serait-ce qu’un court instant, leur quart d’heure de popularité ! Mais à quoi cela sert-il de briller intensément jusqu’à se brûler entièrement ? Nous sommes chacun et chacune une star du quotidien ! Nous accomplissons des choses extraordinaires sans nous en rendre compte ! Nous ne sommes pas des people, mais nous faisons tout pour faire briller les autres !

Vous qui occupez le devant de la scène, venez nous rejoindre et faites de même ! »

Galilée -âne- : « Ce n’est pas parce que je porte de longues oreilles que je suis stupide, mais seulement têtu ! J’ai du caractère ! On ne me la joue pas à moi ! Peut-être que vous en avez marre, comme moi, d’être chargés de plus en plus comme un mulet et vous en avez plein le dos avec tout ce qu’on vous rajoute ! Eh bien ! Vous n’êtes pas obligés, vous pouvez d’une ruade tout envoyer promener ! Arrêtez de vous laisser écraser par plus que vous ne pouvez supporter !

Vous qui imposez de plus en plus de fardeaux aux gens et les faites porter de plus en plus lourd, prenez garde ! Voici le moment où les ânes vont ruer dans les brancards parce qu’ils n’en peuvent plus ! »

Béthanie -ange- : « Ce n’est pas parce que je suis un ange que je vais me taire ! Au contraire, un ange est un messager, un médiateur au service de son message. Ils sont souvent discrets et vous ne les remarquez que lorsqu’ils sont déjà passés ! Ils vous prennent en charge lorsque vous êtes malades ; ils s’occupent de vos enfants ; ils vous assistent en toutes circonstances et vous écoutent souvent ! Ils sacrifient leur vie de famille pour que nous, ayons une meilleure vie !

Vous qui méprisez ces anges et surtout les plus petits, sans leur accorder aucun regard ou reconnaissance, ils risquent de nous quitter pour rejoindre le paradis ! »

Capharnaüm -bœuf- : « Il parait que je devrais réfléchir avant de foncer tête baissée. Mais je suis un instinctif qui a souvent une tête d’avance sur les autres. Mais même dans ce cas, je n’hésite pas à tirer les autres, à les tracter vers l’avant. Je donne les impulsions de la vie ! Et de plus en plus d’humains ont besoin d’être poussés vers l’avant ou remorqués parce qu’ils sont à la traîne. Et je tire de toutes mes forces toutes ces personnes que l’on laisse souvent au bord du chemin, épuisées et seules !

Vous qui foncez sans regarder derrière vous les dégâts que vous occasionnez, et si vous vous arrêtiez, juste un instant, pour regarder en arrière ? »

Ceci est un communiqué de la Bande des cinq : « A vous les responsables ! Voici nos revendications ! Aucune rançon ni chantage, juste une simple demande d’humanité ! Si néanmoins, vous ne répondez pas à nos conditions dans les prochaines minutes, nous kidnapperons la sainte famille et elle disparaitra complètement de vos radars ! Vous avez 5 minutes pour réagir, auquel cas, nous agirons ! Et fini Noël dans les prochaines années ! »

Épisode 2 : Bienvenue au spectacle des « puissants »

Confesseur : Inutile de vous dire que cela a fait grand bruit sur les réseaux ! A l’époque, c’était du bouche-à-oreille, mais ça fonctionnait plutôt bien. Du coup, les concernés n’ont pas tardé à réagir, par l’intermédiaire de plusieurs déclarations officielles. Mais écoutez plutôt ! les acteurs qui suivent sont habillés comme des politiques et parlent à la manière des politiques. On pourrait même placer sur les pupitres les titres des intervenants.

Porte-parole du roi Hérocon : « Citoyens, citoyennes, sa majesté suit d’heure en heure la prise d’otages par ce groupe de terroriste qui veut nous priver de la présence de la sainte famille. Nous déplorons cette situation que nous dénonçons vivement ! Et nous voudrions assurer tous les proches de ces familles de notre sympathie. Néanmoins, le gouvernement n’a pas l’habitude de négocier avec les terroristes et nous ne céderons pas ! S’il devait y avoir des dommages collatéraux nous les assumerons. De toute façon, la religion est de l’ordre de la sphère privée et il ne peut y avoir qu’un roi qui règne ; sa majesté Hérocon ! En l’occurrence, la sainte famille et surtout Yeah-sus, peuvent bien disparaître, nous trouverons bien une autre fête à sauver pour les remplacer ou un hommage quelconque de la nation. Nous vous souhaitons de belles et de bonnes fêtes de fin d’année. »

Le -la- ministre Grossebouffe : « Chers consommatrices et consommateurs, l’heure est grave ! Au moment où les marchés de Noël ont rouvert, où le tourisme est relancé dans notre beau pays où coulent le lait et le miel, un tel événement risque d’impacter le moral et surtout l’indice de consommation qui avait récemment bondi. Comme le gouvernement a choisi de ne pas céder aux injonctions des terroristes, nous sommes, mon cabinet et moi-même, en train de prendre les mesures qui s’imposent. Nous travaillons à un nouveau concept révolutionnaire qui nous permettra de fêter Noël sans Jésus ! Il suffit de le remplacer par un gars avec une barbe blanche et un bonnet, d’inventer un super folklore, d’introduire de la magie et le tour est joué ! D’ailleurs, les pénuries des produits alimentaires, des jouets et des cadeaux nous inquiètent bien plus ! Finalement Jésus peut bien disparaître, tant que l’appétit de consommer va ! Tout va ! Tout sera prêt pour que les fêtes de fin d’année soient inoubliables ! Rassurez-vous ! »

Le -la- ministre de l’être-bien : « La situation sanitaire n’est pas la meilleure. Toutes les mesures sont prises pour nous protéger : gestes barrières, gel, masque ; évitez les attroupements ! Notre objectif est de casser la chaîne de transmission pour veiller sur votre santé physique. Je considère que c’est cela le principal. Pour le reste, le spirituel, si vous avez des problèmes psy ou que vous êtes mal dans votre peau, débrouillez-vous ! Je ne vois pas en quoi la disparition ou non de Jésus va aider chacun à guérir ou à avoir moins peur ! Que votre humeur, votre moral ou votre intérieur aillent mal, peu m’importe ; pour moi, seuls comptent les chiffres des guérisons ! Alors si jamais vous déprimez, pensez déjà à votre rappel et puis, mangez du chocolat… Il paraît que ça aide ! »

Confesseur : « Qu’en pensez-vous ? De ce grand spectacle des puissants ? Avons-nous encore besoin de Jésus pour fêter Noël ? Ou est-ce que Noël s’est déjà vidée de Jésus pour devenir une fête de fin d’année ? Comment vont réagir les preneurs d’otage ? La suite dans quelques instants…

Épisode 3 : « Game over »

Capharnaüm : Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Jérusalem : On n’a pas le choix, on l’enlève et il dégage de la scène !

Béthanie : Et qu’est-ce qu’on fait des parents ?

Magdala : On ne va tout de même pas en faire un orphelin, comme nous ?

Galilée : On les emmène avec ! Tu as bien entendu les puissants. Un couple de plus à la rue, ce n’est pas leur souci ! Allons-y !

Mais ils se regardent tous et personne n’ose faire le premier pas ! Capharnaüm y va en premier !

Capharnaüm : Ça va ! J’ai compris ! Je fonce en premier comme d’hab ! il s’approche de la mangeoire pour prendre l’enfant, mais quelque chose l’en empêche…

Jérusalem : Ben alors ! Quoi ! Pourquoi t’hésites ?

Capharnaüm : Je ne peux pas ! C’est comme s’il me disait dans mon for intérieur : « Quand tu es jeune, tu vas où tu veux ; mais quand tu seras plus vieux, un autre te mènera où tu ne voudras pas aller ! » Je ne peux pas le laisser tomber ! Je reste ici avec lui, à ses côtés ! Il se replace comme au prologue.

Jérusalem : Non mais quelle mouche a piqué ce bœuf ! Il va falloir que je m’en occupe personnellement ! Il se dirige également vers la mangeoire et s’arrête net.

Béthanie : Eh bien ! Jérusalem brisé dans son élan, je n’en crois pas mes petits yeux !

Jérusalem : Cet enfant m’a souri ! C’est comme s’il comptait sur moi, plus tard, pour aider les plus pauvres. Je reste aussi ! Il m’indique une voie ! Jérusalem se replace comme au prologue.

Béthanie : Ah les mecs ! Complètement gagas devant ce baveur ! Laissez faire une nana ! Elle également est stoppée dans son élan ! Waouh ! Ce n’est pas possible ! Il me connait bien mieux que moi et il me croit capable de faire de sacrées choses. J’entends sa petite voix qui me dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle se replace comme au prologue

Galilée : Mais qu’est-ce qu’ils ont tous devant ce gosse ? Avec moi, ça ne marchera pas ! Il ne m’aura pas au charme ! Il y va d’un pas décidé et s’arrête comme si Jésus lui parlait : Quoi ? Tu as besoin de moi pour t’entourer et t’accompagner ? Moi un colérique, un fils du tonnerre, un impulsif, je peux te protéger ? Eh bien ok ! Je suis ton homme ! Galilée se replace comme au prologue, mais derrière la crèche à la manière d’un garde du corps.

Magdala : Il ne reste plus que moi ! J’aimerais bien le toucher et l’emporter rien que pour moi. Je sens qu’un jour il me guérira. J’en suis sûr : j’ai vu le Seigneur ! Magdala se replace comme au prologue

Confesseur : Vous voyez ! Les puissants l’avaient déjà condamné à disparaître parce qu’il les gênait où qu’il ne rapportait pas assez ! Mais à ceux qui gardent un cœur d’enfant et à ces adolescents écorchés vifs, ce simple bébé a ouvert un autre avenir ! Voici l’autre belle histoire ! Et ces jeunes ont continué à grandir, à expérimenter, à se perdre, à se retrouver jusqu’à ce qu’un jour Yeah-sus, grandissant en force et en sagesse leur a permis de faire tomber les masques quelques années plus tard !

Epilogue : « Vis les vies qui te sont données ! »

La Bande des cinq quitte la crèche et chacun à son tour se dévoile.

Capharnaüm : enlève son masque de déguisement Peut-être l’avez-vous deviné, mais je suis Simon Pierre ; le porte-parole du groupe des douze disciples qui rejoindra Jésus. J’en deviendrai le chef, lorsque Jésus nous laissera devenir des adultes !

Judas : enlève son masque de déguisement Hello, c’est moi Judas ! Pour vous, je ne suis peut-être qu’un gros méchant ou un traître, mais j’étais avant tout le trésorier du groupe des disciples. Scrupuleusement honnête, J’aiderai financièrement bien des pauvres. Je me suis donné à fond dans sa mission jusqu’à en mourir !

Béthanie : enlève son masque de déguisement Bonsoir, Marthe, également disciple de Jésus. Avec ma sœur Marie, nous accueillerons souvent Jésus lorsqu’il sera de passage. Je suis le symbole de toutes celles qui consacrent leur vie à servir !

Galilée : enlève son masque de déguisement Mon nom est Jacques.

Tous les autres : Bonjour Jacques !

Jacques : Avec Pierre, nous faisons partie de la garde rapprochée de Jésus et de ses intimes. Comme quoi même un casseur, comme moi, peut faire partie de la grande famille de Jésus.

Magdala : enlève son masque de déguisement Mon petit nom c’est Marie. Mais vous me connaissez sous mon surnom : Marie Madeleine. Jésus va me guérir de mes maladies et je l’accompagnerai partout jusqu’au bout ! Car lorsque les disciples hommes détaleront au pied de la croix, avec d’autres femmes, nous resterons ! Et c’est à moi que Jésus est apparu, en premier, ressuscité !

Confesseur : Pour ma part, je suis le « confesseur » ! Je pourrai dire aussi, le cerveau ! Mais, je préfère la voix du cœur ! Celle qui parle à chacune et chacun d’entre vous ce soir ! Pour Noël devrons-nous remettre les masques pour nous protéger ou laisser tomber nos faux masques pour retrouver, en cet enfant de Noël, Jésus, le Christ, un avenir souriant, malgré tout ? Et si un jour nos cœurs devaient être mordus par le cafard et dévorés par le désespoir, puisse le bébé Jésus avoir pitié de nos âmes de vieux ! Un Noël béni et rempli de paix à toutes et à tous !

Crédits : Frédéric Gangloff (UEPAL) Point KT Photo Pixabay