Quand on est au désert,
les journées sont longues,
la route est difficile,
la marche est fatigante.
Lorsqu’on découvre une oasis,
c’est la fraîcheur et le repos ;
on se désaltère à l’eau de la source.
Nos journées, nos semaines ressemblent parfois à des déserts.
Alors le culte peut être une oasis,
pour étancher notre soif,
et apaiser nos tumultes.
Nous sommes invités aujourd’hui
à creuser un puits dans nos vies,
dans nos journées,
dans notre agitation,
pour découvrir l’eau qui désaltère,
qui rafraîchit, qui repose.
Je vous invite à la prière :
Seigneur, nous voici rassemblés en ton nom.
Sois au milieu de nous.
Donne-nous de savoir recueillir cette eau
dont nous avons besoin.
Sois au milieu de nous,
comme une source qui rafraîchit,
comme un ruisseau qui murmure,
comme une fontaine qui désaltère,
comme un baptême qui renouvelle.
Amen.
Tiré du volume 1 de la série de textes liturgiques d’Antoine Nouis « La Galette et la Cruche »