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La casa de Yea sus

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Prologue : « Ça c’était avant ! »

Cette saynète démarre par une véritable crèche vivante statique. Comme décor, on peut disposer en plein centre de la scène, une structure qui ressemble au toit d’une crèche ; un sapin de Noël ; des guirlandes ; des boules ; une mangeoire avec juste de la paille. Autour de la mangeoire, Marie + Joseph (habillés de manière moderne). A côté d’eux un âne et un bœuf (les acteurs portent les masques adéquats) et un berger avec un masque. Une starlette en strasse et paillettes avec un masque d’une vedette ou d’un people. Et un ange avec un masque adapté. Ils se présentent, comme si c’était le tableau final et se préparent à chanter… Arrive le Confesseur (habillé à la manière d’un prof) qui interrompt tout !

Confesseur : S’adressant à l’auditoire Stop ! Stop ! Arrêtez-moi tout ! Est-ce que vous savez, au moins, pourquoi on vous a ajouté tous ces personnages et cette ménagerie, à la naissance de Jésus ? Laissez-moi vous conter la petite histoire derrière la grande ! Il était une foi, de très jeunes parents ! Pratiquement des ados comme les vôtres. A l’époque, on commençait tôt à enfanter. Une très jeune fille, Marie, tomba enceinte. Jusque-là rien de neuf ! Mais le père n’est pas Joseph ! Jusque-là rien de bien choquant pour nous ! Mais à l’époque c’était un scandale, la honte ! C’est pourquoi, il fallait bien un messager du ciel pour annoncer que cette naissance était divine. D’où l’ange qui fait lien entre Dieu et les humains. Pour souligner que cette nuit était exceptionnelle, quoi de mieux que de faire appel à la star des étoiles ; la plus brillante d’entre toutes. Le berger est là pour témoigner que Jésus est l’unique bon berger ! Le seul qui connait ses brebis par leur nom et qui se soucie d’elles. Enfin, l’âne est une monture royale ; c’est assis sur son dos que Jésus entrera triomphalement à Jérusalem. Avec le bœuf, ces animaux ont reconnu les premiers, bien avant les humains, en Jésus ses potentialités de roi sauveur. Ils illustrent Esaïe 1, 3 : « Un bœuf connaît son propriétaire et un âne la mangeoire chez son maître ! » Voilà pour le symbole ! Eh bien, tout ça c’était avant ! Car derrière les masques se cachent, en réalité, celles et ceux qui ont permis à la Casa de Yeah-sus d’arriver jusqu’à nous ! Découvrez l’autre belle histoire ! Celle qui dure depuis plus de 2000 ans !

A ce moment, tous les acteurs repartent et quittent le tableau. -proposition d’un chant d’entrée- Il ne reste que la crèche en place. Pour le début de l’épisode 1, Marie et Joseph reviennent, mais habillés en costume d’époque !

Épisode 1 : « On est de retour ! »

Confesseur : Bienvenus 2000 ans en arrière ! A cette époque, la vie n’était pas si belle que cela. Le pays de Jésus était occupé par un empire militaire et économique. La région, dans laquelle il est venu au monde, était gouvernée par un roi ambitieux et cruel. La plupart des habitants étaient de modestes paysans, écrasés par les impôts et qui ne demandaient que de gagner leur vie dignement. Mais les prix des matières premières augmentaient chaque jour et les plus démunis arrivaient à peine à survivre. Les enfants étaient considérés comme inutiles et chers à nourrir, s’ils ne travaillaient pas le plus rapidement possible. Partout dans le pays, les gens étaient mécontents et ceux qui résistaient ou se révoltaient, étaient réduits au silence ! Voilà pourquoi, certains adolescents se sont enfuis parce qu’ils étaient maltraités et ne savaient plus comment grandir dans cette société inégalitaire. Sans compter les épidémies et les famines… Chacun avait peur de l’autre ! Et puis, un jour, certains ados rebelles ont entendu qu’un sacré événement se préparait à Bethlehem. Ils se sont constitués en « Bande des 5 » : Jérusalem-Béthanie-Galilée-Capharnaüm-Magdala. Des noms de code pour passer incognito. Et comme ils ont appris que la production cherchait des figurants pour représenter l’histoire de Yeah-sus au marché de Noël du coin, ils se sont présentés, déguisés et munis de leur pass salutaire ! Mais chut ! Les voici qui entrent dans la place !

Les cinq acteurs reviennent et passent par un agent de sécurité qui bipe leur pass. Ils reprennent les mêmes places que lors du prologue, portant leurs masques d’animaux et autres. Une fois tous en place, ils enlèvent leur premier masque, sous lequel se trouve un masque d’Anonymous ou autre… Ils sortent de leur vêtement une arme « pacifique » quelconque. Certains menacent le public, d’autres Marie et Joseph.

Jérusalem : Personne ne bouge, ni ne sort d’ici ! Ceci est une prise d’otage !

Magdala : Pas de panique, nous avons décidé de garder en otage Yeah-sus et ses parents, enfin, du moins sa mère : Marie. Pour le père, on est moins sûr !

Galilée : Si vous faites ce qu’on vous dit, vous pourrez tous rentrer chez vous, à temps, pour le réveillon !

Béthanie : Dans le cas contraire, il vous faudra patienter un peu… Et soyez contents qu’on ne vous demande pas de vous déshabiller et de collecter vos portables ! Alors, je ne veux entendre aucune sonnerie ni notification ! Silence dans l’étable !

Capharnaüm : Car si vous voulez qu’on libère la Sainte famille pour que vous puissiez vraiment fêter Noël, il va falloir entendre nos revendications. Elles vont être retransmises en directe sur les réseaux sociaux et les chaînes d’Etat. Les voici : (Chacun s’avance avec une feuille qu’il lit comme si c’était une déclaration importante. Pendant ce temps, le confesseur filme avec son portable !)

Jérusalem -berger- : « Je suis le porte-parole de tous les moutons que l’on engraisse pour les mener à l’abattoir. Vous pensez que nous sommes stupides parce que nous aimons nous retrouver en troupeau pour faire les mêmes choses ? Nous, les rejetés de la bonne société, les marginaux, les laissés pour comptes ! Nous ne sommes pas de simples numéros, des statistiques que l’on agite pour faire peur ! Nous sommes des êtres humains ! Et nous voulons être pris en compte comme tels et non taxés de moutons noirs ou de boucs émissaires !

Vous les soi-disant bergers, occupez-vous vraiment du troupeau ! »

Magdala -étoile- : « Ce n’est pas parce que j’aime les feux de la rampe, les strass et les paillettes que je ne suis pas une lumière. Je représente toutes celles et ceux qui rêvent d’avoir, ne serait-ce qu’un court instant, leur quart d’heure de popularité ! Mais à quoi cela sert-il de briller intensément jusqu’à se brûler entièrement ? Nous sommes chacun et chacune une star du quotidien ! Nous accomplissons des choses extraordinaires sans nous en rendre compte ! Nous ne sommes pas des people, mais nous faisons tout pour faire briller les autres !

Vous qui occupez le devant de la scène, venez nous rejoindre et faites de même ! »

Galilée -Âne- : « Ce n’est pas parce que je porte de longues oreilles que je suis stupide, mais seulement têtu ! J’ai du caractère ! On ne me la joue pas à moi ! Peut-être que vous en avez marre, comme moi, d’être chargés de plus en plus comme un mulet et vous en avez plein le dos avec tout ce qu’on vous rajoute ! Eh bien ! Vous n’êtes pas obligés, vous pouvez d’une ruade tout envoyer promener ! Arrêtez de vous laisser écraser par plus que vous ne pouvez supporter !

« Vous qui imposez de plus en plus de fardeaux aux gens et les faites porter de plus en plus lourd, prenez garde ! Voici le moment où les ânes vont ruer dans les brancards parce qu’ils n’en peuvent plus ! »

Béthanie -Ange – : « Ce n’est pas parce que je suis un ange que je vais me taire ! Au contraire, un ange est un messager, un médiateur au service de son message. Ils sont souvent discrets et vous ne les remarquez que lorsqu’ils sont déjà passés ! Ils vous prennent en charge lorsque vous êtes malades ; ils s’occupent de vos enfants ; ils vous assistent en toutes circonstances et vous écoutent souvent ! Ils sacrifient leur vie de famille pour que nous, ayons une meilleure vie !

Vous qui méprisez ces anges et surtout les plus petits, sans leur accorder aucun regard ou reconnaissance, ils risquent de nous quitter pour rejoindre le paradis ! »

Capharnaüm – Bœuf – : « Il parait que je devrai réfléchir avant de foncer tête baissée. Mais je suis un instinctif, qui a souvent une tête d’avance sur les autres. Mais même dans ce cas, je n’hésite pas à tirer les autres, à les tracter vers l’avant. Je donne les impulsions de la vie ! Et de plus en plus d’humains ont besoin d’être poussés vers l’avant ou remorqués parce qu’ils sont à la traîne. Et je tire de toutes mes forces toutes ces personnes que l’on laisse souvent, au bord du chemin, épuisées et seules !

Vous qui foncez sans regarder derrière vous les dégâts que vous occasionnez, et si vous vous arrêtiez, juste un instant, pour regarder en arrière ? »

Ceci est un communiqué de la Bande des cinq : « A vous les responsables ! Voici nos revendications ! Aucune rançon ni chantage, juste une simple demande d’humanité ! Si néanmoins, vous ne répondez pas à nos conditions dans les prochaines minutes, nous kidnapperons la sainte famille et elle disparaitra complètement de vos radars ! Vous avez 5 minutes pour réagir, auquel cas, nous agirons ! Et fini Noël dans les prochaines années ! »

Épisode 2 : Bienvenue au spectacle des « puissants »

Confesseur : Inutile de vous dire que cela a fait grand bruit sur les réseaux ! A l’époque, c’était du bouche à oreille, mais ça fonctionnait plutôt bien. Du coup, les concernés, n’ont pas tardés à réagir, par l’intermédiaire de plusieurs déclarations officielles. Mais écoutez plutôt ! les acteurs qui suivent sont habillés comme des politiques et parlent à la manière des politiques. On pourrait même placer sur les pupitres les titres des intervenants.

Porte-parole du roi Hérocon : « Citoyens, citoyennes, sa majesté suit d’heure en heure la prise d’otages par ce groupe de terroriste qui veut nous priver de la présence de la sainte famille. Nous déplorons cette situation que nous dénonçons vivement ! Et nous voudrions assurer tous les proches de ces familles de notre sympathie. Néanmoins, le gouvernement n’a pas l’habitude de négocier avec les terroristes et nous ne céderons pas ! S’il devait y avoir des dommages collatéraux nous les assumerons. De toute façon, la religion est de l’ordre de la sphère privée et il ne peut y avoir qu’un roi qui règne ; sa majesté Hérocon ! En l’occurrence, la sainte famille et surtout Yeah-sus peuvent bien disparaître, nous trouverons bien une autre fête à sauver pour les remplacer ou un hommage quelconque de la nation. Nous vous souhaitons de belles et de bonnes fêtes de fin d’année »

Le -la- ministre Grossebouffe : « Chers consommatrices et consommateurs, l’heure est grave ! Au moment où les marchés de Noël ont réouvert, où le tourisme est relancé dans notre beau pays où coulent le lait et le miel, un tel événement risque d’impacter le moral et surtout l’indice de consommation qui avait récemment bondi. Comme le gouvernement a choisi de ne pas céder aux injonctions des terroristes, nous sommes, mon cabinet et moi-même, en train de prendre les mesures qui s’imposent. Nous travaillons à un nouveau concept révolutionnaire qui nous permettra de fêter Noël sans Jésus ! Il suffit de le remplacer par un gars avec une barbe blanche et un bonnet, d’inventer un super folklore, d’introduire de la magie et le tour est joué ! D’ailleurs, les pénuries des produits alimentaires, des jouets et des cadeaux nous inquiètent bien plus ! Finalement Jésus peut bien disparaître, tant que l’appétit de consommer va ! Tout va ! Tout sera prêt pour que les fêtes de fin d’année soient inoubliables ! Rassurez-vous ! »

Le -la- ministre de l’être-bien : « La situation sanitaire n’est pas la meilleure. Toutes les mesures sont prises pour nous protéger : gestes barrières, gel, masque ; évitez les attroupements ! Notre objectif est de casser la chaîne de transmission pour veiller sur votre santé physique. Je considère que c’est cela le principal. Pour le reste, le spirituel, si vous avez des problèmes psy ou que vous êtes mal dans votre peau, débrouillez-vous ! Je ne vois pas en quoi la disparition ou non de Jésus va aider chacun à guérir ou à avoir moins peur ! Que votre humeur, votre moral ou votre intérieur aillent mal, peu m’importe ; pour moi, seuls comptent les chiffres des guérisons ! Alors si jamais vous déprimez, pensez déjà à votre rappel et puis, mangez du chocolat… Il paraît que ça aide ! »

Confesseur : « Qu’en pensez-vous ? De ce grand spectacle des puissants ? Avons-nous encore besoin de Jésus pour fêter Noël ? Où est-ce que Noël s’est déjà vidée de Jésus pour devenir une fête de fin d’année ? Comment vont réagir les preneurs d’otage ? La suite dans quelques instants…

Épisode 3 : « Game over »

Capharnaüm : Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Jérusalem : On n’a pas le choix, on l’enlève et il dégage de la scène !

Béthanie : Et qu’est-ce qu’on fait des parents ?

Magdala : On ne va tout de même pas en faire un orphelin, comme nous ?

Galilée : On les emmène avec ! Tu as bien entendu les puissants. Un couple de plus à la rue, ce n’est pas leur souci ! Allons-y !

Mais ils se regardent tous et personne n’ose faire le premier pas ! Capharnaüm y va en premier !

Capharnaüm : Ça va ! J’ai compris ! Je fonce en premier comme d’hab ! il s’approche de la mangeoire pour prendre l’enfant, mais quelque chose l’en empêche…

Jérusalem : Ben alors ! Quoi ! Pourquoi t’hésites ?

Capharnaüm : Je ne peux pas ! C’est comme s’il me disait dans mon for intérieur : « Quand tu es jeune, tu vas où tu veux ; mais quand tu seras plus vieux, un autre te mènera où tu ne voudras pas aller ! » Je ne peux pas le laisser tomber ! Je reste ici avec lui, à ses côtés ! Il se replace comme au prologue.

Jérusalem : Non mais quelle mouche a piqué ce bœuf ! Il va falloir que je m’en occupe personnellement ! Il se dirige également vers la mangeoire et s’arrête net.

Béthanie : Eh bien ! Jérusalem brisé dans son élan, je n’en crois pas mes petits yeux !

Jérusalem : Cet enfant m’a souri ! C’est comme s’il comptait sur moi, plus tard, pour aider les plus pauvres. Je reste aussi ! Il m’indique une voie ! Jérusalem se replace comme au prologue.

Béthanie : Ah les mecs ! Complètement gagas devant ce baveur ! Laissez faire une nana ! Elle également est stoppée dans son élan ! Waouh ! Ce n’est pas possible ! Il me connait bien mieux que moi et il me croit capable de faire de sacrées choses. J’entends sa petite voix qui me dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle se replace comme au prologue

Galilée : Mais qu’est-ce qu’ils ont tous devant ce gosse ? Avec moi, ça ne marchera pas ! Il ne m’aura pas au charme ! Il y va d’un pas décidé et s’arrête comme si Jésus lui parlait Quoi ? Tu as besoin de moi pour t’entourer et t’accompagner ? Moi un colérique, un fils du tonnerre, un impulsif, je peux te protéger ? Eh bien ok ! Je suis ton homme ! Galilée se replace comme au prologue, mais derrière la crèche à la manière d’un garde du corps.

Magdala : Il ne reste plus que moi ! J’aimerai bien le toucher et l’emporter rien que pour moi. Je sens qu’un jour il me guérira. J’en suis sûr : j’ai vu le Seigneur ! Magdala se replace comme au prologue

Confesseur : Vous voyez ! Les puissants l’avaient déjà condamné à disparaître parce qu’il les gênait où qu’il ne rapportait pas assez ! Mais à ceux qui gardent un cœur d’enfant et à ces adolescents écorchés vifs, ce simple bébé a ouvert un autre avenir ! Voici l’autre belle histoire ! Et ces jeunes ont continué à grandir, à expérimenter, à se perdre, à se retrouver jusqu’à ce qu’un jour Yeah-sus, grandissant en force et en sagesse leur a permis de faire tomber les masques quelques années plus tard !

Epilogue : « Vis les vies qui te sont données ! »

La Bande des cinq quitte la crèche et chacun à son tour se dévoile.

Capharnaüm : enlève son masque de déguisement Peut-être l’avez-vous deviné, mais je suis Simon Pierre ; le porte-parole du groupe des douze disciples qui rejoindra Jésus. J’en deviendrai le chef, lorsque Jésus nous laissera devenir des adultes !

Judas : enlève son masque de déguisement  Hello, c’est moi Judas ! Pour vous, je ne suis peut-être qu’un gros méchant ou un traître, mais j’étais avant tout le trésorier du groupe des disciples. Scrupuleusement honnête, J’aiderai financièrement bien des pauvres. Je me suis donné à fond dans sa mission jusqu’à en mourir !

Béthanie : enlève son masque de déguisement  Bonsoir, Marthe, également disciple de Jésus. Avec ma sœur Marie, nous accueillerons souvent Jésus lorsqu’il sera de passage. Je suis le symbole de toutes celles qui consacrent leur vie à servir !

Galilée : enlève son masque de déguisement Mon nom est Jacques.

Tous les autres : Bonjour Jacques !

Jacques : Avec Pierre, nous faisons partie de la garde rapprochée de Jésus et de ses intimes. Comme quoi même un casseur, comme moi, peut faire partie de la grande famille de Jésus.

Magdala : enlève son masque de déguisement Mon petit nom c’est Marie. Mais vous me connaissez sous mon surnom : Marie Madeleine. Jésus va me guérir de mes maladies et je l’accompagnerai partout jusqu’au bout ! Car lorsque les disciples hommes détaleront au pied de la croix, avec d’autres femmes, nous resterons ! Et c’est à moi que Jésus est apparu, en premier, ressuscité !

Confesseur : Pour ma part, je suis le « confesseur » ! Je pourrai dire aussi, le cerveau ! Mais, je préfère la voix du cœur ! Celle qui parle à chacune et chacun d’entre vous ce soir ! Pour Noël devrons-nous remettre les masques pour nous protéger ou laisser tomber nos faux masques pour retrouver, en cet enfant de Noël, Jésus, le Christ, un avenir souriant, malgré tout ? Et si un jour nos cœurs devaient être mordus par le cafard et dévorés par le désespoir, puisse le bébé Jésus avoir pitié de nos âmes de vieux ! Un Noël béni et rempli de paix à toutes et à tous !

Crédits : Frédéric Gangloff (UEPAL) Point KT Photo Pixabay