« T’as une idée pour moi ? Je dois écrire l’édito pour Pâques… »
La question est posée à ma fille, 13 ans, habituée de l’Eglise depuis son plus jeune âge, fréquentant les cours de religion, bref, tombée ‘dedans’ quand elle était petite.
« Ben… rappelle-moi juste ce qui se passe à Pâques… » Le voilà mon édito !
Combien de fois ai-je posé cette question aux enfants et aux jeunes habitués de nos églises :
« Que fêterons-nous au matin de Pâques ? », pour récolter un moment d’hésitation, un silence prudent, une réponse évasive ou l’enthousiaste annonce des œufs en chocolat !
Les célébrations qui précèdent et suivent Pâques forment parfois, dans la tête des enfants, un joyeux micmac : Jésus monte au ciel avant d’être crucifié, Il meurt le Jeudi Saint, Pentecôte vient avant l’Ascension…
Pourtant, il y a une logique dans le déroulement des événements.
Mais voilà, passé Pâques, congés et fin d’année scolaire aidant, on perd le fil de l’année liturgique.
Le chemin qui mène du début du Carême à la Pentecôte est pourtant clairement balisé ; chaque fête y marque une étape, un repos communautaire. Parfois un repas communautaire !
Et chaque étape nous rapproche de la réalisation de la promesse de Jésus : « Jean a baptisé avec de l’eau, mais vous, dans quelques jours, vous serez baptisés dans l’Esprit Saint. » (Actes 1 :5)
Forts de notre foi, marchons ensemble sur ce chemin, ne laissons rien nous en détourner jusqu’à l’arrivée… Arrivée qui s’offre en départ, mais ça, c’est une autre histoire !