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Yalla, en avant les jeunes !

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Ce livre constitue le message de Sœur Emmanuelle aux jeunes de France et d’Europe !

« Tu peux décider de ton chemin : crois en toi, en cette passion pour un monde où des hommes libres vivraient égaux, en frères. Crois en ton dynamisme, incarne ton idéal à l’endroit même où tu vis, là où tu sens battre ton cœur. Crois dans les autres : le même souffle de justice les fait tressaillir. Ne crains pas de rejoindre leur combat : l’union des jeunes est une puissance formidable. »

Brève biographie :
Après avoir enseigné les lettres et la philosophie en Turquie, en Tunisie à des jeunes filles issues de milieux aisés, Sœur Emmanuelle part ensuite à Alexandrie où elle éprouve un véritable coup de foudre pour l’Égypte.

En 1971, à l’âge de la retraite, Sœur Emmanuelle décide de s’engager pour les plus pauvres et part s’installer dans les bidonvilles du Caire pour vivre avec les chiffonniers. Imperturbable, elle œuvre sans répit, un seul sentiment au cœur : la joie de venir en aide aux plus pauvres des pauvres. Et là où la misère semblait avoir définitivement ravagé la terre et les hommes, elle va réussir à défier l’impossible en faisant construire des écoles, des maisons et des dispensaires, bientôt soutenue par des dons venus du monde entier.
Durant des décennies, elle va mener avec une énergie pleine d’enthousiasme et de simplicité son combat au profit des pauvres.

C’est à la jeunesse qu’elle a voulu s’adresser dans ce livre : jeunesse qu’elle a côtoyée aussi bien en Égypte qu’au Soudan ou dans le Liban déchiré par la guerre, et qui incarne un radieux message de foi et de générosité. Son objectif qu’elle communique aux jeunes : Aimer et être diffuseur de joie !

En 1979, Sœur Emmanuelle fonde à partir de la Belgique l’association « Les Amis de Sœur Emmanuelle ». Celle-ci poursuit aujourd’hui son œuvre auprès de 70 000 enfants dans le monde, depuis la Belgique, la France et la Suisse, principalement.

En 1993, après quelque trente années au service de ses compagnons de misère, Sœur Emmanuelle rentre en France à la demande de ses supérieures. « Choc terrible » dira-t-elle. Pourtant, rien ne tarit la source de joie qui coule dans ses veines : elle s’occupe alors des SDF en France.

Callian, le 20 octobre 2008, Sœur Emmanuelle nous a quittés sans bruit, ni souffrance, ni angoisse.

A Bernard Pivot qui lui posait la question : « Quel est votre mot préféré ? » à la fin de l’émission « Bouillon de culture » à laquelle il l’avait invitée en 1996, elle répond : « Mon mot préféré ? Yalla ce qui veut dire en avant ! Le mot que je déteste c’est stop car il ne faut jamais s’arrêter dans la vie, il faut toujours s’acharner et on est vainqueur. »

Fiche détaillée :
« Yalla, en avant les jeunes ! », de Sœur Emmanuelle, Françoise Huart, Édition Librairie générale française (Collection : Livre de poche), 1999

Actualité, cliquer ici : Poursuite de l’œuvre de Sœur Emmanuelle