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Saynète de Noël : Mamie à tout prix !

Une pièce de Débora Mistretta, écrite pour le spectacle de Noël 2022 à Boofzheim en collaboration avec Michael Zahner, Léore Schmidt et Jessica Wintenberger.

Résumé de la pièce :
La famille Schneider est une famille nombreuse, alsacienne depuis des générations. Maman Nancy est mariée à Papa Stéphane. Ensemble ils ont eu trois enfants : Amanda, Tim, Dorian. Ils ont adopté Tony de l’âge de Dorian qui est l’enfant de la cousine et la meilleure amie de Nancy, malheureusement décédée trop tôt. Dans l’histoire, ils ne sont pas seuls. La sœur de Nancy, Carole, et son fils Antoine sont souvent à la maison. Il y a aussi oncle Bernard l’unique frère de Carole et Nancy. On n’oublie pas Mamie Sidonie sans qui cette pièce de théâtre n’aurait pas eu lieu. La famille s’apprête à fêter Noël lorsqu’ils apprennent que Mami est atteinte de la maladie d’Alzheimer. L’objet de cette pièce tournera autour de cette question : comment continuer à faire famille, fraternité et vivre les festivités de Noël avec la préoccupation de perdre un être cher ? Ensemble et avec l’aide de Dieu, peut-être la famille trouvera-t-elle une solution…

Crédit : Débora Mistretta (UEPAL), Point KT




Les étoiles entre elles, le soir de Noël

Vous êtes-vous déjà demandé ce que les étoiles se disent entre elles ?
En cette nuit de Noël, il nous est donné de rêver de ce qu’elles pourraient nous raconter.

Cette saynète a été écrite pour la veillée de Noël 2021 à l’église de Belmont par la pasteure Sophie Letsch. Elle a été jouée avec 15 enfants. Mais le nombre de participants, à l’intérieur de chaque groupe d’étoiles peut facilement être adapté.

Vous trouvez ci-dessous quelques images pour vous donner des idées sur la confection des costumes :

Le patron une fois découpé

A attacher de côté

 

Décoration à mettre sur la tête

Les étoiles entre elles, le soir de Noël

Narrateur : Vous avez remarqué qu’il y a des étoiles partout en ce temps de Noël : sur les sapins, sur les tables, aux fenêtres et sur les cartes de vœux. C’est beau. Ça brille. C’est festif.
Mais toutes ces étoiles de papier ou de plastique, même celles sur lesquelles on a collé des paillettes, n’égalisent pas la beauté des vraies étoiles. Connaissez-vous un plus beau spectacle que celui des étoiles qui scintillent dans la nuit claire ?
Certains savent apprécier la beauté des étoiles.
Il y a ceux qui sont passionnés et se retrouvent, bien équipés, pour pouvoir observer.
Il y a celles qui montent seules sur les sommets et s’allongent dans l’herbe pour les contempler.
Il y a toutes celles et tous ceux qui les admirent pour continuer, malgré tout, de rêver.
Oui, ils sont nombreux, ceux qui aiment regarder les étoiles.
Leur spectacle est si merveilleux. C’est facile de les regarder. Et si, en ce soir de Noël, il nous était donné de les écouter ?

Musique = Star Wars – Main Theme

Les grandes étoiles s’installent sur la scène pendant les premières secondes de la musique. On la baisse ensuite.
Les petites étoiles, Vénus et les étoiles filantes restent en coulisse.
GE7 est cachée en haut de la chair.

Tableau 1

GE1 : Mais qu’est-ce que tu brilles fort toi aujourd’hui ! Je suis hyper jalouse ! Comment tu fais pour avoir un tel éclat ?
GE2 : Je ne sais pas. J’ai tellement chaud ! J’ai l’impression que je vais exploser !
GE1 : Ah ouais mais t’es une étoile supergéante toi non ?
GE2 : Oui.
GE1 : T’as quel âge déjà ?
GE2 : 50 millions d’années.
GE1 : Ah ouais d’accord, c’est bientôt la fin pour toi !
GE2 : Oh ça va ! C’est pas bien de se moquer des vieux !
GE1 : Oui c’est vrai. Excuse-moi.
GE2 : Je ne suis pourtant pas la plus vieille des étoiles ici…
GE3 : Ah oui la plus vieille c’est surement celle-là (désigne GE4). On ne sait même plus depuis quand elle est là !
GE4 : Ohlala mais qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Il ne se passe jamais rien dans cet univers !
GE5 : Ben si attend, regarde, il se passe quelque chose là !
GE4 : Qu’est-ce que c’est ?
GE6 : C’est une nouvelle étoile !
GE4 : Ah ben voilà un peu d’animation ! Une nouvelle étoile, ça n’arrive pas souvent !
(Elle apparait en toussant.) GE7 : Bonjour (elle tousse encore)
GE5 : Ohlala ma pauvre. Tu viens juste de sortir de ton nuage interstellaire toi !
GE7 : Oui (elle tousse encore) c’était plein d’hydrogène et d’hélium là-dedans !
GE5 : Installe-toi parmi nous et respire un grand coup !
GE6 : Tu verras on est bien là.
GE7 : Merci.
GE4 : On est bien, on est bien… Moi je trouve qu’on s’ennuie quand même un peu ! Enfin un peu. Beaucoup même.
GE1 : Et si on s’amusait à faire de nouvelles constellations ?
Tous : oui !

Tableau 2

Narrateur : Vous saviez, n’est-ce pas, que les étoiles forment des constellations ? Vous connaissez la Grande Ourse, la Petite Ourse et peut-être Cassiopée. Mais les étoiles s’amusent aussi parfois quand on ne les voit pas…

Musique = Star Wars – Main Theme
On éteint toutes les lumières pour ne garder que la lumière noire. Toutes les étoiles montent sur scène et déambulent les unes derrière les autres.
Vénus apparait aussi et suit la scène de loin.

Narrateur : La fameuse constellation de la vague cosmique !
Les grandes étoiles se placent en ligne, se baissent et se relèvent les unes après les autres pour former des vagues. Les petites étoiles sont assises devant et font des vagues avec leurs bras.
Puis elles repartent déambuler dans l’église et se replacent toutes en ligne assises par terre.

Narrateur : Ou encore la surprenante constellation du maïs qui éclate !
Les étoiles sautent en l’air en ordre dispersé. Elles repartent déambuler puis forment deux groupes et se placent face à face.
Les étoiles se lancent une pelote de laine blanche. Chacun pince un morceau de fil d’une main et relance la pelote à quelqu’un d’autre de façon à former une toile.

Narrateur : Et enfin l’étonnante constellation de l’étoile d’araignée !
Vénus se faufile entre les nœuds de la toile. Fin de la musique. Les grandes étoiles rigolent. Vénus se place un peu à distance. Les petites étoiles et les étoiles filantes retournent en coulisse.

Tableau 3

GE1 : Qu’est-ce qu’on s’est amusé !
GE7 : Ah oui, la constellation du maïs qui éclate, fallait la trouver !
GE1 : Eh Regardez là-bas !
GE4 : C’est quoi encore ce truc ?
GE2 : Je l’ai déjà vue tout à l’heure ! Elle a essayé de s’incruster pendant qu’on dansait.
GE4 : C’est pas une étoile ça !
Vénus : Bonjour !
Tous : Bonjour…
Vénus : Vous avez raison, je ne suis pas une étoile mais presque !
GE1 : Mais qu’est-ce que tu racontes ! On ne peut pas être presque une étoile ! T’es une étoile ou t’en es pas une !
GE6 : T’es une planète non ?
Vénus : Oui ! Je suis Vénus. La planète la plus proche de la Terre. J’ai dit que j’étais presque une étoile parce que les humains m’appellent l’Etoile du Berger. Ils disent ça parce que, quand la nuit tombe, je suis le premier astre qu’ils voient briller.
GE4 : Les humains ? C’est quoi ce truc ? C’est nouveau ?
Vénus : Les humains sont les habitants de la Terre.
GE4 : Ah la terre ! c’est ce tout petit truc bleu qui tourne autour du soleil non ?
Vénus : Oui c’est ça !
GE3 : Ah oui elle est marrante cette planète-là, avec son satellite minuscule qui tourne autour d’elle.
Vénus : C’est la lune !
GE3 : Qu’est-ce que tu peux nous dire de la terre ?
Vénus : La planète Terre fait partie du système solaire et elle s’est formée il y a 4,54 milliards d’années.
GE1 : 4,54 milliards d’années ! Ohlala autant dire hier ! Elle est vraiment toute jeune par rapport à nous.
GE4 : Bon et les humains alors, c’est quoi ce truc ?
Vénus : Les humains sont une des espèces qui vivent sur la planète terre. Ils sont apparus il y a 300 000 ans.
GE4 : Une des espèces ? Parce qu’il y en a d’autres sur cette planète ?
Vénus : Oui. Il y en 8,7 millions d’autres espèces vivantes sur la terre.
GE4 : Ah ouais d’accord. Donc tu nous parles d’une espèce qui vient tout juste d’apparaitre et qui vit parmi des millions d’autres sur un tout petit caillou bleu qui n’a même pas 5 milliards d’années ! En quoi c’est intéressant ?
Vénus : Oui c’est vrai qu’à l’échelle de l’univers les humains ne sont pas grand-chose. Un micro grain de poussière dans l’immensité du cosmos. Mais, voyez-vous, les humains ont une place particulière dans le cœur du créateur.
Tous : Le créateur ?
GE5 : Celui qui était là avant tout le reste ?
Vénus : Oui. Celui-là. Il a voulu que vous soyez là, en tout premier, pour marquer la nuit, les époques et les années. Les humains vous contemplent depuis des millénaires. Grâce à vous, depuis toujours, ils peuvent se repérer dans l’espace et dans le temps.
GE7 : Ah oui ? On est si important pour eux ?
Vénus : Oui et ce n’est pas tout. Quand ils vous contemplent, ils réalisent la grandeur de l’univers. Alors ils peuvent voir plus loin que ce qui est juste devant eux. Et en vous voyant, ils peuvent penser au Dieu de l’infini qui s’intéresse à chacun d’eux, même s’ils sont tout petits.
GE4 : Ah ça pour être petits… Les humains sont minuscules.
Vénus : Oui, et pourtant, le créateur de l’infini aime chacun des humains.
GE7 : Ils doivent quand même être importants ces petits humains.
Vénus : Les humains vous aiment énormément. Quand ils vous voient scintiller dans leur ciel, leurs cœurs se réchauffent. Vous leur redonnez confiance et espérance.
GE3 : Mais pourquoi les humains ont-ils besoin d’espérance ? Il me semble que les autres espèces ne se font pas autant de souci qu’eux ! Elles mangent, elles dorment, elles se reproduisent et profitent de la vie sans se faire de souci. C’est pas pareil pour eux ?
Vénus : Non, ils sont un peu différents les humains. S’ils s’inquiètent autant, c’est parce qu’ils savent qu’ils ne sont pas grand-chose.

Musique = La chevauchée des Walkyries, Wagner
Les 2 étoiles filantes entrent en scène et traversent l’église en courant dans tous les sens.

GE6 : Oh tiens ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
GE7 : C’est mignon ces toutes petites trainées de lumières !
GE2 : Eh attention, t’as failli me rentrer dedans ! Ça va pas de faire des excès de vitesse comme ça !
EF : Nous sommes des étoiles filantes !
GE1 : Des étoiles ? Oh ben non, on ne peut pas vous laisser dire ça. Vous êtes juste des petits grains de poussière qui prennent feu en entrant dans l’atmosphère.
EF1 : Peut-être. Mais les humains nous appellent comme ça : étoiles filantes.
EF2 : Ils sont toujours contents quand ils nous voient.
GE4 : les humains, les humains… On ne va parler que de ces minus aujourd’hui ?
GE7 : Mais enfin tu vas arrêter de râler ?
GE3 : Laisse-les parler !
EF1 : Les humains aiment nous contempler. Pendant quelques nuits, au milieu de l’été on vient par centaines. On leur offre un spectacle grandiose !
EF2 : Et quand les humains nous voient, ils font un vœu.
GE7 : Un vœu ? Quel genre de vœux ?
EF1 : Ah ça, nous ne le savons pas.
Les grandes étoiles et les étoiles filantes retournent en coulisse.

Tableau final

Narrateur : Oui les humains font des vœux. Ils ont conscience qu’ils ne maitrisent pas tout. Et leur vie est parfois difficile. Ils sont fragiles. Parfois ils tombent malades. Et puis, ils finissent tous par mourir un jour et ils le savent bien. Parfois ils sont tristes ou désespérés. Parfois on leur fait du mal et ils font eux-mêmes du mal.
Le Dieu de l’infini a décidé de les créer libres. Libres de faire le mal ou le bien. Libres de se battre ou de se réconcilier. Libres de se venger ou de pardonner. Libres d’aimer ou de haïr. Libres de prendre soin de la terre ou de la détruire.
Et cette liberté, ils n’en font pas toujours bon usage.
Pourtant, malgré tout, le créateur les aime infiniment. Il a trouvé que l’humanité valait la peine d’être sauvée.
Voilà déjà des milliers d’années qu’il leur avait promis un sauveur.
Dans le vieux livre qui parle de lui, il était écrit qu’un enfant leur sera donné. Il recevra l’autorité d’un roi. On lui donnera pour nom : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix.
Il étendra son autorité et assurera une paix sans fin.
Il occupera le siège royal de David et dirigera son royaume.
Il l’établira et le rendra solide en faisant respecter le droit et la justice, dès maintenant et pour toujours.
Voilà ce que le SEIGNEUR de l’univers a promis de faire à cause de son brûlant amour. (d’après Ésaïe 9,5-6)

Chant de l’assemblée

Pendant le chant : mise en place de la crèche avec les figurants. Les petites étoiles se placent au-dessus de la crèche, debout sur un banc.
Les étoiles filantes s’asseyent à côté.

Narrateur : Cette nuit-là, le grand créateur de l’univers est venu lui-même sur la terre. Il s’est fait tout petit pour rejoindre l’humanité et lui montrer que personne ne serait jamais abandonné. Le Dieu de l’infini est venu dans la nuit. Dans la nuit du doute, la nuit de la peur et de la maladie. Dans la nuit de violence et de la mort. C’est là qu’il est venu. L’étoile du matin, celle qui annonce la fin de la nuit, c’est lui.

Scène finale

Les grandes étoiles s’approchent de la crèche avec Vénus.
GE6 : Que c’est beau !
GE1 : Alors c’est lui ? Ce petit être fragile et vulnérable ? Ce bébé ? C’est lui le sauveur de l’humanité ?
Vénus : Oui. Il est venu tout petit. Il est venu sans faire de bruit. Mais le Seigneur de la vie, c’est bien lui.
GE5 : Vous avez vu, toutes petites étoiles autour de la crèche ?
GE1 : Mais qu’est-ce que vous brillez fort !
Petites étoiles : Ce n’est pas nous qu’il faut regarder.
GE1 : Mais qu’est-ce que vous racontez, une étoile c’est fait pour briller !
Petites étoiles : Non. Nous brillons pour qu’on puisse voir ce bébé.
GE7 : Mais oui regarde, ce sont elles qui éclairent toute la scène.
GE5 : Sans elles, on ne verrait rien de tout ça.
GE3 : Ses petites étoiles ne brillent pas pour elles-mêmes. Elles ont tout compris. Briller pour briller ça ne sert à rien. S’il n’y a rien à révéler, rien à montrer, notre lumière ne sert à rien.
Vénus : Cet enfant, Jésus, quand il a grandi a parlé très souvent de la lumière. Un jour, il a dit quelque chose de très important à tous ceux qui l’écoutait. Il a dit :
Petites étoiles : Vous êtes la lumière du monde !
Vénus : Exactement. C’est vous qui êtes la lumière du monde.
GE1 : Mais qui « vous » ?
Vénus : Et bien les humains. Tous les humains. Même ceux qui font des erreurs et ceux qui n’ont pas confiance en eux. Ils peuvent, tous, éclairer le monde. Ils peuvent, tous, partager l’amour et la paix.
GE6 : Quelle belle histoire !
GE7 : Merci de nous avoir fait découvrir l’humanité.
GE1 : On va retourner dans le ciel maintenant. Et on va continuer de briller.
GE3 : Oui, de toutes nos forces ! Même si on est fatiguée.
GE4 : Même si on est âgée.
GE2 : Même si on est découragée.
Tous : On continuera de briller pour montrer aux humains qu’il y a toujours de quoi espérer.

 Les étoiles se dispersent dans l’église.

Crédits : Sophie Letsch pour la saynète et les photos des costumes (UEPAL), Nadine Beller (photo du soir de Noël), Point KT




Habiter Noël

La crèche aux 5 sens – Crea Calame et Maurice Bianchi

Voici deux saynètes de Noël sur le thème de l’habitation, envoyées par Laurent Bader, pasteur de l’EERV.

Dieu aménage

Dieu aménage (format ODT)

  • Message : Habiter un lieu, c’est le transformer à son image. En venant habiter le monde, Dieu a cherché à le transformer, de l’intérieur, à son image.

  • Présentation : 

    • La saynète se déroule en plusieurs scènes. La première et la dernière se passent dans une maison familiale, lors du repas de Noël qui rassemble trois générations. Les scènes centrales racontent la Nativité selon Luc.

    • Les scènes inaugurale et finale expliquent le message (c’est un débat) alors que les scènes centrales l’illustrent (c’est une narration).

  • Les rôles : Le texte ci-dessous met en scène six membres d’une famille qui tiennent des rôles assez longs. Ils doivent être attribués à des enfants qui parlent bien et ont une bonne mémoire. Les scènes centrales sont dévolues à deux narrateurs qui peuvent lire leurs textes et des acteurs muets qui miment ce qui est dit.

  • Une saynète à disposition de l’Église : Ce texte est à votre disposition. Vous pouvez le modifier à votre guise, ajouter de l’humour, apporter des précisions historiques, clarifier le propos. Il n’y a pas de copyright, de droit d’auteur ni aucune de ces choses embêtantes.

Dieu s’approche

« Autre titre :  « Où Dieu va-t-il crécher ? » 

Dieu s’approche (format Word)

  • Introduction : La saynète se joue sur deux lieux :
    • une scène principale, au centre, où se déroule l’action et les dialogues (micros)
    • une scène secondaire (B) où se constitue peu à peu le tableau de la crèche
  • Le début :
    • Orgue
    • Accueil
    • Invocation
    • Introduction à la saynète
Les anges arrivent et se mettent en demi-cercle, face à l’assemblée. Ils discutent entre eux.
Ange 1 Savez-vous pourquoi Dieu nous a appelés ?
Ange 2 Oh, s’il nous a tous invités, c’est que c’est important !
Ange 3 C’est vrai ! Ce n’est arrivé que quelques fois : à la création du monde, au Déluge, à la sortie d’Egypte… Mais le voilà !
Dieu Mes chers amis, je vous ai appelé parce que l’heure est grave. Je ne sais plus que faire pour que les êtres humains comprennent que je les aime !
Ange 4 Ils n’ont toujours pas compris ?
Ange 1 Pourtant, tu as tout essayé ! Tu as envoyé des prophètes, tu as fait des miracles !
Ange 2 Tu t’es fâché, tu les as punis. Tu as été gentil, tu les as aidés.
Ange 3 Tu les as sauvés de l’esclavage en Egypte, tu les as guidés dans le désert, tu leur as donné un pays. Tu les as même protégés pendant les guerres.
Ange 5 Alors, que peux-tu faire ?
Ange 1 Si nous allions leur parler ?
Ange 2 Nous, les anges ? Mais, nous avons déjà essayé ! Et quand nous sommes là, ils nous disent : « Donnez-nous une preuve que Dieu existe ! » Ils sont incroyables !
Ange 3 Pourtant, certains t’appellent. Ils ont besoin d’un signe fort. D’ailleurs, écoute-les :

[…]




La nuit des trois pages

Pièce pour 12 personnages – il est possible de jouer plusieurs personnages.

Pejman (souhait) ; Mage 1, Parsa (pur) ; Mage 2, Payam (message) ; Mage 3, Hérode ; Jérémia ; un prêtre ; 2 appariteurs musclés ; et
Monsieur Loyal.

Avant-propos : chaque acteur a interprété plusieurs personnages et Monsieur Loyal à tour de rôles. Pour s’y retrouver, la saynète est « saucissonnée » en plusieurs scènes ; chacune est annoncée par Monsieur Loyal qui change à chaque tour. Les acteurs sont assis côté Cour et côté Jardin quand ils ne jouent pas. Ils entrent en scène, changent de coiffe (voire prennent les accessoires qui doivent être réduits au minimum) pour se faire reconnaître du public. Le début du jeu est lancé quand tout le monde est prêt par Monsieur Loyal qui émet un son – toujours le même – double coup de trompe ou un coup de grosse caisse ou un tour de crécelle, ou selon votre créativité et vos disponibilités. Monsieur Loyal reste en jeu et toujours le même pendant la scène qu’il a introduite. A la fin de chaque scène, tous se débarrassent de leurs accessoires retournent s’assoir. Un nouveau Monsieur loyal prend le relais. Nous sommes arrivés au but en 6 répétitions (1/semaine). Durée 20 à 25 minutes. Le spectacle s’adresse à tous les âges du public. Texte interprété de façon légère, avec énergie, à la paroisse ‘Sous les Platanes’ à Graffenstaden.

SCÈNE 1

Musique : De bon matin, j’ai entendu le train… les acteurs rentrent par l’allée centrale, s’assoient puis ceux qui sont concernés par le jeu prennent possession des accessoires.

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 1 ! Après un long voyage de plusieurs semaines, 3 caravanes venues d’un peu partout en Orient, finissent par se rejoindre quelque part en Judée. Pourquoi ? Que celui qui veut en savoir davantage écoute et voit !

Parsa : Ouh là là, J’en ai plein les pattes ! Depuis c’matin que j’mets un pied devant l’autre ! Pour aller où ? Je vous le demande ! La caravane s’est mise en branle au petit jour très tôt pour éviter le soleil quand il est très haut « Á son Zénith ! » qui dit le boss, j’veux dire le Mage qui m’a embauché. Il a fallu ranger le barda vite fait. Et c’est comme ça tous les jours ! Je vous donne le bonsoir !…

Payam : Tous les après-midis, sieste obligatoire, vu la chaleur du plein midi. Mais nous repartons dès que la chaleur est supportable jusqu’à une heure avancée et pour finir, le bivouac. Là, tous les soirs, je rêve d’une bonne glace au citron vert. Tout pareil comme chez vous en été… Bonsoir, quand même !

Pejman : Bonsoir ! Mes pieds ? à force, c’est de la marmelade ! Et la journée n’est pas finie. Faut vite mettre en route la popote. Ce soir, c’est spécial. Nous avons retrouvé deux autres caravanes. J’espère m’y faire de nouveaux copains !

Monsieur Loyal : Les 3 jeunes gens sont affairés chacun dans son coin à préparer quelque chose à manger, à ranger, à nourrir les animaux de bat (activités à créer au moment des répétitions…). Arrive le moment où les tâches se terminent…

Parsa : Eh ! Psttt ! Compagnons, v’là de nombreuses semaines que nos caravanes avancent dans la même direction, pas loin les unes des autres et on s’est jamais croisé…

Pejman : Obligés ! Nous sommes Pages, jeunes compagnons de Mages-savants venus d’Orient qui font route vers un lieu qui leur a été signalé par un phénomène dans le ciel, une étoile toute spéciale…(Couper)

Payam : Tu veux dire que nous sommes des serviteurs parce que ces messieurs très préoccupés par leur quête ont besoin que nous leur préparions le thé pendant les haltes.

Parsa : Que nous dressions un abri ombragé à chaque pause.

Pejman : Et que nous récitions nos leçons quand nos maîtres l’ont décidé.

Payam : Ah oui parce que nous sommes aussi et ici à l’école des Mages, en formation alternée. Il y a beaucoup de choses à savoir : poésies, calcul, algèbre, géométrie, histoire, géographie, astronomie… Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour faire connaissance, tout ça.

Pejman : Heureusement qu’à notre époque les pommes de terre ne sont pas encore connues en orient, sinon on serait aussi de corvée de pluche des patates !

Parsa : Alors profitons de ce moment de répit. Ce soir, il semble que ce soit nos maîtres, les mages, qui sont mis à rude épreuve. Ils ont perdu leur chemin.

Payam : La route leur est maintenant cachée.

Payam : C’est donc pour retrouver la bonne direction qu’ils se sont réunis !
Ça nous laisse le temps de nous faire amis ! (Marquer la rime)

Monsieur Loyal : Quelle est la bonne direction pour continuer le chemin ?

Noir.

Pejman : Aujourd’hui, nous n’avons pas repris la route. Et le Soleil montre déjà son envie d’aller faire dodo. Nos maîtres auraient-ils perdu leurs repères ?

Payam : Ça palabre, et ça palabre ! Je m’appelle Payam. Je suis sûr qu’ils vont y arriver, mon maître est disciple d’Hipparque de Nicée grâce à qui il a appris la trigonométrie, l’usage de l’astrolabe et à qui les livres permettent de calculer exactement où se trouve tel ou tel lieu remarquable. C’est d’ailleurs comme ça que nous sommes arrivés jusqu’ici.

Pejman : Moi, c’est Pejman, mon maître est disciple de Pythagore et il est capable de dessiner une maison parfaitement rectangulaire, avec des angles bien perpendiculaires grâce à une formule magique…

Parsa : Ah bon ? Et laquelle ?

Pejman : C’est bien parce que vous êtes mes compagnons de route que je vous le dis. Voilà. Le carré du côté en face de l’angle droit est égal à la somme des carrés des 2 autres côtés.

Payam : Ah ?? Et alors ? Pourquoi il parle de carrés ? C’est pas une maison rectangulaire qu’il vient de dire ?

Pejman : Ben c’est juste pour dire… Je vous ai dit que c’était magique !

Parsa : Moi, c’est Parsa et j’comprends rien à votre charabia, je ne suis qu’au tout début de mon apprentissage. Mais, mon maître, lui, est disciple de Thalès de Millet qui, il y a 6 siècles déjà, avait calculé la distance du Soleil à la terre. Alors, vous voyez qu’ils sont calés nos mages… juste pour dire… Ils vont y arriver, vous verrez. Bonne nuit !

Noir. Prévoir une arrière-cour qui s’éclaire ou changement d’accessoires.

SCÈNE 2 : Dans l’arrière-cour

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 2 ! Pendant que tous dorment les mages sont préoccupés. Hérode le nuisant rode dans l’ombre, tout à l’écoute, il espionne.

Les mages manipulent des accessoires astronomiques et des cartes.

Mage 1 (il consulte une carte Michelin) : Je suis navré, mes amis, mais la science a ses limites et force est d’admettre que l’étoile que nous suivons depuis plusieurs semaines ne donne plus d’information. Bien que nous soyons à Jérusalem, lieu très saint chez les hébreux et que nous pensions être au bon endroit. Il ne se passe plus rien, nous ne savons plus où aller. Peut-être plus au Nord, ou plus au Sud ou aller vers la mer, la grande Bleue ou revenir sur nos pas.

Mage 2 (il observe le ciel avec une lunette ou un guide de voyage et pour lui-même) : Moi, j’ai du mal à comprendre… Je m’attendais à découvrir un nouveau-né issu d’une famille aisée, princière pourquoi pas, avec pignon sur rue, dans un palais de la capitale, hein ? Enfin une bonne adresse à Jérusalem et ben c’est loupé !

Mage 3 (il consulte une boussole ou un précis de physique) : Enfin, c’est un peu bête d’avoir tant misé sur nos calculs et notre observation du ciel pour au final manquer l’évènement, alors qu’on y est presque… Et on n’y est pas ! E-COEU-RANT ! (à faire résonner avec le Eu-ré-ka, plus loin).

Mage 1 : Gardons espoir, une bonne nuit de repos et qui sait pourrons-nous crier demain : « EU-RE-KA ! Nous avons trouvé ! »

SCÈNE 3

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 3 ! Hérode le nuisant veut en savoir plus !

(Hérode, genre loubard ou mafieux, il est menaçant et rôde dans le campement des voyageurs avec 2 gardes du corps menaçants. Les trois portent des lunettes noires, imitation Ray Ban)
Hérode : Salut la compagnie, (faible lumière s’allume) mon p’tit doigt m’a dit que vous recherchiez quelque chose d’important dans mon secteur. Je veux dire dans Mon royaume. Peut-on savoir de quoi il s’agit ?

Parsa (effrayé) : Nous on va vous répéter ce qu’on sait, mais on ne saura pas vous dire le pourquoi du comment.

Pejman : Nos maîtres, les mages, ont vu dans le ciel d’Orient un phénomène céleste très spécial, une sorte d’étoile.

Payam : Et chacun d’eux a pris la route pour suivre cette étoile, c’est comme ça que nous sommes là à cheminer ensemble et que nous sommes devenus des amis.

Pejman : J’ai entendu dire par mon maître que l’étoile annonce la venue d’un roi-libérateur pour Israël et pour le monde. Et le monde, c’est pas rien, c’est grand, non ?

Hérode : D’accodak ! Je vais voir ça avec mon réseau d’informateurs. A plus, les gars et faites de beaux rêves !

SCÈNE 4 : noir

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 4 ! Tout le monde est endormi…

Des appariteurs musclés font irruption : Allez debout là-dedans, on vous embarque chez Hérode – le grand, s’il vous plait. Il a du nouveau, p’têt’ bien une bonne nouvelle pour vous. Allez, allez dépêchons ! (Bousculade dans le noir, cris, vacarme. Installation d’un trône surélevé pour Hérode : tabouret surmonté d’un fauteuil – accessoire à créer par un bricoleur sûr)).

SCÈNE 5 :

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 5 ! Hérode le nuisant serait-il le sauveur de la situation ?

Lumière : Hérode est installé dans un gros fauteuil

Hérode (lunettes noires), mielleux : Bienvenue à tous, Messieurs. J’ai pu discuter avec certains d’entre vous et v’là que j’apprends que vous êtes venus adorer le Messie. C’est bien ça ! Mais c’est pas une mince affaire, tout ça. Nous aussi nous l’attendons ce Messie en ces temps rendus si difficiles par l’occupation romaine. Notre réunion doit donc rester secrète. J’ai parlé de votre problème à des amis du Temple dont je suis aussi le patron et voilà ce qu’ils répondent :

Un prêtre psalmodie (à côté d’Hérode) : « C’est à Bethléem en Judée //, car voici ce qui a été écrit par le prophète // : Et toi, Bethléem, terre de Juda //, tu n’es certes pas la plus petite parmi les principales villes de Juda //, car de toi sortira un chef qui prendra soin d’Israël //, mon peuple. »

Monsieur Loyal : Pendant ce temps, les mages prennent des notes, chacun son petit carnet…

Mage 3 : Pardon, Monsieur le prêtre, est-ce que je pourrai avoir la page de la prophétie, s’il vous plait ?

Un prêtre : Pas possible mon vieux… Si tous les mages de passage au Temple à Jérusalem déchiraient une page de la Torah, au 21e siècle, il ne nous resterait plus que la table des matières.

Hérode : Alors, c’est pas compliqué, les gars. Vous allez à Bethléhem, vous prenez les informations exactes sur le pitchounet et vous venez m’en parler. C’est une affaire d’état, rappelez-vous bien ça : « Quand vous l’aurez trouvé, faites-le moi savoir, afin que j’aille moi aussi (Hérode est troublé, cherche ses mots, le prêtre lui souffle son texte à l’oreille, Hérode se fait répéter, ce doit être comique, et finit par lâcher le mot qui lui coûte) : l’adorer. »

Monsieur Loyal : Là, les mages n’ont pas pris de notes…

SCÈNE 6

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 6 ! Hérode le nuisant a-t-il vraiment fait bonne impression ?

Parsa : Ben dit donc, c’est pas un marrant le papa Hérode. T’as vu comment il nous a causé ?

Pejman : Ouais, ça cognait fort et de colère dans mon cœur quand j’écoutais ce roi prétentieux. Je lui aurais bien répondu à ce barbare.

Payam : As-tu remarqué que chacun de nos maîtres étaient à l’écoute et qu’ils n’ont rien laissé perdre quand le prêtre a lu les textes sacrés, la Parole de Dieu ?

Parsa : J’ai même entendu mon maître murmurer à ses pairs que si l’étoile était bien à sa bonne place pour nous éclairer de nuit, les prophéties étaient elles aussi bienvenues pour trouver cet enfant-roi.

Pejman : Ce soir déjà, il y a déjà bien du remue-ménage dans le campement. Il me semble que nos trois mages ont décidé de filer daredare à la nuit tombée, vers Bethléem. Mais cette fois-ci, NOUS, nous marcherons ensemble.

Parsa : Comme les trois Mouss…

Pejman : Moustiques. Un pour tous !

Les 2 autres : Tous pour un !

SCÈNE 7

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 7 ! Les 3 caravanes n’en font plus qu’une !

Parsa (marchant au pas) : Un, deux… Un, deux… Gauche, Gauche, Gauche…

Pejman : Qu’est-ce que tu fais ? Tu vas où ?

Parsa : Ben, je vais à Bethléem… avec vous en plus !

Payam : Mais pourquoi, ton 1, 2… 1, 2 … G, G, G…

Parsa : Parce que j’imaginais que nous allions défiler là-bas en l’honneur de l’enfant-roi, lui, installé dans un grand fauteuil au sommet d’une énorme tribune. Alors, j’m’entraîne.

Payam : En voilà une idée qu’elle est bonne !

Pejman : Peut-être même qu’il y aura une fanfare ! Vamos, compañeros (à adapter selon le public) !

Et tout le monde marche au pas dans l’allée centrale

SCÈNE 8

Monsieur Loyal : La nuit des trois Pages ! Scène 8 ! Demi-tour, droite ! (La troupe revient sur scène) Tout le monde arrive à Bethléem et on va au renseignement…

Pejman, Parsa et Payam : Bonsoir Papy ! Bonsoir Papy ! Bonsoir Papy !

Jérémiah : Bonsoir, bonsoir, qu’y a-t-il à votre service ?

Payam : Nous recherchons un nouveau-né. Est-ce qu’il y a eu des naissances ces tous derniers jours ?

Jérémiah (possible de développer ou de créer d’autres personnages et situations) : Ah pour sûr ! Y en a eu au moins trois. Une à la villa Jonas le notable, une chez Obed le fabricant de galettes, et une autre là-bas au bout, tout au bout du village. C’est tout par là-bas dans la même direction.

Tout le monde se précipite à la villa. Se procurer une « poursuite : faisceau de lumière dru » pour l’étoile.

Pejman : Zut l’étoile ne s’arrête pas à la villa.

Parsa : Chouette alors, p’têt qu’on va goûter aux Bethléhem-bredele tout frais d’Obed.

Payam : Ben non, l’étoile ne s’y arrête pas là non plus.

Fébriles ou las, on suit l’étoile.

Parsa : Eh ! Là, l’étoile s’arrête ! Elle reste là au-dessus de l’étable. Est-ce possible ? Pas de fanfare ? Alors pas de défilé non plus ?

Pejman : Chuttt ! Ecoutez : Tout parait paisible et tranquille. Approchons pour en savoir plus !

Changement d’accessoires : Jérémiah devient mage, l’or, la myrrhe et l’encens sont transmis des mages aux pages.

Mage 1 : Eureka, nous avons trouvé !

Mage 2 : L’enfant a l’air si délicat et pourtant, il est roi en devenir, c’est pourquoi je dépose à ses pieds sur la paille ces quelques pièces d’or qui nous rappellera cette royauté encore invisible, mais qui grandit déjà.

Mage 3 : De si faible condition, cet enfant nous apparait si fragile et pourtant c’est l’envoyé de Dieu, alors voilà de l’encens qui dit et dira que nous sommes heureux d’approcher au plus près de Lui et de connaître ainsi le Sauveur, notre Sauveur.

Mage 1 : Les prophètes ont aussi annoncé que le messie devrait souffrir. C’est pourquoi ce flacon de Myrrhe pour garder en mémoire qu’il aura à affronter la mort pour nous en délivrer.

Parsa : C’est un peu compliqué à comprendre tout ça. Quand nous serons grands, je suis sûr que nous comprendrons mieux. Pour ça, je compte sur le Seigneur ! Maintenant, Y’a de la joie, une grande joie qui envahit mon cœur ! Même s’il n’y a pas de fanfare nous défilons devant l’enfant-roi. Son royaume est aujourd’hui tout petit, nous sommes ses trois sujets ; mais il va grandir, devenir un grand royaume où vous y avez votre place.

Payam : La preuve, Elle est là : vous êtes tous ici ce soir comme dans la multitude de lieux où femmes, hommes, filles et garçons de toutes origines, de tout temps ont fait et font brûler l’encens de la louange dans leur âme, et qu’il est impossible de les dénombrer.

Pejman : Alors oui, levons-nous avec le peuple de tous les membres du Royaume de Notre Seigneur Jésus, aussi présent parmi nous aujourd’hui et pour toujours.

Crédit : Jean Lafabrègue (UEPAL), Point KT 




Big storm en Marc 4

Le Big Storm ou la grosse trempette ! (Marc 4, 35-41) est un sketch écrit par les catéchumènes pendant leur retraite de confirmation. Joué lors du culte de présentation.

Narrateur : Un soir, pas très clair… Jésus oblige ses disciples à traverser le lac à pied… (Petit silence) Non, je déconne… Je vous mène en bateau ! Voici ce que Jésus leur a dit, enfin, en gros :
Jésus : « Yoh ! Les gars ! Passons, fissa, de l’autre côté du lac, on sera plus peinards » !
Narrateur : Faut dire que Jésus avait tafé toute la sainte journée et qu’il était un peu crevé, à force de raconter des paraboles à des gens qui ont du mal à tout capter du premier coup ! JC voulait aussi quitter la foule de people et tous les paparazzis ! Et le chemin le plus court était encore, en bateau, par le milieu du lac… Et vas-y que vogue la galère, avec JC et ses disciples à bord. Mais ils n’étaient pas seuls sur l’eau ! Quand tu crois qu’il n’y en a plus, y en a encore ! Tout cela a rendu les disciples assez vénères !
Pierre : Allo ! Jésus ! Pas moyen de les semer, à moins de les couler ! Ils nous collent aux fesses ! A mon avis, ils n’oseront pas s’aventurer dans l’obscurité ! Je fonce à donf dans le noir !
André : Attends Pierre, c’est pas très prudent ! J’le sens pas trop ton plan foireux !
Jean : Surtout que le vent commence à se lever comme jamais ! Je ne crois pas que les voiles vont résister ! Il vaut mieux retourner vers le rivage ! (On peut faire du bruit avec les instruments de percussion)
Pierre : C’est déjà trop tard pour faire demi-tour ! Il vaut mieux continuer dans cette voie !
Narrateur : Et le vent souffle et fouette l’eau ! Et pas qu’un peu ! (De plus en plus de bruit) Et les vagues, toujours pas très claires, se jettent dans la barque comme si tous ces gens n’avaient pas pris un bain depuis des lustres !
Matthieu : Au secours ! Je commence à avoir le mal de mer ! J’ai jamais eu le pied marin, mais là… Je crois que je vais vomir mon quatre-heure…
Judas : Pas ici, malheureux ! Penche ta tête par-dessus bord ! Je viens de nettoyer le pont ! Il doit rester nickel !
Narrateur : La mer se déchaîne. (Toujours plus de bruit) Elle s’abat sur la barque, de moins en moins claire…
Matthieu : Beurk ! Je commence sérieusement à avoir peur… J’ai pas trop l’habitude des tempêtes ! J’aime être au calme…
Narrateur : Les vagues inondent la barque qui se transforme en baignoire sans que l’on ne puisse tirer le bouchon !
Pierre : Vite ! Qu’on m’apporte un sceau ou n’importe quoi, mais sans vomi dedans, pour écoper ! (Jean lui ramène un filet) Triple idiot ! Ne me dis pas que tu veux pêcher maintenant ?
Jean : Ben non ! Tu avais dit : « Apportez-moi n’importe quoi, pour écoper ! » Il ne reste que cela dans le bateau après la dernière pêche miraculeuse !
Pierre : Jean, tu as beau être un intello, mais tu penses vraiment que tu vas pouvoir écoper l’eau avec un filet… En plus troué ?
Jean : Ben, depuis que j’accompagne Jésus, je crois aux miracles ! Pas toi ?
André : Je vois surtout un sacré sot devant nous, mais qui va pas trop nous servir !
Narrateur : André n’avait pas tort, car pendant que les disciples se disputaient, comme à leur habitude, la barque se remplissait à fond, sans vraiment se vider pour autant ! Les disciples commençaient à avoir de l’eau jusqu’aux genoux, mais le niveau n’allait pas tarder à atteindre le nombril ! Aglagla ! Le bateau menaçait de couler dans les profondeurs dark de la mer noire…
Judas : (l’interrompt) Non pas mer Noire, mais mer de Galilée ! Si déjà on raconte l’histoire, faut suivre et pas dire n’importe quoi ! (Aux autres) Dites les potos, où est JC ?
Narrateur : Pour ceux qui ne l’auraient pas compris. « Potos » est un surnom affectueux que les disciples se donnent entre eux. C’est bien sûr le pluriel de « potes » !
Matthieu : Ah ! Ah ! A l’arrière ! J’ai l’impression qu’il rattrape ses heures de sommeil en retard… Ouille ! J’ai de plus en plus mal au ventre !
Narrateur : Bon ! Je peux continuer l’histoire ? Je vous signale que vous êtes en train de couler lentement, mais sûrement ! Alors que Jésus ronfle dans ses plus beaux rêves, la tête enfouie sous son coussin !
Pierre : Non mais c’est une blague là ! T’es sûr de ton texte ? Pendant que Pedro y se décarcasse pour ne pas couler tout l’équipage, JC se la coule douce pour ne pas être réveillé ! C’est moi qui rêve ou c’est mon pire cauchemar ?
Jean : Comment y fait pour dormir dans des circonstances pareilles ? Soit il a vraiment trop fait la teuf, soit on appelle cela le sommeil du juste !
Narrateur : Les autres disciples affolés étaient un peu justes, carrément dans le dur ! Ils le secouèrent en lui criant dans les oreilles :
Les disciples : Au secours ! Help ! SOS ! Je suis trop jeune pour mourir !
Judas : « Master, maître, on va tous mourir et tu n’en as rien à foutre ! »
Narrateur : On a connu réveil plus doux ! Avec le volume qu’ils ont mis, il y a de quoi réveiller un mort ! Ou alors il est complètement sourd ! Toujours est-il que Jésus se réveille, d’assez mauvaise humeur ! Parce qu’il menace le vent et crie à la face de l’eau du lac, toujours en fureur…
Jésus : « Ta gueule et calme-toi ».
Narrateur : Pour les âmes sensibles et les oreilles chastes, je vous assure que Jésus a vraiment dit ça. Évidemment, dans la Bible, on va un peu noyer le poisson, si je puis dire… A propos de noyer ! Faut croire que la méthode Jésus fonctionne, parce qu’immédiatement, le vent tomba et le calme s’installa. Jésus demanda aux disciples :
Pierre : Ça va tous ? Comptez-vous pour voir s’il en manque !
André : J’ai l’impression qu’ils sont tous là, même Jean avec son faux-filet !
Matthieu : Je me sens en pleine forme ; j’ai rendu mon quatre-heure ! Quand est-ce qu’on mange ?
Jean : Je ne prendrai plus de bain avant le mois prochain ! J’ai assez bu de flotte ! Je préfère l’eau de Cana !
Judas : C’est fini ? Je peux ouvrir les yeux ?
Narrateur : Je répète ! Jésus demanda à ses disciples :
Jésus : « Pourquoi vous flippez comme ça ? Faites-confiance ! »
Narrateur : Mais, en réalité, ils avaient très peurs ! Et ils se disaient, chacun, en eux-mêmes :
Pierre : Je me demande si la confiance ce n’est pas justement ce qui nous permet d’agir lorsque Dieu dort ou semble absent ! S’il dort c’est justement parce qu’il me fait confiance pour mener la barque de ma vie ! Alors à moi d’assumer !
André :
Est-ce que je ne crois pas moi-même, souvent, en un dieu qui dort ? Un dieu absent, pas concerné par ce qui nous arrive ! Et si je mettais mon dieu au placard, en arrière, comme s’il était en veilleuse ? Il n’est plus une force vivante ni active, ni même une nécessité ! Alors au moindre coup de vent ! Sauve qui peut ! Après moi le déluge !
Jean : Même si je pense avoir la foi, je ne peux pas faire tout, tout seul ! Nous sommes embarqués tous dans la même galère ! J’ai mes limites ! En revanche, j’ai aussi le droit de crier à Dieu, de le secouer… J’ai peut-être trop peur de le déranger ?
Matthieu : Je me demande si nous, qui sommes tellement sûrs d’avoir Dieu pour nous, il n’en devient pas une sorte d’assurance-vie obligatoire ? Et à la première tempête, nous nous remettons aveuglément à lui en oubliant d’agir, tellement notre trop plein de confiance nous paralyse !
Judas : « C’est qui ce mec ? Même le vent et l’eau le respectent ! » Du coup, je le vois d’un tout autre œil ! C’est un vrai dieu ! Et s’il était le messie-star que nous attendions tous ?
Narrateur : Je me demande si Jésus ne leur a pas plutôt répondit cela :
Jésus : « Quelle bande de peureux que vous êtes ! Avec un minimum de confiance, vous n’auriez même pas eu besoin de me réveiller ! »
Narrateur : Mais ça c’est une autre histoire de Jésus, le secouriste de la confiance !

Crédit : Frédéric Gangloff avec les catéchumènes (UEPAL), Point KT




Stony et Tomby

Les deux font la paire : Stony et Tomby (Marc 16, 1-8)

Deux personnages s’avancent… Ils symbolisent, l’un Stony, la pierre tombale, l’autre Tomby, la tombe… Ils ont l’air affables et bien lunés ! La présentation du début est inspirée du générique de « Laurel et Hardy ». Ils peuvent arriver en chantant…

Stony : C’est moi Stony !
Tomby : C’est moi Tomby !
Tomby : C’est moi le trou !
Stony : Et moi le caillou !
Stony : C’est toi Tomby !
Tomby : Et toi Stony !
Les deux : Nous sommes unis pour la vie ! Hi ! Hi ! Hi !
Tomby : Quand l’un est mort !
Stony : L’autre le scelle !
Tomby : Toujours à faire corps !
Stony : C’est trop mortel !
Tomby : On se charrie…
Stony : Mais qu’est-ce qu’on rit !
Les deux : Nous sommes Stony et Tomby ! » Hi ! Hi ! Hi !

Ils se mettent en place dans une vraie légèreté et gaité ! Ils sont très familiers l’un envers l’autre…

Stony : Alors Tomby, comment vas-tu vieille peau ? Tu as l’air happy ce matin ? Plein d’espoir et d’entrain !
Tomby : Et toi Stony, ma poule ? J’ai l’impression que ça roule ? Et si on leur racontait notre histoire ? Tu crois que cela pourrait améliorer le moral d’outre-tombe de tous ces gens ? On la leur balance ? Notre bombe ?
Stony : Dans ce monde stone où tout semble figé et dur comme de la pierre, ce qui nous est arrivé a de quoi surprendre, c’est clair !
Tomby : Ok ! Allons-y ! Il était une fois…
Stony : Stop ! Je ne voudrais pas te jeter la première pierre, mais ce n’est pas un conte pour enfants ! Ils sont assez adultes pour comprendre ! Laisse « Tomby le masque » et vas-y carrément !
Tomby : D’accord ! Cela s’est passé pour vous les humains il y a des milliers d’années ! Mais pour nos corps, taillés dans la pierre, c’est comme si ce « premier jour de la semaine », « ce grand matin », c’était juste hier !
Stony : A l’époque, nous faisions notre boulot habituel ! Nous étions une tombe d’un certain standing, scellée par une pierre, dans un jardin ; nous étions flambants neufs et n’avions pas encore servis…
Tomby : Qu’à être un simple mémorial ! Un monument aux morts inoccupé ! Avant que, si je puis me permettre, il nous tombe dessus ! Et pour une première, s’en était une sacrée ! Un vulgaire crucifié ! Du genre criminel ou terroriste ! Même pas un Very Important Macchabée !
Stony : Et cependant gardé et surveillé comme la banque de France… Comme si quelqu’un s’était déjà échappé du ventre noir de la roche et de la lourde pierre en défiant la mort ! Faudrait tout de même pas pousser le bouchon… C’est ce que j’ai cru, et la suite va vous montrer à quel point j’avais tort. Car ce « premier jour de la semaine » est devenu le début d’une nouvelle création !
Tomby : Pourtant, tout avait commencé comme d’hab ! Avec le mémorial du sabbat, vous savez les fameux sept jours, étaient passés ! Les trois femmes avaient acheté de l’huile parfumée pour embaumer le corps !
Stony : En cela, elles étaient respectueuses de la tradition, en mémoire de la Loi ! Même le pire des assassins y a droit, à sa toilette mortuaire. Mais celui-ci avait un traitement de faveur… Vous comprenez, l’habitude veut que l’on conserve les morts, bien emballés, au rayon frais, si vous me le permettez…
Tomby : C’est malin ! Tu viens de jeter un froid ! Bravo ! Pour réchauffer l’ambiance, il faut dire que tout avait vraiment l’air normal ce matin-là ! Le lever du soleil était au rendez-vous, le temps semblait au beau fixe, la caravane passait et les chiens aboyaient…
Stony : Minute ! Tomby ! Tu oublies de préciser qu’elles se demandaient, entre elles, si elles allaient trouver, de si bon matin, un pigeon pour rouler ma bosse, c’est-à-dire la pierre ! Si seulement, elles avaient levé les yeux, elles…
Tomby : Parce que tu penses sérieusement que les gens entrent dans les cimetières en sifflant ou en admirant la beauté du paysage et en profitant du silence parce que les voisins ne sont pas vraiment bruyants ! Comme si on pouvait y formuler des projets de vie et d’avenir ?
Stony : Et pourquoi pas ? Je vois de grandes affiches publicitaires : « Dans cette parcelle, on vous fout une paix éternelle ! » ou encore « Réservez l’endroit charmant où vous allez passer le plus long de votre temps ! »
Tomby : Ne l’écoutez pas ! Il fait de l’humour noir ! Toujours est-il que ces femmes, qui regardaient avec tristesse à ras du sol, ont fini par les lever, leurs yeux… Et c’est là que tout a basculé !
Stony : Mais c’est ce que je me tue à dire depuis le début ! J’en suis moi-même tout chamboulé, comme roulé-boulé sur le côté ! Subitement, la vie a fait sauter le bouchon de la mort ! Et ces trois femmes ont tout vu !
Tomby : Et le cours de la tradition en a été changé ! Tu t’imagines ! Les hommes n’occupent plus les premières places, mais ce sont ces femmes les premières au tombeau ! De plus, si maintenant les tombes verrouillées deviennent des portes ouvertes, je me demande à quoi nous allons servir dorénavant ?
Stony : Pas seulement une tombe ouverte aux quatre vents, mais aussi un lieu de rencontre et de passage ! En entrant dans le tombeau, les femmes enterrent leurs traditions précédentes et elles y trouvent une parole de vie : « Il n’est pas ici ! » Mais il est bien passé par la mort ! « Il était bien là où on l’avait déposé » ! Quelle horreur ! C’est comme si tu allais à ton coffre-fort, chercher toutes tes économies que tu y avais déposées ! Et elles ont disparu !
Tomby : Plus rien n’est comme avant ! Si maintenant les tombes ne gardent plus les morts ! Cela veut dire que Jésus est passé devant le premier ! Il a ouvert une porte que nul ne peut refermer ! De muette, je suis la tombe qui a fait le plus parler d’elle depuis 2 000 ans !
Stony : Comme c’est flippant ! Depuis ce Jésus, c’est par le même chemin que l’on entre dans la mort et que l’on en sort ? La mort n’est plus une impasse où tout finit par une tombe en pierre ? Mais un passage…
Tomby : Avant tu faisais tout pour ne pas « partir les pieds devant » et maintenant le trou, la fin, devient commencement !
Stony : Je suis un peu confus là et au bord du trou, tellement j’ai le vertige ! Cela voudrait dire que depuis Pâques, l’entrée devient sortie et la sortie se transforme en entrée ?
Tomby : Exactement ! Moi Tomby le trou noir, la dernière demeure ; je ne retiens plus les morts pour les cacher aux vivants ! D’une maison de mort, je deviens une maison de vie !
Stony : Et moi Stony, la pierre tombale écrasante, je redécouvre que ma vocation est de devenir une pierre qui roule ! Et chacun le sait : « Pierre qui roule change de frimousse » !
Tomby : Tout ça depuis ce fameux « grand matin », le premier jour d’un nouveau monde, dans l’anonymat le plus total parce que les femmes, ayant peur, ont oublié d’en parler. C’est bien la première fois que les femmes deviennent muettes comme une tombe. Alors je vais l’annoncer à leur place ! Ne m’appelez plus Tomby, mais depuis que Jésus est revenu de la mort à la vie et qu’il n’est plus ici, je suis devenu Open tomb !
Stony : Quant à moi, je n’irai pas jusqu’à dire qu’avec Jésus, vous pouvez rouler à tombeau ouvert, mais tout de même, ce lever d’un nouveau soleil, ce Dimanche-là, a fait de moi un Rolling Stone !
Tomby : Et franchement, si le mémorial devient passage, alors il y a de quoi avoir peur. L’on ne peut que trembler et être profondément troublé. Ces femmes sont des nouvelles-nées, arrachées de la mort et venues à la vie !
Stony : Et si même des cœurs de pierre peuvent changer tout comme nous ! Il faut néanmoins souvent mourir et risquer sa vie, de peur de devenir sclérosés comme de vrais rochers !
Tomby & Stony : Et pour vous, en ce nouveau matin de Pâques, nous reprenons en chœur :
Stony : C’est Rolling Stone !
Tomby : C’est Open Tomb !
Tomby : C’est moi le passage !
Stony : Et je suis au chômage !
Stony : C’était toi Tomby !
Tomby : Et toi Stony !
Les deux : Nous sommes ouverts pour la vie ! Hi ! Hi ! Hi !
Tomby : Quand l’un est sombre !
Stony : L’autre met la lumière !
Tomby : Sans faire de l’ombre !
Stony : A sa sœur ou son frère !
Tomby : On se charrie…
Stony : Mais qu’est-ce qu’on rit !
Les deux : Nous sommes tous menacés de vie ! » Hi ! Hi ! Hi !

Crédit : Frédéric Gangloff (UEPAL) Point KT




Les ouvriers de la onzième heure

Sketch actualisé de Matthieu 20, versets 1 à 16 proposé par la pasteure Isabelle Horber, dans le cadre de la Journée Mondiale de Prière avec les Philippines.

Matériel éventuel pour le décor

  • Briques pour représenter les digues + tissu bleu
  • 1 photo d’un buffle à imprimer sur 4 feuilles A3 (et collées sur du carton)
  • 5 buffles en format A3 et collé sur du carton
  • 7 râteaux
  • Plans de riz à repiquer (dessin)
  • 12 couteaux
  • 13 pièces d’argent
  • Des affiches : 6 heures, 9 heures, midi, 15 heures, 17 heures, 18 heures
  • Gong

Lecteur 1 : Écoutons une parabole de l’évangile de Matthieu où Jésus parle à ses disciples au sujet du Royaume de Dieu. Il le compare aux agissements du propriétaire d’un vignoble. Mais aujourd’hui, nous allons transposer l’histoire aux Philippines. Le propriétaire cherchera donc des ouvriers sur la place du marché pour sa rizière. Des travailleurs attendent là d’être engagés. C’est une ANPE grandeur nature.

Voici à quoi ressemble le royaume de Dieu :

Le propriétaire (lecteur 2) se rend au marché. Il y voit de nombreux ouvriers (au moins 13) qui attendent le travail.
Il s’agit de mimer le travail et à chaque fois tous les embauchés effectuent le nouveau travail.

6 heures – 2 ouvriers et lecteur 2

Lecteur 2 : J’ai besoin d’ouvriers pour aménager ma rizière, c’est pourquoi je veux vous embaucher. Il vous faudra construire de petites digues d’une vingtaine de centimètres pour que l’eau ne s’écoule pas. Je vous propose une pièce d’argent pour ce labeur. Acceptez ce contrat ? (en lui tendant la main pour un top-là)

Lecteur 3 : J’accepte avec joie d’aller travailler chez vous. Ce salaire me permettra de nourrir décemment ma famille.

9 heures – 1 ouvrier et lecteur 2

Lecteur 2 : Ah, je vois d’autres personnes sans travail. Je vais leur proposer de s’occuper du difficile travail de labour avec les buffles. Ils ne chômeront pas dans cette terre glaise lourde d’eau ! Venez et je vous donnerai ce qui est juste.

12 heures – 2 ouvriers et lecteur 2

Lecteur 2 : Venez et je vous donnerai ce qui est juste : aplanissez la terre avec la herse.

15 heures – 3 ouvriers et lecteur 2

Lecteur 2 : Venez et je vous donnerai ce qui est juste : repiquez les plans qui ont germés dans les pépinières. C’est un travail pénible que d’être courbé toute la journée avec le reflet du soleil dans l’eau.

17 heures – 2 ouvriers et lecteurs 2 et 4

Lecteur 2 : Pourquoi êtes-vous restés là tout le jour, sans travail ?
Lecteur 4 : C’est que personne ne nous a embauchés.
Lecteur 2 : Allez à ma rizière pour récolter le riz. Ne prenez que les épis mûrs et veillez au séchage de la récolte.

18 heures – gong

Lecteur 2 à Lecteur 5 : Appelle les ouvriers et remets à chacun son salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.
Lecteur 4 et les autres derniers venus
Ah, une pièce d’argent. Merci, merci. C’est inespéré !

Les autres défilent et reçoivent leur salaire

Lecteur 5 : (à ceux de 15 h) Voici votre pièce d’argent – (à ceux de 12 h) Voici votre salaire – (à ceux de 9 h) Je vous remets cet argent pour votre travail – (à ceux de 6 h) Voici la pièce d’argent promise par mon maître.

Lecteur 3 : J’étais heureuse de trouver du travail, bien payé, ce matin. J’étais satisfaite que le travail me soit rétribué dans la journée et pas, comme c’est l’habitude aux Philippines, comme avance sur salaire pour les 5 mois où je suis embauchée, mais où je dois après rembourser de lourds intérêts. Le salaire proposé me permettra de nourrir ma famille contrairement à l’habitude. Mais alors que ceux qui sont venus pour travailler seulement une heure reçoivent la même somme : ce n’est pas juste ! Vraiment pas ! La Bible ne dit-elle pas : tout travail mérite salaire ?

Lecteur 4 : Je suis heureuse d’avoir obtenu ce travail. C’est que dans le pays le taux de chômage est très élevé. Le travail saisonnier, lors des semailles et des récoltes, demande une grande main d’œuvre et le reste du temps… nous sommes désœuvrés… J’aimerais bien mieux être embauchée à l’année que sur des durées de 5 mois, en plus loin de ma famille avec des frais… Le reste du temps aussi je dois vivre !

Lecteur 3 : Nous avons travaillé toute la journée dans la chaleur, les pieds aspirés par la glaise, le dos courbé. Et vous (regardant le groupe avec Lecteur 5), vous n’avez rien fait !

Lecteur 4 : Pour moi c’était dur d’attendre sur la place de marché. Sans certitude d’être embauchée. Pas de travail veut dire pas de salaire. Ici pas de congés payés, pas de congés maladie… (elle secoue tristement la tête) C’était dur d’être entre espérance et crainte à chaque fois que le maître de la rizière venait. J’aurais bien mieux aimé être embauchée dès la première heure.

Lecteur 5 : En réalité, vous vous trouvez tous dans la même situation de précarité. Cette précarité, n’est-ce pas là la vraie injustice ? Le travail devrait être source d’égalité sociale et de vie décente. Aux Philippines, les enfants qui travaillent sont rémunérés en fonction du nombre d’heures qu’ils effectuent. La même grille de salaire pour tous les enfants. Mais le fait qu’ils travaillent, n’est-ce pas là l’injustice ? Dieu le créateur a pourvu la création de moyens (terre, mer, ciel, pluie, soleil, lune, air) pour vivre une vie productive. Il a donné à l’homme la force, l’intelligence, les émotions et le discernement pour utiliser le don de Dieu au mieux. Il a donné à l’homme selon sa promesse et avec abondance comme le propriétaire. Mais certains s’accaparent les dons de Dieu comme aux Philippines où 20 % de la population possèdent 80 % de la richesse nationale. Et que dire de la façon de vivre occidentale, avec sa surconsommation alors que tellement de monde autour de la planète vit sous le seuil de la pauvreté ou subit la famine.
N’est-ce pas là l’injustice ?

Lecteur 4 : Aux Philippines, il est de coutume de demander aux voisins de venir aider à la plantation et à la récolte du riz. Personne n’est payé, mais chacun reçoit sa part de la récolte. Cette tradition, se nomme dagyaw (se prononce DAG YoW avec un a court) et permet d’édifier et de maintenir une communauté. C’est une pratique réelle de la compassion et de la préoccupation des uns aux autres.

Lecteur 1 : Chaque endroit où l’on pratique le dagyaw (se prononce DAG YoW avec un a court) est un signe du Royaume de Dieu. Chaque endroit où l’on pratique le don et la générosité montre le Royaume de Dieu au milieu de nous. La vraie injustice, c’est l’égoïsme. La vraie justice c’est d’être bon et généreux à l’image du propriétaire de la vigne qui œuvre pour que chacun puisse vivre.

Crédit : Isabelle Horber (UEPAL) Point KT




Comment prier ?

Les disciples ont demandé à Jésus « Apprends-nous à prier » (Luc 11,1) et il leur a enseigné la prière dite du « Notre Père ».

C’est donc à un Père que nous nous adressons en priant. Cette animation permet de travailler cette notion avec les enfants : comment on s’adresse à Dieu ? Pour d’autres idées, voir l’article « Notre Père »

Contexte initial

L’animation a été proposée lors de la première rencontre d’une année d’école biblique ayant pour thème la prière du Notre Père, pour les enfants (7-11 ans) des paroisses EPUdF de Beaucaire-Tarascon et du Pays d’Arles. Les réponses des enfants ont par la suite été transformées en spectacle de Noël. Je partage les deux étapes de l’animation, qui peuvent se vivre de manière indépendante : la première partie pour faire réfléchir comment on s’adresse à Dieu, la deuxième partie pour animer une fête de Noël avec un spectacle qui reprend les paroles des enfants (ce qui facilite leur travail de mémorisation).

Animation partie 1 : comment s’adresser à Dieu ?

En amont de la rencontre, préparer des papiers avec plusieurs types de personnages, par exemple : Président de la République, Gendarme, Magicienne, Juge, Maîtresse d’école, Père Noël, Père.

– Mettre un papier au milieu de la table/du cercle et demander aux enfants de s’exprimer : Qu’aimeriez-vous dire à telle personne si vous pouviez la rencontrer ? Il est important d’utiliser le verbe « dire » – et non pas « demander » par exemple – pour faire plus tard le lien avec la prière, qui n’est pas faite uniquement de demandes !

Variantes : Il est aussi possible de mettre en scène les personnages (en se déguisant) ou d’introduire chaque personnage par une histoire du style « Imaginez, vous êtes à Paris et vous regardez un défilé. Vous voyez de loin déjà arriver le Président de la République et d’un coup, quand il est tout proche, il s’arrête juste devant vous. Il n’y a que la barrière de sécurité qui vous sépare de lui. Que lui diriez-vous ? »

Noter les réponses, surtout si vous voulez en faire un spectacle après.

Échange avec les enfants après l’expérience : Est-ce que vous avez posé des questions ? Ou plutôt fait des demandes ? Est-ce que les prises de paroles étaient introduites par un « Bonjour » ? Est-ce que vous avez exprimé de la reconnaissance ?
Dans notre groupe, la plupart des prises de paroles étaient des demandes et d’autres questions. Un seul « bonjour », un seul « merci ».

Lien avec la prière : Si nous nous adressons à Dieu dans la prière, est-ce qu’on peut lui dire la même chose que ce qu’on aurait voulu dire aux personnages de tout à l’heure ? Pour moi, la prière est un dialogue avec Dieu. Dans nos prières il en est peut-être un peu de même que dans nos expressions spontanées. Par rapport à ce qui est sorti de notre groupe : peut-être qu’en priant, nous exprimons envers Dieu aussi : un peu de politesse pour nous adresser à lui, de temps en temps un « merci » et puis beaucoup de questions ? Dieu écoute nos questions. Il écoute aussi quand nous lui parlons, quand nous lui racontons ce qui nous fait plaisir dans la journée ou ce qui ne va pas. Mais n’oublions pas qu’avant cela, il a aussi plein de choses à nous dire. Jésus, quand ses disciples lui ont demandé de leur apprendre à prier, leur a proposé une prière qui commence en disant « Notre Père ». On peut donc parler à Dieu comme à un père et lui confier beaucoup de choses de notre vie, comme un confident.

Animation partie 2 : spectacle de Noël à partir de la réflexion sur la prière

Dans notre contexte il y avait 6 enfants qui ont joué le spectacle, un acteur adulte, un narrateur et moi-même (pasteur/célébrant).

SPECTACLE DE L’ÉCOLE BIBLIQUE

Vous pouvez télécharger ici le spectacle en version PDF.

Pasteur/célébrant.  Écoutons maintenant le spectacle des enfants de l’école biblique. A la rentrée nous leur avons demandé ce qu’ils aimeraient dire au Président de la République, à la maîtresse ou au maître de l’école, etc. C’était une façon d’introduire le thème de la prière. Car, en priant, nous parlons à Dieu. Mais alors, quand on prie, est-ce qu’on s’adresse à Dieu comme à un président, comme à un maître d’école ou est-ce que c’est encore différent ? Faisons le test avec eux…

Scène 1

Narrateur : Et si Dieu était… Un président de la République
Acteur adulte arrive déguisé comme président
Enfant 1 : Donnez-moi beaucoup d’argent ! Ah, j’en donnerai un peu pour la paroisse aussi !
D’ailleurs, j’aimerais aller sur la lune. Vous le savez bien… Vous n’aurez pas des tuyaux pour arranger cela !
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : Entre chaque petite scène nous écouterons de la musique, le chant de la chorale ou nous chanterons…

Chorale

Scène 2

Narrateur : Et si Dieu était… Policier
Acteur adulte arrive déguisé comme policier
Enfant 2 : Bonjour ! Parfois j’aimerais vous voir un peu plus souvent… D’ailleurs, je peux pas essayer votre costume ?
Et, petite question, vous ne pourriez pas juste tuer tous ceux qui m’embêtent ? Le monde serait peut-être meilleur ?
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : Ah, la paix sur la terre… Qui ne le souhaite pas ? Par les croisades, les chrétiens ont essayé d’éliminer tous ceux qui ne se conforment pas à leur religion. Mais cela n’a pas donné plus de paix. Nous n’avons toujours pas vraiment trouvé les clés pour un monde pacifié. En tout cas, la violence du plus fort n’amènera jamais la paix. Dieu qui arrive comme un petit enfant, un faible, en est une belle illustration. Alors, chantons à la gloire de Dieu.

Chant d’assemblée : Arc-en-ciel N°375 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux »

Scène 3

Narrateur : Et si Dieu était… un magicien
Acteur adulte arrive déguisé comme un.e magicien.ne
Enfant 3 : Dis, je ne pourrais pas essayer ta baguette ?
Ah, moi, je veux essayer de la casser !
Enfin, si ça peut faire apparaître des Xbox et Nintendo, c’est pas mal aussi…

Enfant 4 : Tu peux m’envoyer sur une île où il n’y a que des animaux et moi ?
Ou simplement, j’aimerais bien que tu m’apprennes des tours de magie pour le faire moi-même.
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : Les magiciens et leurs pouvoirs magiques… Est-ce des pouvoirs hors de commun que nous attendons de Dieu ? Du temps de Jésus, beaucoup de gens le suivaient pour les miracles qu’il faisait. Jésus en guérissait beaucoup, mais parfois aussi il faisait bien savoir que ce n’est pas pour de la magie qu’il était venu sur la terre… qu’il y avait une réalité spirituelle, plus profonde à découvrir dans sa présence.
Mais ne nous éloignons pas du sujet. Pour le moment, nous allons partir dans les étoiles…

Chant de chorale : « As-tu compté les étoiles ? »

Scène 4

Narrateur : Et si Dieu était… un juge
Acteur adulte arrive déguisé en juge
Enfant 5 : Juste pour vous dire, j’ai quelques propositions à vous faire pour mettre des gens en prison. Ça peut marcher ?
Au moins ceux qui m’embêtent… pour les autres on verra plus tard.
Ou est-ce qu’on y envoie seulement les gens qui font des trucs graves ?
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : Une surprise musicale… ouvrez grand vos oreilles !

Musique par Enfant 3

Scène 5

Narrateur : Et si Dieu était… un maître d’école ?
Acteur adulte arrive avec des livres d’école sous le bras, éventuellement craies…
Enfant 3 : Je peux tricher ?
Enfant 6 : Ou pouvez-vous me donner 20/20 partout sans tricher ?
Enfant 2 : Ou des exercices plus faciles peut-être…
Enfant 1 : Dans tous les cas ça revient au même, non ?
Enfant 4 : Plus de récréation, cela nous conviendrait bien aussi.
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : Ah, l’école, ça en inspire des discussions ! Voilà un chant pour enfants que nous allons écouter « A l’école de Jésus ».

Musique en vidéo : « A l’école de Jésus » à retrouver en cliquant ici

Scène 6

Narrateur : Et si Dieu était… le Père Noël ?
Acteur adulte arrive déguisé
Enfant 2 : Tant qu’à faire… un peu plus de cadeaux à Noël, ça ne me dérangerait pas.
Enfant 6 : En tout cas, merci déjà pour tous les cadeaux de tout le monde sur la planète
Et pour être plus précis pour cette année, j’aimerais bien une DS avec Jurassic World. Mais s’il n’y en a plus, le modèle Nintendo pourra aussi faire l’affaire.
Enfant 4 : Moi, ça serait plutôt un lapin nain…
Acteur adulte sort

Pasteur/célébrant : C’est encore à vos oreilles d’être attentive…

Musique par catéchumènes

Pasteur/célébrant : Jusque-là, nous n’avons entendu que des questions que les enfants souhaitent poser aux uns et aux autres. Sans oublier le « bonjour » par-ci ou par-là. Si, si, ils sont polis ! Petite interrogation : dans nos prières il en est peut-être de même : un peu de politesse pour nous adresser à Dieu et puis beaucoup de questions ? Oui, Dieu écoute nos questions. Il écoute aussi quand nous lui parlons, quand nous lui racontons ce qui nous fait plaisir dans la journée ou ce qui ne va pas. Mais n’oublions pas qu’avant cela, il a aussi plein de choses à nous dire. Place à la dernière scène.

Scène 7 (scène finale)

Narrateur : Dieu souhaite être pour nous : un père
Acteur adulte rentre avec la grande Bible et en aube
Tous : Notre Père qui es au cieux…
Acteur adulte : Mes enfants, le cadeau que je vous donne, c’est mon Fils Jésus. Oui ça fait un moment, bien avant que vous soyez nés je vous ai donné ce cadeau. Voici comment ça s’est passé.

Acteur adulte lit dans la grande Bible (Luc 2) :

[C’était à l’époque de] l’empereur Auguste [qui] donna l’ordre de recenser tous les habitants de l’empire romain.
Ce recensement, le premier, eut lieu alors que Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
Tout le monde allait se faire enregistrer, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph lui aussi partit de Nazareth, une ville de Galilée, pour se rendre en Judée, à Bethléem, là où était né le roi David ; en effet, il était lui-même un descendant de David.
Il alla s’y faire enregistrer avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
Pendant qu’ils étaient à Bethléem, le jour de la naissance arriva.
Elle mit au monde un fils, son premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle destinée aux voyageurs.

Voilà un magnifique cadeau, dont vous pouvez essayer à comprendre le sens petit à petit…

Mais j’ai compris tout à l’heure que vous aimez bien poser plein de questions et faire vos demandes. Je n’y réponds pas forcément, même si j’écoute tout. C’est que je suis là pour tout le monde et je ne peux pas vous favoriser par rapport à d’autres.
Parfois les demandes que je reçois sont opposées : seule sur une île avec les animaux mais peut-être que les animaux n’ont pas envie ?
Et pour les Nintendo, avez-vous pensé aux usines qui parfois exploitent des matériaux rares pour fabriquer tous ces appareils ?
Avant tout, je cherche à vous donner grâce et pardon et bienveillance. Car, mes chers enfants (petits et grands), je crois que vous en avez beaucoup besoin.
Mais allez, pour le moment, fêtez juste l’arrivée de mon fils dans ce monde, une petite graine d’une grande espérance qui a déjà bouleversé tant de choses dans ce monde !

Chant d’assemblée : All 32/19 – Arc 353 « Humble et doux Jésus » (3 strophes)

Crédits : Marlies Voorwinden, pasteure EPUdF de Beaucaire-Tarascon et du Pays-d’Arles, janvier 2022- Point KT




Noël, c’est ici !

Fanny Blanchet, illustratrice, a eu la gentillesse de dessiner pour nous, en live, un conte de Noël écrit par John Maire. Ce spectacle a été filmé et il est maintenant disponible pour animer vos rencontres avec les enfants.

Noël, c’est ici ! (film)

 

 

 

C’est le jour de Noël. Jade et Kilian habitent la même maison. Leurs parents ont décidé de faire un délicieux repas de fête, auquel ils ont convié la dame seule qui habite tout en haut de l’immeuble, ainsi que le vieux monsieur qui habite tout en bas. Soudain, Jade et Kilian ont une idée : et si on jouait à Noël ? Sans plus attendre, ils vont chercher parmi leurs personnages Playmobil de quoi mettre en scène l’histoire de Noël. Lorsque leurs parents veulent interrompre leur jeu pour les inviter à manger, ils insistent : « Non, Noël, c’est ici ! » Et ils leur font découvrir leur merveilleuse crèche.

Vous pouvez utiliser le film dans son intégralité avec le son, ou impliquer des enfants de votre paroisse pour faire vivre le scénario une nouvelle fois. En voici le texte :

Noël, c’est ici ! (Scénario)

Fanny Blanchet a aussi dessiné les personnages de la crèche pour en faire une guirlande de Noël ; ainsi chaque enfant peut colorier sa guirlande et apporter ce joli souvenir à la maison.

Télécharger ici les illustrations de Fanny Blanchet

Joyeuses fêtes !

Crédit : Nicole Rochat (EREN) – illustrations de Fanny Blanchet – Point KT




Les sages-femmes de Noël

 Un conte et une saynète en lien avec le programme sur l’eau. Arrosons notre foi

« De tous temps, lorsqu’un enfant naît, la maman a besoin de monde pour l’aider. Souvent, ce sont des femmes qui l’aident. On les appelle les sages-femmes. Ces sages-femmes s’occupent de la maman et du bébé lorsqu’il est né. Aujourd’hui, nous allons vous raconter l’histoire de deux sages-femmes. L’une s’appelle Sarah, à cause d’une certaine Sarah qui était l’épouse d’Abraham, une femme courageuse. L’autre s’appelle Myriam, à cause d’une certaine Myriam qui était la sœur de Moïse, une femme intelligente. Cette histoire se passe il y a à peu près 2 000 ans. »

Voici cette saynète à télécharger :

Crédits : LBP (EERV) – Point KT

Crédit : Barbara Guyonnet et Betty Schaeffer (UEPAL) – Point KT