Ce culte de famille a été célébré le dimanche des Rameaux à Belmont. Pour animer ce culte, les enfants de la paroisse ont fait une manifestation. Les rameaux de la foule qui accueillait Jésus entrant à Jérusalem disaient leur espérance. De la même façon, les enfants avaient réalisé des pancartes avec leurs revendications d’enfants pour dire leur espérance. Chaque membre de l’assemblée a aussi été invité à écrire sa propre espérance sur une feuille de papier, attachée ensuite à un rameau de buis.
Nous avons préparé ce culte avec les enfants en amont. Nous leur avons raconté l’histoire. Ainsi ils ont pu participer à la narration pendant le culte. Ils ont réfléchi à leurs revendications et préparé chacun une pancarte. Ces pancartes étaient cachées au fond de l’église pour créer la surprise.
En 2022, le dimanche des Rameaux tombait le jour du 1er tour des élections présidentielles en France. Pour adapter cette proposition, il faut probablement modifier les mentions de cette élection.
Prélude – Accueil – Chant d’assemblée : Nous venons dans ta maison Recueil Arc-en-ciel 206
Psaume 69 antiphoné
Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc-en-ciel 216 (refrain seul)
Prière
Notre Père, c’est notre joie aujourd’hui de nous réunir pour chanter notre foi en Jésus le Christ, le Seigneur, ton Fils, Dieu !
C’est lui Jésus qui est proche de nous : il rapproche de nous ton visage si lointain parfois et si inaccessible !
C’est lui, Dieu, qui est devenu l’un d’entre nous, l’un des humains, l’un de la terre !
C’est en lui, Jésus Christ, que nous mettons notre confiance puisqu’il croit en nous !
C’est vers lui, notre Sauveur, que nous tournons notre esprit et notre cœur, notre existence et ses désirs, afin qu’il nous indique le chemin sur lequel nous pouvons engager librement notre vie dans la lumière pour les siècles des siècles. Amen
Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc-en-ciel 216 (refrain seul)
Lectures bibliques : Philippiens 2, 5-11 & Jean 12, 12-19
Chant d’assemblée : Quand s’éveilleront nos cœurs ARC 315
Narration avec les enfants
Les enfants restent dans les bancs avec leurs parents mais ils participent à la narration en répondant aux questions.
Les gens qui vivaient à l’époque de Jésus attendaient un sauveur ! ça faisait des siècles qu’ils l’attendaient. Les Ecritures avaient annoncé sa venue. Quelqu’un viendrait pour les sauver. Quelqu’un viendrait pour les consoler, pour les guérir, pour les libérer !
Evidemment comme tous les humains de tous les temps, ceux qui vivaient à l’époque de Jésus avaient des problèmes, des maladies, des déceptions, des peurs, etc. Et puis il y avait les romains qui avaient colonisé leur pays. Alors ils ne pouvaient pas gouverner eux-mêmes, décider eux-mêmes comment ils voulaient vivre, etc.
Alors ce Sauveur qui devait venir les délivrer, ils avaient hâte qu’il arrive.
Un Sauveur, je ne sais pas comment vous l’imaginez ? (laisser les enfants réagir en décrivant un sauveur)
Vous vous souvenez de la religion de Jésus ? Il était juif. Et dans la religion juive, il y a une très grande fête c’est la Pâque, Pessah. C’est une grande fête où l’on se souvient que Dieu a délivré le peuple d’Israël quand ils étaient esclaves en Egypte. Quand c’était la fête de la Pâque, tous les juifs qui le pouvaient, allaient à Jérusalem. Pour fêter ensemble la libération du peuple. Ils mangeaient du pain sans levain. Du pain tout plat qui n’avait pas levé. Ils mangeaient de l’agneau et des herbes amères. Et ils disaient merci à Dieu de les avoir délivré il y a bien longtemps.
Jésus aussi allait à Jérusalem avec ses disciples pour cette fête.
Mais avant d’arriver dans la ville, il a dit à 2 de ses disciples… Vous vous souvenez de ce qu’il a dit les enfants ? (laissez les enfants raconter)
« Allez au village qui est devant vous. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Si quelqu’un vous demande quelque chose, vous direz : “Le Seigneur en a besoin.” Et aussitôt on les laissera partir. » (Matthieu 21, 2 et 3)
Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils ont amené l’ânesse et l’ânon à Jésus. Et Jésus, qu’est-ce qu’il a fait ?
Il s’est assis sur l’ânon ! Vous imaginez un adulte sur un bébé âne ? C’est rigolo ! Est-ce que vous imaginez un super héros sur un bébé âne ?
Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. Et les gens qui étaient là, ils ont reconnu que c’était lui le Sauveur tant attendu. Ils ont reconnu que Jésus allait les sauver, les consoler, les guérir, les libérer !
Et ils ont fait deux choses ! Vous vous souvenez quoi les enfants ? (laissez les enfants raconter)
- Ils ont étendu par terre leurs vêtements pour lui faire un tapis comme pour les personnes importantes.
- Et ils ont pris des rameaux, des petites branches quoi, ils les ont élevés et agités en disant… En disant quoi ? « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Hosanna ça veut dire quelque chose comme : « Hourra pour celui qui vient nous sauver ! »
Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. La foule a poussé des cris de joie. Mais lui, il n’est pas entré en disant : « regardez comme je suis fort, comme je suis grand », etc. Non c’est tout simplement, tout humblement qu’il est arrivé à Jérusalem. Dans cette ville où il va montrer à tous combien il nous aime. Dans cette ville où il va souffrir et mourir avant de ressusciter, avant de se relever de la mort.
Et nous aussi nous voulons maintenant l’accueillir et lui chanter notre joie ! Comme cette foule qui l’a accueilli avec des rameaux à Jérusalem. Nous aussi nous voulons chanter ensemble : Réjouis-toi, voici ton roi !
Chant de l’assemblée: Réjouis-toi Recueil Alléluia 32/37
(à la fin du chant, les enfants se regroupent au fond de l’église, prêts à lever leurs pancartes)
Message des enfants
Quand Jésus est entré dans Jérusalem, les gens ont crié « Hosanna » ! Voilà celui qui vient nous sauver ! Voilà celui qui vient tout changer !
S’il arrivait chez nous aujourd’hui, s’il entrait dans un de nos villages, on aurait aussi des choses à lui dire, à lui demander. Nous, ici, aujourd’hui, et on n’est pas inquiets de l’occupation de l’empire romain. Mais nous avons aussi des inquiétudes et des espérances. Qu’est-ce que les enfants aujourd’hui espèrent ? Qu’est-ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour ce monde ?
Et si on les écoutait ?
(Les enfants arrivent avec leurs panneaux et leurs slogans depuis le fond de l’église qu’ils traversent. Chacun scande en boucle ce qu’il a écrit sur son panneau. Ils font le tour de l’autel et s’installent devant.)
Le célébrant lit chacun des panneaux et invite l’enfant qui le porte à dire pourquoi il a écrit ça. Puis le célébrant le reformulent sous forme d’espérance.
A la fin, tous les enfants chantent :
Chant des enfants : Hosanna paroles et musique de Sophie Letsch – Télécharger la partition
Les enfants retournent dans les bancs auprès de leurs parents
Démarche
Et nous aujourd’hui ? Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous pour ce monde et pour nos vies ?
C’est un bon jour pour se poser cette question… C’est aujourd’hui le premier tour des élections présidentielles. Il nous faut donner notre voix à quelqu’un. Il faut faire confiance à quelqu’un. Ou pas d’ailleurs. Il nous faut décider quel candidat propose une façon de vivre qui nous correspond le mieux. Et ce n’est pas facile de choisir.
Aucun programme n’est entièrement satisfaisant. On peut adhérer à certains aspects et pas à d’autres. Il nous faut faire des compromis avec nos propres convictions. Il y a l’urgence climatique. Il en a très peu été question dans cette campagne. Qui peut nous sauver ?
Il y a la question de la justice et de la paix. Il y a la question de la santé et celle de l’éducation. Il y a la question de la sécurité et tant d’autres encore. Qui peut nous sauver ?
Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous ?
Jésus n’est pas candidat à l’élection présidentielle.
Mais il nous montre un chemin pour vivre heureux. Celui de l’amour, du pardon, du partage, celui de la justice et du courage, celui de la simplicité, de la sobriété.
Et il est là. Présent au milieu de nous. Qu’avons-nous envie de lui dire ? Quel hosanna avons-nous envie de proclamer aujourd’hui ?
Je vous invite à réfléchir à ce que vous espérez, ce que vous attendez.
Les enfants vont vous distribuer plusieurs choses. Tout d’abord une petite feuille et un feutre. Nous vous invitons à écrire sur cette feuille ce que vous espérez, ce à quoi vous aspirez. On ne le mettra pas en commun. Vous pourrez le gardez pour vous.
Ils vont donneront aussi un petit fil et un rameau. Vous pourrez y attachez votre feuille et l’emportez chez vous. Pour vous souvenir de votre espérance. Pour vous rappeler ce à quoi aspirez et pour agir. Parce que ce que nous espérons, tient aussi à nous. L’espérance, elle est à construire.
Interlude pendant la distribution et la rédaction
Prière d’intercession et Notre Père
Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
ton peuple t’a accueilli dans la joie et l’allégresse.
Nous te prions pour tous les chrétiens du monde,
Ceux qui se rassemblent de toutes petites églises
et ceux qui sont très nombreux.
Ceux qui sont libres de vivre leur foi et ceux qui sont persécutés.
Remplis leur cœurs de joie. Nous t’en prions :
Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc-en-ciel 847
Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
Tu es monté sur un bébé âne.
Tu es venu tout simplement. Tu t’es fais petit.
Nous voulons te prier pour tous les enfants de la terre.
Ceux qui ont été obligés de fuir la guerre,
Ceux qui n’ont pas assez à manger,
Ceux qui sont malades et tous ceux qui sont tristes.
Remplis leur cœurs de paix. Nous t’en prions :
Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847
Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
Tu as redonné de l’espérance à ton peuple.
Nous avons tous besoin d’espérance !
Aide-nous à vivre tous ensemble sans avoir peur les uns des autres.
Aide-nous à accueillir tous ceux qui ont besoin de nous.
Aide-nous à prendre soin de tout ce que tu as créé.
Aide-nous à construire la paix.
Remplis nos cœurs de paix. Nous t’en prions :
Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc-en-ciel 847
Notre Père
Annonces
Cantique avec les enfants : Evenou Shalom alechem
Bénédiction
Postlude
Crédits : Sophie Letsch (UEPAL), Point KT