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Au bord du lac

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Résumé : Là, au bord du lac, ils étaient pêcheurs. Grâce à Jésus, ils vont découvrir autre chose à travers l’eau : une eau apaisée (tempête), une eau qui fait vivre (pêche miraculeuse). Animation proposée par Evelyne Schaller

Au bord du Lac : une journée avec quatre temps d’animation
Premier temps :
Narration : L’appel des disciples. Avec une mise en scène présentée par des figurines bibliques, un bateau (jouet ou en polystyrène) et un filet de pêche.

Narration : L’appel des disciples
Imaginez un beau lac aux eaux bleutée. L’eau y est transparente sur les rives du lac. Des petites vaguelettes viennent lécher les pieds nus des enfants qui jouent sur le sable.
Je vous emmène au bord du lac de Galilée, appelé ainsi parce qu’il est dans la région de Galilée. C’est un peu curieux, mais ce lac porte encore d’autres noms ! Il est grand, alors on l’appelle aussi MER ! Mer de Tibériade, un nom qui vient du temps de l’occupation romaine, sans doute en souvenir du règne de Tibère. Ou encore lac de Génésareth parce que le plus grand des villages aux alentours se nomme ainsi.
Mais peu importe, c’est un lac ! Un lac heureux, clair, rempli de poissons, et donc il nourrit tous ceux qui y jettent leur ligne de pêche, leur canne à pêche ou leurs filets.
Le lac fait 20 kilomètres de long et 12 de large ! Immense, il se traverse à la rame ou, si on a de la chance d’en posséder une, à la voile ! Et avec cette distance, imaginez, c’est toute une expédition ! Là-bas, vous voyez les collines verdoyantes de Galilée, et là, plus au nord, les sommets désertiques de Syrie.
Au bord du lac, sur les barques aux couleurs vives, jaunes, vertes ; rouges ou bleues, il y a quelques gamins qui réparent des filets de pêche. Ils sont troués, soit parce que la pêche a été bonne, soit parce qu’au contraire, une vieille racine, un arbre englouti ou un pêcheur maladroit a déchiré le filet. Matthieu s’active : un, deux, trois nœuds, et voilà le premier trou réparé. Un deux, trois… ha, là il en faut un quatrième et même recommencer : un, deux trois, quatre, un nœud et hop : le grand trou n’apparait plus ! Mais soudain, la main habile de Matthieu s’arrête en pleine couture, le geste est suspendu en l’air et l’oreille de Matthieu est attiré du côté de la plage. Un groupe se rassemble autour de cet homme qui vient de Nazareth et qu’on appelle Jésus, Jésus de Nazareth, fils de Joseph le charpentier et de Marie.
Matthieu a déjà entendu parler de Jésus, de sa gentillesse, de ses paroles rassurantes, de sa main qui bénit et guérit, de ses paroles parfois étonnantes qui racontent l’amour de Dieu.
Mais là, Matthieu écarquille les yeux et tend l’oreille : Jésus est en train d’appeler deux pêcheurs qui viennent tout juste de jeter leur filet à la mer pour rapporter du poisson ; et qu’est-ce qu’il entend ?
« Laissez là vos filets et venez à ma suite, je ferais de vous des pêcheurs d’hommes ».
Et il en est bien ainsi. Les deux pêcheurs le suivent en laissant leur barque. Un peu plus loin, Jésus voit aussi Jacques, fils de Zébédée et son frère Jean. Et Mathieu écarquille encore plus les yeux, car ces deux-là laissent carrément leur père dans le bateau et vont aussi suivre Jésus. Matthieu, le petit réparateur de filets apprendra plus tard que ces quatre-là sont devenus les véritables disciples avec huit autres, c’est-à-dire les élèves désignés de Jésus, pour apprendre à mieux connaître Dieu et plus tard à annoncer à leur tour son amour pour le monde.

Chant mimé de la pêche miraculeuse : « Un petit, deux petits, trois petits poissons »

1. Un petit, deux petits, trois petits poissons ; Quatre petits, cinq petits, six petits poissons ; Sept petits, huit petits, neufs petits poissons ; Sur la mer toute bleue.

2. Pierre, Jacques et Jean ramaient dans une barque (3x) Sur la mer toute bleue.

3. Jésus leur grand ami vint dans la barque (3x) Sur la mer toute bleue.

4. Alors la barque fut remplie de poissons (3x) Sur la mer toute bleue

Deuxième temps : ateliers
Ces ateliers seront au nombre de 4. Les enfants passent une demi-heure dans chaque atelier.
Atelier 1 : Fresque géante participative : drap à peindre avec peinture acrylique qui sèche plus vite. Mise en place du décor du lac et de ses abords.
Atelier 2 : Filet à tisser. Initiation au tissage avec des feuilles de papier prédécoupée en bandelettes. Prévoir plusieurs couleurs de papier (photo ci-dessous).
Atelier 3 : Poissons à décorer avec feutres ; dessins de poissons à chercher sur internet.
Atelier 4 : Poissons en argile durcissant à l’air, à l’aide d’emporte-pièces et de cure-dents pour y graver les écailles et mettre les prénoms (photo tout en bas).

Après le second temps d’animation, prévoir un temps de repas.


Troisième temps : Narration de la tempête
Vous vous rappelez de ce grand et beau lac qu’on appelle aussi mer de Tibériade ? Et de Jésus, venu là pour parler aux gens, Vous vous souvenez aussi du petit réparateur de filets, Matthieu, celui qui a vu de ses propres yeux ses amis pêcheurs suivre Jésus ? Aujourd’hui ils sont de retour, ses amis pêcheurs. Ils prennent un bateau car Jésus leur a dit : « Allons aussi de l’autre côté, dans ces régions que l’on connaît un peu moins. »
Mais aujourd’hui, la couleur du lac n’est pas très paisible et, d’ailleurs, l’horizon est comme mangé par un gros nuage noir. Mais rien n’y fait : aucun ne se soucie du temps qu’il fait, ils prennent ensemble un bateau et se dirigent de l’autre côté.
Ce n’est que le surlendemain, quand ils reviennent épuisés de cette sortie en mer, que Pierre raconte la terrible tempête au petit Matthieu :
Ecoute bien ! C’est arrivé d’un coup ! Le vent nous a fouettés en plein visage. Des paquets d’eau remplissaient le bateau et nous frappaient le visage. Crois-moi, ce n’était pas la nuit, mais bien pire, c’était comme un chaos, un mur liquide qui nous passait dessus !
Jamais rien vu de pareil. Oui, Crois-moi, on avait plus que peur, on hurlait dans la barque. L’eau montait très vite dans le bateau, on ne voyait presque plus le fond.
Tous ont cru que c’était la fin, on était pris au filet de la tempête comme les poissons ; trop loin de la côte pour nager, d’ailleurs qui savait vraiment nager ? Pas moi, en tous les cas !
Mais le pire, tu sais, c’est quand on l’a regardé, lui, Jésus. Sur son coussin tout gonflé d’eau comme une serpillère… il dormait !
Alors je suis entré comme dans une colère et je l’ai réveillé en le secouant : « Maître, cela ne te fais rien que nous soyons entrain de nous noyer ? »
Et là, tu me croiras ou pas, il s’est dressé, il a levé le bras et j’ai entendu, oui, j’ai vraiment entendu qu’il a dit : « Silence, calme-toi ! »
Si ça te fait rire, tu as tort, car le vent, il s’est tu, et la mer, elle s’est étalée, toute douce, juste un petit clapotis pour dire qu’elle était là.
Oui, lui, il a ordonné et tout s’est ordonné !
Mais qui est-il, pour que même la mer et le vent lui obéissent, dis-moi, qui est-il ?
Nous, les pêcheurs, on était là, planté dans le bateau, on n’osait plus bouger, même pas le regarder… Et ce calme… !
Alors il nous a parlé : « Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore de foi ? »
Et la barque a accosté. On était de l’autre côté, et notre peur, mais aussi notre cœur, complètement lavés ! La tempête et soudain le calme, simplement parce qu’il l’a demandé ! Qui est-il ?
(Inspiré de « La tempête » Bertrand Barral, cahiers de la Bible contée, 1998)

 

Quatrième temps : Grand jeu de la tempête apaisée par équipes avec différentes épreuves
On se servira d’un plateau de jeu du genre « jeu de l’oie ».
A l’aide de Post-It on détermine les cases qui invitent aux épreuves.
On donne à chaque équipe un bateau en papier qui servira de pion pour le jeu.

Sur certaines cases : une petite épreuve
– Faire un petit bateau en papier
– Remplir un seau avec des petits récipients
– Se passer de l’eau d’un gobelet à l’autre
– Charade/rébus sur l’eau/le lac
– Faire le chemin de l’eau potable / de l’eau dans la nature
– Demander de raconter ou de mimer l’appel des disciples
– demander de raconter ou de mimer la tempête apaisée

Les animateurs de chaque stand devront noter quelle équipe est déjà passée chez eux, pour leur proposer une épreuve différente s’ils reviennent.
La journée se termine par un goûter et on reprend le chant « Un petit, deux petits, trois petits poissons… »

 

 

 

 

 

Crédit : Evelyne Schaller (UEPAL) – Point KT