
Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Gloire et louange soient à Dieu qui nous donne en Jésus-Christ la vraie liberté.
1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
Avec moi, le Seigneur, il n’y a plus rien qui asservisse les hommes. Il n’y a plus de religions qui endorment ou qui asservissent, plus d’idéologies, plus d’idoles, plus de faux dieux (argent, matérialisme, travail, sexe, etc.). Je suis celui qui t’aime, tu es à moi.
2. Tu ne te feras pas d’images taillées.
Je suis tout autre que ce que tu peux imaginer. Tu ne peux ni me représenter, ni me définir. L’homme ne disposera pas de moi. Je veux te délivrer de tous tes faux dieux.
3. Tu ne prendras pas le nom du Seigneur en vain.
Ma volonté : délivrer l’homme. Mon projet : la vie des hommes et le bien des hommes. L’homme utilisera mon nom pour bénir, pour guérir, pour délivrer, pour faire vivre. Jamais pour opprimer, tromper ou faire mourir. Je ne peux tenir pour innocent celui qui aura pris mon nom pour faire du mal.
4. Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.
J’ai voulu que l’homme participe aussi à la création et continue de travailler dans le monde que je lui ai confié. Comme moi, il se reposera le septième jour et le sanctifiera. C’est un jour mis à part pour me rendre le culte que j’attends, qui préparera la semaine qui vient. Ainsi, l’homme se souviendra que Dieu veut donner son sens à tout travail et y trouvera de la joie.
Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude, où tu étais esclave (Exode 20 : 2)

Exode 20 : 3-17
5. Honore ton père et ta mère.
Écoute avec sérieux et considère avec attention les paroles et les actes de ceux qui t’ont précédé. Soutiens-les quand ils vieillissent, aide-les à garder leur place dans ce monde. Et plus tard, à ton tour, tu seras encore heureux.
6. Tu ne commettras pas de meurtre.
Dieu t’a donné la vie, à toi et aux autres. Tu n’en disposeras pas à ton gré ou selon ton caprice. Respecte la vie !
7. Tu ne commettras pas d’adultère.
Dieu est fidélité. II te reste fidèle sans jamais revenir sur sa promesse. Sois donc fidèle à celle ou à celui avec qui tu as promis de vivre dans la vérité. Dieu est amour ; il nous a donné Jésus-Christ. Que ton amour pour ton mari, pour ta femme, soit un signe de cet amour.
8. Tu ne déroberas pas.
Dieu veut que chacun possède assez pour vivre. Tu respecteras l’autre dans ce qu’il a pour le respecter dans ce qu’il est.
9. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Dieu veut qu’une vraie justice existe entre les hommes. Tu prendras garde à ce que tu diras pour que la justice soit bien rendue, et pour ne pas enfermer tes frères dans tes jugements.
10. Tu ne convoiteras rien qui soit à ton prochain.
Ce que tu as t’a été confié par Dieu. Découvres-en les charmes et la beauté. Ne louche pas sans cesse vers ce que tu n’as pas. Ne te rends pas malade par l’envie ou la convoitise. Apprends à aimer ce que tu as.
Conclusion
« Le Décalogue n’est pas d’abord une Loi, mais une charte, il n’est pas d’abord le moyen d’obtenir une délivrance et une faveur divines, il en est la conséquence » (A. Maillot).
Vouloir essayer de suivre le Décalogue, d’y obéir parfaitement, ne va provoquer que désespoir et frustration : c’est ce que dit Paul « misérable que je suis ! » (Rom 7 : 24) ; objectif impossible à atteindre !
Enfin, il est capital de se souvenir que le Décalogue permet et promet des « relations » nouvelles ; il ne s’intéresse pas à ce que nous sentons ou pensons, mais à la manière dont nous vivons avec Dieu et avec les autres. Ce qui a pour conséquence que nous avons à nous concentrer sur Dieu et sur notre prochain, au lieu de nous intéresser à nous-mêmes.
Regarder à ce qui se passe dans notre tête, notre cœur, notre âme ou notre conscience, c’est une fascination malsaine qui ne fait que nous rendre malheureux. Alors qu’une bonne compréhension du Décalogue attire notre attention sur ce qui nous libère de nous-mêmes notre relation avec Dieu et avec notre prochain. « Nous devons regarder au Seigneur Jésus-Christ, bien plus qu’à notre misère ; à la promesse de Dieu, plus qu’à nos reniements. Vers Canaan plus que vers l’Égypte ».
Texte tiré du document « Dix lois qui libèrent », cf. « Le chemin de la vie avec Dieu et avec les autres »
Crédit : Point KT