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- Du tohu-bohu à la coccinelle module 5 : La flore

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Genèse 1.11 à 13] Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Les arbres et leurs fruits 

"Dieu dit:  Je veux que la terre produise l'herbe verte, avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d'arbres à fruits. Sur la terre, chaque plante aura ses fruits, avec des pépins ou un noyau, selon son espèce. Et cela arrive. Chaque plante a ses graines selon son espèce. Chaque arbre a ses fruits, avec des pépins ou un noyau selon son espèce. Dieu voit que c'est une bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le troisième jour."

 

Accueil des enfants
Les deux espaces d'activités sont toujours bien définis. Un lieu au sol, plus décontracté, invitant à l'écoute et à l'expression verbale ; l'autre lieu plus organisé pour une expression manuelle. Ces deux lieux peuvent aussi entrer dans un rythme que les enfants fredonnent: "il y eut un soir, il y eut un matin".

Matériel
 -pour le sol, une grande couverture
- gros pinceaux
- gouaches : toutes les couleurs : éviter d’imposer des couleurs d’arbres aux enfants.
- ou bien : des craies, ou gros feutres
 - des très grandes feuilles de papier blanc, par exemple des feuilles pour tableau de conférence
éventuellement, si cette autre activité est retenue :
-  des pots  (petits de préférence)
-  du coton
-  des graines

Texte biblique : Genèse 1, 11 à 13

Lecture du texte à partir de la Bible

"Dieu dit:  Je veux que la terre produise l'herbe verte, avec toutes sortes de plantes et toutes sortes d'arbres à fruits. Sur la terre, chaque plante aura ses fruits, avec des pépins ou un noyau, selon son espèce. Et cela arrive. Chaque plante a ses graines selon son espèce. Chaque arbre a ses fruits, avec des pépins ou un noyau selon son espèce. Dieu voit que c'est une bonne chose. Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le troisième jour."
    

1. Premier temps d'animation: narration interactive et expression corporelle

L'animatrice raconte et invite les enfants à entrer dans la discussion. La proposition d'oralité est indiquée en italique mais tout comme pour les animations précédentes, elle est indiquée à titre d'exemple.
Le débat qui suit est axé sur l'arbre; celui-ci sera le vecteur de cette animation.L'arbre est un symbole de vie, en ascension vers le ciel. Il évoque la verticalité en même temps que la profondeur des racines. A la surface de la terre le tronc, les premières branches. Dans la lumière du ciel, les branches hautes, la cime.

-Dieu fait pousser de tout, là où la terre était sèche, de l'herbe, des fleurs et des arbres.
-Quels sont les arbres que vous connaissez ?
-Réponses des enfants: Le pommier. Le poirier. Le sapin. Le chêne
-Alors nous allons mimer l'arbre.

Le mime de l'arbre (Exercice emprunté à la méthode Martenot.)

Les enfants peuvent former un cercle ou se mettre comme ils le souhaitent dans la salle ou sur la couverture. Il est important que l'animateur/trice  fasse l'exercice avec eux. Il faut écarter les jambes juste assez pour être bien campé. Expliquer que les jambes sont les racines, le corps, c'est le tronc de l'arbre qui peut vaciller à droite, à gauche, devant, derrière si les jambes sont bien campées.
Et puis il faut faite pousser les branches en levant les bras et en les positionnant comme on le souhaite.
Raconter les gestes pour mieux permettre aux enfants de sentir les choses.

- Debout, bien campés sur nos jambes, élevons nos bras qui deviennent branches
- Mimons la sève qui monte.
- Baissons nous et, peu à peu, depuis nos pieds, remontons lentement, puis levons nos bras, dressons  nous sur la pointe des pieds.
- Quels beaux arbres vous faites!

Les arbres enfants jouent à agiter leurs branches et à bouger leur tronc sans décoller leurs racines.
Finir l'exercice, recueillir des impressions et se rasseoir.

Suite de l'animation : ce qu'il faut pour que les arbres grandissent.

L'animateur/trice continue de raconter:
"- Pour que l'arbre vive, il faut du soleil, de l'eau.
- C'est facile : pour faire un arbre, on met une graine dans une terre mouillée et l'arbre commence à grandir. Les racines commencent à sortir, il y a des branches partout.
Au bout des branches, il y a des feuilles. Il y a des queues pour les feuilles."

Laisser les enfants intervenir. Par exemple: "Moi, j'aime bien les cerisiers. C'est joli, et puis, c'est bon, les cerises."
"-Le tronc de l'arbre, il a des traits pour montrer son âge."
"-Moi, j'aime les bananiers. Les petits singes aussi aiment les bananiers, à cause des bananes.-

"-Nous connaissons maintenant le cheminement de la sève dans l'arbre.
Nous pouvons dessiner à la craie ou au pinceau, sur de grandes feuilles, en partant du bas, racines, tronc, et, en montant vers le bout des branches, jusqu'à l'achèvement du trait.
Essayons de nous servir à la fois de la main droite et de la main gauche pour que tout le corps travaille."

2. Deuxième temps d'animation: réalisation expression (changement de lieu)

Pour changer de lieu on peut le signifier par le rythme contenu dans le récit de la création:
"Il y eut un soir…il y eut un matin, ce fut le …jour.

Les grandes feuilles sont données aux enfants. Ceux-ci peuvent choisir l'endroit  (sol ou table, ou en scotchant la feuille au mur) qui est le plus agréable pour eux, en dessinant à partir du bas: racines, tronc, branches, feuilles, fruits. Travail avec des pinceaux et de la gouache, des craies ou des feutres.
Éviter d'imposer les couleurs aux enfants. Des arbres bleus, violets ou roses ont été peints par les plus grands maîtres.

Cette séance a presque uniquement traité des arbres. Il est aussi possible, en plusieurs étapes, de planter des graines : haricots, lentilles... et après les avoir arrosées chaque semaine, d'y revenir un peu plus tard.
Fin de cette animation par un temps de prière (soit elle est improvisée par les enfants soit celle qui est proposée, écrite par des enfants.

Prière

Image  Seigneur,
tu as fait un super jardin;
tu as fait l'arbre, le pommier qui nous donne les pommes cro¬quantes, le cerisier qui donne les cerises rouges avec leurs noyaux, les poiriers qui donnent les poire juteuses, le bananier avec ses bananes bonnes pour nous, bonnes pour les petits singes. Tu as fais l'arbre qui grandi comme nous et avec lequel nous pouvons jouer en y grimpant ou en y faisant des cabanes. Les oiseaux y font leur nid et l'écureuil s'y cache. Merci Seigneur pour ce super jardin.






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- J’ai mal à la terre


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Dieu a-t-il eu tort de croire en l'Homme ?

Un texte pour réfléchir avec des adolescents au développement durable et une piste d’animation au travers d’une exposition qui peut se louer.

 Renseignements et réservations auprès de Isabelle Gerber, 03 88 70 00 54, www.jeunesse-protestante.fr , eul@jeunesse-protestante.fr

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- Du tohu-bohu à la coccinelle – module 2 : La lumière

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Genèse 1, 3 à 5

Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

La lumière est une bonne chose

« Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l'obscurité. Dieu appelle la lumière "jour" et l'obscurité, il l'appelle "nuit". Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »


Accueil des enfants

  • Deux espaces définis dans un lieu ou deux salles différentes.
  • L’un des espaces est par terre, sur une grande couverture, c’est le lieu de la parole.
  • L’autre lieu offre des possibilités créatives, de préférence une ou plusieurs tables
  • On accueille les enfants dans un cercle ou demi cercle sur la grande couverture.
  • Au centre : la bible.
  • Au mur ou sur un panneau : les dessins confectionnés à la séance précédente sont exposées.

Matériel

  • les dessins de la séance précédente, joliment présentés en exposition sur le mur ou un panneau.
  • Une petite plume, bleue ou blanche a été rajoutée à l’aide de pâte à fixe sur chaque dessin (les plumes peuvent s’acheter dans des magasins de bricolage ou de farces et attrape)
  • Des feuilles Canson au format A5
  • Des pastels en nombre suffisant et de couleurs très variées
  • Des grands clous de charpentier (pour graver sur le dessin)
  • Possibilité d’obscurcir la salle : volets fermés ou rideaux tirés et lumière allumée pour l’accueil des enfants.

Texte biblique : Genèse1, 3 et 4

  • Lecture du texte à partir de la bible :

    « Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l'obscurité. Dieu appelle la lumière "jour" et l'obscurité, il l'appelle "nuit". Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »

Narration interactive

On raconte et on invite les enfants à participer au récit en posant des questions. L’animation orale proposée es indiquée en italique

Vous vous souvenez de ce que nous avons dessiné ou peint la dernière fois.

L’animatrice invite les enfants à regarder ce qui a été fait lors de la dernière rencontre.
On regarde les peintures encadrées et les dessins des enfants qui auront été préalablement punaisés au mur.Les enfants constateront sûrement qu’il y a un élément rajouté : la plume.
 Garder le mystère à propos de la signification de cette plume, puis le développer en rappelant le Toho bohu (éventuellement bruitage oral) et le souffle de Dieu qui plane au dessus des hommes (un animateur peut poser une plume dans le creux de sa main et la souffler doucement)
Puis le récit reprend. Le texte est raconté, cela signifie qu'on ne lit pas, mais qu'ayant en tête le canevas qu'on a prévu, ondéveloppe le texte.
 Cela peut donner par exemple :

Nous sommes assis ici pour écouter la suite de cette importante histoire d'amour. Car Dieu est notre Père à tous, celui de tes parents, grands parents et il nous aime.
Donc... Dieu a t il aimé cette terre vide et noire, d'après vous ?
Non, écoutez bien : Dieu dit : je veux que la lumière brille.


Suite à ces questions, l’animatrice ou l’animateur vont jouer sur l’obscurité e la lumière. Deux manières possibles : si la salle est suffisamment obscurcie, on peut éteindre et allumer la lumière électrique et puis finir par laisser entrer la lumière du jour.Autre possibilité : inviter les enfants à fermer les yeux et fermant les paupières et en mettant le verrouillage des mains sur le visage.

Animation de cette séquence

On éteint la lumière, on ferme les yeux, puis on demande aux enfants ce qu'ils  voient. Par exemple : du noir, des petits traits..., des couleurs qui fusent
Temps libre d’expression.

Après un certain temps d’obscurité ou d’yeux v clos, demander aux enfants d'ouvrir les yeux et instaurer un dialogue avec eux et entre eux :

  Qui est en face de toi, Pierre? C'est Aude ?
- Quelle est la couleur de ses cheveux, de sa jupe ?
- Et Jacques, où est il ? A côté de Bérénice....


De cette manière, les enfants sentent qu'en voyant, on connaît les couleurs, les endroits où sont les choses, on reconnaît les personnes.
Un jeu de reconnaissance, style colin maillard, fait comprendre ce qu'est l'absence de lumière.
Les yeux bandés, essayons maintenant de nous reconnaître en étendant les mains.
Parfois, cela marche, parfois pas.

Autre temps de discussion : Est il facile de vivre sans voir ?

Puis on prend le temps de dire ce que l'on ressent quand il n'y a pas de lumière et ce que l'on ressent à la lumière, et même, par analogie, la lumière c'est comme quand...Les réactions sont nombreuses aussi bien sur le thème de la nuit que sur celui de la lumière.

Quelques possibilités :
On est alors aveugle, on risque de tomber quand il y a des marches.
Moi, la nuit, j'ai peur de tomber de mon lit.
J'ai peur des loups.
Quand on ouvre les yeux, on voit plein de choses. On est content, parce qu'on peut voir où on marche, On voit nos copains.
On a de la joie dans le coeur, on peut jouer avec nos amis quand on est content.
C'est comme de la lumière.
 Quand on fait un cadeau, quand onreçoit un cadeau.
Quand je pense à maman, à papa,à mes frères et soeurs, à mes amis.


Les analogies, les situations qui font plaisir, comme la lumière, sont diverses et vraisemblablement très nombreuses. Il est donc possible et souhaitable d'aller où les enfants ont envie (et sans doute besoin) d'aller.
On peut être conduit à une évocation des amis, de leurs prénoms, de leur pays. Parmi les pistes citées, on choisira celle(s) qui correspond(ent) aux aspirations des enfants sur le moment, peut-être l'école, la famille, la télévision, les voisins, les commerçants proches...
Les idées proposées ici consistent à réaliser des dessins en clair, voire en blanc, sur des fonds sombres: la lumière traverse les ténèbres.Ici nous avons choisi de développer pour ce faire, la technique du grattage : voir deuxième temps d’animation.

Réalisation / Expression : grattage sur fond noir

Ce temps de réalisation se fera peut être mieux à une table.
Distribuer les feuilles A5 et expliquer la démarche en trois temps.
On met a disposition des enfants des craies grasse de deux sorte : d’abord des craies vives e claires ; acidulées, pastels.
Puis on propose des craies sombres
Ensuite des clous pour gratter.

Réalisation :
Temps 1 :
Recouvrir une surface de papier Canson de pastels gras de couleurs claires (2     ou 3 couleurs).
Temps 2 :
Sur ces premières couches, ajouter en appuyant fort, 2 ou 3 couches d'un     pastel plus foncé.
Temps 3 :
Avec un clou, tracer des traits (souffle de Dieu, lumière). La couleur claire apparaît. Proposer éventuellement une thématique. Par exemple si cette animation se situe près du temps de noël on pourra imaginer un sapin ou une étable accueillant la crèche ou une étoile filante, ou plusieurs étoiles au firmament.

Bien sûr, les œuvres produites seront précieusement conservées en vue des  prochaines séances, d'un culte parents enfants, d'un arbre de Noël...

Fin de la rencontre : prière

On peut finir par la prière d'Elie Maréchal. Pour ce temps de prière, on peut allumer des bougies, traditionnelles ou flottantes que l'on a préparées dans un plat creux rempli d'eau.

Prière :
Dieu, mon père,
tu es la lumière et tu veux que je sois aussi une lumière.
Sans lumière, rien ne pousse, tout est noir, froid,
tout est triste. Sans lumière, j'ai peur.
Avec toi, ma lumière,
je peux être une lumière,
je veux être une lumière
pour que le monde soit plus grand,
plus heureux, plus souriant
 


Lire la suite Du tohu-bohu à la coccinelle – module 2 : La lumière

- Du tohu-bohu à la coccinelle ou Genèse 1 pour les tout-petits

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Douze animations pour  jeunes enfants

Nous vous proposons ici une reprise d’un matériel de la Société des écoles du dimanche associée à une expérience catéchétique : Du tohu-bohu à la coccinelle Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Ces modules s’inscrivent dans une démarche qui accompagne le récit de la création tel que nous le transmet le chapitre 1 du livre de la genèse. Mais chaque module peut fonctionner seul.


Une pédagogie résolument biblique

La Bible est là. On l'ouvre sous les yeux des enfants. Ceci n'empêche en aucune manière ensuite de raconter le texte biblique lui même. C'est pourquoi, après avoir lu le texte lui-même, on le raconte.

Accueil des enfants

Les enfants sont accueillis dans une salle conviviale. Cette salle, sa décoration, son éclairage pourra varier au cours des rencontres selon la thématique biblique. Nous donnerons les indications en temps voulu.
Nous proposons que les enfants puissent prendre place sur une grande couverture, assis en rond ou en arc de cercle ; la couverture contiendra aussi les objets dont on a besoin selon les différents récits qui accompagnent les modules. Une bible est ouverte : elle participe à toute la pédagogie.

Déroulement de chaque séance

On commence par la lecture, dans la bible, du passage concerné. Puis on démarre l’animation en la conduisant par la narration et le questionnement. C’est pourquoi, dans les modules qui vont suivre, la partie narrative et les questionnements sont mélés à l’explication de la démarche.
Chaque module aboutit à une partie créative, soit collective, soit individuelle et chaque séquence est conclue par une prière ou un chant.

 

 

Lire la suite Du tohu-bohu à la coccinelle ou Genèse 1 pour les tout-petits

- Du tohu-bohu à la coccinelle – module 3 : Les nuages

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Genèse 1.6 à 8 Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Un toit qui sépare l'eau d'en haut et l'eau d'en bas

Dieu dit:
"Je veux un toit au milieu de l'eau pour séparer l'eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l'eau d'en haut et l'eau d'en bas. Dieu appelle le toit "ciel ". Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour."



Accueil des enfants
Prévoir deux espaces définis dans un lieu ou dans deux salles différentes. L'un des espaces est à terre, éventuellement sur une grande couverture, on peut l'imaginer bleue: c'est le lieu de la parole. L’autre lieu offre des possibilités de peinture, ou autres expressions manuelles. Nous ne dirons pas "créative" parce que la création se fera aussi dans le lieu destiné à la parole: il s'agit d'inventer une histoire puis de l'illustrer.

Matériel

  • des feuilles canson ou du papier bristol
  • des craies grasses
  • du coton 
  • des brins de laine pouvant s'effilocher facilement
  • des matériaux textiles doux comme du velours, de la moquette, ou encore des matières soyeuses. Privilégier des tons clairs et pastels évoquant les nuages qui ne sont pas trop menaçants et d'autres couleurs plus sombres pour caractériser le menaçant.
  • Des perles en verres, des cailloux en verre par exemple comme on propose pour les décors de tables pour imaginer des gouttes d'eau.
  • De la colle et des ciseaux.

Texte  biblique: Genèse 1, 6 8

Dieu dit:
"Je veux un toit au milieu de l'eau pour séparer l'eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l'eau d'en haut et l'eau d'en bas. Dieu appelle le toit "ciel ". Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour."
Narration interactive

Le texte biblique de départ est assez difficile pour les plus petits et il est donc nécessaire d'en faire une courte paraphrase. Cette séance sur les nuages fait une place particulièrement importante à l'imaginaire, à partir des formes multiples prises par les nuages et les associations d'idées que cela suscite.
L'animation orale proposée est indiquée en italique.

Dieu commence à mettre de l'ordre, il sépare l'eau d'en haut et Veau d'en bas. Il crée le ciel et les nuages.
Racontez moi le ciel.
Est ce une couverture pleine d'étoiles ? Est ce une coupe qui protège la terre ?
Une ombrelle ? Un parasol ?
Regardons les nuages dans le ciel. Ils ont toutes les formes.
Quelles formes distinguez vous ?


Si par malheur, c'est un jour sans nuages, on fera appel à ses souvenirs. Penser à se munir de quelques photos de nuages. Si au contraire, il "y a de beaux nuages ce jour là, cette partie de "cloudstorming" pourra durer un bon moment. Laissons courir l'imaginaire des enfants dans le monde fantastique des nuages.
Ça pourra donner, par exemple:

Moi, je vois un dinosaure.
Moi, un lion.
Maman a vu un jour un nuage Père Noël.
Moi, je trouve que cela ressemble à du riz au lait.
Quelle peut être la couleur du ciel ?


Ici encore, il s'agit d'aller au delà de ce qui est vu à l'instant même et de faire appel aux souvenirs des couleurs qui ont été vues auparavant.

Quand il pleut, qu'il y a le tonnerre, le ciel est gris et noir.
Parfois, il est jaune.
Il est rose au coucher du soleil. J'ai déjà vu ça en vacances.
Parfois, c'est à moitié jaune ou jaune ou gris.
Dieu est dans le ciel. On ne le voit pas pourtant. Il se cache ?


Ne pas empêcher les questions, car à propos du ciel et des nuages, elles risquent d'être nombreuses. Souvenons-nous du Dieu de Michel Ange mollement étendu sur son nuage...

Dieu, je ne le vois pas, mais je sais qu'il est là, qu'il existe. Est ce que je peux tout voir ?

C'est une séquence importante qui amène les enfants à sentir qu'il y a des choses réelles et essentielles dont la présence n'est pas visible aux yeux.

Moi, je vois la peinture rouge. Je mets le doigt dedans. Oui, elle est là.
Je vois Hugues. Je lui touche le bras. Il est bien là.
Sophie, ta grand mère travaille dans le magasin à côté de l'église. Est ce que tu la vois ?
Et pourtant, elle est là.
Dieu aussi, on ne le voit pas dans le ciel, il n'est pas assis sur un nuage et pourtant il est là avec moi.
Dieu est invisible et pourtant il m'aime.


Montrer aux enfants des documents sur la forme des nuages (nimbus, cumulus, stratus ... ).

Première partie créative

On se met autour de la table, on distribue des feuilles de carton léger genre bristol ou canson et on propose à chaque enfant de découper son nuage, après l’avoir tracé au crayon ; puis de lui donner du volume et de l’existant en collant dessus différents matériaux appropriés : coton, laine effilochée, velours, dentelle…Chaque enfant donne un nom à son nuage et le présente aux autres

Deuxième partie créative 

On rejoint pour cela le lieu de la parole, assis sur la couverture bleu comme un ciel. Chaque enfant va raconter son histoire, des petits bouts d’histoire on rassemble les idées et on essaie de raconter une histoire qui a un fil conducteur. L »’animatrice prendra soin de noter pendant que les enfants s’expriment

Voici un exemple

Il était une fois des nuages qui passaient. lis votaient dans le ciel, dans tous les coins de Paris.
Il se mit à pleuvoir au dessus de la Tour Eiffel. Il y a eu des éclairs de la fumée, du tonnerre, des misères de pluie.
Une petite fille qui toussait beaucoup est montée au premier étage de la Tour Eiffel.
Elle s'est mise à l'abri. Elle a regardé les nuages. Elle en a vu un qui ressemblait à une licorne.
La licorne blanche s'est posée près de la petite fille.
La petite fille est montée dessus.
La licorne s'est envolée au pays des nuages au pays des rêves,
La petite fille leur a dit : « Bonjour, M. Cumulus, bonjour, M, Nimbus, je suis contente de vous voir.
La petite fille ne toussait plus. Elle
voyait au loin la Tour Eiffel là haut. Il n'y avait plus de pluie.


On peut aussi utiliser une histoire de nuages, prête à être racontée : par exemple "Histoire du nuage qui était l'ami d'une petite fille". Cette histoire peut être utilisée aussi comme un conte parabolique sur la mort, la résurrection, l'attente du retour de Jésus Christ, moyennant quelques transformations.

Autre possibilité : Le nuage qui s'appelait Lulu, voir ci-dessous.

On peut regarder des reproductions de Turner, Vlaminck, Manet, Sisley,...

Troisième phase créative

Créer un décor qui porte l’histoire inventée par les enfants. Avec du papier canson, des craies grasses des perles, des cailloux en verre pour les gouttes de pluie, l’histoire du petit nuage a été mise en scène.

Voici l’histoire du petit nuage qui s’appelait Lulu. Les enfants de Waltenheim ont inventé cette histoire après avoir crée leur personnage nuage ; puis ils ont conçu l’histoire et enfin mis en scène dans un décor sur un grand fond de panneau en polyester. Pour ce faire, on a découpé des fleurs, des brindilles, du gazon, du ciel un soleil, tout cela avec de la craie grasse et l’histoire de Lulu et de ses amis à évoluer dans ce décor. Les détails du panneau ont été photographié, mis sur un cd et projeté lors d’un culte pour enfants appuyé par la narration réalisée par les enfants.

Lulu, le petit nuage

Il était une fois un petit nuage qui s’appelait Lulu.
Lulu aimait beaucoup jouer à cache cache.
Aujourd’hui il décide de se cacher derrière le soleil. Mais il a chaud, très chaud, il transpire beaucoup et se met à fondre doucement.
Lulu dit : « que se passe t il ? C’est étrange, j’ai l’impression de fondre. »
Le voilà qui tombe dans le vide. Il a très peur et il atterrit brusquement dans l’herbe. Le gazon autour de lui est très sec mais grâce aux gouttes d’eau que Lulu a transpiré, l’herbe redevient toute verte.

Au même moment, dans le ciel, ses copains nuages s’inquiètent, car Lulu a disparu. Blanc ? Vanille, Titi, Chantilly et Grisette, car c’est là leurs prénoms de nuage, le cherchent partout.
Les petits nuages l’appellent : » Lulu, où es tu ? On te cherche partout !

Soudain ils entendent quelqu’un qui les appelle par leurs noms.
Lulu dit : «  eh, les amis, je suis là, tout en bas…est ce que vous me voyez ? »
Les cinq copains se disent que Lulu ne peut être très loin. Alors ils s’approchent de plus en plus prêts de la terre et ils aperçoivent des milliers de gouttes d’eau qui brillent sur l’herbe très verte.
Lulu les appelle : « Eh les copains, je suis là ! Vous me voyez ? »
Les cinq petits nuages sont très surpris d’entendre la voix de Lulu. Curieux ? Ils s’approchent de plus en plus près et ils tombent à leur tour sur le gazon. Des milliers de gouttes d’eau se forment et en même temps de magnifiques fleurs se mettent à pousser.
Mais heureusement aujourd’hui, le soleil brille très fort et grâce à ses rayons chauds, toutes les gouttes qui se trouvent sur l’herbe s’évaporent. C’est ainsi que les petits nuages reprennent leur forme et les six copains, au complet, retournent dans leur magnifique ciel bleu.

Lire la suite Du tohu-bohu à la coccinelle – module 3 : Les nuages

- Confession de nos manquements

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Une prière de confession, Proposition eucharistique de l’Archidiocèse de Munich, septembre 2001

Déroulement  possible : une longue procession peut se faire, et pour chaque élément de la création cité dans la prière, on en dépose un échantillon ou une représentation ou un symbole au pied de l’autel


Confession de nos manquements

Si tu veux bien : écoute les bruits émanant de la terre et entends la complainte des animaux souterrains : vers, insectes, campagnols, taupes, hérisson,…dont l’habitat est menacé de multiples façons, surtout par nos pesticides et engrais.

        Seigneur prends pitié, Christ prends pitié, Seigneur prends pitié

Si tu veux bien, pose ton oreille sur le sol pour entendre le chant de louange  des animaux de la création : ils rendent grâce au Seigneur pour le don de la terre, sa fertilité, son parfum. Oui, tes œuvres sont grandes, Seigneur : tout est imprégné de ta sagesse.

Si tu veux bien, prête ton oreille au vent et écoute la complainte des abeilles et autres insectes, des papillons, chauve souris et oiseaux. Ils manquent de refuges, les vieux arbres et les haies  et les baies ont été détruites.

    Seigneur prends pitié, Christ prends pitié, Seigneur prends pitié

Si tu veux bien, écoute, prête attention aux animaux qui se réjouissent des brumes matinales, de l’aurore lumineux ou du coucher de soleil romantique et de sa lumière, de la nourriture.
Oui tes œuvres sont décidément grandes, Seigneur, tu as tout crée en sagesse.

Si tu veux bien, prête ton oreille aux zones inondées et polluées, et découvre la situation désespérée de nombreux animaux qui y vivent. Par la cupidité et l’ignorance des hommes leur habitat est menacé, souvent empoisonné, et leurs populations déclinent rapidement.

    Seigneur prends pitié, Christ prends pitié, Seigneur, prends pitié.

Si tu le veux bien, prête ton oreille à l’eau pour découvrir le chant de louange des animaux qui louent le Seigneur pour les merveilles de la mer, la magie de l’eau et la force émanant de toute vie.
Oui tes œuvres sont belles Seigneur, tu as tout créé par sagesse.

S i tu veux bien regarder ton environnement, tout particulièrement les arbres, les haies, les fleurs, tu constateras que tout souffre des pollutions toujours plus diversifiées, inattendues, compromettant la vie.

    Seigneur prends pitié, Christ prends pitié, Seigneur prends pitié

Mais si tu le veux bien, tu peux aussi regarder la Création pour y découvrir le Créateur, l’auteur de la beauté et de la diversité des paysages, des roches, des plantes, des animaux.
Oui grandes sont tes œuvres, Seigneur, tu as tout créé en Sagesse.

Seigneur, Créateur du Ciel et de la terre, ouvre nos oreilles et nos yeux sur les dangers et les atteintes portées à nos frères et soeurs les animaux, les plantes ; pardonne nos péchés et permets nous de te louer, avec eux, pour ta grandeur et ta bonté.

Amen

Lire la suite Confession de nos manquements

- 52 activités nature

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Un livre à emporter pendant les vacances et à utiliser tout au long de l'année ! Il permettra aux enfants de fabriquer de jolis objets de décoration, à garder ou à offrir, des jeux et pour les gourmands du pain d'épices, des madeleines au miel, un clafoutis...

Le matériel nécessaire n'est jamais onéreux puiqu'il s'agit d'ouvrir l'oeil en toutes saisons, au cours des promenades en forêt ou au bord de la mer.

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Présentation de l'éditeur

  • Comment transformer fleurs, feuilles, branches, mousse, galets, noix, châtaignes et autres éléments trouvés dans la nature en créations originales et utiles ?
  • Comment développer son sens artistique au fil de l'année et au rythme des saisons ?
  • Pour chaque mois du calendrier, 3 activités et 1 recette sont proposées dans ce livre : objets décoratifs ou bons petits plats, 52 réalisations dont on peut être fier !
  • Des activités faciles, pour toute la famille et à la portée des enfants, dès 7 ans (seuls ou avec un adulte), expliquées clairement, illustrées et photographiées.

 

Détails sur le produit
•    Relié: 52 pages
•    Editeur : Flammarion
•    Collection : Les activités du Père Castor
•    Langue : Français
•    ISBN : 978-2081631540

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- Fêter Dieu avec des enfants polyhandicapés

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Ils sont polyhandicapés. Ce sont des garçons et des filles. Ils sont protestants, catholiques, parfois musulmans ou bouddhistes. Ils sont âgés de huit à vingt ans.
Parce qu'ils sont handicapés, ils fréquentent une fondation protestante où nous essayons de vivre Dieu avec eux.
Comment ? 

 Fêter Dieu avec des enfants polyhandicapés

Ils sont polyhandicapés. Ce sont des garçons et des filles. Ils sont protestants, catholiques, parfois musulmans ou bouddhistes. Ils sont âgés de huit à vingt ans.
Parce qu'ils sont handicapés, ils fréquentent une fondation protestante où nous essayons de vivre Dieu avec eux.
Comment ? Ils ne parlent pas. Ils ne comprennent pas le sens des mots, ni la symbolique d'une image. Ils ont des handicaps moteurs sévères, donc leur gestualité est limitée. Pour trouver comment vivre Dieu avec eux, nous ne pouvons éviter de nous poser la question : qui est Dieu pour nous. Nous, c'est une équipe de catéchètes éducateurs ou d'éducateurs catéchètes selon les périodes et les fluctuations de notre propre enthousiasme, peut-être même de notre propre foi.
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Célébrer Dieu

Nous avons voulu célébrer Dieu ensemble avec eux. Pour cela nous quittons leur lieu de vie habituel pour nous rendre à la chapelle de la fondation. Chaque enfant est accompagné par un adulte. Nous nous mettons en marche pour vivre quelque chose d'exceptionnel, hors du quotidien. Au fil du temps les enfants ont appris à reconnaître le chemin. Sur la route ils peuvent manifester leur enthousiasme ou au contraire leur non-envie parfois aussi leur indifférence...
De par leur handicap, ces enfants-là sont souvent indifférenciés. Leur identité est mal construite. Comme des tout-petits, ils sont centrés sur eux-mêmes. Penser que nous pourrions former avec eux une communauté vivante semblait être une gageure. Et pourtant c'est bien ainsi que cela se traduit depuis plus de dix ans maintenant.
Rassemblés autour de l'autel, à égalité pour une fois devant Dieu, nous sommes présents, chacun avec ses propres faiblesses mais aussi avec ses richesses.
La célébration commence par un temps d'écoute musicale. Il s'agit de se recueillir, d'entrer dans ce moment privilégié, de marquer la coupure avec l'extérieur.
Ensuite c'est le moment très important de l'accueil personnalisé de chacun des participants. Chacun de nous est salué par son nom et un petit mot personnel. Nous sommes toujours étonnés de l'impatience que certains enfants manifestent dans l'attente d'être interpellés, ou de leur réaction au moment où on prononce leur nom, surtout si cet appel est accompagné d'un geste.
 
Des chants
 
Ils rythment le moment du culte. Nous avons la chance d'avoir des catéchètes musiciennes.
Nous remarquons toujours à quel point il est important de choisir des chants que les enfants reconnaissent au bout d'un moment. Ils peuvent alors se joindre à nous avec leurs voix, leurs cris ou leurs applaudissements et c'est leur façon de louer Dieu.
 
Des prières
 
Elles sont choisies selon le thème du jour. Un psaume est souvent antiphoné au début de la célébration. A la fin nous proposons une prière d'intercession qui débouche sur le Notre Père. Cette prière universelle est un moment fort du culte. C'est à cet instant souvent, que pour moi, la présence de Dieu au milieu de nous se fait presque palpable.
 
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Le Sonnenhof
 

Deux réflexions nous paraissent fondamentales :
- Qu'est-ce qui est essentiel dans un texte biblique ?
- Et comment allons nous le transmettre aux enfants pour qu'ils puissent le percevoir avec leur sens ?

Chaque année, nous choisissons un thème que nous illustrons selon les moments de l'année liturgique mais aussi en fonction de nos préoccupations du moment. Notre thème de cette année est celui des animaux de la Bible.
 
La création  :
 
Dieu a créé les animaux de la terre et l'homme est responsable de ces animaux. Aux enfants nous avons voulu faire comprendre qu'eux aussi étaient responsables de ceux qu'ils avaient apprivoisés.Chacun d'eux a choisi une peluche d'animal. A chaque culte de l'année l'enfant revient avec sa peluche, qui à un moment donné sera "l'acteur" d'une des célébrations.
 
Comme les bergers dans les champs nous attendons Noël  :
 
Comme eux, seuls dans la nuit avec nos animaux, nous ne savons pas que c'est à nous que l'ange annoncera la nouvelle de la naissance de Jésus Enfin cette annonce nous est faite. Bientôt, nous verrons Dieu.
 
Noël, Jésus est né. 
 
Allons le voir. Après la lecture du texte de Noël, nous nous mettons en marche. Chaque enfant et chaque adulte dépose dans la crèche son animal en peluche. C'est une manière de dire que nous voulons faire confiance à Jésus en lui confiant ceux dont nous sommes responsables.
 
Au rythme des fêtes, l'année se poursuivra.

Pour chacun des animaux, nous essayerons, par des attitudes corporelles, de traduire les attentes de Dieu vis à vis de nous. Ce que les enfants comprennent ou même perçoivent nous échappe.
Mais n'en est-il pas de même pour toute personne ? Nous cherchons à leur permettre de vivre des choses. Ce vécu est toujours soutenu par une parole pour que ce que nous voulons faire soit reconnu par les adultes qui accompagnent. A leur tour, les enfants nous font vivre des choses et deviennent des relais de la parole de Dieu pour nous. Ce qui est important, c'est qu'en traduisant ainsi Dieu en actes, nous leur donnons la possibilité de répondre.
II est fondamental d'accepter que quelquefois ils répondent non ! Quand François a jeté sa peluche loin de la crèche ou quand Jack lui a fait un bisou avant de la déposer, je n'ai pas à juger ni à forcer un geste. Je respecte ce que je vois et quelquefois j'en tire des enseignements pour ma propre foi.
C'est seulement à cette condition que nous formons avec eux une communauté vivante où chacun donne et où chacun reçoit.
Martine Léonhart, Directrice adjointe Le Sonnenhof, Bischwiller
Archives PointKT, n° 22 – Avril, mai juin  1998
 

 

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- Gouverner la création comme des rois… responsables

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Les êtres humains sont-ils les rois de la Création ? En fait, selon les auteurs bibliques, la tâche d’un roi est de prendre soin de ce qui lui est confié, et de veiller au bien de tous. Voici donc une animation pour réfléchir avec les enfants aux mesures à prendre et à… mettre en pratique, pour que la vie soit belle et bonne sur la terre des vivants. 


Objectif

Réfléchir à notre responsabilité envers la création en se mettant dans le rôle d’un roi chargé de veiller au bien de son royaume.

Texte biblique

Psaume 8 (voir fiche biblique)

Matériel

Une couronne en papier, un fauteuil ou une chaise (si possible légèrement surélevé), un panneau et de quoi noter. Eventuellement, des photos d’animaux et de paysages, figurant le royaume qu’il s’agit d’administrer.

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Déroulement

1. Introduction
Expliquer que selon la Bible, Dieu confie à l’être humain la tâche d’être le roi de la Création et de gouverner la terre. Et que c’est donc aux êtres humains de choisir : veulent-ils comme certains rois ne privilégier que leurs intérêts, au détriment de leurs sujets, ou au contraire agir avec justice, c’est-à-dire veiller au bien-être de l’ensemble du royaume et aux bonnes relations entre tous ses habitants. 

2. Le jeu
Les enfants sont invités, à tour de rôle, à édicter des lois ou des règles pour notre terre.
L’enfant qui a une idée s’assied sur la chaise, met la couronne, et explique sa proposition de loi (s’il a plusieurs idées, lui demander d’en exposer une, puis de céder sa place, pour favoriser la participation de chacun, et de revenir plus tard.)
Celle-ci est alors discutée, corrigée ou complétée, puis approuvée, ou rejetée par les autres enfants. Bien faire préciser aux enfants les raisons de leurs propositions, et mettre en évidence leurs conséquences. Chaque loi adoptée est inscrite sur un panneau qui forme une charte de ce royaume qui nous est confié : la Création.

Au cours ou à la fin du jeu, relever que ces lois s’adressent… à nous les humains. Et qu’il en va ainsi d’un bon roi : il est le premier qui doit respecter le bien de son royaume.

3. Approfondissement
On peut éventuellement poursuivre en se demandant ce qui empêche les humains de respecter une charte de la Création. Depuis les décideurs et les grands groupes économiques, jusqu’à nous dans nos comportements quotidiens.

4. Pour susciter le débat
Si elle s’y prête, la charte de la Création rédigée par les enfants peut être présentée et discutée dans le cadre de la paroisse, ou avec les parents.

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- Oïko… logie, écologie !

Image    Pour se dégrader, être absorbées par la nature, les choses que l’on jette ont besoin de temps… Mais de combien de temps, le sais-tu ?!?    

1. Je jette mon chewing-gum par terre : 1 an, 2 ans, 5 ans ?

2. Et hop, ma canette de boisson laissée sur un banc : 5 ans, 20 ans, 100 ans ?

3. Un sac plastique que le vent emporte : 1an, 50 ans, 400 ans ?

4. Ma bouteille vide de pétillant, je l’oublie là… : 500 ans,  400 ans, 1000 ans ?

5. Les morceaux de polystyrène qui emballaient ma nouvelle Hi-Fi : 100 ans, 500 ans, 1000 ans ?

6. Et une bouteille en verre déposée au bord du chemin : 100 ans, 1000 ans, 4000 ans ?

Les bonnes réponses sont toujours... les plus élevées ! (Source Swarado 24 oct. 2006)
Un chewing-gum, par exemple, est composé de matière plastique et de produits issus de l'industrie chimique pétrolière. Bon appétit !

Que peux-tu faire pour que la seule planète habitable connue à ce jour, ne devienne pas une immense poubelle ?
Quelles sont les actions à mettre en oeuvre dans ton groupe, dans ton église, dans ta famille ?

Gestionnaires de notre planète ?

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Relie les 2 parties des propositions suivantes :
 

  • Je laisse ma TV en mode veille 24 h, c’est comme…
  • Je change de GSM* alors que le mien fonctionne encore, c’est comme…
  • Je laisse couler l’eau en me brossant les dents, c’est comme…
  • Pour être à la mode, j’achète la dernière console de jeu*. C’est comme…
  • Je veux un nouvel ordinateur*, le mien n’est pas assez rapide à mon goût. C’est comme…

Comme… Vider 12 bouteilles de 1/2 d’eau… …Tuer un gorille* … Tuer un gorille* … Consommer l’électricité pour regarder deux films entiers… … Tuer un gorille*

 *Les gorilles du Congo subissent directement l'exploitation du Coltan, avec la destruction de leur habitat naturel au profit des mines. Le Coltan, très résistant à la corrosion, est nécessaire à la fabrication de produits électroniques comme les téléphones mobiles, ordinateurs et autres consoles de jeux.

Tu trouveras facilement des exemples de tous ces petits gaspillages qui font notre vie quotidienne. Fais en une liste, et mets en avant ceux qui peuvent être évités. Ne te culpabilise pas ! Toute la gestion de la planète ne dépend pas que de toi ! Changer certaines habitudes peut prendre du temps. Ouvrir les yeux, c'est déjà beaucoup...

Dans la vie du croyant...

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En quoi le fait de savoir ces choses doit-il influencer la vie du croyant ?


Relisons ce texte d'Ezechiel, parole du Seigneur:
"Humain, je te fais guetteur pour la maison d'Israël. Tu écouteras la parole de ma bouche et tu les avertiras de ma part.

 Quand je dirai au méchant: "Tu mourras", si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour avertir le méchant au sujet de sa voie méchante afin de lui sauver la vie, ce méchant mourra dans sa faute; mais son sang, je te le réclamerai.
Mais si toi tu avertis le méchant, et qu'il ne revienne pas de sa méchanceté et de sa voie méchante, il mourra dans sa faute, et toi, tu sauveras ta vie.
Si un juste revient de sa justice et agit injustement, je mettrai devant lui un obstacle pour qu'il trébuche et il mourra; si tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché.
On ne se souviendra plus de ce qu'il a fait pour la justice; mais son sang, je te le réclamerai.
Mais toi, si tu avertis le juste pour que le juste ne pèche pas, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il a été averti, et toi, tu sauveras ta vie !" Ez 3:17 à 21. NBS

Pas besoin de grand commentaire, le texte est clair. Soyons donc égoïstes, et sauvons nos vies.
Faisons partie des guetteurs, et conduisons-nous en justes. Une certaine fin s'annonce, un certain exil.

Si notre terre n'est plus habitable, où irons-nous ?


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