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© Anno Domini Publishing, 2004. Illustrations de Jenny Thorne, textes de Stephanie Jeffs. Traduction française : © Olivetan (ISBN 978–2–35479–225–1) et OPEC (ISBN 978–2–940508–12–9), 2014 Voici un livre que les enfants auront du plaisir à feuilleter, à la recherche de la petite souris qui se promène à travers les pages et nous emmène vers Noël.

La curiosité de la petite souris nous entraîne en effet du jardin enneigé au salon prêt pour célébrer en famille la fête de Noël. Mais Noël, est-ce seulement le sapin et les cadeaux ? Grâce à petite souris, nous entrons dans un Noël qui prend une autre dimension, qui nous ramène et nous fait revisiter le récit biblique de la naissance de Jésus, de la crèche, de la visite des mages et de l'hymne des anges...
Destiné à des enfants dès 3 ans, ce livre se lira à la lueur du feu, ou avant de s'endormir. Ouvrage à utiliser en famille, mais qui pourrait aussi servir à la catéchèse...

Pour commander les ouvrages, rendez-vous sur les sites des éditeurs francophones:

• Depuis la Suisse : OPEC - Suisse
• Depuis la France ou l'Europe : Olivétan - France

L'une des symboliques utilisée pour évoquer la naissance de Jésus dans l'art est la grenade, un fruit très employé dans le judaïsme, et qui a été repris par le christianisme. Cette animation propose d'explorer ce thème. Vous ne mangerez plus jamais une grenade comme avant, après avoir vécu cette animation autour de Noël... Cette animation peut être précédée de l'animation Naissance de Jésus, ce Dieu de tous auprès de tous. Animation proposée par Vanessa Trüb, Service Catéchèse, Formation et Animation, Genève

• Sur une table, poser plusieurs reproductions de tableaux représentant la vierge et l'enfant à la grenade, par exemple « La vierge à la grenade » de Botticelli, vers 1847 (Galerie des Offices, Florence), « La Madone Dreyfus » de Verrocchio, 1470-1472 (National Gallery of Art, Washington), « La vierge à la grenade » de Lippi, 1472-1475 (Musée du Louvre), « Vierge à l'enfant tenant une grenade » de Di Credi, 1459-1537 (Ajaccio). Ces représentations se trouvent facilement sur Internet: taper "vierge à la grenade" dans votre moteur de recherche préféré...
• Demander aux catéchumènes de trouver le point commun entre ces représentations. Il s'agit de la grenade que tient l'enfant Jésus ou Marie.
• Expliquer la symbolique de la grenade dans le christianisme (voir par exemple l'article de wikipedia sur le fruit "grenade", ou encore le symbolisme de la grenade). Certains y voient une représentation de l'Église. Les grains de grenade serrés dans l'écorce, unis sont une métaphore du corps du Christ, des fidèles ayant une même foi comme le décrit Paul dans sa première lettre aux Corinthiens au chapitre 12. Lire ce passage. La grenade ouverte qui répand ses grains peut aussi signifier l'amour du Christ donné à tous. (I corinthiens 13, lire ce passage). Pour d'autres encore, la couleur du jus de la grenade, rouge sang veut préfigurer à la naissance de Jésus sa passion à venir (notamment dans la madone de Dreyfus, où l'arrière-plan avec la fenêtre en croix veut annoncer sa crucifixion.
• Expliquer que la grenade a bien d'autres symboliques, notamment dans le judaïsme. C'est un des fruits le plus cité dans la Bible, symbole de générosité et d'abondance pour représenter la terre promise. Les grands prêtres en avaient de brodées sur leur vêtement (Exode 28, 31-34) et dans le temple de Jérusalem, 400 étaient sculptées sur les chapiteaux des deux colonnes d'airain (I rois 7,42). Elle est dégustée et offerte lors du nouvel an juif, la fête de Ros Hashana. C'est une manière de se souhaiter du beau et du bon pour l'année à venir. Car la grenade aurait 365 grains, un grain pour représenter une bonne pensée par jour.
• Comme la fête de Noël est proche du nouvel an chrétien, donner à chaque catéchumène une jolie carte. Tout en proposant de déguster des grenades, leur faire prendre le temps de s'écrire quel beau et bon ils souhaitent à l'un ou l'autre du groupe. Faire en sorte que chacun reçoit une carte à la fin. Il y a des variantes possibles : écrire à une personne proche hors du groupe, ou s'écrire à soi-même...
• Finir par un temps de prière qui rappelle l'amour du Christ pour tous sans condition, la grâce. Et qu'il nous accompagne dans tous nos temps de vie, les plus difficiles comme les plus radieux.

Noël ouvre une porte sur la marginalisation dans notre société, et permet en Église de réfléchir à la place des exclus, comme les bergers étaient les exclus à l'époque de la naissance de Jésus. Cette animation permet aux jeunes de prendre conscience de la dichotomie entre le message biblique de Noël et l'aspect commercial exploité aujourd'hui dans notre société. Cette séance peut se dérouler sur plusieurs séances si vous souhaitez développer l'aspect solidarité. Cette animation peut être suivie de l'animation L’incarnation, ce Dieu qui nous veut du bien. Animation proposée par Vanessa Trüb, Service Catéchèse, Formation et Animation, Genève

• Démarrer la séance par un brainstorming sur ce que les jeunes du groupe attendent de Noël. Exemples de réponse : les cadeaux, les vacances, les repas en famille, le ski...
• Distribuer le récit de Luc 2, 1-14 à chacun. Lire le texte deux fois de suite. Demander à chacun de relever un mot ou un verset qui lui parle plus particulièrement. Que pensent-ils de ce texte ? Qu'est-ce qui les intrigue ?
• Pointer que Jésus naît dans une mangeoire, lieu pauvre pour « le roi des rois », lieu où les exclus trouvaient refuge. Pointer que l'annonce de la naissance de Jésus est dite en premier à des bergers. Les bergers dorment dans les champs, à l'extérieur des villes avec leurs bêtes. Ils étaient considérés comme les « petits » de la société. Montrer que si Dieu en Jésus vient d'abord pour les « petits » d'hier, c'est qu'il est venu pour tous, les riches, les puissants, les fragiles comme les exclus d'aujourd'hui, pour toi, pour moi.
• Prendre le temps de réfléchir ensemble à qui sont les fragiles, les exclus d'aujourd'hui. Essayer d'imaginer, de créer une action en fonction de ce qui aura été mis en avant dans le groupe (envoyer une carte à une personne âgée seule que l'on connait, réaliser une collecte lors d'un culte ou une vente sur un marché de Noël pour financer un projet particulier ou une association choisie...).
• Montrer la publicité BHV du dossier « catépub » (Titia Koen, Marie-Hélène Luiggi, Catepub, Quand la publicité parle de nous, SED, 2001, p. 73. Disponible dans les centres de documentation catéchétique. Voir aussi Jérôme Cottin - Rémi Walbaum, Dieu et la pub, Presses Bibliques Universitaires / Cerf, 1997, p. 58-59). Analyser la publicité grâce à la description faite dans le dossier. Aider le catéchumène à prendre conscience que le côté commercial majoritairement présent pendant la période de Noël, est à l'inverse du message biblique.
• Demander aux catéchumènes, par petits groupes de deux ou trois, de créer une publicité pour « faire la promotion » du sens dégagé par la discussion autour du récit de l'annonce faite aux bergers.
• Finir par un temps de prière qui rappelle que Dieu est venu pour être auprès de tous et qu'il nous demande d'agir pour notre prochain, la foi ne peut faire l'économie de l'autre.

Le troisième DVD des Théopopettes est sorti à l'automne 2014. Il propose 10 épisodes de la saison 3 qui a été vécue à l'Espace Fusterie à Genève en 2012 et 2013.

LES PARLOTTES DES THEOPOPETTES^®
Ce DVD regroupe les dix épisodes de la saison 3 des Parlottes des Théopopettes® qui ont été présentées entre novembre 2012 et avril 2013 à Genève, à l'Espace Fusterie.
Les Parlottes des Théopopettes^® mettent en scène cinq marionnettes espiègles. Dans un premier temps, une saynète permet aux personnages d'aborder des sujets de la vie quotidienne.

UN PEU DE THEORIE : QU'EST-CE QU'UNE « PARLOTTE » ?
Une parlotte est un échange entre les enfants et un adulte animateur, un débat d'idées sur le sujet abordé après la visualisation de la saynète. La parlotte porte principalement sur le ou les thèmes traités durant la saynète. Mais cela peut aussi être une discussion en réaction à une parole ou une attitude des personnages. La Parlotte est préparée ; l'animateur adulte aura pris connaissance des outils pédagogiques décrits dans la fiche correspondante à l'épisode : jeux, images, photos, objets qui serviront d'amorce au débat. La lecture de la « Feuille des Théopopettes^® » (voir un exemple sur le site www.theopopettes.ch) lui permettra de s'approprier le thème. Une règle d'or : il est important que l'animateur adulte se pose à lui-même les questions qu'il compte poser aux enfants.
Question d'attitude...

Cette célébration a été proposée par le Service Enfance et Famille de l'Eglises protestante de Genève en 2010. Un groupe de jeunes a accepté de jouer la saynète et d'entrainer le public à la suite de l'aubergiste qui passe une drôle de nuit à Bethléem... Mais elle peut être animée par des enfants, avec des adultes, et elle vous fera vivre un Noël drôle et profond en même temps...

Cette célébration / saynète nécessite bien sûr un décor (une chambre d'auberge, une porte) et un acteur principal: l'aubergiste.

Le déroulement proposé vous suggère de déguiser les enfants et de les "enrôler" dans la saynète sans préparation. Vous pouvez bien sûr leur proposer des rôles (qui auront été appris et répétés) ou d'autres activités. Cette manière de faire permet d'intégrer tous les enfants, même ceux qui n'ont pas pu assister aux répétitions. Il correspond à l'esprit initial de ce projet de se dérouler hors d'une communauté paroissiale, dans un lieu ouvert à tout public.

Quelle nuit ! Célébration tous-âges

"Le Seigneur de l'univers va donner un festin de viandes grasses et de vins vieux..." Le prophète Ésaïe nous parle, au chapitre 25, versets 6 à 9, d'un festin somptueux organisé par YHWH. Un tel festin peut surprendre, alors que le chapitre précédent évoque un tableau apocalyptique de jugement et de fin du monde... Voici un texte biblique qui rappellera à chacun le faste des repas de Noël en famille, et qui nous donne donne chair à la notion trop spiritualisée du salut...

Ésaïe 25, 6 à 9

Un festin pour tous les peuples...

Voilà une belle et alléchante proposition divine... Les meilleurs vins sont sortis de la cave divine, les meilleurs morceaux de viande sont partagés pour tous, c'est bien une image festive qui parcours cette péricope ! Mais elle ne saurait faire oublier le chapitre précédent qui parle du jugement de Dieu, d'une cité désolée, où il n'y a plus de vin (Es 24, 7-9) et où la joie a cessé. Comment donc peut-on concilier la désolation du jugement de Dieu et la joie du festin proposé par Dieu ?

L'image de Dieu qui nous est donnée ici est celle d'un Dieu qui règne et qui est acteur ; acteur de l'Histoire des peuples, acteur de notre histoire. Certes, la trahison, la souffrance, le mensonge, la tristesse, et même la mort ont toujours et encore le dernier mot. Mais « ce jour-là », dit le texte, ce jour-là sera différent, et Dieu prendra le dessus sur ce qui déshumanise l'humain.

Ne pensons pas trop vite que la description qui est faite au chapitre 24 est ce qui caractérise Dieu : violence, humiliation et destruction. Au contraire, dans le prolongement du texte, l'image finale qui nous est donnée de Dieu est celle d'un Dieu qui règne dans la convivialité d'un festin, et qui recherche la joie pour tous. Trop souvent, nous associons le « salut » à une notion très, peut-être trop, spiritualisée. Mais grâce à Ésaïe, et dans la mouvance de l'Ancien Testament toujours très concret dans sa compréhension du monde, le salut se concrétise pour nous sous la forme d'un festin.

Et pas n'importe lequel : un festin avec les meilleurs plats et les meilleurs vins, un festin où nous sommes tous invités, un festin où la mort et l'humiliation ont été bannis au préalable... Quelle audace !

Alors certes, la mort, les larmes et la honte font encore partie de notre quotidien, et il ne suffit pas de parler d'espérance pour les éliminer... Mais l'espérance du banquet de Dieu nous ouvre chacun à la vie et à la joie, elle est le lieu où nous croyons que la vie aura le dernier mot. Cette espérance ne change pas les événements de notre vie, mais la manière de les vivre...

Dans quelques jours, vous allez préparer en famille le « festin de Noël ». Un événement qui réunit la famille, avec la joie des retrouvailles et la tristesse des absences et des vides. Un rassemblement qui réjouit et qui peut raviver des tensions en même temps... C'est le festin du moment présent. Dieu, lui, nous prépare un festin qui, « ce jour-là », sera le festin de l'attente comblée et de l'espérance accomplie. C'est aussi ce que nous fêtons à Noël...

Bibliographie : Lire et Dire n° 36, 1998, p. 13 à 23

Cette boîte, déjà colorée en partie, peut être entièrement décorée par les enfants et mise à disposition de la famille lors d'une fête de Noël pour inciter les personnes présentes à faire un geste de solidarité. Elle peut être utilisée dans le cadre d'un groupe de catéchisme. Elle peut être déposée à la paroisse. Elle peut servir à récolter de l'argent, mais aussi des « cartes de solidarité » (voir proposition d'animation Noël, le partage et la solidarité) pour préparer la veillée paroissiale de Noël.

Cette boîte, déjà colorée en partie, peut être entièrement décorée par les enfants et mise à disposition de la famille lors d'une fête de Noël pour inciter les personnes présentes à faire un geste de solidarité. Elle peut être utilisée dans le cadre d'un groupe de catéchisme. Elle peut être déposée à la paroisse. Elle peut servir à récolter de l'argent, mais aussi des « cartes de solidarité » (voir proposition d'animation Noël, le partage et la solidarité) pour préparer la veillée paroissiale de Noël.

Il est important que l'adulte responsable ait défini avant avec le ou les enfants l'objectif de cette collecte d'argent, et à qui il va être versé. La rencontre avec un responsable de l'œuvre bénéficiaire peut être l'occasion pour les enfants de prendre conscience de l'importance du partage et de la solidarité.

Les indications pour fabriquer la boîte se trouvent sur le document annexe. Utilisez du papier cartonné pour imprimer le document, sur des feuilles au format A3. Si les enfants veulent dessiner, colorier ou coller des étoiles, faites-le avant le pliage et le collage. Veillez à bien marquer les traits de pliage avant de vous lancer pour le pliage. Enfin, n'oubliez pas d'ouvrir la fente pour la languette du couvercle (le plus simple est de découper au cutter l'ouverture en haut de la fente)...

Pour télécharger le document à imprimer au format A3(2,7 Mo): La boîte à solidarité

Bricolage proposé par la Commission œcuménique d'éveil à la foi, Genève, 1984.

À l'aide de dessins, de prières et de vœux échangés « comme des cadeaux », les parents et les enfants vivent le partage de Noël dans un esprit d'ouverture et de solidarité... Cette séance de rencontre avec les parents et les enfants est facile à mettre en œuvre, avec peu de moyens. Elle peut également se vivre dans le cadre d'une célébration familiale ou dominicale avec les enfants, dans le temps de l'Avent.

Déroulement :

• Accueil
• Chant de bienvenue avec les enfants et les parents
• Introduction (cf : on peut s'inspirer du document annexe qui propose une réflexion sur le thème de Noël, du partage et de la solidarité)
• Chaque participant reçoit 2 cartons A6, un qu'ils garderont et l'autre qu'ils offriront.
• Les enfants font deux dessins à leur idée
• Les parents écrivent deux prières et / ou vœux sur le partage et la solidarité
  [Idéalement, si on peut se déplacer et se rendre dans un temple ou une chapelle, ce moment sera vécu dans un esprit plus célébratif]

On aura pris soin de placer bien en évidence une boîte de type « paquet-cadeau »

• Chant
• Chaque enfant vient déposer dans le carton le dessin qu'il a décidé d'offrir.
• Puis chaque adulte fait de même avec sa carte de prière / vœu
• Prière
• Récit de Noël, en insistant sur la dimension du cadeau que Dieu nous fait en envoyant son Fils vivre parmi nous...
• Offrande : distribuer les cartes et les dessins qui sont dans la boîte ; on peut demander aux enfants et aux adultes qui le souhaitent de partager le texte ou le dessin reçu.
• Chant final

Matériel :

• Cartes A6 si possible cartonnées et de couleurs variées
• Une boîte de type « paquet-cadeau » ouvert dans lequel chacun pourra glisser ce qu'il a confectionné
• Crayons de couleur, stylos, etc.
• Un boîte à solidarité est également disponible pour poursuivre l'animation et permettre aux enfants d'avoir leur propre boîte : La boîte à solidarité

Commission œcuménique de l'éveil à la foi, Genève. Inspiré d'un document daté de 1984.