Point KT

À quoi sert le déluge ?

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Image A quoi sert le déluge ? Comment comprendre cet évènement qui dépasse toute réalité? Y a t-il un but au déluge ? Est-ce une action arbitraire de Dieu ? Qu’est-ce qui motive sa décision ?
Ces questions vont nous faire cheminer au travers du texte de Noé, pour comprendre un peu mieux ce que l’histoire du déluge révèle dans l’histoire des humains avec Dieu.

 

                      

Judas, un chemin qui s’arrête

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Image Judas est un homme qui a marché pendant environ trois ans sur le même chemin que Jésus-Christ, l’homme qui se révèle comme Parole de Vie. Comment cet homme a-t-il été emmené sur le chemin de la mort, entraînant Jésus et lui-même ? Y a-il un sens à sa destinée, à ce chemin qui s’arrête ?
Les textes bibliques (évangiles et Actes) sont très sobres sur ce personnage. Nous pouvons néanmoins en dégager quelques éléments éclairants.

 

Judas est un des douze apôtres.

Il est choisi par Jésus comme les autres. On retrouve la liste des apôtres dans Matthieu10/ 1-4, Marc 3/ 13-19 et Luc 6/ 12-16.

Sur les trois listes, il apparaît en dernier : et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra (Matt, Marc) / ou bien : qui devint traître (Luc) : nous avons trois éléments pour décrire l’identité du personnage.

–    Le nom « Judas » est le même qu’un des fils de Jacob, dans l’Ancien Testament, qui a donné son nom à la tribu de Juda, dont le territoire se situe au sud du pays.

–    Le surnom « Ish Karioth » signifie l’homme de Karioth, un nom de lieu. Cela pourrait signifier qu’il ne vient pas de Galilée comme Jésus et d’autres disciples, mais du Sud du pays.
On a aussi rapproché le surnom d’Iscarioth au mot « sikarios » = poignard, qui est un dérivé du mot latin sicarius = porteur de poignard. Ce surnom pourrait alors faire de lui un zélote, un juif pratiquant la résistance armée pour libérer Israël. A cette époque-là, le nationalisme anti-romain et la ferveur messianique alimentaient toute forme de résistance à l’occupant.

–    Celui-là même qui le livra / qui devint traître : Judas, comme les onze disciples a reçu de Jésus le pouvoir de guérir et de transmettre son enseignement. Pourtant la mémoire ne retiendra de lui que son geste dramatique et incompréhensible pour les autres disciples et pour les lecteurs que nous sommes.

Jésus dévoile l’intention de Judas

–    Pendant son dernier repas, Jésus annonce qu’un des douze va le livrer :
Matthieu 26/ 20-25, Marc 14/17-21, Luc 22/ 14-23

L’émotion est d’autant plus forte que ce n’est pas ce que les disciples attendent. C’est sans doute un geste tellement impensable pour eux, qu’ils en arrivent chacun à se remettre en cause : est-ce moi, Seigneur ? Mettent-ils leur confiance totalement en Jésus, sachant qu’Il les connaît mieux qu’eux-mêmes ? Imaginent-ils qu’un de leur geste pourrait être fatal à Jésus  sans qu’ils s’en rendent compte ?
Quand on assiste ensuite au reniement de Pierre, on se dit que cette réaction n’est pas si absurde qu’elle le paraît dans un premier temps.
En tout cas, Judas devra assumer son geste, en sachant que Jésus sait. Est-ce que cette fausse complicité l’a enfoncé dans son erreur ?

Jésus n’a aucune parole de jugement contre Judas, mais il le plaint : malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! et Matthieu et Marc ajoutent : il eût mieux valu pour lui qu’il ne fût pas né, cet homme-là » !  
Jésus ne nomme pas Judas par son nom, il l’intègre à une humanité universelle et libre. Ils se sont rencontrés et côtoyés pendant plusieurs années, mais Judas ne discerne pas qu’il fait le mauvais choix. Jésus le plaint. Et pourtant, Luc soulignera la nécessité de son geste, à la lumière de la résurrection : « il le faut » (Luc 24/7).

Image –  Judas livre Jésus par un baiser (Matthieu 26/45-50, Marc 14/41-46, Luc 22/45-48)
La trahison de Judas s’exprime sans doute le mieux dans ce baiser qui est détourné de son sens affectif. C’est une mise en scène, où ni Judas ni Jésus ne sont dupes. Mais Jésus s’y est préparé par la longue nuit de prière. Il sait que cette traversée est nécessaire et il ne s’enfuit pas. Il sait aussi sans doute que le chemin de Judas ne sera que douleur. Que ce chemin s’arrêtera, alors que le sien fera une percée dans l’impossible

 

Le geste de Judas le dépasse lui-même

Matthieu et Luc rapportent la mort violente de Judas : un dans Matthieu 27/1-10 et l’autre dans les Actes (qui est la suite de l’évangile de Luc) : 1/13-26.

 Image –    C’est au travers de la mort de Judas qu’on se rend compte que son but n’a pas été atteint, même si on ne peut faire que des hypothèses quant à ce but.  

Matthieu exprime clairement que Judas met fin à ses jours volontairement : ce geste témoigne du drame qu’il est en train de vivre. Il s’est trompé de façon dramatique et ne supporte plus de vivre avec l’idée d’avoir envoyé son maître à la mort. Son geste avait visiblement une autre intention de (au) départ. A-t-il été tenté de provoquer un événement à la hauteur de son attente messianique ? Pour un juif, le Messie ne peut pas mourir. Il doit se révéler pour libérer le peuple.
A moins que Judas ait voulu provoquer une confrontation avec les tenants du pouvoir religieux, choqués des provocations de Jésus vis-à-vis de l’obéissance à la loi. Peut-être Judas avait-il une confiance totale en Jésus et savait qu’il leur était bien supérieur ? Il ne pensait pas possible qu’il soit condamné à mort.

Sur l’intention de Judas, les évangiles ne disent rien. Mais ils disent autre chose.

–    Tous les évangiles utilisent le mot « livrer » et non pas trahir, au moment de l’arrestation. Comme si Judas n’était qu’un pont ténébreux entre ceux qui cherchent à tuer Jésus et Jésus lui-même. Pourquoi fallait-il qu’un homme se trompe à ce point ? Les chefs religieux ne pouvaient-ils pas trouver Jésus eux-mêmes en pleine nuit dans ce lieu habituel de prière ? Fallait-il que la solitude de Jésus apparaisse dans un abandon le plus total, et même dans la trahison ?

L’expression « est livré » va se retrouver à plusieurs reprises dans les évangiles, avec des sujets différents : un verbe au passif évoque le plus souvent l’action de Dieu (Marc 9/31). Jésus est livré par les juifs aux païens, et par Pilate à la mort (Marc15/15).
Les sujets différents de ce verbe dont Judas se fait l’acteur déclenchant montre bien qu’autre chose est en jeu dans ce geste de trahison. Cela entre dans un sens plus large qui va échapper à la compréhension de Judas (en tout cas dans Matthieu, les autres évangiles n’en parlent pas)
 
–    Le sens s’ancre dans les Écritures

Les textes bibliques sont écrits après coup, ils éclairent ce geste par petites touches pour l’englober dans la volonté de Dieu. Cette volonté, ce plan d’amour, s’ancre dans l’Ancien Testament dans lequel il s’annonce. Ce qui arrive n’est pas l’effet du hasard, et même si Satan est parfois cité, il y a une place pour le geste de Judas dans le plan de Dieu.

Je ne citerai qu’un seul exemple : celui de l’argent. On a souvent mis sur le compte de la cupidité l’acte de Judas. Pourtant le montant de trente deniers n’est pas vraiment attrayant pour un tel geste. C’est à peine le mois d’un petit salaire. À quoi cela correspond-il ?
Dans l’Exode (21/32), c’est la compensation donnée au maître pour la mort accidentelle d’un esclave tué par la faute d’un animal.
Mais c’est surtout dans Zacharie 11/12 qu’on trouve un parallèle possible avec Judas : la colère de Dieu se déchaîne contre les bergers d’Israël, ceux qui sont censés conduire le troupeau. Dieu veut y mettre son propre berger, mais il est rejeté et son travail est estimé à trente deniers. Cette évaluation digne du prix d’un esclave appellera la malédiction sur le peuple par Dieu.

Dans les évangiles ce sont les grands prêtres qui évaluent la somme d’argent à donner à Judas. Une somme d’argent en échange de Jésus, esclave ou berger rejeté  par Israël ?  

 Conclusion :

 

judas desespoir

 La figure de Judas a inspiré de nombreux auteurs, à commencer par les écrits apocryphes, composés en général après les textes du Nouveau Testament. Dans la littérature du XX ème siècle on trouve des auteurs comme Claudel ou Marcel Pagnol.
Judas incarne la figure de tous les traîtres, son nom est même passé dans la langue courante : un « Judas » ou « le baiser de Judas ».

Il incarne en tout cas tous les errements humains à choisir encore et toujours de désobéir au commandement de la Genèse : « tu ne prendras pas du fruit de la connaissance du bien et du mal ». Judas a voulu décider ce qui était bien, et il a malheureusement assisté aux conséquences contraires à ce qu’il attendait.

Judas a livré Jésus et Pierre a renié Jésus. L’un n’a pas supporté de vivre après son acte, l’autre a pleuré, s’est repenti et a pu revivre avec le pardon de Jésus. Judas n’a pas imaginé d’être pardonnable. Pierre a traversé l’épreuve de l’humiliation, mais a vécu pleinement en lui-même la joie de la résurrection et du pardon.

Laurence Berlot

Cette réflexion s’est inspirée du dossier théologique du CBOV (Camp Biblique Œcuménique de Vaumarcus) 1998. (www.cbov.ch)

L’extraordinaire

L’extraordinaire :

C’est croire quand tout le monde doute ;

C’est être de bonne humeur quand tout est ennuyeux et difficile ;

C’est être souriant, gai et poli quand tout le monde est grognon ;

C’est voir le beau malgré le médiocre et le laid ;

C’est être content de ce qui nous reste au lieu de pleurer ce qui est perdu ;

C’est aimer dans un milieu hostile ;

C’est vibrer dans un milieu amorphe ;

C’est servir d’appui au lieu de chercher à s’appuyer ;

C’est consoler au lieu de se prendre en pitié ;

C’est espérer quand tous se découragent.

Si quelqu’un connaît l’auteur de ce texte, merci de le faire parvenir au webmaster

 

 

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L’Exode : un chemin de l’esclavage à la liberté

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Le récit biblique de la sortie d’Egypte parle au cœur des plus petits comme des plus grands. Car c’est l’histoire d’un Dieu libérateur, qui délivre de l’esclavage et ouvre un chemin là où il n’y a pas de chemin. Quel que soit notre âge, nous comprenons que nous sommes nous aussi membres de ce peuple mis en marche vers la terre de la promesse et de la liberté.

Voici une animation expérimentée à plusieurs reprises à Genève dans des groupes d’enfants de 3 à 6 ans, qui vous propose de raconter ce récit avec des dessins réalisés par les enfants eux-mêmes.

 

Objectifs

Par la narration, faire connaître aux enfants ce récit central du Premier Testament en le reliant aux richesses de créativité qu’ils portent en eux ; et par une animation, vivre ensemble, en «traversant la mer », quelque chose du passage de la mort à la vie, de l’esclavage à la liberté.

Le texte biblique : Exode 1 à 15

Un récit incontournable

Le récit de la sortie d’Egypte est un des récits fondateurs de la foi hébraïque et de la foi chrétienne. Dans l’histoire du peuple d’Israël, il est celui de la libération première, par laquelle Dieu se constitue un peuple en le délivrant de l’esclavage, pour le conduire, par le chemin de la liberté, vers la terre de la promesse.

 

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Il révèle ainsi la fidélité de Dieu, qui entend la souffrance de son peuple, qui appelle un homme, Moïse, pour être son porte-parole, et s’oppose aux puissances d’oppression et de mort. Dieu intervient en faveur des siens, il les protège et les conduit. Et lorsqu’il n’y aura plus de passage, plus de route, plus d’avenir, que le peuple n’aura d’autre alternative que de mourir sous la violence des armes ou dans le chaos de la mer, Dieu ouvrira un chemin là où il n’y avait pas de chemin, et anéantira les forces de violence et de mort au plus profond des abîmes.
Ce récit, qui forme le coeur de la fête juive de la Pâque, éclaire aussi le sens de la Pâques chrétienne. Il nous aide à comprendre le chemin du Christ, attentif aux souffrances des humains, opposé aux puissances qui s’accommodent de la violence et de la domination. Un chemin qui passe lui aussi par la souffrance et par la mort, et se terminera, sur la croix, dans une impasse. Mais la force de Dieu triomphera de la mort, pour ouvrir un passage vers la terre de la promesse, et y conduire les humains.

Une histoire accessible aux enfants

Par sa trame narrative claire, ses personnages très typés, ce récit se prête bien à une narration aux tout-petits. Les longueurs de certains passages gagnent simplement à être supprimées, et certains épisodes résumés. Par exemple, on peut raconter les trois premiers malheurs qui frappent l’Egypte, puis simplement mentionner les six suivants.
Sans s’appesantir dessus, on veillera toutefois à ne pas éviter les passages dramatiques (nouveaux-nés jetés dans le fleuve, mort des premiers-nés égyptiens, engloutissement de l’armée du pharaon). Ces épisodes font partie de l’histoire. Comme un conte, le récit biblique est suffisamment éloigné du quotidien des enfants pour ne pas les effrayer, et suffisamment parlant pour qu’ils en saisissent la force symbolique.

Matériel nécessaire

1. Pour la narration :

  • Du matériel permettant aux enfants de dessiner les personnages et les décors du récit biblique.

    Nous proposons en effet de les faire réaliser aux enfants – la richesse de cette histoire s’y prête bien – puis de la raconter avec ce qu’ils auront dessiné. Soit sur un panneau, comme un flanellographe, soit, si vous en avez la possibilité, à l’aide d’un rétroprojecteur. L’avantage de ce moyen est de faire découvrir aux enfants leurs propres dessins agrandis et littéralement mis en lumière. Cela en vaut la peine ! On fera alors dessiner les enfants sur des transparents avec des feutres ad hoc.

2. Pour le bricolage collectif de la traversée de la mer :

  • Un rouleau de papier, genre papier d’emballage ou autre.
  • Du papier de soie (ou du papier crépon ou autre) dans différentes couleurs bleues, vertes, violettes, etc., qui sera déchiré et collé pour faire la mer. [A la place de papiers à coller, on peut aussi travailler avec de la peinture (à doigts ou au pinceau). Dans ce cas, prévoir le temps pour le séchage de l’oeuvre.]
  • De la colle à papier.
  • Une grande paire de ciseaux.
  • Des gommettes autocollantes rondes, ou tout autre matériel à coller pouvant représenter la foule du peuple de Dieu traversant la mer.

Déroulement

En raison de la longueur et de la richesse de l’histoire biblique, l’animation est répartie sur deux rencontres d’environ une heure.

Déroulement de la première rencontre

  • Accueil des enfants et des parents

  • Création des personnages de l’histoire
    De manière un peu inhabituelle, l’activité créatrice de cette rencontre précède la narration. Annoncer aux enfants que l’on a besoin de leur aide pour raconter l’histoire biblique, et leur demander de dessiner personnages et éléments de décor.

    Sans dévoiler l’histoire (ce qui laisse libre cours à la créativité des enfants et stimule leur curiosité pour la suite de la rencontre), répartir, selon leurs envies, les éléments suivants:

  • Image Un roi (ce sera le pharaon) / une pyramide / un ou plusieurs palmiers / deux femmes (ce seront les sages-femmes) / une maison / un bébé / des grandes herbes / des moutons / un bâton / un serpent / une maman / une fille / un homme (Moïse adulte) / un garde avec un fouet / un fleuve / une princesse / deux hommes qui se battent / une montagne. Image
  • Selon le nombre des enfants, on peut démultiplier certains éléments, ou au contraire demander à certains de faire plusieurs dessins, mettre à contribution les parents, ou compléter soi-même ce qui manque. A chacun d’adapter en fonction de sa situation.

    Si les éléments nécessaires à la deuxième rencontre sont déjà dessinés à ce moment là, prévenir les enfants qu’ils seront utilisés la fois suivante, pour éviter les déceptions.

  • Narration

    Avec le support des dessins d’enfants, complétés par des images réalisées au cours de la narration (ci-dessous en italiques), raconter Exode 1 à 15.

    Voici une proposition de découpage en scènes, avec les éléments visuels nécessaires :

  • Le peuple en Egypte (Ex 1,1-7)
    Pyramide, palmiers, fleuve, une foule (représentée par un groupe de visages stylisés de ce genre Smile).
  • L’esclavage ordonné par le pharaon (Ex 1,8-14)
    Roi, garde avec un fouet, homme portant un fardeau, mur de briques.
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  • Les mesures contre les nouveaux-nés (Ex 1,15-22)
    Les deux sages-femmes, fleuve.
  • La naissance de Moïse (Ex 2,1-10)
    Femme, bébé, fille, corbeille, fleuve, grandes herbes, princesse.
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  • La fuite de Moïse (Ex 2,11-15)
    Moïse adulte, garde avec un fouet, homme portant un fardeau, mur de briques, sable (pour cacher le garde tué par Moïse), deux hommes qui se battent.
  • Le buisson ardent et l’appel de Moïse (Ex 2,23-4,17 résumé)
    Montagne, Moïse adulte, bâton, moutons, buisson en feu, serpent.
  • Fin de la première rencontre
    Chant, prière

Déroulement de la deuxième rencontre

 

  • Accueil des enfants et des parents
    Faire dessiner par les enfants arrivant les personnages (par ex. Aaron, des soldats) qui peut-être n’ont pas été réalisés durant la première rencontre.
  • Suite de la narration.

    • Résumé de la première partie, avec si possible l’aide des enfants
    • Moïse et Aaron devant le pharaon (Ex 7,8-13)Moïse, Aaron, roi.
    • Les malheurs (Ex 7,14-10,29 résumés)

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    Le plus simple est de raconter les trois premiers (l’eau changée en sang, les grenouilles, les moustiques), et de résumer ensuite les suivants en disant que le pharaon refusant toujours d’écouter, Dieu a envoyé encore d’autres malheurs sur l’Egypte.

    Fleuve (colorié en rouge quand l’eau est changée en sang), grenouilles, moustiques (un grand nombre de petits points les uns à côté des autres suffit à représenter une nuée de moustiques très convaincante).

    • La Pâque (Ex 11,1-12,40 résumé)
    Table, maison.

    • Le départ du peuple et la poursuite du pharaon (Ex 13,17-14,9)
    Foule (un groupe de ☺), colonne de feu, colonne de nuages, roi, soldats.

    • La traversée de la mer (Ex 14,10-31, Ex 15 résumé)
    Les mêmes, plus Moïse, bâton, la mer.

  • Bricolage collectif et animation Image

    Sur une longue section de papier d’emballage (1 mètre cinquante ou plus, selon le nombre de participants), les enfants collent des morceaux de papier déchiré de différentes couleurs, pour représenter la mer.

    Puis, après avoir rappelé la situation des Israélites bloqués entre la mer et l’armée du pharaon, le bricolage sera coupé en deux dans le sens de la longueur, et recollé sur un support de papier d’emballage, en laissant entre les deux moitiés l’espace d’un chemin.

    Les enfants collent alors sur ce chemin les personnages stylisés représentant la foule du peuple traversant la mer à pied sec.

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  • Conclusion de la rencontre
    Chant et prière.

 

Mort et Résurrection de Jésus-Christ

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A la fin de leur catéchisme, les jeunes connaissent en général quelques histoires de l’Ancien Testament et l’histoire de Jésus. Mais il n’est pas toujours facile de parler du fondement le plus profond de la foi chrétienne:  la mort et la résurrection de Jésus-Christ. 

L’animation suivante a été vécue pendant une séance de 2 heures, coupée d’1/2 heure de «pause-goûter ». Le groupe était composé d’une dizaine de jeunes d’environ 14 ans.
La première partie aborde le thème du pourquoi de la mort de Jésus.
La deuxième partie aborde le thème de la résurrection par le texte des compagnons d’Emmaüs.

Accueil des jeunes et présentation de la séance

  1ÈRE PARTIE : SUR LA MORT

Cette partie a comme objectif d’entrer dans la réalité de la mort de Jésus.

– DIALOGUE MUET : les jeunes sont debout autour d’une grande table où l’on a fixé un grand papier avec la question en grand, au milieu : « pourquoi Jésus est-il mort ? »   ( ¼ d’heure)
La consigne est : « vous circulez en silence autour de la table et vous répondez par écrit à la question, sur le même papier. Vous ne devez pas barrer les réponses des autres mais vous pouvez engager le dialogue par écrit en posant des questions, en répondant aux questions qui sont écrites. (On est prié d’écrire en français et non en phonétique)».

– PARTAGE:  chacun peut s’exprimer sur ce qu’il a vécu, donner son point de vue sur la question. Il est important que l’animateur ne censure aucune réponse. Il peut relancer le débat sur certaines réflexions qui lui paraissent intéressantes. (1/4 d’heure)

Remarques sur l’animation : il est important que le groupe se connaisse. Il faut parfois un peu de temps pour mettre en route le dialogue muet. Ne pas hésiter à encourager les jeunes.

 Image   – VISIONNER  quelques sketches du DVD « Sept paroles de Jésus en croix », film avec quelques sketches sur les témoins de la mort de Jésus (film édité par Meromedia, 1 rue Denis Poisson) avec la participation de Sketch up et compagnie (1/2 h selon le temps)

Pause


 

2ème PARTIE : SUR LA RÉSURRECTION

Cette partie a comme objectif d’entendre qu’il s’est passé un événement unique il y a deux mille ans. Evénement qui continue aujourd’hui à nous faire avancer.
La parole est encouragée, les questions sont discutées, on privilégie le débat. Comme la dynamique dépend de chaque groupe, il n’y a pas de planning pour le temps.

Parcours proposé :

–    Retour-partage ensemble sur ce qu’on a vu et sur ce que cela nous évoque : nos « expériences » de la mort, proches décédés, morts « acceptables » (grands parents, personnes âgées)  et morts « scandaleuses » (mort d’enfants, morts violentes ou de maladies)

 Image   –    La mort, on connaît…un peu, mais la résurrection ?
Thomas n’y a pas cru (Jean 20/26-29). Il a voulu toucher avec ses mains. Jésus empêche Marie de le toucher (Jean 20/11-18). On est là dans une histoire de foi. On y croit ou pas.
La foi peut naître parce qu’on fait confiance à ceux qui y ont cru et qui nous ont transmis leur témoignage jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ne pas citer d’autres croyants qu’ils connaissent (Martin Luther King, l’Abbé Pierre…).

–    Lecture du texte biblique des compagnons d’Emmaüs, Luc 24/13 à 35 :
On peut lire le texte biblique en le commentant au fur et à mesure. Cela permet parfois aux questions de se poser quand elles viennent.
Que s’est-il passé pour ces hommes ? Puis-je me mettre à leur place et imaginer leur tristesse en repensant à la tristesse que j’ai eu quand j’ai perdu quelqu’un que j’aimais bien ? Et après ? Quel effet cela leur a fait de revoir Jésus ? Pourquoi ne l’ont-ils pas reconnus ?
–    Citer d’autres témoins de la résurrection comme  Paul (Actes 9/1-18)…
–    Et pour moi ? Qu’est-ce que cela change ? Est-ce que je perçois quelque chose de l’Esprit de vie qui a ressuscité le Christ ?

Remarques : pour cette partie, le/la catéchète aura travaillé ce thème pour lui-même. Il se situe en témoin.

Pour continuer:  si l’on a encore du temps pour continuer le thème il serait intéressant de leur proposer par un moyen de leur choix (dessin, modelage, même musique…) d’exprimer ce qu’ils ressentent de la mort et de la résurrection du Christ.