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- La lumière qui s’oppose à la nuit

ID 1468   Des bougies qu’on allume, qu’on éteint puis qu’on rallume pour cheminer des inquiétudes et des questionnements vers l’espérance de Noël, une veillée qui veut conduire de l’ombre à la lumière…

 

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Matériel :
- Un grand photophore avec une grande bougie
- Des photophores rouges, verts, jaunes et autres couleurs au choix : on peut facilement en fabriquer en peignant avec les enfants des pots de yaourts ou de compotes pour bébé en verre avec de la peinture vitrail (en magasin de loisirs créatifs). On peut orner le haut avec un ruban ou du raphia. Les photophores qui sont portés dans l’assemblée peuvent être ornés d’un « Joyeux Noël » (Peinture contour : en magasin de loisirs créatifs).
- Une petite lampe pour éclairer les textes

Mise en œuvre :
- Prévoir une répétition : il y a peu de mise en scène, mais le ton et l’enchainement d’une voix à l’autre sont importants.
- Avoir suffisamment de main d’œuvre pour allumer les photophores à l’arrière de l’autel (ou tout autre « cachette »)
- Comme il y a beaucoup de changements rapides de lecteurs, repérer chaque prénom avec une couleur ou un signe pour que chaque enfant trouve son texte plus vite. On peut aussi demander à chaque lecteur de montrer au lecteur suivant le lieu précis où en est la lecture.

Déroulement :

Prélude

Accueil :
Je vous souhaite à tous et toutes la bienvenue de la part du Seigneur notre Dieu.
Voici le temps de l’attente et de la veille ! Voici le chemin vers la rencontre et la lumière !
Dieu s’approche et nous invite à l’écoute (allumer la première bougie de la couronne de l’Avent), à la rencontre (allumer la deuxième bougie de la couronne de l’Avent), au partage (allumer la troisième bougie de la couronne de l’Avent) et à l’espérance (allumer la quatrième bougie de la couronne de l’Avent).
Que sa Parole et sa lumière orientent et donnent sens à notre attente et à notre veille. Amen.

Cantique : O nuit bienveillante (Arc-en-ciel 352/1-3 ou Alléluia 32-23/1, 3, 4)

Eteindre toutes les lumières, souffler la couronne de l’avent
Se préparent : lecteurs 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7

Officiant : Nuit bienveillante, nuit rassurante, c’est vite dit ça… Toutes les nuits ne sont pas bienveillantes, la nuit n’est pas toujours rassurante : le noir, l’obscurité font souvent peur, les ténèbres inquiètent. Ecoutez plutôt…

Chœur parlé 1 : (De l’amour)
Lecteur 1 : Il fait noir.
Lecteur 2 : Il fait nuit.
Lecteur 3 : Il y a tant de ténèbres dans notre monde!
Lecteur 4 : Ténèbres de violence
Lecteur 5 : Ténèbres de terrorisme, de guerre, de mort…
Lecteur 6 : Ténèbres d’injustice
Allumer le photophore rouge et le garder derrière l’autel.
Lecteur 1 : Il fait noir.
Lecteur 2 : Il fait nuit.
Lecteur 3 : La nuit rappelle toutes les violences, tous les cris, toutes les morts…
Lecteur 1 : Est-ce que rien ne s’oppose à la nuit ?
Lecteur 2 : Qu’est-ce qui peut faire reculer les ténèbres ?
Lecteur 7 : L’amour peut-être…
Poser le photophore rouge sur l’autel
Lecteur 3 : Oui ! L’amour relève, console, rend heureux…
Lecteur 4 : C’est même écrit dans la bible : « L’amour prend patience, l’amour rend service, il ne jalouse pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. »
Lecteur 5 : Il fait moins sombre quand on est aimé.
Lecteur 6 : L’amour est lumière…
Allumer les lumières

Cantique : Ta nuit sera lumière de midi (Arc-en-ciel 548/2 et 4)

Se préparent : Lecteurs 1, 2, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Chœur parlé 2 : (Espérer…)
Lecteur 8 : Mais comment aimer quand on a peur ?
Lecteur 9 : Comment aimer quand les ténèbres semblent régner sur notre monde ?
Eteindre les lumières
Lecteur 10 : Comment aimer quand il fait noir ?
Lecteur 11 : L’amour est précieux, mais il est fragile.
Lecteur 12 : Il peut s’éteindre comme une petite flamme soufflée par le vent.
Souffler le photophore rouge et allumer le vert mais le garder derrière l’autel.
Lecteur 1 : Il fait noir.
Lecteur 2 : Il fait nuit.
Lecteur 8 : Nuit de peur.
Lecteur 9 : Nuit de colère et de rancune
Lecteur 10 : Nuit de rejet et d’enfermement.
Lecteur 11 : Nuit d’indifférence et d’égoïsme.
Lecteur 12 : La nuit évoque toutes les peurs, toutes les haines, tous les enfermements.
Lecteur 1 : Est-ce que rien ne s’oppose à la nuit ?
Lecteur 2 : Qu’est-ce qui peut faire reculer les ténèbres ?
Lecteur 5 : Il faudrait une espérance.
Poser le photophore vert sur l’autel.
Lecteur 13 : Dans notre bible, il est écrit : (Esaïe 65/16b-20 et 25)
Les malheurs du passé tomberont dans l’oubli, ils disparaîtront loin de mes yeux, dit le Seigneur.
Car je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, si bien qu’on n’évoquera plus le ciel ancien, la terre ancienne ; on n’y pensera plus.
Réjouissez-vous plutôt, et ne vous arrêtez pas de crier votre enthousiasme pour ce que je vais créer : une Jérusalem enthousiaste et son peuple débordant de joie.
Moi aussi, je suis enthousiasmé par cette Jérusalem, et débordant de joie en pensant à mon peuple. On n’entendra plus chez lui ni bruits de pleurs, ni cris d’appel. On n’y trouvera plus d’enfant mort en bas âge, ou encore d’adulte privé d’une longue vieillesse. Car ce sera mourir jeune que de mourir à cent ans, et qui n’atteindra pas cet âge sera regardé comme un maudit.
Le loup et l’agneau paîtront l’un avec l’autre. Le lion comme le bœuf mangera du fourrage. Le serpent, pour se nourrir, se contentera de poussière. On ne commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne qui m’est consacrée, dit le Seigneur.

Allumer les lumières

Cantique : Quand s’éveilleront nos cœurs (Arc-en-ciel 315/1-2 ou Alléluia 31-22/1-2)

Se préparent : Lecteurs 1, 2 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Chœur parlé 3 : (Foi et confiance)
Lecteur 5 : Ils ont été écrits, il y a bien longtemps, ces mots du prophète Esaïe.
Lecteur 10 : Mais le mal existe toujours.
Lecteur 4 : La violence, la mort aussi.
Lecteur 3 : Alors pourquoi espérer encore ?
Eteindre les lumières
Lecteur 9 : Comment espérer que demain sera meilleur, alors qu’aujourd’hui semble pire qu’hier ?
Souffler le photophore vert et allumer un photophore jaune mais le garder derrière l’autel
Lecteur 1 : Il fait noir.
Lecteur 2 : Il fait nuit.
Lecteurs 13 : La nuit rappelle tous les cris, toutes les peines, tous les découragements, tous les désespoirs…
Lecteur 1 : Est-ce que rien ne s’oppose à la nuit ?
Lecteur 2 : Qu’est-ce qui peut faire reculer les ténèbres ?
Lecteur 7 : Il faudrait pouvoir croire en quelque chose… … ou en quelqu’un
Poser le photophore vert sur l’autel
Lecteur 12 : Avoir la foi
Lecteur 11 : Avoir confiance
Lecteur 8 : Mais en qui ?
Lecteur 6 : Pas dans un homme, les hommes sont fragiles et limités.
Lecteur 12 : En Dieu alors…

Allumer les lumières   
                         
Cantique : Toi qui est lumière (Arc-en-ciel 318/1 et 3 ou Alléluia 31-28/1 et 3)

Allumer les photophores jaunes, verts et rouges à l’arrière de l’autel
Se préparent : Lecteurs 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Chœur parlé 4 : (Lumière à Bethléem)
Lecteur 9 : Croire en Dieu ? Avoir la foi, mais comment ?
Lecteur 10 : Où est Dieu quand des humains tuent d’autres humains ?
Lecteur 8 : Où est Dieu quand des humains souffrent et pleurent ?
Eteindre les lumières
Lecteur 4 : Comment croire en lui dans les ténèbres ?
Lecteur 3 : La foi, comme l’espérance et l’amour, est si fragile, il suffit de si peu pour qu’elle vacille et s’éteigne !
Souffler le photophore jaune et allumer la grande bougie, mais la garder derrière l’autel
Lecteur 1 : Il fait noir.
Lecteur 2 : Il fait nuit.
Lecteur 1 : Dans la nuit de Bethléem,
Lecteur 6 : Il faisait noir
Lecteur 1 : Pourtant, il y a eu une lumière
Lecteur 5 : Une petite lumière, très petite,
Poser la grande bougie sur l’autel
Lecteur 12 : Petite comme un enfant nouveau-né
Lecteur 7 : Très petite, mais très brillante,
Lecteur 13 : Comme l’étoile qui s’est levée annonçant la naissance du sauveur promis par Dieu à son peuple.
Lecteur 11 : Les mages l’ont remarquée et ils l’ont suivie,
Lecteur 1 : Jusqu’à Bethléem.
Lecteur 6 : Une petite lumière, très petite et à la fois, si grande,
Lecteur 9 : Grande comme l’amour de Dieu pour les hommes !
Lecteur 3 : Le prophète l’avait annoncé : « Les ténèbres ne règneront pas toujours sur la terre où il y a maintenant des angoisses. Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit » (Esaïe 9/1-2)
Lecteur 4 : Jésus-Christ, lumière d’amour qui ranime la foi.
Avec la grande bougie, rallumer le photophore jaune qui était resté sur l’autel
Après chaque phrase, chaque lecteur cherche un photophore jaune et va le poser où il le souhaite
Lecteur 10 : Jésus-Christ…
Lecteur 8 : Jésus, Dieu avec nous → Lecteur 8 va poser un photophore jaune en haut de la chaire
Lecteur 3 : Avec nous dans la nuit ?
Lecteur 13 : Avec nous dans le noir ?
Lecteur 4 : Oui, avec nous.
Lecteur 7 : Il nous accompagne.
Lecteur 11 : Nous ne sommes plus seuls.
Lecteur 3 : Par l’enfant de Noël, Dieu vient fendre, déchirer, vaincre toutes les ténèbres pour les empêcher de nuire aux enfants d’humanité.
Lecteur 12 : Jésus-Christ, lumière d’amour qui ravive l’espérance.
Avec la grande bougie, rallumer le photophore vert qui était resté sur l’autel
Après chaque phrase, chaque lecteur cherche un photophore vert et va le poser où il le souhaite
Lecteur 6 : Car sa naissance prouve que Dieu tient parole.
Lecteur 8 : Ses promesses ne sont pas des paroles en l’air.
Lecteur 10 : Nous pouvons avoir confiance, espérer en lui ! → lecteur 10 va poser un photophore vert en haut de la chaire
Lecteur 9 : Jésus-Christ, lumière d’amour qui nous apprend à aimer.
Avec la grande bougie, rallumer le photophore rouge qui était resté sur l’autel.
Après chaque phrase, chaque lecteur cherche un photophore rouge et va le poser où il le souhaite
Lecteur 5 : Jésus-Christ qui nous montre qu’une vie fondée sur l’amour est belle et pleine de sens.
Lecteur 13 : Jésus-Christ… lumière du monde → Lecteur 13 va poser photophore rouge en haut de la chaire
Lecteur 4 : Il est la lumière.
Lecteur 3 : La plus grande !
Allumer toute l’église
Tous les enfants (vers l’assemblée): Joyeux Noël !

Cantique : Voici Noël (Arc-en-ciel 354/1, 2 et 4 ou Alléluia 32-30/1, 2 et 4)
                                         
Annonces

Offrande
C’est maintenant le moment de l’offrande, souvenons-nous que Dieu aime celui qui donne sans contrainte et avec joie.

Prière d’offrande :
Seigneur tout ce qui est dans le ciel et sur la terre t’appartient et c’est de toi que nous avons tout reçu. Accepte notre offrande : qu'elle soit le signe de notre reconnaissance et de notre engagement à ton service pour l'annonce de ton évangile et la solidarité avec nos frères et nos sœurs. Amen

Pendant l’offrande, allumer les autres photophores à l’arrière de l’autel
                                                                                     
Prière d’intercession : (qui peut être partagée entre plusieurs lecteurs)
Unissons-nous dans la prière.

Seigneur, toi qui es notre Dieu et notre Père, en Jésus-Christ tu nous as offert tout ton amour, il est la lumière qui peut transpercer et repousser toutes les ténèbres de notre monde. C’est pourquoi nous pouvons espérer en toi et nous confier à toi.
                                                
Seigneur, en ce jour où nous nous souvenons que ton Fils est venu partager notre existence et porter nos fardeaux, nous te prions pour ceux qui sont solitaires, endeuillés, fatigués et chargés.
Donne à tous la lumière de Noël, pour qu’ils puissent, malgré les épreuves, connaître la joie véritable de ce jour.

Seigneur, en ce jour où nous nous souvenons que ton Fils est venu nous révéler ton amour pour nous, nous te prions pour ceux qui n’ont ni famille, ni amis pour les aimer, pour ceux qui ne savent pas donner d’amour, pour ceux qui ont le cœur rempli de haine.
Donne à tous la chaleur de Noël pour qu’ils puissent découvrir la paix véritable de ce jour.

Seigneur, en ce jour où nous nous souvenons que ton Fils est venu accomplir tes promesses, nous te prions pour nous-mêmes et nos familles.
Donne-nous l’espérance de Noël pour qu’elle éclaire et guide notre vie, pour que nous puissions être, en ce monde, messagers de ton espérance et porteurs de ta lumière.                            
                                                             
Les enfants vont porter dans l’assemblée des photophores

Officiant : Et comme Jésus-Christ nous l’a enseigné nous prions ensemble
Notre Père qui est aux cieux,
que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles. Amen.

Cantique : Les anges dans nos campagnes (Alléluia 32-27/1 et 3)

Envoi : (en partie basé sur Chantez en l’honneur du Seigneur un chant nouveau n°11.008 et Charles SINGER, Joyeux Noël, p. 2)
Noël ! En réponse à la nuit, voici le cri de la promesse : un enfant nous est né ! Un Sauveur nous est donné ! Avec cet enfant, l’espérance est parvenue au plus profond des ténèbres humaines. Avec cet enfant, Dieu offre son amour, tout son amour, à tous ceux qui sont en attente de lumière et de joie, à tous ceux qui guettent la paix et la dignité, à tous ceux qui tendent leurs mains vers la tendresse.

Bénédiction :
Que la lumière du Seigneur se lève dans nos ténèbres, que votre nuit soit comme le plein midi.
Qu’il fasse de vous des messagers de paix, des porteurs de lumière !
Que le Seigneur, le Dieu trois fois saint, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, vous bénisse et vous garde dans la paix et la joie de Noël, aujourd’hui, toujours et jusque dans l’éternité. Amen.               

Postlude

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- L’arbre de Noël

ID 1461 115 the-christmas-tre  Six enfants de différents âges, habillés de façon  intemporelle, un gros bonnet avec pompon, une écharpe, des gants…une scie ou hache, un carton avec des décorations de Noël, un sapin en plastique, annoncent le message de Noël pour aujourd’hui.

 

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Texte Saynète entrecoupée de cantiques de Noël chantés par l’assemblée.

Acte 1 : Dans la forêt

(Les enfants s’approchent une hache ou scie à la main, tous ont des bonnets, écharpes et gants. Joyeux ils vont vers la forêt en fredonnant un chant de Noël, ils viennent de l’arrière du temple, les arbres sont disposés devant)

-    Dis, tu crois qu’on trouvera ?
-    Mais oui ! Dans cette forêt depuis 500 ans chaque année vers Noël, on trouve toujours l’arbre qu’il faut !
-    Il doit être comment l’arbre qu’il faut ?
-    En fait lorsque nous le verrons, nous le reconnaîtrons, il doit être vert. Nous couperons la cime.
-    C’est quoi l’arbre que nous cherchons ?
-    Peut-être un figuier ou un olivier ?
-    Non, c’est un sapin !
-    Oh, regarde comme ils sont beaux ces arbres !
-    Ce ne sont pas des sapins !
(ils entrent dans la forêt, tournent autour des arbres, s’enfoncent plus loin)

-    Regardez, c’est lui, je l’ai trouvé.
-    Qu’il est beau, qu’il sent bon !
-    On n’a même pas besoin de le décorer, tant il est beau.
-    Au fait, pourquoi, on coupe un arbre que l’on décore ?
-    Ah ça, c’est une très vieille tradition alsacienne…Il y a très longtemps dans les environs de Sélestat, en 1521 pour être précis, on a eu l’idée de décorer un sapin spécialement pour Noël. Et on a décidé de mettre des décorations qui symbolisent Noël. Et notamment des pommes rouges des roses en papier, des coquilles de noix remplies d’huile et une étoile au sommet. Et on l’a appelé Arbre de Noël.
-    Et si on reparlait à la maison de tout ça ! La nuit tombe, il fait froid, il est grand temps de rentrer. Je crois qu’il va neiger.
-    Oui, tu as raison, coupons cet arbre et allons nous mettre au chaud.
(ils coupent l’arbre, le couche, le prennent)

-    Faites attention, bon prenons-le ensemble. Il manque une branche là. Il va falloir en couper une là, la tailler en pointe et la mettre là, et là aussi…J’arrangerai ça !
-    Bon rentrons maintenant !
(les enfants fredonnent un chant de Noël, repris par l’Assemblée)
Cantique  (Pendant ce temps repousser les arbres)

Acte 2 : Dans  la maison  (Autour de leur arbre)

-    Tu vois il est parfait. Posons-le dans la salle à manger.
-    Je cherche les décorations (il cherche le carton et ils sortent les objets au fur et à mesure)
-    Pourquoi met-on toutes ces jolies décorations ?
-    Ca raconte l’histoire de Noël, je l’ai déjà dit.
-    L’histoire de Noël, c'est-à-dire la naissance de Jésus ?
-    Oui regarde chacun de ces objets symbolise un élément de l’histoire du salut.
-     (prend une boule bleue, la regarde) Je ne vois pas ce que peut symboliser cette boule bleue ? Le ciel ?
-    Non, cette boule symbolise une pomme.
-    Une pomme bleue ça existe ?
-    Mais non ! Au début on mettait des vraies pommes, ça rappelait l’histoire d’Adam et d’Eve.
-    Ah, je les connais, ce sont les premiers jardiniers, les jardiniers vivants dans le merveilleux jardin.
-    Si tu veux, c’est bien eux. Adam et Eve vivaient dans un très beau jardin au milieu duquel, il y avait un arbre dont ils ne devaient pas manger le fruit.
-    Ne pas manger des pommes ? C’est pourtant bon pour la santé !
-    Ce n’était pas des pommes mais un fruit inconnu, on ne sait pas ce que c’était, bref on a imaginé que c’était des pommes.
-    Eve en a mangé et en a donné à Adam. Résultat, puisque c’était interdit, ils ont commis une faute ! On dit que c’est la première faute que les humains ont commise.
-    Après ça, ils n’ont plus arrêté de faire des bêtises et des bien plus grosses que manger un fruit interdit.
-    Cette pomme/boule-bleue symbolise donc cette histoire mais qu’est-ce que cela a à voir avec Noël ?
-    Ben Jésus est venu dans le monde pour sauver les humains.
-    Pour qu’ils ne fassent plus de bêtises ?
-    Si tu veux ! En quelque sorte ! Il est venu pour leur montrer le bon chemin…c'est-à-dire leur montrer comment être vraiment humain.  (silence)
-    Bon et le reste des décorations alors ? Cette guirlande par exemple, ça veut dire quoi ?
-    Oh là, ça c’est bien compliqué aussi. Cette guirlande, c’était des fleurs en fait.
-    Sérieux ? Des fleurs ? On accrochait des fleurs à l’arbre de Noël ?
-    Oui des roses que l’on fabriquait en papier.
-    Et pourquoi ?
-    Les fleurs c’est pour Marie. Marie est une personne importante dans l’histoire de Noël. C’est la maman de Jésus. Elle avait confiance en Dieu. Elle s’est mariée avec Joseph qui est devenu le papa de Jésus.  (ils accrochent la boule et la guirlande)
-    Bon nous avons mis des boules/pommes, des guirlandes/fleurs, il faut encore mettre la guirlande lumineuse…
-    ou des bougies, moi je préfère des bougies.
-    Va pour les bougies. (mettre une bougie)
-    Et ça signifie quoi les bougies ? Je suis sûr que tu as une explication pour les bougies.
-    Oui c’est la lumière ! Jésus est la lumière du monde.
-    Ah j’ai compris, ça veut dire qu’il est très intelligent !
-    Certainement mais le vrai sens des bougies, c’est que Jésus apporte la lumière dans l’obscurité. Sa parole est comme une lampe sur la route des humains.
-    (prend une pâte à sel en forme de galette) Oh regarde, les pâtes à sel en forme de galette. On les a faites avec mamie l’année dernière.
-    Ça ressemble à des hosties.
-    Des hosties ? …c’est quoi des hosties ?
-    C’est comme du pain. Quand tu en manges, ça te fortifie et t’encourage surtout que ce pain, on en mange jamais seul, on le partage avec les autres à la Sainte-Cène. Et Jésus a promis d’être présent au milieu des gens à chaque fois qu’ils en mangent ensemble.
-    D’accord mais pourquoi, on les accroche à l’arbre de Noël ?
-    Pour nous rappeler tout ça ! En fait cette galette de pain non levé, nous parle de Pâques.
-    Pâques ? Je crois que là, tu mélanges tout !
-    Mais non réfléchis ! Ça rappelle la Pâque juive tout d’abord…
-    Ah oui, l’histoire de Moïse. La sortie d’Egypte quand le pharaon les a poursuivis jusqu’à la mer. Et après Moïse a donné les Lois au peuple pour organiser la liberté. Un vrai héros ce Moïse !
-    Oui cette Pâque là et aussi celle des chrétiens…..
-    La Résurrection du Christ !
-    Bravo, tu en sais des choses !
-    Je comprends mieux maintenant !
-    Bon si tout le monde a compris finissons de décorer ce sapin. (ranger le sapin et les décorations en fredonnant un cantique)

Cantique

ID 1461 345 the-christmas-tree

Acte 3 : Autour du Sapin (celui du temple)

-    Il est beau !
-    Magnifique !
-    Etincelant !
-    Et quel parfum agréable!
-    C’est le plus bel arbre de Noël !
-    En plus maintenant, nous savons pourquoi toutes ces décorations !
-    Mais au fait pourquoi un sapin et pas un olivier ou un figuier ?
-    T’en as vu beaucoup des oliviers et des figuiers dans la forêt de Sélestat, toi ? Ils ont choisi un sapin parce qu’il est toujours vert même en hiver…et comme on fête Noël en hiver chez nous !
-    Pourquoi ailleurs, on ne fête pas Noël en hiver ?
-    Il y a des endroits où c’est l’été et puis ça n’a pas d’importance, de toute façon le premier Noël c’était peut-être au printemps.
-    Au printemps ? Sérieux ?
-    C’est logique, t’en vois beaucoup de bergers dehors avec des moutons et des agneaux en hiver ? Et puis en été, il y a les travaux des champs, il n’est pas possible de voyager. Plein de détails montrent que c’était plutôt au printemps.
-    Ah mais pourquoi fête-t-on Noël en hiver alors ?
-    Parce qu’en l’an 354, l’Eglise a décidé de fêter Noël au moment où la nuit est la plus longue. Symboliquement cela dit bien que Jésus est la lumière dans l’obscurité. Et regardez comme ce sapin brille. (silence. Tous regardent le sapin)
-    Nous avons oublié quelque chose !
-    Quoi ?
-    Ben la crèche ! (il la cherche, la pose près du sapin)
-    Ah oui ! Et ça raconte quoi la crèche ?
-    Ecoutez, on ne va pas recommencer toute l’histoire !
-    Il y a plus simple ! Cherche la Bible là-bas sur la table…
-    Lire un extrait de l’évangile de Luc

Cantique

Acte 4 : devant l’autel

-    Noël c’est vraiment une belle histoire.
-    Dire que Dieu est venu parmi les hommes comme un enfant tout fragile et dépendant des autres. Il a pris des risques Dieu pour sauver les hommes. Tu imagines si Hérode l’avait trouvé ?
-    Mais au fait Luc ne parle pas des mages !
-    Luc a préféré montrer que Jésus était venu auprès des pauvres, des faibles et des mal-aimés… (silence)
-    (pensif) Pour leur donner l’espérance et leur apporter la joie.
-    Jésus est venu pour sauver ceux qui en ont besoin.
-    Jésus est venu pour apporter la paix à ceux qui en ont besoin.
-    Jésus est venu pour aimer ceux qui en ont besoin.
-    Bon, il est venu aussi pour régler définitivement cette histoire de boule bleue/pomme, qui en fait est un fruit inconnu et pour parler d’amour et de pardon !
-    Oui, tu as raison, il est venu montrer que cette vieille histoire, c’était du passé et qu’il pardonne les bêtises à ceux qui se confient en lui.
-    Confient, c’est pareil que confiance ?
-    Oui disons que pour l’essentiel, c’est une question de confiance.
-    La confiance, c’est le plus important !
-    Maman me dit toujours : « je te fais confiance, tu ne fais pas de bêtise » ! Du coup je veux mériter la confiance de maman et je ne fais pas de bêtise même si j’ai envie.
-    Je crois que tu as tout compris ! Au lieu de faire une bêtise, on cherche plutôt à faire une bonne action !
-    Un peu pour dire merci ?
-    Exactement !
-     (pensif) Comment on dit merci à Dieu ?
-    Je sais, en mettant une prière dans la boîte aux prières !
-    Peut-être aussi en partageant ou en aidant les pauvres.
-    Si nous faisions une bonne action ?
-    Et nous pourrions  aussi chanter un chant pour Dieu ?
-    Comme « Magnifique est le Seigneur » ?
-    C’est une très bonne idée, chantons ! Tous chantent avec les gestes

 

 

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- C’est qui le roi ?

        

 ID 1444 david

 

 

                          

   Une saynète dans un langage décalé présente l'onction de David d'après 1 Samuel 16,1 à 13. Le lecteur et l'auditoire sont sensibilisés au fait que Dieu n'est pas totalement insensible au look !   

1 Samuel 16, 1-13

Narrateur : Le SEIGNEUR dit à Samuel :

Dieu : Emplis ta corne d’huile et pars. Je t’envoie chez JC (prononcez Jéssy, à l’anglaise) le Bethléémite, car j’ai vu parmi ses fils le king qu’il me faut.

Samuel : T’es sûr Seigneur que c’est le bon moment, parce que moi j’aimais bien Saül. Il était pas mal non plus ! Il avait de la gueule et de la Tchatche !

Fan féminine : Oh oui ! Il est trop beau Saül ! Trop craquant !

Dieu : Quand j’aurai besoin de faire un concours de beauté, j’vous sonnerai…En attendant, Samy ! Casse-toi à Bethléem !

Narrateur : En râlant, Samuel fit ce que le SEIGNEUR avait dit, il arriva à Bethléem et fit…une pause

Dieu : Samy, ce n’est pas le moment de te reposer, convoque-moi JC et fils pour qu’on en finisse !

Narrateur : Il fit ainsi venir JC et ses fils et les invita au repas. Quand ils arrivèrent, Samuel aperçut Eliav, le fils aîné, et se dit :

Samuel : Certainement, le king du SEIGNEUR est là, devant moi. Il est balaise celui-là, au-moins 2 mètres : un vrai basketteur !

Fan féminine (genre pom pom girl) : Oh oui ! Il est trop cool ! Trop grave ! Eliav !

Dieu : Pas cool ! Au suivant !

Narrateur : JC appela « Avinadav », grand, blond, aux yeux bleus, sourire fluoré, vêtu de la dernière création de Lacroix, son second fils, et le fit passer devant Samuel qui se dit en lui-même,

Samuel : La classe, c’est lui le roi ?

Fans féminines (genre pom pom girl) : Avinadav ! On t’aime ! On t’adore !

Dieu : Samy, t’as toujours pas pigé ? Pas classe ! Suivant !

Samuel : Désolé JC, celui-ci non plus, le Seigneur ne l’a pas like !

Narrateur : JC, un peu vexé, appela sa vedette « Shamma », beau brun, tatoué et super bronzé, avec les piercings où il faut ! Dans sa tunique fuchsia de chez Dior… On adore… son troisième fils, et le fit passer devant Samuel qui, bluffé, se dit en lui-même,

Samuel : Trop swag, c’est sûrement lui le roi ?

Fans féminines (genre pom pom girl) : Shamma ! Shamma ! Fais nous entendre ta voix ! Tu chantes comme un Dieu !

Dieu : Samy, t’es bouché ! Pas swag ! Suivant !

Samuel : Hmmm ! Vraiment Désolé JC, celui-ci non plus, le Seigneur ne l’a pas like !

Narrateur : JC, un peu énervé, se demandait ce qu’il foutait ici ! Heureusement il avait encore des options. Il fit défiler au pas cadencé, tous ses sept fils, l’un après l’autre, tous des canons super fringués. Et les fans n’en pouvaient plus de baver…

Fans féminines (genre pom pom girl) : Ouh ! Ouh ! Les gars ! On est là ! On vous aime trop ! Vous êtes trop tops !

Dieu : Suivant ! Suivant ! Suivant ! Suivant ! Suivant ! Suivant ! Suivant !

Samuel : Je suis vraiment embêté JC, ces mecs-là non plus, le Seigneur ne les a pas like ! C’est tout ce que t’as comme marchandise à nous proposer ?

JC : Il reste bien le petit dernier, le plus jeune de la bande, mais c’est un gamin ! Je le fais encore garder par les moutons, même s’il croit le contraire !

Samuel : Tu peux l’envoyer chercher ? Le plus vite possible pour qu’on puisse au moins manger !

Narrateur : JC le fit venir. Il n’était pas trop moche non plus, le jeune berger était rosé, au teint clair, avec de beaux yeux, mais encore un bébé !

Dieu : Bouge, lève-toi, c’est lui ! Je like !

Narrateur : Samuel prit la corne d’huile et il lui donna l’onction au milieu de ses frères, qui devaient avoir la haine, et l’Esprit du SEIGNEUR fondit sur David à partir de ce jour. Or, lorsque Samuel et Dieu se retrouvèrent en tête à tête, Samuel posa la question qui tue

Samuel : J’comprends pas Seigneur ! Ce pisseur, ça ne peut tout de même pas être lui le roi ? C’est quoi tes critères de choix ?

Dieu : Samy, mon vieux ! L’humain like ce qui pète aux yeux. Moi je like au cœur, ce qui vient de l’intérieur !

Narrateur : C’est pour ça que les playboys de service ont été recalés, pas rejetés, mais non choisis à cause de leur vernis ! Le cœur étant le siège de l’intelligence, du courage et de la volonté. Dieu voit au-delà du bout de son nez, en profondeur, pour choisir un nain et pas un géant ? Et le petit plus, du petit berger, qui va faire toute la différence, dont on apprend le nom que sur la fin de la romance, c’est que L’Esprit de Dieu fondit sur David dans le sens de « fonder » le faire « réussir » de manière permanente.

Dieu : « L’homme ne voit que ce qui pète aux yeux… Dieu regarde l’homme à fond entre quatre yeux. »

Lire la suite C’est qui le roi ?

- Job ou l’épreuve de la foi

ID 1402 75
 
Lors d’une rencontre catéchétique portant sur les témoins de la foi, un groupe d’adolescents a travaillé sur la foi de Job. À partir de leurs interrogations est née cette saynète qui exprime la fragilité de nos valeurs matérielles et la question de notre foi.

Matériel

- Prévoir des cubes en cartons (boîtes de chaussures recouvertes de papier et sur lesquelles on aura écrit les mots suivants :  foi, famille, richesses, réputation, réussite.
- Un autre plus grand cube en carton portant les symboles et phrases : "?", "Qui es-tu Seigneur?", "Où es-tu ?", "Avec moi ?", "Contre moi ?", "Reste avec moi !"
- Un bracelet avec perles de la foi et 3 lecteurs.

Scène 1 avec lecteur 1 et les petites boîtes portant les mots de "foi" ,"famille", "richesses", "réputation", "réussite".

Mise en scène : Le lecteur 1construit un chateau de cubes, en les empilant au fur et à mesure de la saynète, puis à un moment on donne un grand coup qui écroule le montage.

Lecteur 1 : Pierre par pierre, je construis ma vie…Sur les fondations reçues de mes parents, de ceux qui ont vécu avant.. (poser le cube „foi“)
Depuis que je suis grand, devenu indépendant, je construis ma propre vie.
J’ai fondé une famille (poser le cube „famille“), me voilà père de nombreux fils et filles !
Je travaille  avec succès et m’enrichis de biens (poser le cube“richesses“)
Me voilà devenu « Quelqu’un » ! (poser le cube“réputation“)
Y a-t-il homme plus heureux ? Dites-moi : que peut-on vouloir de plus ? (poser le cube“réussite“)

Et soudain, tout s’écroule… comme un château de cartes (quelqu’un donne un coup dans le chateau de cubes).


Silence...


Le lecteur 1 prend sa tête entre ses mains, … sans bouger… Long silence … jusqu’à l’arrivée du  lecteur 2

Scène 2 avec lecteur 2 et un gros cube portant les symboles et phrases suivantes : "?", "Qui es-tu Seigneur?", "Où es-tu ?", "Avec moi ?", "Contre moi ?", "Reste avec moi !"

Mise en scène : il prend le cube "foi" et le tourne et le retourne entre ses mains ; puis il le pose et prend le grand cube portant plusieurs symboles et il montre la face avec le point d’interrogation : "?"

Le lecteur 2 tourne le grand cube et montre à chaque fois la face concernée.

Lecteur 2 : Où es-tu Seigneur ? Toi sur qui j’avais fondé ma vie et tout misé ?
Où es-tu toi,  Dieu de mes pères sur qui j’avais compté ? Pourquoi m’as-tu  abandonné ?
Qui es-tu, Seigneur ?  Ami ou ennemi ? Avec moi ou… contre moi ?  
Après m’avoir béni, es-tu celui qui me punit ? et me détruit ?

Lecteur 2 : Où es-tu, Dieu de la vie ? Où es-tu dans le malheur ? Je t’en prie : Reste avec moi
En toi, malgré tout, je crois ! Ne me déçois pas ! Où es-tu … Seigneur ?


Le lecteur 2 tourne à nouveau le grand cube et le fait revenir sur le point d’interrogation et il montre cette face.

Scène 3 avec lecteur 3 et un bracelet des perles de la foi

Mise en scène : le lecteur 3 joue avec un bracelet de la foi, tout en parlant. Les perles sont autant d‘étapes.


Lecteur 3 : Comme le cycle de la vie, avec ses temps ensoleillés et ses temps d’obscurité, ainsi est ma foi : tantôt apaisée, tantôt, tourmentée.
Il y a une perle pour chaque heure de ma foi.
Il y a la perle couleur « nuit » pour tous les temps sombres de ma vie et puis la perle blanche de la résurrection qui me rappelle que ceux qui espèrent dans le Seigneur, retrouvent leur énergie !
Il y a la perle couleur "sable", celle du désert, pour tous les temps de vide et de silence où je me sens abandonné de Dieu, et il y a les perles de lumière, celles des jours où Dieu me fait signe et répond à ma prière .
Il y a un temps pour tout, dans ma foi… comme dans la vie !
Un temps pour se réjouir et un temps pour pleurer,
Un temps pour espérer et un temps pour se lamenter,
Un temps pour naitre, et un temps pour mourir,
Mon Dieu, ma foi peut-elle... mourir ?

Silence...

Comme le cycle de la vie, avec tous ses temps, ainsi est ma foi ! Elle est souffle de printemps, elle porte du fruit au goût de  paix et d’espérance, et puis, quand passe l’ouragan, elle vacille et parfois même, se brise…  
Mais au travers de tous ces temps, quels qu’ils soient, ma foi est portée par Dieu qui m’accompagne pas à pas. C’est Lui qui ,au travers de l’hiver, prépare un nouveau printemps !
Même si je ne te vois pas, mon Dieu, tu es là... et, par tous les temps, tu fais vivre et revivre  ma foi !

 

ID 1402 Job

 

 

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- Sketch pour le culte de l’Ascension

ID 1400 LA Cathedral Mausoleum Ascension  Un sketch pour le jeudi de l’Ascension, qui peut être présenté en guise de message par un groupe de catéchumènes ou de jeunes. Sa vertu est aussi catéchétique, puisqu’il donne la parole aux onze disciples, des paroles qui sont des textes bibliques choisis. Nous trouvons là la symbolique biblique des 40 jours et la question du fondement de l’Eglise après la mort et la résurrection du Christ.

Préparation déroulement :

Il faut distribuer les rôles des 11 disciples et de l’ange.
Dans la spatialité, prévoir l’emplacement de chacun ; le lieu où les disciples marchent et là où ils prient.

André : Parti ! Élevé comme cela pendant qu'on le regardait... Et une nuée l'a dérobé de devant nos yeux. Je sens, je sais qu'il est parti pour toujours. Déjà il me manque.

Pierre : Oui, parti. Quarante jours qu'il était avec nous depuis sa résurrection.

Thomas : Quarante jours où nous avons pu le voir et le toucher. Le toucher, combien cela a été important pour moi. Avant de le toucher je n'ai pas cru à cette bonne nouvelle : notre Seigneur est vivant ! Et maintenant je ne le verrais plus, je ne toucherais plus...

Matthieu : Parti après 40 jours. Il est monté au ciel. C'est comme un rappel du déluge qui a duré lui aussi 40 jours. Le déluge est descendu pour balayer tout ce qui était mauvais. Jésus monte au ciel pour que nous montions à sa suite. Pour que nous nous élevions, que nous balayons tout ce qui est mauvais en nous. Comment faire sans lui ?

Simon : Parti après 40 jours. Quarante jours où il nous a encore enseigné, où il nous a parlé des choses concernant le Royaume de Dieu... Lui qui allait bientôt le rejoindre. Quarante jours pour que nous recevions la Parole comme si nous étions de nouveaux Moïse qui lui aussi a attendu 40 jours pour recevoir les tables de la loi. C'est une nouvelle alliance qui débute aujourd'hui. Mais comment la vivre sans lui ?

Philippe : Quarante jours de sursis comme Ninive a eu un sursis, un temps pour se convertir à l'époque du prophète Jonas. Mais voilà le sursis est fini et il est parti.

Barthélémy : Quarante jours où nous avons pu reprendre des forces à son contact après l'ébranlement qu'a été sa mort. Nous étions comme Élie, prostrés et demandant la mort. Et comme l'ange l'a touché, nous avons été touchés par le message de l'ange le matin de pâques et par sa présence parmi nous. Et maintenant, comme Élie, nous devrions marcher, remplis de forces... Mais il est parti...

Jean : Quarante jours où il a régné sur notre cœur. David dont le nom signifie : « aimé » ; Salomon dont le nom signifie « pacifique » ont été rois en Israël, chacun pendant 40 ans, mais lui a été élevé au-dessus d'eux en reprenant la place qui est la sienne : au-dessus de nous tous, à jamais. Lui que j'aime, lui qui est Amour, lui qui est le Prince de la paix. Comment supporter l'absence de celui que l'on aime ?

Jacques fils de Zébédée, Jude et Jacques fils d'Alphée : Jésus, pourquoi es-tu parti ?

L'ange : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel.

Jacques, fils d'Alphée : Alors il reviendra ? Les anges nous l'ont promis. C'est comme s'il était parti pour un voyage. Préparons-nous à son retour. Que tout soit en ordre.

Jude : Il nous a dit que dans peu de jours, nous serons baptisés d'Esprit Saint. Nous serons ses témoins jusqu'aux extrémités de la terre. C’est le talent, le viatique pour faire fructifier ce qu'il nous a enseigné.

Thomas : Il m'a dit : « heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ». Je veux croire même si je ne le vois plus. Je veux croire et ainsi marcher, remplis de forces. Alors retournons à Jérusalem comme il nous l'a demandé afin de recevoir l'Esprit Saint.

Les disciples marchent

Marie : Maintenant qu'il est parti, persévérons dans la prière, vous ses disciples, vous ses frères, et nous les femmes qui l'avons suivi et aimé.

Tous prient

Pierre : Judas n'est plus parmi nous parce qu'il a guidé ceux qui se sont saisi de Jésus. Nous ne sommes plus que onze alors que le maître avait élus douze d'entre nous comme ferment de son église. Choisissons l'un de ceux qui le suivaient aussi afin qu'il nous soit associé comme témoin de sa résurrection.

Jacques fils de Zébédée : Pierre, voici les débuts de ce qu’annonçait Jésus : « tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église».Voici, il n'est plus temps de regarder le ciel, mais d'aller à la rencontre de nos frères, témoins pour ceux qui ne l'ont pas vu, pas touché, témoin de sa vie, de sa mort, de sa résurrection.

Pierre : Il est temps d'aller à la rencontre de nos frères et alors nous Le trouverons car à chaque fois que nous ferons du bien à l'un de ces plus petits de nos frères, c'est à Lui que nous le ferons.

 

 

 

 

 

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- Une dispute qui finit bien

   Un beau sketch adapté d'un chœur parlé d'Alain et Marion COMBES allie humour et réflexion pour inciter chacun à reconnaître les qualités et l'utilité des autres au sein d'un groupe ou de l'église. Avec suggestions de chants appropriés. Ces animations ont été présentées lors d'un culte de famille. Texte biblique de référence : 1 Corinthiens chapitre 12, versets 12 à 26.

 

Chant : Différents, d'une même famille (Arnaud Chatirichvili, CD Toutes ces rencontres)

Chœur parlé : Librement adapté de l'ouvrage Scènes bibliques et chœurs parlés de Alain et Marion COMBES, Réveil Publications.

Les acteurs sont habillés en noir, hormis la partie du corps qu'ils représentent et qui est en rouge. Ils se tiennent face au public.
Matériel : en rouge ! Des lunettes, un cache oreille, des gants, des chaussettes ou chaussures, un nez rouge en mousse, un bonnet.

Texte du chœur parlé :
Introduction (en voix off) : Le corps forme un tout, et pourtant, il a plusieurs parties. Malgré leur nombre toutes les parties du corps ne forment qu'un seul corps. Imaginons une chose impossible : les différentes parties du corps sont jalouses les unes des autres et se méprisent. Voyons ce que cela donnerait ...
Le pied
J'aimerais être une main. J'aimerais avoir des doigts, et pas des orteils. Je pourrais jouer du piano ou peindre ; et puis, j'aimerais savoir écrire avec des lettres bien tracées. Mais moi, je ne suis qu'un pied raide et maladroit.
L'oreille
Comme j'aimerais être un œil brillant et coloré. Je serais très important : je verrais tout avant tout le monde ! Mais je ne suis qu'une simple oreille, cachée sous les cheveux. C'est pas juste !
Le nez
Comme j'aimerais être une bouche ! Si j'étais une bouche, je dirais des choses extraordinaires : toutes les oreilles m'écouteraient. Et les oreilles sont deux fois plus nombreuses que nous, elles nous méprisent, nous, les nez. C'est un scandale !
L'œil (à la main)
Espèce de main ! Tu ne fais que des catastrophes, tu es maladroite. C'est toujours toi qui casses tout ! J'en ai assez !
La main (à l'œil)
Méchant œil ! Si tu regardais un peu ce que je fais, je ferais peut-être moins de bêtises !
L'œil
Comme je suis énervé ! Je lirais bien une histoire pour me calmer ; mais comment faire pour tourner la page ?
La main
Tu vois, sans moi pour tourner la page, tu ne pourrais pas finir ton histoire !
Le cerveau (à tous)
Vous ne comprenez rien, vous tous, vous ne savez qu'obéir à mes ordres. Sans moi, vous êtes des incapables ; allez-y pour voir, essayez de bouger sans que je vous en donne l'ordre. Je suis indispensable, je suis le chef, j'ai des idées géniales !
La main
Essaie donc de faire quelque chose sans notre aide !
Le pied
Une idée, même géniale, ne sert à rien si nous ne sommes pas là !
Le nez
C'est vrai, pourquoi nous disputer ?
L'oreille (au nez)
Tu as raison. Mon cher nez, c'est tout de même toi qui donnes l'alerte quand ça sent le brûlé. Grâce à toi, nous pouvons sentir le parfum des fleurs !
L'œil
D'ailleurs, si dans le corps, il n'y avait que des yeux, comment ferait-on pour entendre la poésie, la musique, les chants ?
La main
Finalement, on est fait pour vivre ensemble...
Le cerveau
C'est plus raisonnable.
Le pied
On est quand même bien ensemble.
L'oreille
Oh oui, heureusement que vous êtes tous là.
L'œil
Je suis ému...
La main
Attends, j'essuie ta larme.
Le cerveau
Si on chantait ?
Tous
D'accord, chantons tous ensemble.

Les acteurs chantent « Moi c'est moi, et toi c'est toi » (DEN ISA, CD Bonjour la différence)
Moi, c'est moi et toi c'est toi
On n'est pas les mêmes
C'n est pas un problème
Important, chacun différent,
Oui, mais Dieu nous aime,
Tous ses enfants !
Ouais, ouais, ouais !
C'n'est pas un hasard si....

Repris plusieurs fois avec l'assemblée.

Témoignage :
Une personne, un groupe ou une famille raconte une expérience vécue : l'accueil de quelqu'un de différent, le bénéfice de la complémentarité, l'utilité des dons de chacun dans un groupe ou dans l'église.

Chant : Tu as une place (Denis RIEDINGER)

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- Lorsque Dieu devient humain

 ID 1263 chapo

Le message de cette célébration s’est profondément inspiré d’un conte écrit par Marion Muller-Colard intitulé :

« Plume d’ange » aux éditions Passiflores. Afin de faire appel à l’humour tout en abordant des sujets graves et sérieux, il a été néanmoins modifié et réadapté.

Les chants sont à l’appréciation libre de chacun. Les musiques sont indiquées. Les images sont également indiquées et laissées au libre choix.


Acteurs :

Pour cette célébration de Noël avec saynète, il n’est pas nécessaire d’apprendre ni de jouer le texte. Il suffit de 4 lecteurs pour les personnages principaux : Dieu, Gab (Gabriel), Mic (Mickaël) et le narrateur. Ainsi que deux lecteurs qui peuvent se charger des récits et des prières. L’accueil peut être assuré par une tierce personne.

Matériel à prévoir :

Écran + vidéoprojecteur. Il faut prévoir la bande son ainsi que des micros pour les différents intervenants. Les chants peuvent être imprimés sur des carnets ou projetés sur PWP.

 

Déroulement

Moment musical

Accueil

Soyez toutes et tous les bienvenus ! Après la longue attente du temps de l’avent, après toutes les courses, et tous les préparatifs de ces derniers jours, après les énervements, c’est maintenant que l’on peut s’arrêter, c’est maintenant que l’on peut souffler et se calmer. Car c’est maintenant que nous donnons sens à tous nos préparatifs de Noël ! Prenons-nous le temps d’arriver, de poser tous les fardeaux qui nous oppressent, et osons  vivre ce temps de culte comme une fête !     

Pour bien vivre ce temps de culte, quelques détails pratiques :
1. À propos du carnet de chants que vous pourrez emmener chez vous pour prolonger la fête : Ce soir, nous chanterons sans indication de cantiques. Plusieurs signaux vous inviteront à chanter : la lumière sera plus intense dans l’Église, l’orgue bien sûr nous accompagnera.  
2. Ce que nous vivrons ce soir n’est qu’un rappel de ce qui s’est passé il y a 2000 ans. Mais ce que nous vivrons ce soir est appelé à nous bouleverser, pour que nous puissions nous mettre en marche, et vivre en paix les uns avec les autres, comme Dieu nous l’a commandé !  
Nous débutons ce culte en invoquant le Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. AMEN.

Chant 1

Récit 1 : Saint est son nom. Sa bonté s’étend de générations en générations sur ceux qui le craignent. Il est intervenu de toute la force de son bras ; il a dispersé les hommes à la pensée orgueilleuse ; il a jeté les puissants (image) à bas de leurs trônes et il a élevé les humbles ; les affamés, il les a comblés de biens et les riches, il les a renvoyés les mains vides (image). Il est venu en aide à Israël son serviteur en souvenir de sa bonté, (image) comme il l’avait dit à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance pour toujours. » (image)

TABLEAU 1 : DIEU EST MALHEUREUX

Le Narrateur : Depuis quelque temps, Gab a bien des soucis. Son boulot n’est pas de tout repos. Car on oublie bien souvent que certaines « boîtes » sont organisées selon une hiérarchie militaire très ancienne (image 5). Seul le PDG, le grand patron, pour se donner bonne conscience, se contente de connaître chacun par son nom et se borne à oublier leurs fonctions. (musique : Marche militaire)
Aussi a-t-il tout naturellement noté la récente arrivée d’un nouveau venu, un poids plume chétif et plus pâle qu’un nuage : Mic ! Mic est sans doute le cadet de tous ses employés, puisqu’il faut bien être le cadet ou l’aîné de quelqu’un. D’ailleurs, au milieu, c’est encore pire pour trouver sa place. Sauf le PDG qui n’est jamais ni l’un ni l’autre puisqu’il est en-tête…(musique : Le blues du bussiness man extrait de Starmania)
Mic :    Pourquoi fronces-tu toujours les sourcils ?
Narrateur : demande Mic à Gab qu’il suit partout en brassant de l’air.
Gab : J’ai des soucis de DRH,
Narrateur : répond Gab pour couper court !
Narrateur : Il ne peut tout de même pas dire à voix haute ce que tout le monde dans les couloirs voit tout bas. Dans cette entreprise, il y a une tension d’enfer car le PDG est malheureux. Et dire que dans cette multinationale, on ne compte, depuis sa création, plus le temps en heures, jours, semaines, mois… Ni même en années ! Exit les RTT, congés payés, ponts et autres avantages sociaux ! On a l’impression d’y travailler depuis des siècles, millénaires, mille milliards de millénaires. Et finalement, plus personne ne compte ni ne pointe : c’est l’éternité ! (image)
Et il semble au PDG, que l’on appelle aussi respectueusement Dieu, que cela fait une éternité que l’on trime pour rien. Et même pour Dieu, l’éternité c’est long, très long…surtout sur la fin ! Une éternité que Dieu cherche un moyen de se mettre à hauteur d’humains. Mais il n’est jamais satisfait…
Dieu : La barbe !
Narrateur : – qu’il a d’ailleurs fort longue-, (image) déclare Dieu en se prenant les pieds dedans, et une nuée d’employés surgissent pour éviter que Dieu ne tombe de son fauteuil de PDG ; car cela n’est jamais bon lorsque l’action chute !
Gab : Notre Seigneur et patron vénéré, voudrait-il écouter de la musique douce ? (Musique douce)
Narrateur : suggère Gab pour le déstresser.
Dieu : Votre Seigneur voudrait écouter la musique de ses employés (Musique : Gam Gam style). Votre patron en a marre de dîner seul dans des 4 étoiles (image) et voudrait tant partager votre sandwich…(image) Votre patron ne supporte plus les vols en bussiness class avec foi gras et caviar (image) et aimerait tant être coincé dans une rangée de trois sièges en classe économique où le plateau repas lyophilisé et en célophane lui tombe sur les genoux…(image) Votre patron a en horreur ses costumes-cravates et son eau de toilette aux senteurs paradisiaques, (image) et voudrait se balader en jogging ou en pyjama (image) pour s’affaler comme vous devant la télé…Votre patron voudrait tant sentir vos barbecues (image) et boire avec vous une bière en parlant de foot et de nanas…(image) (Musique : hymne de la coupe du monde) (image) Votre patron voudrait…
Gab : Notre patron est visiblement au bord du burn out,
Narrateur : osa Gab.
Gab : Je vous conseille de prendre un peu de repos, mon Dieu, de faire une petite pause… (en aparté) et nous aussi par la même occasion…(image)

Prière 1 : Il est des jours où l’on ne veut pas voir. Des jours où l’on ne veut pas entendre. On ferme ses yeux et ses oreilles. Alors on se laisse aller à sa nuit, à la nuit de sa colère et de sa haine. Il est des nuits en nous, des grandes nuits, des obscurités. Et soudain, tu es là : tu viens dans le silence, tu me touches l’épaule. Les démons de la nuit s’enfuient. Et tout devient possible. Seigneur mon Dieu, tu es le Dieu de la lumière et de la Paix. Donne-moi cette paix, que je puisse à mon tour la donner aux autres. Fais de moi un porteur de lumière, de paix et de joie. Qu’elles s’allument comme autant de feux, pour éclairer, réchauffer tous ceux qui sont capables d’aller au-delà de leur nuit pour te rencontrer, Mon Dieu.(image)

Chant 2 :

Récit 2 : « Voici comment Jésus-Christ est né. Marie, sa mère, devait se marier à Joseph. Mais, avant d’habiter avec Joseph, Marie attend un enfant par la puissance de l’Esprit Saint. (image) Joseph, son fiancé, est un homme juste. Il ne veut pas accuser Marie devant tout le monde, alors il décide de la renvoyer en secret. (image) Au moment où il pense à cela, l’ange du Seigneur se montre à lui dans un rêve. L’ange lui dit : « Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre chez toi Marie, ta femme. Oui, l’enfant qui est dans son ventre vient de l’esprit Saint. Elle va mettre au monde un fils, et toi, tu l’appelleras Jésus. En effet c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Ainsi se réalise ce que le prophète a dit de la part du Seigneur : « La jeune fille attendra un enfant. Elle mettra au monde un fils. On l’appellera Emmanuel : Dieu avec nous. » Quand Joseph se réveille, il fait ce que l’ange du Seigneur lui a commandé. Il prend sa femme chez lui,  mais il ne coucha pas avec elle jusqu’au jour où Marie met au monde un fils. Joseph donne à l’enfant le nom de Jésus. « A cette époque, l’empereur Auguste donne l’ordre de compter les habitants de tous les pays sous l’autorité de Rome. (image) C’est la première fois qu’on fait cela. A ce moment-là, Quirinus est gouverneur de Syrie. Tout le monde va se faire inscrire, chacun dans la ville de ses ancêtres. Joseph quitte la ville de Nazareth en Galilée pour aller en Judée, à Bethléem. (image) C’est la ville du roi David. En effet, David est l’ancêtre de Joseph. Joseph va se faire enregistrer avec Marie, sa femme, qui attend un enfant. »

TABLEAU 2 : DIEU VEUT S’HUMANISER ET IL EST HEUREUX

Mic : Votre Seigneur…euh Patron…Si je comprends bien vous voulez être plus humain ?
Narrateur : tente Mic de sa petite voix cristalline et toute timide… Mais Gab lui lance un regard de feu et vient s’interposer entre le petit apprenti, préposé aux photocopies, et… Dieu. Mais il est trop tard : une étincelle de vie éclaire déjà le regard vide du Créateur de sa Startup qu’il avait baptisée : « Big Bang ». (image) À l’époque cela a fait du bruit dans le Tohu Bohu des affaires. Mais laissons tomber là, la Genèse de cette histoire, et guettons la réaction de Dieu !
Dieu : Qu’as-tu dit, Micky ?
Micky : J’ai dit…euh…Je ne sais plus si c’est une si bonne idée…mais vous voulez devenir plus humain, non ?
Narrateur : répète Micky en baissant les yeux devant la colère qu’il sent monter en Gab.
Dieu : Mais voilà une idée géniale, mon Micky ! Ce sont des hommes tels que toi qu’il me faut pour renflouer ma boîte : audace, innovation, flexibilité et un brin d’impertinence ! Je kiffe grave ! Voilà de la divine com : je vais devenir humain ! Nananain ! (image)
Narrateur : s’exclame Dieu dans un vacarme de joie qui réveille les employés de leur sieste devant la machine à café.
Gab : Vous n’y pensez pas, votre majesté, sire, patron bien-aimé !
Narrateur : s’offusque Gab en étalant l’envergure de ses bras – qu’il a d’ailleurs fort longs- pour barrer le passage à de nouvelles idées farfelues de la part du dernier-venu.
Dieu : À partir de maintenant, je ne pense plus qu’à ça et pour le reste, tu peux faire une croix dessus ! À bien y réfléchir, j’y crois depuis une éternité, (Musique de téléphone : le jour s’est levé)
Narrateur : songe Dieu, le grand patron, en tapotant avec les doigts sur son bureau ovale d’un air déterminé.
Gab : Mais, si je puis me permettre, Ma…Patron…glups
Narrateur : s’étouffe Gab en desserrant son encolure de cravate,
Gab : C’est que…voilà…bon…Vous êtes spécialisé dans l’infiniment grand et non dans les PME !
Narrateur : Alors Dieu se penche vers le Directeur des Ressources Humaines dont il n’a que faire du titre et de la fonction. Gab se noie dans l’œil droit du grand patron, où s’ouvrent des perspectives de développement et des potentialités de croissance si importantes qu’il n’aurait lui-même jamais soupçonnées.
Dieu : Et nous n’aurions qu’à dire, mon ami Gaby, que de mon œil et de ma main gauche, je m’adapte aux réalités du marché et je me spécialise dans l’infiniment petit comme la nanotechnologie. Convoquez immédiatement une réunion au sommet de la jet 7 céleste (image). Je veux investir dans l’humanitaire ! (image)
Narrateur : Il y eut des éclairs d’enthousiasme dans les yeux de Dieu et un nuage, que l’on appelle aussi cloud, de doute dans la tête de Gaby (image). Et le DRH fronça davantage les sourcils. Être dans le secret de Dieu le met de mauvaise humeur. Mais le grand patron n’ayant plus de secret pour personne, décida d’organiser d’une grande fête de Noël pour partager avec ses employés, et les actionnaires, la bonne nouvelle de son humanité. Totalement transformé, il sautilla tel un gamin pour aller saluer tous ses convives. Cette euphorie du boss renforça le regard méfiant de Gaby, sachant trop bien que des hausses de confiance trop brutales génèrent des cours en baisse ! (image)
Dieu : À en croire l’heure, vous allez vous mettre en retard, Gaby !
Narrateur : lance alors Dieu pour se débarrasser du Directeur Rabat-joie des Humains.
Gaby : M…., vous avez raison Patron. Mais comment dois-je m’y prendre ?
Micky : M’y prendre pour quoi ?
Narrateur : bredouille naïvement Micky, traînant toujours dans les pattes de Gaby. Il ne manquait plus qu’une moitié d’employé s’en mêle, pense Gaby qui tâche cependant de rester poli à voix haute :
Gaby : M’y prendre pour annoncer à la toute jeune copine du patron qui est enceinte et avec laquelle il n’est même pas marié, et qui vit avec le concierge, qu’il reconnaît enfin l’enfant qu’elle va mettre au monde comme le sien ! C’est comme…comme…tient…annoncer à la vierge Marie qu’elle va devenir la mère porteuse de Dieu et que Joseph n’est pas le père…Faut être diplomate pour ce genre de mission délicate et pas un simple larbin…Ah La La ! C’est toujours pour moi ces corvées…Y-a cas lui envoyer un mail avec accusé de réception !
Narrateur : Finit-il de marmonner en tournant le dos, contrarié. Puis il s’en va vers le soleil couchant en chantant…
Gaby : «I’m a poor lonesome Gaby… » (Musique de I’m a poor lonesome cow boy)
Micky : Vous allez reconnaître votre bébé, Patron ?
Narrateur : interroge Micky avec un large sourire dans les yeux. Dieu éclate d’un gros rire sonore qui ébranle les murs de son bureau à l’arche…de la défense, pardon, de l’alliance !
Dieu : En quelques sortes, mon jeune Micky !
Narrateur : Et dans sa joie, il se met à chantonner :
Dieu : « Je suis un homme. Je suis un homme. Et de là-haut. Sur mon podium. J'éblouirai le monde entier. De mon anatomie. Je suis un homme. Je suis un homme. Quoi de plus naturel en somme » ! (Musique de Polnareff « je suis un homme »)
Micky : Et on pourra aller le voir, dites, Patron, chef, votre grandeur, s’il vous plaît, votre bébé ? Dites oui, je vous prie ?
Narrateur : Alors Dieu, de sa voix chaude, lui fit la plus belle promesse qu’on n’ait jamais faite à un apprenti en bas de l’échelle sociale :
Dieu : Non seulement tu iras le voir, mais tu chanteras dans la chorale de la boîte que j’ai décidé de créer tout spécialement pour accueillir mon fils ; il s’agit du « chœur d’anges heureux ». (image) Tu chanteras que Dieu a décidé de devenir plus humain et que je leur fait à tous plus confiance qu’aux cours de la bourse pour changer notre boîte en un monde meilleur. (image)

Prière 2 : En prenant cœur et corps d’homme tu as changé de nom, Seigneur ! Tu t’appelles Emmanuel, Dieu-avec-nous ! Te voici fidèlement engagé avec nous dans notre lente montée vers la lumière ! Merci Emmanuel ! De demeurer avec nous ! à partir de maintenant nous pourrons nous accrocher à cette solide espérance et dire à nos frères : « Relevons notre tête et notre cœur ! Dieu s’est lié à tous les vivants. Nous ne sommes plus seuls. Dieu se tient au milieu de nous et avec nous change la face de la terre !

Annonces+ Offrande

Chant 3 :

Récit 3 : Car un enfant naîtra pour nous, un fils nous sera donné, la souveraineté sera sur ses épaules (image). On proclamera son nom : Merveilleux-conseiller-Dieu fort- Père à jamais-Prince de la paix. (image) Il y aura une souveraineté étendue et une paix sans fin pour le trône de David et pour sa royauté, qu’il établira et qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. L’ardeur du Seigneur, le tout-puissant, fera cela.

TABLEAU 3 : MICKY S’ENTRAÎNE À CHANTER

Narrateur : Le lendemain, Gaby rentre lessivé. Un petit sourire de contentement et légèrement attendri flotte néanmoins sur le coin de ses lèvres.
Gaby : Je crois bien qu’elle a compris,
Narrateur : raconte-il à ses collègues regroupés dans son bureau plus près du ciel et loin des yeux…
Gaby : Elle a même eu l’air heureuse…Je ne sais pas comment elle peut accepter cela et alors son compagnon… Il n’a pas bronché non plus ! On peut dire qu’ils ont la foi ces deux là ! (Musique Ophélie Winter : Dieu m’a donné la foi)
Narrateur : Mais le temps des réussites professionnelles ne peut durer éternellement. Dans quelques mois, l’enfant sera là et les choristes doivent travailler leur voix pour se mettre à l’unisson. C’est le ba..ba de l’esprit d’équipe… Sans compter qu’un mois passe comme une seconde dans le royaume du « temps c’est de l’argent »… Micky éclaircit sa voix quelques heures chaque matin, puis il fait des exercices d’assouplissement. Il arrive en avance à chaque répétition. Au bout de quelques jours, il n’a même plus besoin de partition. (image) Il connaît la chanson par « chœur » ! La veille du grand jour arrive, et Micky est inquiet.
Micky : Si ma voix déraillait ? Si j’éternuais pendant le silence final, j’aurai la honte ? Si je me perdais en chemin parce que je ne sais pas du tout où ce jeune couple crèche !
Narrateur : Une voix chaude souffle à son oreille qu’il n’a pas besoin de s’inquiéter du lendemain, qu’il peut dormir en paix… C’est l’enregistrement de son coach,  spécialiste de la mise en confiance… Mais Micky est si excité que rien ne le calme. Il se retourne dans tous les sens, compte les photocopies qui sortent du photocopieur, les numéros de tous les bureaux dans l’ordre décroissant. (image) Il se remet du gel une dernière fois sur sa banane…Et ce n’est qu’au tout petit matin que, n’y tenant plus, il se laisse emporter par un demi-sommeil. Soudain, il se réveille le cœur battant. (image) Il a fait un affreux cauchemar… Il ne retrouvait plus l’enfant de Dieu malgré son GPS et sombrait dans la déprime.
Micky : Ouf !
Narrateur : soupire-t-il en constatant que ce n’était qu’un mauvais rêve. Mais, en se retournant, il constate que tous les bureaux sont vides autour de lui. Pris de panique, il court partout ! Catastrophe, ils sont partis ! Micky est désespéré. Le voici qui doit essayer de retrouver le chemin. Peut-être qu’il n’est pas trop tard pour rattraper les derniers ? En ouvrant les fenêtres, au loin, il croit distinguer une étoile qui bouge dans le ciel. (image)
Micky : Ce n’est pas un satellite ! C’est une sacrée étoile qui m’invite à me déplacer ! Et si c’était elle, ma bonne étoile, celle qui m’annonce qu’une véritable star est née. (image) Suivons-là, elle me mènera bien quelque part ? (Musique Sheila : Comme les rois mages…)

Texte 3 : C’est fait, la lumière est pour toutes les nations. Comme une étoile dans la nuit ou comme le soleil à son zénith, elle est visible désormais pour tous ceux qui la cherchent. Le créateur a rejoint le monde créé en prenant la condition de celui qu’il avait voulu à son image et à sa ressemblance. Dieu inverse la logique habituelle : la lumière en haut, les ténèbres en bas ! Elle brille pour les bergers, elle brille pour les anges, elle brille pour les savants, elle brille pour la création, elle brille pour les enfants, et aussi pour les âgés, elle brille pour les pauvres et pour les riches, pour les sages et pour les étourdis. Elle brille pour tous ! La lumière est ici, en bas, chez nous, et elle brille pour nous !

Chant 4 :

Récit 4 : « Pendant qu’ils sont à Bethléem, le moment arrive où Marie doit accoucher. (image) Elle met au monde un fils, son premier enfant. Elle l’enveloppe dans une couverture et elle le couche dans une mangeoire. En effet, il n’y a pas de place pour eux dans la salle où logent les gens de passage. » (image)

TABLEAU 4 : GABY DEVIENT GABRIEL ET MICKY DEVIENT MICHAËL

Narrateur : Le voyage fut long, mais Micky ne sent plus ses pieds et ignore sa fatigue. Lorsqu’il aperçoit l’étoile qui vient de s’immobiliser au-dessus du Ritz,(image) il devine que quelque chose d’important vient de se passer. Mais il arrive trop tard pour entendre les dernières notes du chant si souvent répété. Et les applaudissements qui fusent dans la salle, et le crépitement des appareils photos (image). Micky se fige devant l’entrée. À l’intérieur, il voit les autres collègues qui boivent, mangent, s’amusent… (image) Ils rient et virevoltent autour du Patron qui adore visiblement se faire photographier au milieux de ses troupes. Tout à coup, arrive Gaby, qui aperçoit la mine défaite du jeune apprenti. Il réalise qu’il ne l’a plus vu depuis…Depuis la veille du 24 décembre ! Se peut-il qu’il ait oublié de le réveiller ou de l’avertir. Pourtant il avait envoyé un message de rappel sur Face Book et sur la messagerie de service. Le bleu n’est-il pas connecté 24 sur 24 joignable et corvéable à merci comme tous les ouvriers du grand patron ? (image)
Gaby : Oh ! Micky, je suis tellement désolé,
Narrateur : confesse Gaby en baissant les yeux, n’osant pas le regardant en face. C’est vrai qu’il l’énerve celui-là avec sa gueule d’ange heureux, mais il ne voulait pas lui faire de mal. Il arrive pourtant au DRH de faire des choix qui peuvent faire très mal…Mais, l’erreur est humaine, non ? Micky lui, voudrait juste pleurer. Loin de la joie des autres. Loin de ce qu’il avait juré de ne pas manquer. C’est alors qu’un souffle frais le pousse dans le dos vers la petite loge du concierge de l’immeuble d’en face. Micky s’y réfugie. Il aperçoit à travers la fenêtre à demie-ouverte, un nouveau-né allongé dans le lavabo à cause du manque de place. (image) En dessous, est couché un chien et sur l’égouttoir est allongé un gros chat. On s’agite autour du bébé. Une femme se penche. Micky sent le froid traverser la pièce. Un homme s’approche et ils murmurent.
Micky : Les pauvres, (image)
Micky : ils n’ont plus de quoi payer les factures d’électricité et de chauffage. Tout tombe en ruine ici. Il regarde autour de lui…Tout est désert aux alentours dans la cité. (Musique Téléphone : Cendrillon)
Micky : S’il y a un enfant quelque part, il est ici. Se peut-il que ce soit lui ?
Narrateur : Il entend encore résonner en son cœur le rire du patron tellement celui-ci se réjouit de reconnaître son fils et de lui donner son nom, mais lui ne trouve pas ça drôle du tout.
Micky : Si ce bébé est si pauvre pour naître dans le parking de l’immeuble, ça ne peut pas être lui… Mais autant chanter sa gloire, cela ne peut pas lui faire de mal…
Narrateur : renifle Micky dans un sanglot et il se mit à chanter doucement de sa plus belle voix : (Musique : Alléluia de Haendel)

Narrateur : Et l’homme et la femme, épuisés, se sont allongés par terre. L’enfant ouvre grand ses yeux de nouveau-né, garde serré ses poings fermés, et Micky se met à pleurer. Il s’endort également, tellement il est fatigué, mais tout en dormant ses larmes continuent à couler et petit à petit elles se transforment en plumes. Une larme, une plume, ainsi s’écoule lentement son chagrin. Le lendemain matin, juste en dessous du petit Micky endormi près de la fenêtre, on entend une voix. C’est la femme, penchée au-dessus du nouveau-né. Elle appelle dans un crie étouffé : « Joseph, Joseph ! Viens voir notre petit…Il est couvert de plumes ! Regarde comme il dort bien, au chaud dans ce duvet…Qu’il soit béni, celui qui a fait cela ! Regarde Joseph…Il dort comme un ange… Dort encore un peu Marie, lui répond Joseph, bientôt vont débarquer les premiers invités…

Prière 4 : Je ne crains pas Dieu qui se fait homme, Dieu fragile, vulnérable, enfant. Je crains bien plus l’homme qui se fait Dieu, violent, barbare, impitoyable. Hitler, Staline, Amin Dada et d’autres…Ils s’appellent tous Hérode, et nous aussi, peut-être un peu ! Il est plein de tendresse et de miséricorde, le Dieu qui se fait homme. Le Père nous offre sa vie, la vie de son Fils unique. Ce n’est pas une fable. C’est du réel. Aussi réel qu’un enfant en chair et en os. Il s’appelle Jésus, cet enfant, né de Marie « au temps d’Hérode ». Crois-tu cela ? Vas-tu longtemps garder ton cœur blindé, et convoquer Dieu au tribunal du possible, où siège ta petite raison pleine de suffisance ? Veux-tu te laisser faire un cœur d’enfant pour te hausser à la taille du mystère ?

Chant 5

Récit 5 : « Dans la même région, il y a des bergers. (image) Ils vivent dans les champs, et pendant la nuit, ils gardent leurs troupeaux. Un ange du Seigneur se présente devant eux. La gloire du Seigneur les enveloppe de lumière, alors ils ont très peur. L’ange leur dit n’ayez pas peur ! Oui je viens vous annoncer une bonne nouvelle qui sera une grande joie pour tout votre peuple. Aujourd’hui dans la ville de David, un sauveur est né pour vous. C’est le Christ, le Seigneur. Voici comment vous allez le reconnaître : vous trouverez un petit enfant enveloppé dans une couverture et couché dans une mangeoire. Tout d’un coup il y eut avec l’ange l’armée céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour ses bien-aimés. » Ensuite, les anges quittent les bergers et retournent au ciel. Alors les bergers se disent entre eux : « allons jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur Dieu nous a fait connaître. » (image)

Épilogue

Dieu : Voici l’histoire de Dieu qui est devenu humain. (image) C’est ça le véritable scandale de Noël. Quant au bébé, il en fera voir des vertes et des pas mûres à ses parents et au pasteur, mais il va changer le monde. Le DRH Gab a finalement apprécié son rôle de messager à tel point, que c’est lui que Dieu enverra pour transmettre ses messages urgents. Il vous ait plus connu sous son nom d’archange : Gabriel qui veut dire Dieu est fort/puissant. (image) Son compère l’apprenti Mic, s’est remplumé depuis et il y a eu une promotion. Il a osé jouer franc jeu avec Dieu. Il deviendra plus connu sous son nom d’artiste et d’archange ! Michaël qui veut dire : Qui est comme Dieu ? (image) Joyeux Noël de Paix et d’amour (image) à toutes et à tous. (image)

Prière + Notre Père :

En ce jour de Noël, Dieu notre Père, nous te disons merci. Merci pour la joie d’être rassemblés autour de Toi, comme une grande famille si contrastée. Merci pour la vie que tu nous as donnée. La vie de nos cœurs, de nos corps et de nos esprits. Merci pour les racines profondes de nos ancêtres et de l’histoire du salut qui est arrivée jusqu’à nous. Merci pour les familles dont les gestes d’amour, les actes de courage, les chansons d’espoir sont parvenus jusqu’à nous. Merci pour nos grands-parents, parents, éducateurs qui ont osé partager avec nous leur confiance, ceux qui nous ont laissés aller pour explorer des chemins inconnus. Merci pour celles et ceux qui nous apprennent à faire confiance et à aimer. Merci de nous accueillir toujours et encore. Nous voulons te remettre toutes les familles heureuses, formidables, qui ont des histoires, unies, désunies, comblées ou meurtries. Chacune nous voulons les nommer dans le secret de nos cœurs …Silence…

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offenses.
Et ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles.
Amen.

Chant 6

Bénédiction

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ID 1363Gabriel ID 1363 Michel-2

 

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- L’ange Marcel

 ID 1357 115

Voilà… dit Dieu, j’ai réfléchi… Longuement… Je veux un fils… J’ai tout prévu, le cousin, les parents, les tontons et tatas, Hérode, les rois mages, les bergers, tout le tralala… Mais il me faut aussi un ange pour m’aider à faire le boulot !

Alors qui ?


Personnages

Marionnettes chaussettes :
-    Dieu
-    Gabriel
-    Marcel

Humains :
-    Marcel
-    Elisabeth
-    Zacharie
-    Marie
-    Joseph
-    3 rois mages
-    3 bergers
-    1 étoile
-     4 anges

 

ACTE 1 : PARADIS

Dieu (appelle d’une voix divine et douce, puis de plus en plus énervé… Regarde de divers côtés) : Gabriel !... Gabriel, mon bon !... Gabriel…. Oh hé, Gabriel ! Bon sang, Gabriel, tu vas radiner tes ailes ici, oui ?!
Gabriel (essoufflé) : Voilà, voilà, Seigneur, je suis là !
Dieu : Bon sang, Gabriel, tu ne peux pas venir plus vite quand je t’appelle, non ? On dirait un pré-ado qui n’entend pas sa mère quand il s’agit de mettre le couvert !
Gabriel : C’est que j’étais à l’autre bout du paradis, Seigneur ! J’apprends au petit ange arrivé hier soir comment polir les étoiles ! C’est pas une mince affaire, il en a déjà cassé deux !
Dieu : Deux ?!
Gabriel : Oui, deux ! Enfin, avant que je n’arrive ici… Là, il doit en être à une galaxie ! Franchement, je dis ça, je dis rien, mais les nouveaux, c’est plus ce que c’était ! Aujourd’hui, leur niveau de formation frôle le zéro pointé ! je vous assure que celui-là, il n’est pas prêt de se dépatouiller tout seul !!
Dieu : Allons, Gabriel, sois patient… Je te rappelle que lorsque tu es arrivé ici, il y a 458 millions d’années, tu n’étais pas non plus d’une adresse exceptionnelle… Tu te rappelles, quand tu as… ?
Gabriel (lui coupant la parole) : Vous aviez promis de ne plus jamais jamais jamais parler de ça ! Bon, sans vouloir vous offenser, Seigneur, j’ai du travail ! Aussi, si vous pouviez avoir l’obligeance de me dire pourquoi vous m’avez appelé ?
Dieu : Toujours aussi susceptible, mon Gabriel, hein ? Bon, oui… Voilà… J’ai réfléchi… Longuement… Je veux un fils… J’ai tout prévu, le cousin, les parents, les tontons et tatas, Hérode, les rois mages, les bergers, tout le tralala… Mais il me faut aussi un ange pour m’aider à faire le boulot !
Gabriel : Ouh là, ça a l’air compliqué ! Il vous faut un ange confirmé, pour ça !
Dieu : Bien pour cela que je t’ai convoqué, tu es le DRH ! Alors, qui peux-tu me conseiller ?
Gabriel : Moi ?
Dieu : Non, pas toi, j’ai besoin de toi ici pour faire tourner la boutique ! Michel, peut-être ?
Gabriel : Ah non ! Un arriviste, celui-là !
Dieu : Uriel ?
Gabriel : Un fayot !
Dieu : Nathanaël ?
Gabriel : Il ne retrouverait pas son auréole dans le noir !
Dieu (agacé) : ça suffit, maintenant, on va pas y passer l’éternité ! Allez, va me chercher le nouveau, là, il fera très bien l’affaire !
Gabriel (choqué) : Seigneur, non !
Dieu : C’est un ordre ! Dépêche-toi !
Gabriel : D’accord, Seigneur… Mais bon… Je dis ça, je dis rien… C’est vous qui voyez… J’m’en tamponne la plume, moi !
(En attendant, Dieu sifflote un cantique… Puis Gabriel arrive avec Marcel)
Gabriel : Voilà, Seigneur, je vous présente Marcel.
Dieu : Marcel ?
Gabriel : Oui, ben, au bout d’un moment, les prénoms en « el », y’en a plus kyrielle !
Dieu : Ah… Bon, on fera avec… (à Marcel) Alors, mon petit, tout va bien, tu prends tes marques ?
Marcel : Nickel ! Mais Gabriel, il est quand même un peu ronchonchon, il aime pas que je lui pose des questions…
Dieu : Je sais, il n’est pas très patient… Mais voilà, j’ai une grande mission à te proposer… Si tu la réussis, il se pourrait bien que tu ne passes pas l’éternité à casser des étoiles !
Marcel (enthousiaste) : Oh ouais, cool ! C’est quoi ? C’est quoi ?
Dieu : eh bien, j’ai décidé d’avoir un fils, et tu vas m’aider… Viens voir…
(ils se penchent pour regarder sur terre)
Dieu : Voilà, regarde-bien… Voilà, là, c’est Élisabeth, tu vois, qui est chez elle… Et son mari est au temple, il est prêtre, tu me suis ?
Marcel : Ouais ouais ouais…. Je suis, je suis…
Dieu : Alors, tu vas aller leur annoncer qu’ils vont avoir un fils.
Marcel : Hein ?! Mais, euh… Elle est pas un tantinet trop… Vieille pour ça ? Regardez, elle est toute fripée, l’Élisabeth !
Dieu : Marcel ! Fais-moi confiance ! Tu vas leur annoncer qu’ils vont avoir un fils, qui s’appellera Jean, et qui préparera le chemin pour mon fils, le Messie…
Marcel : Ah ? Bon, si vous voulez…
Dieu : Ensuite, tu vas aller voir Marie, regarde, la petiote qui est là…
Marcel : ouais, ouais, j’la vois…
Dieu : Et tu vas lui annoncer qu’elle va être enceinte, et qu’elle va mettre au monde un fils, mon fils…
Marcel : Hein ?! Mais, euh… Elle est pas un tantinet trop… Jeune pour ça ? Regardez, on dirait une gamine, la Marie !
Dieu : Bon, tu peux arrêter de poser des questions et m’écouter, oui ? C’est pas compliqué, tu vas la voir, tu lui expliques, et tu remontes ! Le reste, c’est mon affaire ! T’as capté ?
Marcel : Ouais, ouais, ouais… Pas la peine de s’énerver… J’ai compris… J’peux y aller avec le total équipement forces spéciales ? Les 6 ailes, les yeux partout, l’auréole, l’épée de feu, la trompette, hein, hein ?
Dieu : Surtout pas, mon petit ! Là, on se la joue discrète ! Aucun équipement ! Incognito ! Et tu la fais simple, hein ?
Marcel (déçu) : Ouais ouais ouais… Bon… Comme vous voulez…
Dieu : Allez, vas-y… Gabriel et moi, on veille !
(Marcel s’en va)
Gabriel : Vous êtes bien sûr de votre choix, Seigneur ?
Dieu : Tu sais quoi, Gabriel ? Ferme-la…

ACTE 2 : ANNONCE à ZACHARIE et ÉLISABETH

(Marcel apparaît, humain, avec un miroir dans la main)

Marcel (se regardant) : Ah ouais, pas mal du tout ! (il se regarde sous tous les angles, se recoiffe)… Ouais ouais ouais… ça me va bien, l’humain… (il range son miroir, et sort un papier, et le consulte)… Allez, c’est pas tout, au boulot, direction la Judée !
(Il se dirige vers Zacharie et Elisabeth, avec son discours tout préparé. Il se pointe devant eux et attend, l’air intimidé)
Élisabeth (à Zacharie) : Zacharie ? Il y a un gamin planté là depuis 5 minutes, à nous regarder d’un drôle d’air, sans rien dire… Tu le connais ?
Zacharie : Jamais vu, non… Il est peut-être muet… Ou perdu…
Élisabeth (à Marcel) : Euh, oui ? On peut t’aider, mon petit ? Tu as perdu ta maman ? Tu veux un goûter ?
Marcel (avec emphase, il lit son discours sur son papier) : Soyez sans crainte, Zacharie et Élisabeth, car votre prière a été exaucée. Élisabeth enfantera un fils, et vous lui donnerez le nom de Jean. Vous en aurez joie et allégresse et beaucoup se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur ; il ne boira ni vin ni boisson fermentée et il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère. Il ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur leur Dieu ; et il marchera par devant sous le regard de Dieu, avec l’Esprit et la puissance d’Élie, pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et conduire les rebelles à penser comme les justes, afin de former pour le Seigneur un peuple préparé.
Zacharie : Ouh là, mon petiot, reprends ton souffle ! Tu dois te tromper de maison ! Regarde bien, je suis un vieillard, et tu vois bien que ma femme n’est pas de la première fraîcheur non plus !
Élisabeth : S’il-te-plaît, Zacharie, il y a des façons plus courtoises pour parler de mon âge avancé !
Marcel : Oui ben je suis bien d’accord avec vous ! Je lui ai dit, mais il a rien voulu entendre ! Donc non non non, je ne me suis pas trompé ! Je suis Marcel, qui me tiens devant Dieu ! J’ai été envoyé pour vous parler et vous annoncer cette bonne nouvelle !
Zacharie : Écoute, mon petit, franchement…
Marcel : Eh bien, puisque tu le prends comme ça et que tu m’interromps sans arrêt, tu vas être réduit au silence et tu ne pourras plus parler jusqu’au jour où cela se réalisera, parce que tu n’as pas cru à mes paroles qui s’accompliront en leur temps. Et toc !
 Madame, Monsieur, mes hommages et bonne journée. (Marcel tourne les talons et s’en va, l’air un peu vexé)
Élisabeth : Zacharie ? Zacharie, mais dis quelque chose !!
(Zacharie essaie de parler, mais n’y arrive pas… Il fait de grands gestes, montre ses lèvres, hausse les épaules)
Élisabeth : Fichtre… Et si c’était vrai, alors ? (Elle pose les mains sur son ventre en souriant)

ACTE 3 : L’ANNONCE à MARIE et JOSEPH

Marcel : Ben dis donc, les vieux, c’est parfois dur de la feuille ! M’a énervé, celui-là, à pas me croire ! J’ai pondu un discours on ne peut plus clair, non ?! Suis un ange, oui ou non ?! Ben tant pis pour lui, tiens ! ( Il range son papier, et en ressort un autre). Bon, changement de canton, ce coup là, Galilée, ville de Nazareth, allons voir la petite pépète Marie !
(Il se rend vers Marie et Joseph)
Marie, sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi !
Marie (se tournant vers Joseph) : Euh, Joseph, tu attendais quelqu’un ? Y’a un petiot tout bizarre, à la porte ! Même qu’il connaît mon prénom… Mais il est assez, comment dire…
Joseph : Voyons voir ça… Non, jamais vu ce petit…
Marcel (reprenant, imperturbable) : Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la famille de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.
Joseph : David, son père ?! Comment ça ?! Qui c’est, celui-là ?! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!
Marie : Reste calme, Joseph, pense à ta tension, tu sais que tu dois éviter les émotions fortes… (À Marcel) Écoutez, jeune homme, vous devez vous tromper de maison… Je ne fréquente aucun David ni Jacob, et puis, euh, vous comprenez, avec Joseph, on n’a pas encore… Euh… Vous voyez ce que je veux dire… D’abord, on n’est pas mariés, et puis, je suis trop jeune !
Marcel : Oui ben je suis bien d’accord avec vous ! Je lui ai dit, mais il a rien voulu entendre ! Que voulez-vous que j’y fasse, à la fin ! C’est lui qui décide, j’y peux rien !
Joseph : Qui n’a rien voulu entendre ?
Marcel : Vous me laissez finir mon discours, oui ?
Marie : d’accord, d’accord, ne vous énervez pas !
Marcel : bon, je reprends, Marie, l’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, est elle aussi enceinte d’un fils dans sa vieillesse, elle qu’on appelait La stérile, car rien n’est impossible à Dieu.
Marie : Euh ?
Marcel : Ben faut dire quelque chose, maintenant !
Joseph : Ne le contrarie pas, Marie, on ne sait jamais…
Marie : Ok… Euh… Voyons voir… Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu l’as dit !
Marcel : Parfait, Marie, parfait ! Joseph, j’ai aussi un discours pour toi, écoute bien : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie : ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint et elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple » !
Mademoiselle, Monsieur, mission accomplie. Mes hommages et bonne journée. (Marcel tourne les talons et s’en va)
Joseph : C’est qui, Jacob ?
Marie : Et si c’était vrai, Joseph ? (Elle sourit en posant les mains sur son ventre)
Marcel (un peu plus loin, pour lui-même, en regardant sa montre) : Timing nickel, discours limpide, mission tip-top… Alors là, si je ne passe pas Aile de seconde classe avec ça, je mange mon auréole ! (il quitte la scène)

ACTE 4 : PARADIS

(Ils regardent vers la terre)

Dieu : Gabriel ?
Gabriel : Oui, Seigneur ?
Dieu : J’ai rien compris, Gabriel… Et toi ?
Gabriel : Moi non plus, Seigneur, moi non plus…
(Ils se regardent… Silence)
Dieu : Gabriel ?
Gabriel : Oui, Seigneur ?
Dieu : C’est qui, l’Esprit Saint ?
Gabriel : Aucune idée, Seigneur… Je vais aller regarder dans mes fichiers…
(Silence)
Gabriel : Seigneur ?
Dieu : Oui ?
Gabriel : Vous êtes sûr d’avoir choisi le bon ange ?
Dieu : Gabriel ?
Gabriel : Oui, Seigneur ?
Dieu : La ferme, Gabriel. Va me dégoter cet Esprit Saint.
(Gabriel s’en va. Dieu lève les yeux au ciel et soupire)
Dieu : Seigneur Dieu Jésus Marie Joseph… Dans quoi me suis-je encore fourré ?!

ID 1357 345

ACTE 5 : PARADIS

Dieu (regarde vers la terre, puis hurle) : Marcel ! Maaarceeeel !!!! Maaaaaarceeeeelll !!!!!
Marcel : Ouais ouais ouais, voilà, voilà, voilà ! ça va ? Pourquoi vous hurlez comme ça ?
Dieu : Mais enfin Marcel, regarde en bas !!!! ça ne va pas du tout !!! Qu’est-ce que je t’avais dit !?
Marcel (regardant en bas) : Et ben quoi ?! Tout roule ! Oh, regardez, le petit Jean fait des risettes à sa maman ! Et Zacharie lui chante une berceuse, c’est tout mignon ! Vous voyez, il a retrouvé sa voix, pas la peine de s’énerver, tout va bien !
Dieu : oui, et là bas, hein ?
Marcel (regardant là-bas) : Oh ! Marie va accoucher !! Parfait !! Tout se passe à merveille !
Dieu : Et tu as pensé à leur réserver une chambre, comme je te l’avais dit ?!
Marcel : Oups ! Pardon, Seigneur, c’est que j’ai été drôlement occupé ces temps derniers, et…
Dieu : Et rien du tout !!! Vlà que mon fils va naître dans une étable, maintenant !!! Et le reste, Marcel ? Regarde, les bergers pioncent dans leur champ, les mages ne se sont toujours pas mis en route !!!! C’est catastrophique !!! Qu’as-tu fait de ton ordre de mission ?! Tout devait être chronométré !!!
Marcel : Flûte flûte flûte !!! Pardon pardon pardon !!!! Mais laissez-moi me rattraper, Seigneur ! Vous allez voir, je vais tout arranger !!! Mais il va me falloir des ressources, la grosse artillerie ! J’ai carte blanche ?
Dieu : Prends ce qu’il te faut, et arrange moi tout ça fissa ! File ! (Marcel s’en va)
(Arrive Gabriel)
Gabriel : Seigneur ?
Dieu : Gabriel, la ferme !

ACTE 6 : L’ANNONCE AUX ROIS MAGES

Marcel : Allez, grouille-toi, Estrella, on est déjà en retard !!!
Estrella : eh oh, on se calme, là… J’étais en train de papoter tout tranquillement avec l’étoile du Centaure, par ailleurs fort sympathique, quand tu es venu faire ton hystérique ! Alors je veux bien t’aider, mais tu vas baisser d’un ton, mon grand ! C’est pas parce que tu parles à Dieu en personne qu’il faut te la péter auprès des vieilles copines !
Marcel : Pardon pardon pardon, Estrella, mais là, il faut qu’on se dépêche, faut aller bouger les mages, pour qu’ils se mettent en route illico, sinon ils arriveront trop tard, et là ce sera la cata !
Estrella : Ok, ok, te mets pas dans tous tes états !
Marcel (la prenant par la main, et allant se pointer devant les mages) : Et tu te tais, hein ? Laisse-moi causer ! Toi, tu souris et tu fais la cruche, comme une bonne petite étoile, t’es juste là pour les éblouir, ok ?!
Estrella : Mais…
Mage1 : Ouah, les amis, regardez-moi cette belle étoile !
Mage 2 : Pardi, tu l’as dit ! Quelles courbes !
Mage 3 : Quel charme lumineux !
Estrella (rougissante) : Oh, merci, Messieurs !
Marcel : ok, attention captée, on se calme, maintenant ! Écoutez moi bien, là (il sort son discours) : « Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le plus petit des chefs-lieux de Juda : car c’est de toi que sortira le chef qui fera paître Israël mon peuple »
Mage 1 : Euh…
Mage 2 : ça veut dire quoi, votre truc ?
Mage 3 : on est censé comprendre quelque chose ?
Marcel : Ben évidemment !
Mage 1 : Eh bien vous nous excuserez, mais c’est un peu du charabia !
Mage 2 : disons que ce n’est pas d’une limpidité extrême !
Mage 3 : on n’a rien compris, quoi !
Marcel : Vous voulez que je répète ?
Estrella : Laisse tomber, Marcel, laisse-moi parler ! Voilà, Messieurs, le roi du monde vient de naître à Bethléem, donc vous devez vous préparer vite fait, et me suivre jusque là-bas pour lui rendre hommage, c’est pas plus compliqué que ça !
Mage 1 : alors là, c’est plus clair !
Mage 2 : Fallait le dire avant !
Mage 3 : Enfin quelqu’un qui s’exprime clairement ! Pas de souci, bel astre, on vous suit !
Marcel (en regardant Estrella, fâché) : Pfff… N’importe quoi !
Mage 1 : Diantre ! Il nous faut des cadeaux !
Mage 2 : On ne peut pas arriver les mains vides !
Mage 3 : Mais amener quoi ? Allons demander à ma femme, elle saura ce qui peut faire plaisir à un roi nouveau-né !
Marcel : On n’a pas le temps, faut partir dans les trois minutes, question de timing ! Tenez, prenez ça (Marcel récupère trois coffres au hasard et les colle dans les bras de chacun des mages)
Mage 1 : Quoi, de l’or ?
Mage 2 : Quoi, de la myrrhe ?
Mage 3 : Quoi, de l’encens ?
Mage 1 : Mais enfin, ce ne sont pas des cadeaux pour un enfant !
Marcel (les pressant) : Mais si, mais si, vous allez voir, ça ira très bien !!!
Estrella : Allez, messieurs, en route, on y va ! Ne me perdez pas des yeux, hon ?
(ils s’en vont. Marcel reste seul. Regarde sa montre)
Marcel : Bon sang, les gens sont vraiment pas simples, il était moins une… Bon, j’aurais vraiment su réfléchir aux cadeaux, parce que là, c’est vrai que ça fait pas très Noël, mais bon, tant pis, il est nourrisson, il ne s’en souviendra pas… Allez, aux bergers… (Il soupire) Quel métier !
 
 ACTE 7 : ANNONCE AUX BERGERS

(des bergers sont endormis. Marcel arrive avec des anges qui ont chacun une casserole et une cuillère pour taper dessus)

Marcel, aux anges : Ok, les gars, vous êtes prêts ? Faut qu’on aille réveiller les bergers qui dorment, là, pour qu’ils aillent vite à Bethléem rendre hommage au fils de Dieu qui vient de naître dans une étable !
Ange 1 : Quoi, le fils de Dieu est né dans une étable ?
Ange 2 : comment est-ce possible ?
Ange 3 : Personne n’a pensé à leur réserver une chambre ?
Ange 4 : ça craint !
Marcel : oh, oh, stop les réflexions, là ! Je fais ce que je peux ! Donc action, maintenant ! On y va !
Ange 1 : Quoi, avec ça ?
Ange 2 : Où sont nos trompettes ?
Ange 3 : On va passer pour des anges musiciens de seconde zone, là !
Ange 4 : ça craint !
Marcel : Restriction de budget ! Faut voir ça avec Gabriel, c’est tout ce que j’ai trouvé à la cantine céleste !
Ange 1 : Un peu qu’on va se plaindre !
Ange 2 : Où est passée ma lyre ?
Ange 3 : Et mon violon ?
Ange 4 : ça craint !
Marcel : Stop, plus un mot !!! Let’s go !!!
(ils s’approchent des bergers endormis. Les anges frappent fort sur leurs casseroles. Les bergers se réveillent)
Berger 1 : Oh bon sang, quelle horreur !
Berger 2 : Qu’est-ce que c’est que ce tintamarre ?!
Berger 3 : Mes pauvres oreilles !!!
Les anges (frappant entre chaque phrase) : Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! (bruit) Et sur la terre (bruit) paix pour les hommes (bruit) ses bien-aimés (bruit).
Berger 1 : Une attaque extra-terrestre ?
Berger 2 : Une attaque nucléaire ?
Berger 3 : La fin du monde ? On est déjà le 21 décembre ?
Marcel (sortant son papier de discours) : Allons, allons, on se calme. Écoutez donc : « Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ; et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire »
(les anges reprennent leur tintamarre)
Berger 1 : tout, plutôt que de subir ça une seconde de plus !
Berger 2 : Filons vite à Bethléem !
Berger 3 : sûr que vers un bébé, ça doit être plus calme !!
(les bergers filent)
Marcel, aux anges : Bien joué, les gars ! Il me semble avoir reconnu l’air de « Il est né le divin enfant », non ?! Bon, en tout cas, parfait, tout est bouclé, on rentre ! Et n’oubliez pas de remettre les casseroles à la cantine, hein ? Sinon, Gargamel et Poubel vont pas être contents !
(ils s’en vont)

ACTE 8 : PARADIS

(Dieu et Gabriel regardent en bas)

Dieu : Bon, finalement, ça a l’air de bien se terminer… Tout le monde est là dans les temps…
Gabriel : certes… Mais… C’est quoi, ces cadeaux ?!
Dieu : Euh… Aucune idée… On verra bien ce qu’il en fera…
Gabriel : Vous êtes sûr que c’était une bonne idée, tout ce remue-ménage ?
Dieu : Fais-moi confiance, Gabriel… Je t’assure que oui… Il fallait que tout cela soit fait… Tu vas voir, ça va tout changer !
Et puis franchement, le petit Marcel, il a finalement assuré… Sûr qu’avec ses discours incompréhensibles, on a pas fini de rigoler sur ce que les gens vont en penser !
Marcel, arrivant : On parle de moi ?
Dieu : Oui, mon petit Marcel, je disais que tu avais fait du bon boulot ! Parfois un peu brouillon, un tantinet bruyant, légèrement incompréhensible, mais l’essentiel est là… Mon fils est né parmi les hommes, et ça va tout changer ! Donc je te remercie !
Marcel : Ouah, merci Dieu ! Marcel, à votre service, et pour votre gloire ! Vous voulez que je vous fasse un discours ? Où vous voulez que je fasse autre chose ? J’y retourne ?! Tout ce que vous voulez !
Dieu : Du calme, mon petit Marcel… Oui, tu y retourneras, mais pas tout de suite… Dans quelques dizaines d’années… Pour annoncer de nouveau la vie impossible, tu verras… Alors tu as le temps de peaufiner tes incomparables discours… En attendant, tiens, prends ton auréole clignotante, tu l’as bien mérité…
Marcel : Oh Dieu, merci !!!! Trop génial ! Je vais aller fêter ça avec les copains à la cantine ! (il part)
(Silence)
Gabriel : Seigneur ?
Dieu : Oui, Gabriel ?
Gabriel : Je n’ai jamais eu d’auréole clignotante, moi…
(Silence)
Gabriel : Et puis, vous savez, si un jour les hommes écrivent cette histoire, Marcel, ça ne fait pas très sérieux… Gabriel, ça en aurait plus jeté !
(Silence)
Dieu : Gabriel ?
Gabriel : Oui, Seigneur ?
Dieu : La ferme, Gabriel ! Regarde-moi plutôt ça, en bas… C’est beau, n’est-ce pas ? Allez, arrête de bouder, et envoie Esprit Saint veiller sur mon petit, il va en avoir besoin…
Gabriel : Amen !

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- La véritable histoire des mages

ID 1356 

Voici une pièce de Noël pour un groupe EB/KT d'environ 15 enfants/ados, qui explique pourquoi les rois mages sont en retard à la crèche.
Je me suis inspirée d'une chanson de Noël Colombier (facile à  trouver sur iTunes ou deezer ou autre que nous avons chanté à la fin de la pièce : L'histoire des rois Mages.


Personnages :

1 narrateur

3 rois mages :
- Gaspard
- Melchior
- Balthazar

3 femmes de rois mages :
- Gudulette
- Mauricette
- Blanchette

3 chameaux :
- Sceptique
- Allègre
- Erudit

2 anges

2 bergers

Marie et Joseph

Brandisseurs de pancartes si encore des enfants/ados à caser

***

Narrateur :

Aujourd’hui, chers amis, nous allons rétablir une vérité historique fondamentale. Il est d’usage, à la crèche, de fourrer tout le monde, l’âne, Joseph, les anges, l’âne, les moutons, les bergers, Marie, Jésus, et les rois mages… Nenni ma foi !

Comment cela serait-il possible, alors que les évangiles ne mentionnent pas les visites des bergers et des mages au même moment, que l’on sait que les bergers ont débarqué dans l’étable le soir même alors que les mages, eux, ne débarquent que longtemps après, à l’épiphanie ?
Nous allons vous dire toute la vérité ce soir… Tout commença dans un bien lointain royaume en l’an 0 moins 3 mois avant JC (pancarte)....

J - 3

ACTE 1 : Les rois mages se décident à partir (rois mages. Les trois chameaux sont
également sur scène, dans un coin, écoutant ce qui se dit)

Gaspard : (lit sur un parchemin une longue série mathématiques)… Eh bien voilà !
Conclusion, les amis ?
Melchior : Limpide comme de l’eau claire, mon cher Gaspard, nous n’avons pas le choix…
Gaspard : C’est bien ce que je pense aussi, mais je voulais avoir votre avis, pour être sûr…
Balthazar, qu’en dis-tu ?
Balthazar : (hésitant) Eh bien… Euh… Certainement, je veux dire, euh…
Gaspard : Oui ? Eh bien ? Qu’en penses-tu ?
Balthazar : (hésitant) Euh… Eh bien… Oui, sans doute… ça fait réfléchir, c’est sûr… Euh…
Melchior : T’as rien compris, hein ?
Balthazar : (hésitant) Eh bien… Euh…
Gaspard : (Pousse un grand soupir) Rahh, Balthazar, combien de fois t’ai-je dit d’écouter les
cours de Mme Courgette au lieu de regarder les nuages, hein ?! Bon, je recommence, écoute
bien, cette fois-ci, et essaie de suivre ! (Il reprend son parchemin et relit sa longue série
mathématiques)… Alors, Balthazar ?
Balthazar : Mais bien sûr !! Euréka !! Clair, claro, wonderfull !
Gaspard : A la bonne heure, mon cher Balthazar ! Conclusion, donc ?
Balthazar : Euh… Eh bien…
Melchior : Conclusion, on fait nos bagages, parce qu’un grand roi va naître, que ça va être un
événement du feu de Dieu, et qu’on peut pas rater ça !!
Balthazar : Exactement ce que j’allais dire !! Vraiment, Melchior, tu lis dans mes pensées !
Quel génie !
Melchior : De rien, Balthazar… Bon, action-réaction, allons faire nos bagages, on part demain
matin à la première heure, on ne sait pas combien de temps le voyage va durer…
Gaspard : Ok, on fait comme ça… Préparez bien vos chameaux, prenez de quoi nous nourrir
sur la route… Melchior, n’oublie pas le GPS, hein, il vaut mieux éviter de se perdre dans le
désert… J’ai entendu parler d’une peuplade qui avait erré pendant 40 ans là-dedans, pas
question qu’on soit la nouvelle risée du coin…
Balthazar : Mais comment vous savez dans quel sens aller ?
Gaspard : (excédé) Mais enfin, Balthazar, je croyais que c’était clair, claro, wonderfull !
Non ?!
Balthazar : (penaud) Si si, bien sûr… Euh… (Pour détourner la conversation) Il serait peutêtre
bien de ne pas arriver les mains vides, non ? ça se fait d’offrir des cadeaux aux bébés,
non ? Surtout à un bébé-roi, non ?
Melchior : Ah ben tu vois, quand tu veux… Bonne idée, mon garçon, tu as raison, il faut avoir
des présents, ça fait bien…
Gaspard : Ah ben vi, mais c’est des trucs de femmes, ça ! Je ne sais fichtrement pas ce qu’on
peut offrir à un bébé, moi !
Balthazar : Euh… Eh bien…
Melchior : Ne t’inquiète pas, Balthazar, moi non plus, je n’en ai aucune idée… Melchior a
raison, on va demander à nos femmes, elles trouveront bien quelque chose…
Gaspard : Très bien, faisons comme ça ! Rendez-vous demain matin, chers amis, à l’heure où
l’ombre de l’olivier est à 6,2-5 point 1 du clair jour !
Balthazar : Et… Euh…
Gaspard : (énervé) A 5h30 du matin, Melchior, enfin !!!
Balthazar : Non non, ça j’avais compris ! Euh… Non, ma question, c’est au sujet des
cadeaux… Parce que ma femme, elle va vouloir savoir… Le bébé-roi, là… Euh… C’est une
fille ou un garçon ?
Gaspard : Bon sang, c’est pas vrai… Heureusement que Mme Courgette n’est plus là pour
voir ça… Plus un mot, je ne veux plus rien entendre ! Allez, bonne nuit et à demain !
(ils s’en vont)
Allègre : Vous avez entendu ça, les gars ? Génial, un voyage, youhou !!On va pouvoir se
dégourdir les pattes !!
Sceptique : Tu ferais mieux de te dégourdir le cerveau, Allègre ! Rappelle-toi les derniers
voyages qu’ils nous ont fait faire ! La licorne en Patagonie, mais bien sûr ! Le Yéti au Tibet,
rebelote ! La reine des neiges en Islande, mais bien sûr… Vous avez vu quelque chose, vous,
hein ? Que dalle ! Un bébé-roi, maintenant ?! Encore du grand n’importe quoi !
Erudit : Allons, Sceptique, ne sois pas si sceptique ! Peut-être qu’ils ont raison, cette fois… Et
puis, que de belles choses vécues lors de ces voyages ! Comment peux-tu oublier ces si beaux
paysages ? La toundra, les montagnes, les steppes, les banquises, etc… C’était si beau !!
Sceptique : Mais bien sûr ! Et les ravins, et les requins, et les avalanches, et les gros serpents
gluants, hein ?!
Erudit : Un serpent n’est pas gluant, Sceptique… Mais passons… Et les gens si gentils, tu as
oublié ? Les Inuits, les Sherpas, les Maoris, les…
(Sceptique, lui coupant la parole)
Sceptique : Et les Jivaros, mon cher Erudit, tu t’en souviens, hein ? Ceux qui voulaient te
réduire la tête pour en faire un collier, hein ? Tu les trouvais charmant, les Jivaros ?
Erudit : Ah, les Jivaros… Oui, bon, ils étaient un chouia décoiffant, ceux-là, mais les autres…
Sceptique : Décoiffant, mais bien sûr… Décapitant, oui !!
Allègre : Ouais, mais ils étaient rigolos, ils étaient presque tout nus, hihi… Eh pi allez, c’est
cool, comme disait Mamie : « les voyages forment la fesse » !
Erudit : La jeunesse, Allègre, pas la fesse ! « Les voyages forment la jeunesse » !
Allègre : T’es sûr ?
Sceptique : Evidemment qu’il est sûr, crétin !
Allègre : Oh ben va pour la jeunesse, alors, ça me plaît bien aussi… N’empêche que la fesse,
c’est pas faux non plus… Les longues marches, ça muscle le cuissot, quand même ! A chaque
fois qu’on revient d’un long voyage, les chamelles me lorgnent la croupe d’un oeil intéressé,
sérieux !
Sceptique : Tu ferais mieux de te muscler le neurone qu’il te reste, tiens…
Erudit : Allons, les amis… Trêve de chamailleries, cessez de vous comporter comme des
chamelons, voulez-vous bien ? Allons-nous préparer pour le départ… Sceptique, fais-toi
beau ! Allègre, n’oublie pas de boire au moins 40 l d’eau et d’aller faire pipi avant le départ,
d’accord ? Moi, je vais aller regarder les calculs de Gaspard, pour en savoir plus… A demain !
(Il s’en va d’un côté)
(Sceptique et Erudit restent seuls)
Sceptique : (bougon) Me faire beau, mais bien sûr…
Allègre : Mais si, allez, fais un effort, je suis certain que tu pourrais épater de la chamelle !
Bon, à demain, Sceptique, faut que j’aille ne pas oublier de boire de l’eau, et ne pas oublier de
faire pipi avant de partir ! (il se fait deux croix sur le dos de la main) Fais de beaux rêves ! (il
s’en va)
Sceptique : (resté seul, bougon) : de beaux rêves, mais bien sûr Je t’en ficherai, des beaux
rêves, moi… (il s’en va)
Narrateur : Retrouvons nos rois-mage qui préparent leurs sacs avec leurs épouses :
(Chez Gaspard et Gudulette)
Gaspard : Gudulette, mon étoile ? Mes affaires sont-elles prêtes ?
Gudulette : absolument, ma planète ! Tout y est, regarde, des chaussettes, des caleçons courts
et longs, un pyjama, ton bonnet de nuit préféré, ta trousse de toilette, ton…
Gaspard : Parfait, ma constellation ! Et pour le cadeau du bébé-roi, tu y a pensé ?
Gudulette : Absolument, mon satellite ! Voici, regarde, c’est le tout dernier modèle sorti, un
BX3 version 6, ça fait absolument tout, le bébé va adorer, tu peux me croire ! A la crèche
royale, tout le monde va en être baba !!
Gaspard : Parfait, ma galaxie ! Et pour la nourriture, tu y as pensé ?
Gudulette : Absolument, ma nébuleuse ! Ma spécialité, rien que ça ! La galette à la
frangipane ! L’essayer, c’est l’adopter, tu le sais bien ! Et puis si jamais tu n’en as pas
suffisamment, je t’ai mis de l’or dans ton sac, comme ça tu pourras t’acheter de quoi
grignoter… Mais pas de mal-bouffe, hein ? Et si jamais tu n’en as pas besoin, tu pourras me
ramener un joli souvenir !
Gaspard : Tout est parfait, mon astre ! Que dis-je ? Tu es parfaite, ma Gudulette ! Tu verras, je
reviendrai plus vite qu’une année-lumière ! A bientôt, mon exo-planète ! Bisous !
Gudulette : A bientôt, mon astéroïde ! Bon voyage ! Bisous !
(Chez Melchior et Mauricette)
Melchior : Mais oui, je t’enverrai des cartes postales ! Mais oui, je ferai attention ! Mais oui,
je ferai attention à mes affaires ! Ne t’inquiète donc pas comme ça, Mauricette !
Mauricette : D’accord, d’accord… Nous avons vérifié ton sac 11 fois, je crois que rien ne
manque… Mais quand même… Tu ne crois pas qu’il faudrait le faire une douzième fois,
hein ? Histoire d’être sûrs et certains ?
Melchior : Mais non, Mauricette, tout est là, tu le sais bien… Regarde, tous mes vêtements
sont là, les petits canards pour que le petit bébé-roi puissent jouer dans son bain, le GPS pour
qu’on ne se perde pas, et plein de ta merveilleuse galette à la compote de pommes… Tout est
là, tout va bien !
Mauricette : Tu crois qu’il va aimer les petits canards ?
Melchior : Mais oui, Mauricette… Tous les enfants aiment les petits canards !
Mauricette : Tu es sûr d’avoir entré les bonnes coordonnées dans le GPS ?
Melchior : Mais oui, Mauricette… Promis, j’ai vérifié 2016 fois !
Mauricette : Tu aimes vraiment ma galette ? Tu la trouves meilleurs que celle de Gudulette à
la frangipane ?
Melchior : Mais oui, Mauricette, tu le sais bien… Gaspard aussi la préfère, je te promets, mais
tu sais bien qu’il ne peut pas le dire à Gudulette, il ne veut pas lui faire de peine…
Mauricette : Alors bon voyage ! Mais n’oublie pas, hein ? Les cartes postales, hein ? Et tu
manges à heures fixes, parce que sinon ça te donne des aigreurs à l’estomac, hein ? Et tu ne
dors pas avec les chameaux, hein, parce qu’ils sentent tout pas bon, hein ? D’ailleurs, je t’ai
mis de l’encens, car comme ça chassera leur puanteur et tu pourras faire de jolis rêves, hein ?
Et puis tu ne te couches pas trop tard, hein ? Et tu…
Melchior : Oui, oui, Mauricette, je ferai tout bien comme il faut, ne t’inquiète pas ! A bientôt !
Bisous !
Mauricette : Bisous !
(Chez Balthazar et Blanchette)
Blanchette : Balthazar, viens ici, que j’te dit !
Balthazar : Oui, Blanchette, ma douce ?
Blanchette : Mais qu’est-ce que c’est que ce sac ! Tu ne penses vraiment à rien, ce n’est pas
possible, pas de chaussettes, un seul pantalon, et deux caleçons troués ? Bon sang, faut tout le
temps que je sois derrière toi !
Balthazar : Pardon, ma douce…
Blanchette : pis c’est quoi, cette poupée ?!
Balthazar : eh bien… Euh… C’est pour le bébé-roi… Comme je sais pas si c’est un garçon ou
une fille, ben… Je me suis dit que ça pouvait plaire aux deux, non ?
Blanchette : Triple buse ! Un roi, c’est forcément un garçon ! Et un garçon ne joue pas à la
poupée, voyons !! Un garçon, c’est viril, tu m’entends, Bathazar, VIRIL ! (elle jette la poupée,
et brandit des armes) Voilà ce qu’il lui faut, à ton bébé-roi, ça, ça va lui faire gonfler la
testostérone, tu vas voir !
Balthazar : d’accord, ma douce, merci…
Blanchette : Et ça, qu’est-ce que c’est ? De la myrrhe ? Mais pour quoi faire ?!
Balthazar : Euh… Ben pour laver mon linge, ma douce… Et pour faire la vaisselle…
Blanchette : Incroyable… Comment ai-je pu épouser un crétin pareil ?! Oh pi flûte, tiens, je
m’en lave les mains, prends ton sac et disparais de ma vue… Allez, débarrasse le plancher
avant que je ne m’énerve pour de bon !
Balthazar : d’accord, ma douce… Merci ma douce…
Blanchette : Ah, au fait, tiens, de la galette poire-chocolat, je ne vais quand même pas te
laisser mourir de faim, c’est pas une mort assez rapide…
Balthazar : Oh, merci, ma douce… Bisous ?
Blanchette : Et puis quoi, encore ? Ouste !!
Narrateur : Laissons donc notre charmant équipage partir, et chantons, avant de
reprendre le cours historique des événements :

Pause cantique

ACTE 2 : dans le désert : J - 9

Narrateur : Nous voici donc dans le désert, en l’an 0 moins quelques jours avant
Jésus Christ :
Sceptique : Bon, les gars, ça commence à bien faire, là… J’en ai plein les pattes, de ce
voyage… J’ai la fesse suffisamment formée comme ça, moi je vous l’dis !
Allègre : Allez, quoi, il y a des beaux paysages, le coin est joli !
Sceptique : Mais bien sûr… Tu le vois, ce palmier, là ?
Allègre : Ben oui, il est ravissant, jamais vu de palmier plus ravissant, jamais !
Sceptique : Mais bien sûr… Eh ben va le voir de plus près, ton palmier jamais vu plus
ravissant… Et compte les encoches ! ça fait 23 fois qu’on passe devant !!! Conclusion, ça fait
trois mois qu’on tourne en rond, mon gars, trois mois ! On est perdu ! Ras-le-bol !
Allègre : Non, sérieux ?! Wahou… T’es trop fort, j’aurais jamais remarqué !!
Sceptique : Ah non, ça c’est sûr… Bon, bref, moi, je vous propose de carapater, j’ai pas envie
de passer ma vie ici !
Allègre : Oh ben quand même, comme disait Mamie, « tout vient lointain à qui sait se
rendre » !
Erudit : « Tout vient à point à qui sait attendre », Allègre, pas « tout vient lointain à qui sait se
rendre »…
Allègre : T’es sûr ?
Sceptique : Oui, il est sûr !
Allègre : Ak, ok… Enfin, ça veut dire un peu la même chose, non ? On va bien finir par
arriver là où on doit arriver, c’est lointain mais on va finir par s’y rendre !
Sceptique : Mais bien sûr…
Erudit : Je crois que Sceptique a raison, Allègre… Je crois qu’on n’est pas rendu… Il faut
bien se rendre à l’évidence !
Allègre : Mais ?! Et le GPS ?! Qu’est qui dit, le GPS ? Il a pas pris le GPS, Melchior ?!
Erudit : Si, Melchior a pris le GPS, mais Gaspard a oublié les piles…
Allègre : Oh ben flûte, alors !
Sceptique : Et y’en a marre de leurs galettes, mais y’a que ça dans leur désert… Ras le bol, on
carapate !
Erudit : Je suis d’accord avec Sceptique… Cette fois-ci, si on reste avec eux, on ne sortira
jamais d’ici…
Allègre : Mais comment on fait ?
Sceptique : c’est simple, on attend qu’ils s’endorment, l’estomac bourré de galettes, et on
carapate ! A nous la liberté et les petites pépés !
Allègre : Ok, mais on va où ? On n’a pas non plus de GPS !
Erudit : Pas de souci… N’as-tu pas remarqué la nuit cette étoile brillante qui ne change jamais
de direction ? On va la suivre, et on finira bien par sortir de ce désert, fais-moi confiance…
Allègre : Ah ben non, moi la nuit, je dors… Mais qu’est-ce qu’on fait de leurs affaires qu’on
porte ?
Erudit : On leur laisse, mon petit… Nous ne sommes pas des humains, nous, nous sommes
honnêtes…
Allègre : Oh… (déçu)… C’est que… Les cadeaux du petit bébé-roi, là, ben, ils me font
drôlement envie… J’aurais bien aimé jouer un petit coup avec, prendre mon bain avec les
petits canards, dormir avec le truc bizarre qui fait tout, et jouer au grand guerrier derrière les
dunes avec les armes !
Sceptique : Mais bien sûr… Oh, écoute, t’as qu’à les prendre, si ça te fait tellement envie, de
toute façon, il sont pas prêt de mettre les canards à la mare et de trouver leur bébé-roi !
Allègre : Euh… Ouais, j’aimerais bien, mais comme disait Mamie, « Qui vole un oeuf vole
une teuf » !
Erudit : Un boeuf, Allègre, pas une teuf… « Qui vole un oeuf vole un boeuf »…
Allègre : T’es sûr ?
Sceptique : Evidemment qu’il en est sûr, bougre d’âne !
Allègre : oh ben pourtant, ça va bien aussi, parce que si on t’a volé ton oeuf, tu peux pas faire
la teuf, si ? Alors si le petit bébé-roi, il a pas ses canards, ça va pas être sa teuf !
Sceptique : Prends tes jouets et tais-toi, d’accord ?
Allègre : D’accord ! Je me tais, pas de souci, promis ! Suis cap ! Comme disait Mamie,
« Motus et mouffle cousue… Si je mens… »… « Si je mens »… Ah flûte, me souviens plus…
Attends ça va me revenir…
Sceptique : Mais bien sûr… En attendant, regardez, ils se sont endormis… Go, les amis, on
carapate !
(ils laissent leurs affaires sur place, à part les jouets, et s’en vont)
(les rois mages se réveillent, et voient les sacs sans chameaux)
Gaspard : Balthazar ? Où as-tu garé les chameaux ?
Balthazar : Ben là, au joli palmier tout coché !
Gaspard : Vraiment ? Et où sont-ils, hein ?
Balthazar : Euh… Peut-être derrière le joli palmier tout coché ?
Gaspard : (ironique) oh ben oui, bien sûr, je vois un bout d’oreille de chameau dépasser du
côté droit… Tu le vois ?
Balthazar : Euh…
Melchior : Allons, les amis… Ne nous énervons pas…
Gaspard : Balthazar les a mal attachés ! J’ai le droit de m’énerver !
Melchior : Et à quoi ça servirait ? Il vaut mieux rester calme, au milieu d’un désert…
Gaspard : Tu as raison… Bon, nos sacs sont là, faisons l’inventaire…
(Ils fouillent dans les sacs)
Balthazar : Ouf, tout est là !
Melchior : Tu es sûr ? Moi, il me manque quelque chose !
Gaspard : Quoi donc ?
Melchior : les petits canards pour le bébé-roi !
Gaspard : Quoi ?! Oh non !! (Il fouille dans son sac)… Non ! Plus de BX3 version 6 !
Balthazar : Et plus d’armes !
Gaspard : Comment est-ce possible ?! On va avoir m’air malin, sans cadeaux !
Melchior : On se débrouillera, Gaspard, on trouvera bien quelque chose, on improvisera, ne
t’inquiètes pas…
Balthazar (fier de lui, sortant sa poupée du sac) : Tada !!!! Regardez ce que j’ai, moi !! Je me
disais bien que ça pouvait servir !!!
Gaspard : Mais enfin, espèce de roi d’opérette, le bébé-roi est un garçon !!! Tu as écouté les
calculs, ou non ?!
Balthazar : Euh… Oui, oui, mais…
Gaspard : Pas de mais ! Remballe ton truc pour gonzesse, et mettons nous en route, on a
encore un long chemin, et sans chameau, ça va encore être plus long !
Balthazar : Euh… Ok… Mais… Euh… Dans quelle direction ?
Gaspard : Rahhh, Balthazar… Tais-toi et marche, je sais ce que je fais, on trace la route tout
droit depuis le début ! N’est-ce pas, Melchior ? Dis-lui, toi !
Melchior : Euh…
Gaspard : Pfff… Bande d’incrédules !! Allez, en route, mauvaise troupe !!
Balthazar : Attends… Un peu de galette pour nous donner du courage, et zou…
(Ils s’en vont pendant que Balthazar chante : « J’aime la galette, savez-vous
comment ? Quand elle est bien faite, avec du beurre dedans ! etc.)
Narrateur (pancartes) : Ainsi, les mages marchèrent, marchèrent, marchèrent,
toujours tout droit, grâce au grand sens de l’orientation de Gaspard, mais passant
curieusement par des contrées encore inconnues :
- Sydney, où ils crurent pouvoir remplacer leurs chameaux par des kangourous
jusqu’à ce que Balthazar se fasse écraser le nez…
- Beutal, exotique village où ils ne rencontrèrent que des biches, impossibles à
attraper…
- New York, où ils ne parvinrent pas à amadouer les chevaux sauvages…
- Ouagadougou, où ils trouvèrent les zébus trop lents, et un oeil torve aux autruches…
- Montbéliard, où la Tante Arie refusa de leur céder son âne…
Bref, ils marchèrent, marchèrent, toujours tout droit, jusqu’à ce que, en l’an 0 plus on
ne sait combien de jours… (pancarte)

 

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ACTE 3 : Les mages croisent les anges et les bergers J + 0,5 (anges avec instruments,
bergers avec moutons)
(Les rois mages sont dépenaillés et visiblement éreintés)

Balthazar : Gaspard ! Melchior ! Regardez, là-bas !! Des gens !! Des gens !!
Melchior : Tu as raison ! Enfin des gens !! On est sauvé !!
Gaspard : Vite, allons les voir !
( ils stoppent net devant les 2 anges)
Balthazar : Oh, Messieurs, quelle joie de vous rencontrer Je commençais à croire que nous
étions un peu perdu, voyez-vous…
Gaspard : Laisse tomber, Balthazar…
Balthazar : Ben quoi ?
Gaspard : C’est un mirage, Balthazar, tu vois bien ! Tu as déjà vu des gens avec des auréoles
et des plumes dans le dos, toi ?
Balthazar : Euh… Non, mais là, tu vois, je suis ouvert à tout, après ces mois à traîner dans le
désert sans voir âme qui vive…
Gaspard : Comment ça, à traîner ?! Tu doutes de moi, de mes capacités d’orientation ?!
Melchior : Chut, Gaspard… Le mirage a l’air de vouloir communiquer !
Ange 1 : Salut les gars ! Vous traînez ?
Ange 2 : Je dirais même plus ! Salut les gars ! Vous traînez ?
Gaspard : on, on ne traîne pas ! On est en chemin !
Ange 1 : Ah, ok, on dirait pas…
Ange 2 : Je dirais même plus ! Vous avez l’air tout perdus !
Gaspard : On n’est pas du tout perdus !!!
Ange 1 : Ah, ok, tant mieux pour vous… Vous venez d’où ?
Ange 2 : Je dirais même plus ! Vous allez où ?
Balthazar : On vient de là-bas, enfin, je crois, et on va par-là, enfin, j’en sais rien… Je sais
plus rien, j’en peux plus… Des mois et des mois qu’on erre, pis nos chameaux se sont fait la
malle !!!
Gaspard : On n’erre pas du tout !!!
Melchior : Calme toi, Gaspard… Voilà, nous venons de très très loin, du royaume de
« Boussolentête »…
Ange 1 : « Boussolentête » ? Ah mais c’est tout près, ça, c’est juste là-bas (montre une autre
direction que celle indiquée plus tôt par Balthazar)
Ange 2 : Je dirais même plus ! A vol d’ange, c’est à peine à quelques ailes !
Gaspard : N’importe quoi, c’est très très loin !
Melchior : Nous nous sommes mis en route pour venir rendre hommage au bébé-roi qui doit
naître…
Ange 1 : Ah ben c’est bien, mais c’est que là, vous avez un peu trop traîné en chemin !
Ange 2 : Je dirais même plus ! Vous êtes carrément en retard ! Va falloir vous magner la
fesse !
Gaspard : Quoi ? Vous êtes au courant, Où est-il ?
Ange 1 : Juste par là derrière, mais ça fait un moment !
Ange 2 : Je dirais même plus ! Pas sûr qu’ils y soient encore !
Gaspard : Quoi ?!
Ange 1 : Ben oui, nous, ça fait déjà un moment qu’on a accompli notre mission, et on fait un
peu de tourisme en attendant de remonter…
Ange 2 : Je dirais même plus ! On avait envie de voir le petit désert où un peuple a réussi à se
paumer pendant 40 ans ! Trop fort !
Melchior : Oui, bon, ça arrive à tout le monde… Dites nous tout, maintenant !
Ange 1 : On est allés réveiller les bergers, avec une jolie musique, et hop, on leur a indiqué où
trouver le bébé roi !
Ange 2 : Je dirais même plus ! Mission hyper facile !
Balthazar : Ben, et nous, alors, on n’aurait pas pu avoir un peu plus d’aide ?
Ange 1 : Et l’étoile, alors ?
Ange 2 : Je dirais même plus ! On vous l’a fait briller toute belle toute pimpante ! Me dites
pas que vous ne l’avez pas vue ?!
Gaspard : Quelle étoile ?!
Ange 1 : Ah ben vous l’avez pas vue, alors… Pas très futés, comme mages, sans vouloir vous
offenser…
Ange 2 : Je dirais même plus !...
Gaspard : Ne dites plus rien, stop !!! Seulement où est le bébé-roi, et fissa !!
Ange 1 : A Bethléem, pardi, juste par-là !
Melchior : Allons-y, Gaspard, on peut peut-être encore y arriver ! Merci, Messieurs, et
profitez bien de votre voyage !
(les rois mages s’en vont, les anges les regardent partir)
Ange 1 : Tu sais quoi ? Je me demande si leurs chameaux ne sont pas un peu plus intelligents
que ceux-là…
Ange 2 : Je dirais même plus ! Royaume de « Boussolentête » ? « Mais bien sûr ! », comme
dirait notre copain Sceptique…
Narrateur : Alors ils marchèrent encore, toujours tout droit…
Gaspard : Eh, vous, les deux manants, là !
Berger 1 : A qui y cause, çui-là ?
Berger 2 : De quoi qu’y nous a traité ?
Melchior : Tu devrais peut-être leur parler un peu mieux, non ?
Gaspard : D’accord. Messieurs, pourriez-vous nous indiquer la direction de Bethléem, s’il
vous plaît ? Une affaire de toute urgence nous y attend !
Balthazar : Nous avons rendez-vous avec le bébé-roi, si si !
Berger 1 : Ouh là, mes bons !
Berger 2 : C’est t’y pas que vous êtes pas en avance !
Berger 1 : Va même savoir si le loustic, il y est encore, dans sa gamelle !
Gaspard : Loustic ? Gamelle ? Mais de quoi parlez-vous donc ?
Berger 2 : de vot’ bébé-roi, là ! Il était là-bas, à Bethléem, né dans une étable, couché dans
une mangeoire, tout réussi, sérieux : un pif, 10 doigts de pied, tout nickel !
Berger 1 : mais ça fait djà du temps qu’on l’a vu, nous !
Berger 2 : C’est q’nous, on s’est grouillé la fesse ! Dès qu’les anges ont braillé alors qu’on
pionçait, on a filé faire connaissance avec le roitelet !
Berger 1 : Comment qu’ça s’fait qu’vous êtes en retard comme ça, vous ? Z’avez pas eu
d’anges ?
Berger 2 : Vous vous êtes paumés ?
Gaspard : Non, pas d’anges, pas d’étoile brillante, rien de rien ! Et on s’est pas perdus, je vous
dis !!!
Berger 1 : Ah ben c’est pas d’pot ! Nous, on a trouvé fastoche !
Berger 2 : Pi les chameaux aussi !
Balthazar : Comment ça, des chameaux ? Nos chameaux ?
Berger 1 : Ah ben ça, je sais que dalle ! Mais des grands machins sympas !
Berger 2 : Z’ont même emmené des babioles au p’tit gars ! Les ptits canards, ça l’a scotché, le
minus !
Gaspard : Oui, ben, ça sent le méchoui, tout ça, foi de Gaspard ! Ils vont me le payer !
Balthazar : Ah ben ça nous changerait des galettes… Je commence à en avoir un peu marre,
des galettes, moi… Mais ne le dites pas à ma douce Blanchette, hein ? Euh, Gaspard… Du
chameau en méchoui, t’es sûr que ça se fait ?
Gaspard : A partir de maintenant, ce sera même la spécialité du royaume de Boussolentête !
Melchior : Allez, trêve de badinages, les amis, encore un effort, allons vite voir si le bébé-roi
est encore là, plutôt que de jouer à un dîner presque parfait ! Par-là, n’est-il pas ? Parfait,
merci pour vos indications !
(ils s’en vont)

Narrateur : Annonce du cantique

Cantique

ACTE 4 : Les bergers à la crèche (Marie, Joseph, chameaux, rois mages)

Marie : (joue avec un canard au-dessus du berceau) Qui c’est ça ? Oh mais c’est mon ami le
canard !! Coin –coin ! (puis aux chameaux) Encore merci, les gars, pour vos cadeaux, vous
avez vraiment été adorables !
Joseph : Moi aussi, je vous dis merci ! Je ne sais pas d’où vous sortez, mais c’est vraiment
une bonne étoile qui vous a conduit !
Marie : J’espère que vous n’êtes pas fachés pour les armes, hein ? Vous comprenez, les armes,
c’est pas trop notre truc… (à Joseph) Bon, Joseph, tu en es où, dans les bagages ? On peut y
aller ?
Joseph : Absolument, ma belle… Quand tu veux, dès que le petit est prêt, on rentre chez
nous !
Marie : Ah, il me tarde, depuis le temps que l’on est ici ! (ils prennent leurs sacs)
Joseph : Sûrs de ne pas vouloir venir en vacances chez nous, les gars ? Bon, tant pis, mais
venez nous faire un gros câlin, vous allez nous manquer !
(les chameaux et les parents se font des câlins. Les mages arrivent à ce moment-là)
Gaspard (fâché) : Sceptique ! Qu’est-ce que tu fais là ?!
Balthazar : Coucou mon Allègre : Content de te voir, mon beau garçon !
Melchior : Bonjour tout le monde !! Etes-vous les parents du bébé roi ?
Marie : En effet !
Joseph : D’où venez-vous ?
Melchior : Qu’importe ! Nous vous avons trouvés ! Quelle joie, nous avons tellement peur de
vous rater !
Balthazar : C’est qu’on s’est un peu perdus dans le désert…
Gaspard : Absolument pas ! Et qu’est-ce que c’est que ce canard ?! Sceptique, explication !!
Melchior : Allons, allons, du calme… Nous aussi, nous lui avons apporté des cadeaux…
Tenez, moi, j’ai de l’encens…
Balthazar : Et moi de la myrrhe !
Gaspard : Et moi de l’or !
Joseph : Ah… Ah eh bien merci, ce sont de bien jolis présents… Euh, ça va beaucoup lui
servir, c’est sûr…
Gaspard : C’est que, comment dire…
Marie : Chut, Joseph… Messieurs, quelle intelligence dans le choix de vos cadeaux !! Vous
dites déjà tout, vous avez déjà tout compris de notre enfant !
Balthazar : Ah bon ?
Melchior : Vraiment ?
Marie : Oui, vraiment ! Et je vous en remercie du fond du coeur ! Je suis très heureuse que
vous soyez arrivé juste à temps, parce que là, on s’en allait ! Merci !
Balthazar : Euh… Si vous voulez, moi, j’ai encore ça… (il sort la poupée de son sac)
Joseph : C’est que c’est un garçon…
Balthazar : Bon, tant pis… (il range sa poupée)… Ah, mais prenez quand même ça, de la
bonne galette de ma douce Blanchette, vous m’en direz des nouvelles !
Melchior : Prenez aussi celles de nos épouses, vous allez voir, elles sont excellentes aussi !
Gaspard : Oh oui, nous on en a assez mangé, comme on s’est un peu… perdus en chemin…
Marie : Oh que c’est gentil… Nous allons les appeler « galette des rois », en votre hommage !
Je suis sûr qu’elles auront un franc succès et qu’on se souviendra longtemps de vous !
Joseph : Allez, Marie, il est temps pour nous de nous mettre en route… Au revoir, les amis, et
rentrez bien chez vous !
(Marie et Joseph s’en vont)
Gaspard : Alors, les méchouis sur patte ? Je vous préviens, dès qu’on rentre, on vous mange,
bande de chameaux !!
Balthazar : Oh ben quand même, Gaspard… Moi, je suis quand même content de les revoir…
J’ai pas envie de manger Allègre, moi !
Melchior : Et puis, réfléchis, Gaspard… Tu connais vraiment le chemin du retour ? A mon
humble avis, on a besoin d’eux pour rentrer, donc… On devrait éviter les menaces carnivores,
tu veux bien ?
Gaspard : Bon, très bien… Rentrons à Boussolentête… C’est bien pour revoir ma
constellation que je vous fais grâce, chameaux puants, c’est bien compris ?
(ils se mettent tous en route)
Sceptique : Eh, les gars… On carapate, rien que pour voir ?
Allègre : Pour voir quoi ?
Sceptique : Pour voir combien de temps ils mettent à rentrer tout seuls !
Allègre : Mais s’ils se perdent encore ?
Erudit : Allons, ce désert est grand comme un mouchoir de poche !
Allègre : Oh pi t’as raison ! Comme disait ma mamie, « tous les chemins mènent à
Boussolentête ! »
Erudit : A Rome, Allègre, à Rome, pas à Boussolentête… « Tous les chemins mènent à
Rome »
Allègre : T’es sûr ?
Sceptique : Mais oui, il est sûr ! Alors, chiche ?
Erudit : Chiche !
(les chameaux se carapatent)
Gaspard : Non !!!!! Revenez !!!
Melchior : Laisse tomber, ils sont déjà loin…
Gaspard : Maudits chameaux, nous faire un coup pareil !!! Rahhh… Combien de temps, tu as
dit, pour le peuple qui s’est paumé dans le désert ?
Melchior : 40 ans…
Gaspard : 40 ans… Bon, ben, essayons d’être un peu moins ridicules… J’ai pas envie qu’on
en rigole encore dans 2000 ans… Allez, en route…
Balthazar : Quelque chose me dit qu’on aurait dû garder un peu de galette… Bon, si jamais
quelqu’un passe, on peut faire du chameau-stop (Il brandit un panneau avec marqué : ROME)

Narrateur, puis chant « Les rois mages sont fatigués » : Voilà, chers amis, nous
avons rétabli la vérité historique, et vous savez maintenant pourquoi les mages sont arrivés en retard à la crèche, pourquoi nous ne les fêtons qu’en janvier, et pourquoi, autre question cruciale, nous mangeons de la galette des rois en cette occasion… Tout est dit, vous savez tout…

Sauf peut-être : Combien de temps ont-ils mis pour rentrer à Boussolentête ?
( pancarte An 0 + ?) Ah ça, nul ne le sait… Allez savoir, peut-être errent-ils encore, et les rencontrerez-vous à l’occasion de quelque voyage exotique à Ouagadougou ou au marché de Noël à ontbéliard… Ouvrez l’oeil !

Annonce chant des enfants : Les rois mages sont en panne

FIN

 

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Paroles du chant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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- Fraternité !

 ID 1350 115

Au cours du week-end KT à Meschers (Charente Maritime) en octobre 2015, les catéchumènes de l’EPUdF de 2 consistoires (Charente-Maritime et Charente-Limousin) et leurs animateurs, Nicole Kentzel, pasteurs Olivier Déaux et Solange Weiss-Déaux ont imaginé deux dialogues sur le thème de la fraternité : l'un entre Esaü et le fils aîné de la parabole de Luc 15, l'autre entre Jacob et le fils cadet de la même parabole...


Les jeunes ont travaillé plusieurs épisodes de l’histoire (la saga !) d’Ésaü et Jacob, et pour le culte final ont imaginé une rencontre entre ces deux frères et les deux frères de la parabole de Luc 15,11-32

Un groupe a imaginé le dialogue Esaü- Frère aîné
Un autre groupe a imaginé le dialogue Jacob- frère cadet
Les 2 groupes ont imaginé la fin ensemble

Personnages

Chœur
Ésaü
Aîné de la parabole nommé Habaquq
Jacob
Cadet de la parabole nommé Salomon
2 narrateurs (1 pour chaque paire de frères) . 1 seul est possible.

***

Chœur : un refrain connu (de cantique par exemple) au fond

Entrée par la gauche

Narrateur 1 :
La fête bat son plein…
Habaquq est dehors et il boude, triste

Ésaü arrive

Ésaü :
Que fais-tu là ?

Habaquq :
(l’air sombre/colère)
MOI, j’avais rien demandé à mon père ! Moi, j’ai dû travailler ici.. pendant que l’autre s’est fait plaisir, et s’envoyait en l’air avec l’héritage !

Ésaü

(main sur l’épaule d’Habaquq, au début)
Mon ami :
Moi j’ai perdu ma dignité quand mon frère m’a volé mon droit d’aînesse et la bénédiction de mon père qui m’était promise…
Toi, tu as quand même eu une part de l’héritage, mais moi, j’ai pas eu (geste) ça de bénédiction…
Mais… j’aimais mon père, alors je suis resté pour veiller sur lui.

Habaquq
Ben moi, j’ai dû bosser pour mon père parce que l’autre était parti ! J’ai travaillé pour 2 !!!

Ésaü
(une main sur l’épaule d’Habaquq au début, l’air pensif quand ces vieux souvenirs remontent en lui, peut-être même un peu ému)

Tu sais mon frère…
Quand mon frère Jacob a voulu revenir vers moi, j’ai compris…
Que pour réussir dans ma vie, faire des affaires, gagner du fric… j’ai pas eu besoin de bénédiction
MAIS
Pour réussir ma vie , je pouvais pas perdre mon frère : j’avais besoin de l’amour de mon frère.

Habaquq
(complètement pensif, prend le temps de dire
…. Réussir ma vie ? … ????

Les 2 (et le narrateur sortent de scène)

Narrateur 2

Entrée par la droite

Salomon couché à terre

Salomon est très ennuyé de l’histoire qu’il a vécue avec son frère. IL est couché et, tout à coup, il a un rêve, Jacob lui apparaît en songe et lui dit :

Jacob (dos au public, un masque blanc peut être mis sur l’arrière de sa tête … libérant ainsi le visage –pour lire)

Salomon… (Salomon s’assoit sur sa couche)
Salomon il faut que tu saches : j’ai péché, j’ai volé (troqué ?marchandé ?) le droit d’aînesse de mon frère et j’ai volé la bénédiction à mon frère MAIS, un jour j’ai affronté mes peurs, mes erreurs (Il le fallait bien ou Dieu m’y a poussé).
J’ai compris… : ça ne sert à rien de tromper les autres, il faut être responsable, et faire confiance à Dieu »

Jacob sort de scène

Narrateur 2
Le lendemain… Salomon se réveille (Salomon se lève doucement)
Se rappelle de son rêve, se souvient de se spéchés, de ses erreurs… il dit :

Salomon
Je sais !!! Je sais ce que je vais faire : je vais demander à mon frère parce qu’il est en colère à cause de moi, et j’ai envie de me réconcilier avec lui.
(tout à coup, l’air illuminé) :
Je sais !!! Je vais organiser une fête POUR mon grand frère !!

Salomon sort de scène

Entre de l’autre côté le
Narrateur 1
(pendant qu’il parle, Habaquq traverse la scène en faisant les gestes de travailler dans un champ)

Le lendemain, Habaquq, comme d’habitude, va bosser aux champs,
Ponctuel, comme d‘HABITUDE
Pourtant… il a mal dormi à cause des paroles d’Esaü….

À la tombée du jour, il rentre du boulot.. il entend de la musique et des champs

CHŒUR chante le même refrain ou un autre en baissant progressivement la voix (pas plus de 2 fois… !)

Habaquq mîme ce que le narrateur raconte/ Salomon de l’autre côté se prépare à entrer sur scène :

Narrateur 1 :
Habaquq s’arrête perplexe… il a pas le temps de réagir,
Voici Salomon son frère qui sort et le prend dans ses bras, lui dit :

"Mon frère !!! Je comprends : tu es en colère à cause de moi, mais moi…
Ça me sert à rien d’être revenu à la maison si tu m’en veux,
si je ne peux plus être ton frère !"

Habaquq et Salomon pleurent ensemble.. le choeur peut faire les pleureuses, amplifier les pleurs…

Habaquq
Allez ! bon ! assez pleuré…
Allons danser et faire la fête avec eux

Les 2 frères rejoignent le choeur, et chantent en dansant (bref)
Puis « tombée de rideau » ou l’ensemble (chœur + 2 frères) s’assoient ou sortent rapidement de scène.

Le narrateur 1 s’avance seul pour conclure :

Narrateur 1 :
Parce que la joie est plus grande quand elle se partage !!

FIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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