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Chemin de croix, célébration pour la passion

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Ce culte a été animé en deux temps à la Fondation Sonnenhof. Des adultes et des enfants handicapés y ont participé. Nous avons été impressionnés par tout ce qui s’est dit sans mots quand les participants, handicapés ou non ont pris ou refusé de prendre les épines. Nous avons également été touchés par la manière dont les uns et les autres ont déposé sur la croix les objets symboliques reçus en début de célébration.

ÉTAPE 1

Une grande croix est dressée dans le lieu du culte. Elle porte un crochet auquel on peut fixer une couronne. Devant la croix, sur un support, une couronne de paille ou de sapin pour rappeler Noël.
Les participants sont accueillis à l’extérieur du lieu de culte. Avec une parole de bienvenue, on leur distribue des épines et des fleurs pour symboliser le fait que, en chacun de nous, il y a ce qui va bien et ce qui fait mal.
Chacun reçoit ou refuse de prendre ces épines et/ou ces fleurs.

Nous nous déplaçons vers le lieu de la célébration. Nous sommes la foule qui acclame Jésus à l’entrée de Jérusalem. On peut chanter, balancer les fleurs et les épines en faire un tunnel où les autres passent, etc…

Chant : « Béni soit celui qui vient » Arc en ciel n° 444 ou Alléluia 64-02

Psaumes 95 et 24, extraits (nous vous invitons à choisir ces extraits).

Répons à répéter : « Venez, crions au Seigneur notre joie, chantons notre reconnaissance. »

Chant : « Écoutez les amis le semeur est sorti... » Arc en ciel n° 775 ou Alléluia 55-08

Les participants s’installent en demi-cercle autour de la croix pour écouter la lecture des textes.

Texte 1 : La foule crie pour acclamer son roi – Luc 19, 37-39.

Musique

Texte 2 : Tous invités à déposer les épines de notre vie pour obtenir du repos. Matthieu 8, 14-17.
Après ces lectures, chacun est invité à s’avancer et dépose ses épines sur la .couronne. Nous pouvons remettre à Jésus ce qui nous fait mal.

Texte 3 : Lecture Luc 23,17-23 ou Marc 15,6-17. La foule crie pour demander la mort, elle met une couronne d’épines au roi des juifs.

Nous accrochons sur la croix dressée notre couronne d’épines. Jésus est mort pour moi.

Chant : « Christ est venu, Christ est né. » Arc en ciel n° 871 ou Alléluia 62-51

La croix est couchée au sol. Jésus est mort.

ÉTAPE 2

On descend la couronne de la croix et on la laisse sous un drap blanc : il a été enseveli.

Chant : « Kumbaya » ou Arc en ciel n° 609 (même mélodie) ou Alléluia 49-17

ÉTAPE 3

Sur la croix on met une couronne de vie.
Il est ressuscité d’entre les morts. Jésus est vivant. Sur la croix nous remplaçons la couronne de mort par une couronne de vie : un pain ou un gâteau en forme de couronne.

 

Lecture de Luc 24,1 à 8 : « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? »

Cette vie, comme cette couronne, nous est donnée, nous pouvons la partager. Nous mangeons de ce pain de vie.
Ce moment peut donner lieu à une sainte cène ou un simple partage de nourriture.
La boucle est bouclée. Nous avons déposé sur la croix ce qui en nous est mal ou fait mal et nous incorporons la certitude que la vie a gagnée pour toujours.

Chant : « À toi la gloire » Arc en ciel n° 471 ou Alléluia 34-18

Ce culte a été animé en deux temps par le pasteur Christian Baltzinger à la Fondation Sonnenhof. Des adultes et des enfants handicapés y ont participé. Nous avons été impressionnés par tout ce qui s’est dit sans mots quand les participants, handicapés ou non ont pris ou refusé de prendre les épines. Nous avons également été touchés par la manière dont les uns et les autres ont déposé sur la croix.
Dans un des groupes la branche d’épines était portée à deux, un jeune a refusé de mettre des épines sur la croix mais a tenu à y déposer des fleurs, un adulte n’avait pas voulu prendre de branche au début du culte mais a demandé à son voisin de partager avec lui celle qu’il avait, un autre s’était piqué au moment de donner sa branche d’épines… Autant de témoignages de la part de ces frères qui n’ont pas accès à la parole. Autant de moments où le geste permet une vraie communauté et peut être une autre manière de confesser sa foi.

Auteurs Martine Léonard et Christian Baltzinger

Les dessins sélectionnés ici sont issus d’un travail réalisé avec des enfants en cours de religion, classe de CM2.
Dans un premier temps, la catéchète raconte l’histoire du vendredi saint. Dans un deuxième temps, les enfants ont découvert la démarche cultuelle de la célébration présentée ici et ont été invités à l’illustrer.