Point KT

Fraternité !

 ID 1350 115

Au cours du week-end KT à Meschers (Charente Maritime) en octobre 2015, les catéchumènes de l’EPUdF de 2 consistoires (Charente-Maritime et Charente-Limousin) et leurs animateurs, Nicole Kentzel, pasteurs Olivier Déaux et Solange Weiss-Déaux ont imaginé deux dialogues sur le thème de la fraternité : l’un entre Esaü et le fils aîné de la parabole de Luc 15, l’autre entre Jacob et le fils cadet de la même parabole…

Les jeunes ont travaillé plusieurs épisodes de l’histoire (la saga !) d’Ésaü et Jacob, et pour le culte final ont imaginé une rencontre entre ces deux frères et les deux frères de la parabole de Luc 15,11-32

Un groupe a imaginé le dialogue Esaü- Frère aîné
Un autre groupe a imaginé le dialogue Jacob- frère cadet
Les 2 groupes ont imaginé la fin ensemble

Personnages

Chœur
Ésaü
Aîné de la parabole nommé Habaquq
Jacob
Cadet de la parabole nommé Salomon
2 narrateurs (1 pour chaque paire de frères) . 1 seul est possible.

***

Chœur : un refrain connu (de cantique par exemple) au fond

Entrée par la gauche

Narrateur 1 :
La fête bat son plein…
Habaquq est dehors et il boude, triste

Ésaü arrive

Ésaü :
Que fais-tu là ?

Habaquq :
(l’air sombre/colère)
MOI, j’avais rien demandé à mon père ! Moi, j’ai dû travailler ici.. pendant que l’autre s’est fait plaisir, et s’envoyait en l’air avec l’héritage !

Ésaü

(main sur l’épaule d’Habaquq, au début)
Mon ami :
Moi j’ai perdu ma dignité quand mon frère m’a volé mon droit d’aînesse et la bénédiction de mon père qui m’était promise…
Toi, tu as quand même eu une part de l’héritage, mais moi, j’ai pas eu (geste) ça de bénédiction…
Mais… j’aimais mon père, alors je suis resté pour veiller sur lui.

Habaquq
Ben moi, j’ai dû bosser pour mon père parce que l’autre était parti ! J’ai travaillé pour 2 !!!

Ésaü
(une main sur l’épaule d’Habaquq au début, l’air pensif quand ces vieux souvenirs remontent en lui, peut-être même un peu ému)

Tu sais mon frère…
Quand mon frère Jacob a voulu revenir vers moi, j’ai compris…
Que pour réussir dans ma vie, faire des affaires, gagner du fric… j’ai pas eu besoin de bénédiction
MAIS
Pour réussir ma vie , je pouvais pas perdre mon frère : j’avais besoin de l’amour de mon frère.

Habaquq
(complètement pensif, prend le temps de dire
…. Réussir ma vie ? … ????

Les 2 (et le narrateur sortent de scène)

Narrateur 2

Entrée par la droite

Salomon couché à terre

Salomon est très ennuyé de l’histoire qu’il a vécue avec son frère. IL est couché et, tout à coup, il a un rêve, Jacob lui apparaît en songe et lui dit :

Jacob (dos au public, un masque blanc peut être mis sur l’arrière de sa tête … libérant ainsi le visage –pour lire)

Salomon… (Salomon s’assoit sur sa couche)
Salomon il faut que tu saches : j’ai péché, j’ai volé (troqué ?marchandé ?) le droit d’aînesse de mon frère et j’ai volé la bénédiction à mon frère MAIS, un jour j’ai affronté mes peurs, mes erreurs (Il le fallait bien ou Dieu m’y a poussé).
J’ai compris… : ça ne sert à rien de tromper les autres, il faut être responsable, et faire confiance à Dieu »

Jacob sort de scène

Narrateur 2
Le lendemain… Salomon se réveille (Salomon se lève doucement)
Se rappelle de son rêve, se souvient de se spéchés, de ses erreurs… il dit :

Salomon
Je sais !!! Je sais ce que je vais faire : je vais demander à mon frère parce qu’il est en colère à cause de moi, et j’ai envie de me réconcilier avec lui.
(tout à coup, l’air illuminé) :
Je sais !!! Je vais organiser une fête POUR mon grand frère !!

Salomon sort de scène

Entre de l’autre côté le
Narrateur 1
(pendant qu’il parle, Habaquq traverse la scène en faisant les gestes de travailler dans un champ)

Le lendemain, Habaquq, comme d’habitude, va bosser aux champs,
Ponctuel, comme d‘HABITUDE
Pourtant… il a mal dormi à cause des paroles d’Esaü….

À la tombée du jour, il rentre du boulot.. il entend de la musique et des champs

CHŒUR chante le même refrain ou un autre en baissant progressivement la voix (pas plus de 2 fois… !)

Habaquq mîme ce que le narrateur raconte/ Salomon de l’autre côté se prépare à entrer sur scène :

Narrateur 1 :
Habaquq s’arrête perplexe… il a pas le temps de réagir,
Voici Salomon son frère qui sort et le prend dans ses bras, lui dit :

« Mon frère !!! Je comprends : tu es en colère à cause de moi, mais moi…
Ça me sert à rien d’être revenu à la maison si tu m’en veux,
si je ne peux plus être ton frère ! »

Habaquq et Salomon pleurent ensemble.. le choeur peut faire les pleureuses, amplifier les pleurs…

Habaquq
Allez ! bon ! assez pleuré…
Allons danser et faire la fête avec eux

Les 2 frères rejoignent le choeur, et chantent en dansant (bref)
Puis « tombée de rideau » ou l’ensemble (chœur + 2 frères) s’assoient ou sortent rapidement de scène.

Le narrateur 1 s’avance seul pour conclure :

Narrateur 1 :
Parce que la joie est plus grande quand elle se partage !!

FIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un passional

ID 1172 115 drachme Bible et images :
En 1529, Luther joint à la réédition du Betbüchelein de 1522 un « Passional » pour les enfants et les gens simples, avec 50 images gravées et paraboles, avec les références du texte biblique.

Quelques années plus tard, en 1566, l’interprétation de la Bible est déclarée « à ne pas mettre entre toutes les mains », et ce Passional n’est pas réédité. Heureusement, la jeunesse n’est quand même pas oubliée.

En 1670, Le Maistre de Sacy et Nicolas Fontaine font paraître « L’histoire du Vieux et du Nouveau testament » pour les jeunes, et en 1680, en Angleterre, est édité un « Youth’s divine pastime » de Nathanaël Crouch avec 36 épisodes bibliques illustrés pour développer l’obéissance à Dieu.

En France, en 1688, Jean Doujat écrit  une « Éloge des personnes illustres de l’Ancien Testament » encore destiné aux jeunes gens.

Au XVIIIe siècle, le catéchisme en « questions-réponses » est critiqué. La notion de « petite enfance » fait son apparition, et la littérature biblique propose dès lors des images en style édulcoré à colorier, découper, manipuler…  « A curious hyerogliphick Bible for the amusement of youth » de Robert Bassam est éditée à Londres en 1796, et présente des récits bibliques dont certains mots sont remplacés par des dessins.

***

La parabole de Luc 15 : 8-10

ID 1172 345 drachme Écoutez encore: Une femme a ……………………………………. et elle en perd ……..
Bien sûr, elle va allumer …………………………  et ……………………………. la maison.
Elle cherche …………………………………….avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve.
Quand elle l’a trouvée, elle appelle ses …………………………………………………..et
ses voisines et leur dit : « Venez, réjouissez-vous avec moi !
Oui, j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue! »
Je vous le dis, c’est la même chose: quand un seul…………………………………
change sa vie, il y a de la joie parmi les ………………………………………de Dieu !
Luc 15 :8 à 10

Des mots manquent dans le texte de la parabole de la pièce perdue. 
Replace les 8 éléments dessinés aux endroits où il manque un mot, de façon à ce que le texte reprenne sens …

Pour télécharger le texte à trous cliquer ici

Pour télécharger les images cliquer ici

Sur le même thème « PERDU / RETROUVÉE »  cliquer ici

Mouton en argile

Réalisation d’un mouton en argile pour illustrer les récits bibliques autour d’un mouton, d’une brebis tel que Luc 15 v 1-7. 

Matériel 

  • Argile autodurcissante ou argile à cuire (partenariat avec un potier), environ 300 à 400 grammes par personnes 
  • Baguettes en bois (cure dents ou baguettes barbecue) 
  • Mirettes ou outils pour creuser la terre 
  • Un peu d’eau avec un pinceau 
 

Préparation déroulement 

Réaliser une sphère avec l’argile en la tapant entre ces mains ou en la roulant sur une planche. Cette sphère sera le corps du mouton, il s’agit donc de lui donner une forme plus ovale. 

  Si l’argile est destinée à la cuisson, la pièce doit être évidée afin d’éviter les accidents dans le four. 
 

Avec le reste de terre, façonner la tête et les oreilles. Coller la tête sur le corps et les oreilles sur la tête. Très important : soigner le collage des différents éléments 

Pour cela, faire des stries sur les deux parties à coller, rajouter un peu d’eau avec le pinceau, peu à peu une boue d’argile apparaît : c’est la colle pour l’argile appelée « barbotine ». A ce stade, les deux parties peuvent être collées l’une à l’autre. 

 

Réaliser la laine du mouton : strier la surface du corps du mouton. Humidifier des petits morceaux d’argile et les coller sur le corps. 

     

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La brebis perdue et retrouvée

Les cultes 4 pattes sont une magnifique expérience d’éveil à la foi pour tous petits. Ils invitent les tout petits (de 1 à 6 ans) à appréhender l’espace cultuel, de manière à la fois solennelle et ludique. L’orgue est de mise, mais les cachettes et le bricolage se font dans le même lieu cultuel, qui devient un véritable lieu d’accueil pour petits et …grands !
Ce culte à quatre pattes nous fait entrer dans le sillage du berger pour chercher tous les petits moutons qui se sont perdus.

Perdue et … retrouvée ! Parabole : La brebis perdue (Luc 15)

 

La parabole de la brebis perdue rejoint directement celle du fils prodigue qui suit. Nous y retrouvons la même pointe théologique : une recherche passionnée du sujet perdu  ;  la joie de l’avoir retrouvé ; une image d’un Dieu-Père.
De la même manière que le berger cherche sa brebis, Dieu, Lui, part à notre recherche, lorsque nous sommes perdus, égarés, déboussolés, sur le bord du chemin, exclu, etc. …

 

•    Objectifs théologiques

– Découvrir que chacun de nous est UNIQUE aux yeux de Dieu (cf. Esaïe 43, 4 « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime »)
– Fondamentalement, ce n’est pas nous qui cherchons Dieu, c’est Dieu qui nous cherche inlassablement lorsque nous nous perdons ou nous nous sentons perdus. cf. liturgie du baptême : « … si nous aimons Dieu, c’est parce qu’Il nous a aimés le premier…
– Comprendre le sens de « être perdu »/ « être retrouvé »   
– Découvrir la joie de Dieu lorsqu’Il nous trouve.

=> Attention, question : Il y a Dieu qui nous cherche, OK, mais nous, est-ce que nous nous laissons trouver par Lui ? Est-ce que l’être humain ne joue pas parfois à cache- cache avec Dieu ?
– Dieu nous aime indépendamment de ce que nous avons fait 
– Découvrir la figure de Dieu le Père

•    Objectifs pédagogique

Bien mémoriser la parabole du berger !

•    Matériel  

=> Pour mimer la scène de la brebis perdue, de quoi fabriquer des brebis en carton (carton, coton etc.), scotch, ciseaux, patafixe

=> Texte biblique : Luc 15,1-7 – La brebis perdue et retrouvée

1 Les collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation s’approchaient tous de Jésus pour l’écouter. 2 Les Pharisiens et les maîtres de la loi critiquaient Jésus ; ils disaient : « Cet homme fait bon accueil aux gens de mauvaise réputation et mange avec eux ! » 3 Jésus leur dit alors cette parabole  :  4 « Si quelqu’un parmi vous possède cent moutons et qu’il perde l’un d’entre eux, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans leur pâturage pour partir à la recherche de celui qui est perdu jusqu’à ce qu’il le retrouve ? 5 Et quand il l’a retrouvé, il est tout joyeux : il met le mouton sur ses épaules, 6 il rentre chez lui, puis appelle ses amis et ses voisins et leur dit : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé mon mouton, celui qui était perdu ! ” 7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui commence une vie nouvelle que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin. »

=> Chant : J’étais une brebis perdue

•    Commentaire de la brebis perdue

L’histoire de l’art nous montre à travers les siècles une image hyper connue du Berger avec la brebis sur ses épaules car dans Luc 15, la brebis est cherchée, trouvée et portée. 
Pour les chrétiens, le berger qui charge la brebis sur ses épaules symbolise le Christ dont les bras ont été fixés sur la croix.
La religion a pu donner une image douçâtre de cette scène, mais la réalité connait la rugosité : la bête perdue est apeurée, épuisée. Elle ne facilite en rien la tâche de son sauveteur. Elle est aussi plus lourde qu’on ne l’imagine et elle ne sent pas bon !  Le langage de Jésus saisit la réalité sur le vif et actualise aussi la symbolique religieuse d’Israël (cf. psaume 23).

=> Comparer avec le fils prodigue :

Il y a plus de joie pour le retour d’un seul qui est « tombé » que pour ceux qui sont restés « à la maison ».

=> Contexte « rural »  de la parabole :

Une brebis peut tomber dans un ravin, ou être attaquée par une bête sauvage ou attraper de la fièvre => comme le troupeau avance, tout retardataire est menacé de catastrophe ; le malheur de l’animal commence par la solitude et l’abandon.

=> Exploitation pédagogique (faire l’expérience)

– La brebis perdue et portée est plus lourde qu’on ne pense = > jeu physique : porter un enfant en lui disant de se laisser faire (lourd !).
– La joie du berger est immense, explosive, il fait une « surprise party » : la perte d’un être rend celui -ci plus précieux ; et souvent, une fixation s’empare de celui qui le recherche.

=> Actualisation

Faire la comparaison avec une situation classique et connue des enfants : à la maison, quand un enfant est malade, on s’occupe prioritairement de lui et personne n’y voit une injustice (sauf peut-être une jalousie ici ou là de la part d’un frère ou d’une sœur ? )

•    Animation

1.) Éveil biblique :  

Pour les plus jeunes, cette histoire de la brebis est « parlante » et facile à mettre en scène :  la brebis peut être comparée à un doudou. 
Le plus simple est de cacher à l’avance un objet (ou friandise) et de le faire chercher par les petits dans une pièce de votre choix. Sans doute faut-il ne pas le faire avec un vrai doudou car il risque d’y avoir un « psychodrame » ! Vous pouvez faire participer un paroissien (ou ado) complice qui raconte aux enfants qu’il est très embêté d’avoir perdu tel ou tel objet car il y tenait beaucoup, (c’est un souvenir de sa grand-mère etc.). Ex : une croix huguenote !

=> Bricolage à la fin : fabriquer des brebis avec du carton et du coton (modèle :cliquer ici)

2.) Ecole biblique :   2 propositions (au choix)

a) À la recherche du texte  perdu (Puzzle)

Présenter le texte de la parabole sous forme de morceaux de puzzle que vous cachez préalablement. Vous racontez l’histoire tout en disant aux enfants : « ça alors, j’avais l’histoire ce matin dans mon sac et elle n’y est plus ! Où peut-elle être ? Bon, je vais vous la raconter… »
 À la fin, vous leur dites que vous tenez beaucoup à retrouver le texte… » Venez m’aider à le chercher ! »

=> Envoyer les enfants dans une autre salle pour chercher les morceaux de puzzle : ainsi, vous reconstituez l’histoire ensemble.

Vous vérifiez ainsi que les enfants ont bien écouté l’histoire…  De cette manière, vous gardez la symbolique du « perdu/retrouvé ».
Si vous êtes un fin bricoleur, le texte dans son entier peut avoir la forme d’un mouton. Ainsi, quand la parabole est reconstituée, elle forme UN mouton unique, à l’instar de celui qui a été perdu.

b)  Jeu du Loto

On joue avant de raconter l’histoire

Support : les « tableaux » (ci-joints) qui représentent le désert où l’homme laisse ses 99 brebis.  
Les « jetons » posées sur les cartes quand le numéro est nommé (entre 1 et 100) ont la forme de brebis.  (ou l’image d’une brebis)  = > il y a donc de plus en plus de brebis dans le désert.

– Mais il y a un problème : à la fin => en ‘comptant’ les brebis ainsi, il en manquera : quelques numéros ne sont (volontairement) pas nommés, de sorte que personne ne peut finir sa carte.  Ces numéros (en forme de brebis) seront préalablement cachés dans la salle de votre séance. C’est aux enfants de les chercher => Ainsi, ils vont « laisser » les autres brebis pour aller chercher « ‘celles qui sont perdues » et font donc (tout en jouant) l’expérience de ce qui arrive au berger de la parabole…  

-Si un enfant trouve un numéro, il faut dire ce numéro (il appelle ses amis et ses voisins pour leur dire : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouve mon mouton, qui était perdu !  v. 6), pour continuer le loto, jusqu’à que tout le monde ait fini. Donc : on laisse la majorité pour aller chercher quelques numéros/brebis/… perdus, jusqu’à ce qu’on la retrouve (cf. Lc 15,3-5).

Après : On raconte l’histoire de la brebis (v. 3-6) puis le « sens » de la parabole (v. 7). 
Après : donner une brebis en forme de carton pour que les enfants y collent du coton + œil, pour coller dans le cahier.

Ou encore : dessiner et le jeu de devinette

Actualisation

– Dans une famille,  dans l’église, dans un groupe de copains-copines etc., il y a parfois des conflits, des disputes et des  personnes qui partent : c’est important de partir à leur recherche…Dans le cas des amis avec lesquels on peut se brouiller ,  la « tâche » que Jésus nous confie,  c’est d’essayer d’aller chercher,  « repêcher »   l’ami qui  est parti, qui nous tourne le dos  (ou à qui on a tourné le dos )pour essayer de le ramener à l’amitié…

– Autre exemple : l’exclusion sociale. Les personnes qui se sentent abandonnées de Dieu, ou de leurs familles, ou de leurs amis, par une situation de pauvreté, de solitude, parce qu’ils ont sombré dans l’alcool etc., sont aussi des « brebis perdues ».  Dans l’expression « brebis perdue », il faut entendre la souffrance et non pas un jugement de ce qu’elle a fait ou non.
Ex : Le SDF qui fait la manche dehors, son problème c’est de ne plus avoir de famille ou d’amis qui se soucient de lui. Sa souffrance à lui, c’est que personne ne part à sa recherche ! C’est que sa situation d’abandon n’émeut personne.

Temps de prière

Lire le psaume 23 qui compare Dieu à un Berger : ce psaume est si connu des protestants qu’il vaudrait le coup d’être appris par les enfants (et peut-être actualisé avec leurs mots à eux ?)

 

Le fils perdu et retrouvé

Quotidiennement, les enfants constatent des différences : âge, sexe, style de vie, race, caractère…
Cela débouche souvent sur des rivalités, des exclusions, des rancoeurs…         
Concrètement, il peut s’agir de jalousie entre frères ou soeurs, de difficultés relationnelles entre grands et petits, entre débrouillards et timides, entre plus ou moins favorisés sur le plan matériel ou affectif.
Au-delà de leur environnement personnel, les enfants rencontrent de telles situations dans toutes sortes de domaines : à travers la presse, la télévision ou les conversations des adultes.

La parabole de la brebis perdue

Voici une idée pour raconter aux enfants, de manière vivante et interactive la parabole de la brebis perdue, à l’aide de figurines bibliques.

Matériel :

  • tissu vert
  • 2 ou 3 gros cailloux
  • des cailloux un peu plus petits pour le muret de l’enclos
  • une figurine de berger
  • des moutons    
  • quelques branches vertes (buissons)

Mise en scène de départ : une grande surface verte ; d’un côté les gros cailloux et les buissons disposés pour qu’un mouton puisse y être caché, de l’autre côté un enclos assez grand pour que tous les moutons y entrent, au milieu le berger. On peut ajouter un petit ruisseau.

Texte biblique : Luc 15/1-7

Déroulement :

  • Les enfants observent et décrivent la scène : un paysage, un berger (à quoi le reconnaît-on ?)
  • Question de l’animateur : « Que manque-t-il ? » Puis, il donne 1 mouton à chaque enfant (si le groupe n’est pas grand on peut donner 2 moutons à chacun ou au contraire donner un mouton pour deux si le groupe est grand). Les enfants posent les moutons autour du berger.
  • Question de l’animateur : « Que fait le berger ? »

  • Réponses des enfants (complétées si nécessaire par l’animateur) : il surveille, trouve de l’herbe, de l’eau, défend les moutons contre les bêtes sauvages, les voleurs et le soir, il rassemble les moutons dans un enclos. Pour expliquer le travail du berger aux temps bibliques, on peut s’appuyer sur Vie et coutumes du peuple de la Bible de Silvia Gastaldi et Claire Musatti, Editions du Signe, Strasbourg, 1999, p.7.
  • L’animateur enlève 1 mouton et le cache.
  • Les enfants prennent les moutons et les posent dans l’enclos, ils constatent qu’il en manque un.
  • Question de l’animateur : « Que va faire le berger ? »  Laisser la parole aux enfants pour faire des propositions puis enchaîner avec la suite du récit
  • Suite du récit : « Jésus raconte : le berger cherche le mouton perdu, le prend sur ses épaules et la ramène au troupeau. » L’animateur fait évoluer la scène : le berger cherche la brebis égarée, la prend sur ses épaules et la ramène avec les autres dans l’enclos.

« L’histoire pourrait s’arrêter là mais Jésus ajoute : ”Le berger appelle ses amis pour leur faire partager sa joie. Dieu se réjouit quand quelqu’un qui était loin de lui revient, il aime tous les humains.” » L’animateur met le berger face aux enfants, bras ouverts dans un geste d’appel et d’accueil.

La parabole du Père

Luc 15, 11-32

Cette parabole est d’une richesse inépuisable. À travers une série d’oppositions qui jouent entre elles, elle éveille l’esprit et le cœur de celui qui l’entend, elle le met en route pour lui faire découvrir qui il est, qui sont les autres, comment Dieu et Jésus accueillent et invitent.