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- Séance KT pour Pâques : Et pour vous, Pâques c’est quoi ?
Objectif : se rendre compte du passage de la peur du tombeau vide à la joie de Pâques, connaître … Lire la suite “Séance KT pour Pâques : Et pour vous, Pâques c’est quoi ?”
- Donne-nous faim, Seigneur…
![]() | Ce culte a été écrit pour un week-end Intergénérations sur le thème des repas dans la bible, comme un dialogue entre le pasteur et une paroissienne qui a mené des recherches sur le sujet. Les dialogues sont à adapter en fonction de chaque réalité locale. |
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Prière:
Donne-nous faim, Seigneur… Faim de toi, faim des autres…
Car il y a de l’éternité, dans la faim… Même s’il elle est un temps assouvie, elle revient, elle réclame, elle a besoin…
Comme une nourriture, viens à nous, viens en nous, donne nous force pour marcher, pour poursuivre notre route, pour rencontrer nos frères…
Comme une eau, viens à nous, coule en nous, donne nous élan pour cheminer, pour partager avec nos frères…
Comme une parole, viens à nous, résonne en nous, pour nous donner à parler, à tendre la main à nos frères…
Nous ne te demandons pas d’être repus, Seigneur, ni de ton pain, ni de ton eau, ni de ta parole, mais d’en avoir besoin, toujours, faim de ta vie, faim de notre vie, faim de notre rencontre… Ne nous laisse pas être de ceux qui sont se sentent ou se croient assouvis, ni de toi, ni des autres…
Merci d’être là, aujourd’hui, parmi nous, pour nous nourrir. Amen
Cantique 222 (AEC), avec toi, Seigneur, 4 sts
Partie 1 : Un repas diététique
Lecteur 1 (le/la pasteur) : Chers amis, depuis hier, avec des gens de toutes générations, nous nous sommes attachés à un sujet d’une importance capitale, un sujet absolument crucial, le repas, le manger, la bouffe, la graille, dans la Bible ! Il est bien évident que la bible n’est pas en reste sur ce sujet, puisqu’elle parle 4 fois plus de repas que de prière, quand même… Aussi, pour approfondir encore un peu plus la chose, j’ai diligenté pour mener l’enquête le plus fin limier de la paroisse du Mont-Bart, celle dont l’œil tient à la fois du lynx et de l’aigle, celle qui ne saurait lâcher sa proie, comme sur une toile d’araignée, j’ai nommé notre bien-aimée Jeannette !
Alors, dis-nous, Jeannette, qu’as-tu trouvé, dans tes recherches ?
Jeannette : Ah, si j’avais su, jamais je n’aurais accepté cette tâche, du grand n’importe quoi, du début à la fin…
Lecteur 1 : Ah bon ? Oh ben quand même, tu exagères un peu, non ?
Jeannette : Pas mon genre, d’exagérer, tout le monde le sait, je suis quelqu’un de raisonnable, moi… Et puis, tout ça, c’est la faute de Dieu !
L1 : De Dieu ?!
Jeannette : Oui, de Dieu… Et puis après, des mâles !
L1 : Attends, je ne suis pas, là…
Jeannette : Je t’explique : au départ, tout allait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, Adam et Eve dans leur jardin fruitier ! Eve a eu envie de manger une pomme, et alors ? La belle affaire ! C’est certainement le repas le plus diététique de la Bible, parce qu’après, les cinq fruits et légumes par jour, tu peux aller les chercher, ça ne court pas les pages !! Mais voilà, Dieu en a fait un patacaisse, et depuis, rien ne va plus, et bien sûr, c’est la faute des femmes ! Facile !
Mais moi, je dis que c’est la faute de Dieu, et des mâles ! Quand Caïn offre des fruits et légumes à Dieu, ah ben non, il n’en veut pas, il préfère la viande d’Abel ! Encore une preuve !! Et depuis, tout le monde mange n’importe comment !!
L1 : Comment ça ?
Jeannette : tiens, eh bien, prenons un exemple. Lis-nous voir ton histoire d’Abraham, là, qui reçoit ses trois visiteurs !
L1 : d’accord. Lecture de Genèse 8, 1-10
Ben quoi, où est le problème ? C’est plutôt sympa de recevoir les gens de passage, non ? C’est le minimum de l’hospitalité, dans le désert, ça se fait !
Jeannette : je te l’accorde, mais attends, certes il est bien gentil, Abraham, mais d’abord, ce n’est pas lui qui fait la tambouille, c’est facile d’aller trouver la boniche de la maison, enfin, de la tente, et de lui dire de se grouiller de faire à manger pour ses nouveaux copains ! Et tu as vu un peu cette démesure ? Je croyais que la paroisse du Mont-Bart était la pire dans le domaine, mais même pas ! Ils sont quatre à table, et il faut 25kg de farine ? Et tout un veau gras ? ça pèse combien, un veau gras ?! Je veux bien croire que certains hommes ont de l’appétit, mais quand même !
L1 : d’accord, ça fait un peu beaucoup, mais c’est sans doute pour montrer le bon accueil, et la fête de l’hospitalité, la joie de partager ensemble un repas, ce n’est quand même pas bien grave !
Jeannette : Mais ça continue tout le temps ! Vas-y que je te mange tout le temps des veaux gras comme Obélix mange des sangliers, pour n’importe quel motif, vas-y que je te change l’eau en vin quand il n’y en a plus (bon, ça, entre parenthèses, c’est un problème qui ne risque pas de se poser au Mont-Bart ! Malheureusement…), vas-y que quand je te multiplie des trucs, il y en a toujours trop, ça déborde de partout !
L1 : Oui, mais, tu sais, il ne faut pas prendre ça comme ça, au niveau littéral, il faut essayer de voir ce que ça veut dire en dessous ! Tu sais, quand Jésus…
Jeannette : Ah ben tiens, parlons-en de celui-là, justement ! Parce que crois-moi, j’en ai à dire, sur lui !
L1 : Ok, Jeannette, ok, mais avant, je propose que nous fassions une pause cantique, si tu veux bien, pour nous mettre en appétit, tu vois, un peu comme un apéro, ou une entrée de repas… Peut-être que comme Abraham, on pourrait chanter notre volonté, ou au moins cette question quant à l’hospitalité de l’invité inconnu, donc étranger :
Cantique 317(AEC), Laisserons-nous à notre table
Partie 2: Le miracle de la vaisselle
Jeannette : hon, certes, vu comme ça… Mais parlons de Jésus, maintenant ! Jamais vu pire fils à maman, en plus de son surplus systématique dont je parlais tout à l’heure !
L1 : Comment ça ?
Jeannette : Lis-nous voir cette histoire de noces, là… En matière de premier miracle, ce n’est pas non plus dans le genre 5 fruits et légumes par jour !!!
L1 : Lecture de Jean 2… Et bien ?
Jeannette : Tu sais combien elles faisaient, les jarres !?!! Au moins 50 litres chacune !!! A servir à des gens qui avaient déjà fini le vin qu’il y avait ??!! Enfin, bon, passons… Mais disons au moins que pouvoir faire des miracles comme ça, c’est facile ! L’eau changée en vin, les multiplications, ça ne demande pas beaucoup de boulot ! On ne voit jamais nulle part Jésus en train de faire la tambouille, ou de servir, ou de faire la vaisselle ! Ce sont ses disciples, ou les gars chez qui il s’invite qui se tapent les corvées ! Ou leurs serviteurs pour les plus aisés ! Et pense à la Marthe qui se fait rabrouer alors qu’elle fait tout, pendant que sa frangine Marie est à ses pieds à boire toutes ses paroles, et qu’elle se fait dire que c’est la Marie qui a choisi la bonne part !!!?? Mais enfin, c’est quoi, ces manières ??!! Il n’est pas prêt d’être invité chez moi, celui-là !!!
L1 : Attends, il ne faut peut-être pas voir les choses comme ça…
Jeannette : comme ça, quoi ? Tu sais que ses pas-copains, là, les pharisiens, et les autres, il le traitait de glouton et d’ivrogne, le Jésus ? A lire les évangiles, on peut effectivement se poser la question !! Certes, il marche beaucoup, il cause beaucoup, ça doit creuser, mais bon, il est quand même souvent à table !! Et en plus, pas très souvent avec des gens recommandables !!
L1 : Ah ben quand même, puis-je me permettre de te rappeler qu’il a jeûné pendant 40 jours, après son baptême ?
Jeannette : Oui, enfin bon, ça doit être exagéré, ça, ce n’est juste pas possible !
L1 : ah ben, parfait ! Te voilà enfin d’accord enfin avec moi, tu vois ?! Bien évidemment, les textes bibliques peuvent être exagérés, dans le effectivement « pas possible », pour faire comprendre certaines choses, au-delà des apparences… Dans la démesure d’Abraham, la démesure de l’accueil… Dans la démesure des noces de Cana, le démesure de la fête… Dans la démesure de la multiplication, la démesure de la faim assouvie… Mais voilà, cette démesure souligne la mesure des besoins de l’être humain : la nécessité d’être accueilli, la nécessité de la joie partagée, de l’amitié partagée, de l’assiette remplie, de façon toute terre à terre… Du besoin du pain partagé… Le pain est autant une nécessité physique que spirituelle, comme le sont nos relations… Sérieux, pense une seconde à tes amitiés, à tes liens familiaux : n’est-ce pas souvent autour d’une table que vous vous rencontrez, que tu peux te dire, qu’ils peuvent se dire, qu’il y a des échanges qui te resteront en mémoire, des confidences, des fous rires, des connivences ? Qu’est-ce qui nous nourrit le plus, dans ces repas, ce qu’il y a sur la table, ou ceux qu’il y a autour de la table ? Les deux nous nourrissent ! Nous avons un besoin vital des deux !!
Jeannette : ça va, je sais bien, arrête de faire ton pasteur… Je suis bien obligée d’être d’accord… Mais vois-tu, je ne pensais pas que les paroissiens connaissaient autant le texte biblique, et étaient aussi littéralistes ! Car pour se donner de la nourriture spirituelle, alors, ça, ils s’en donnent ! Repas paroissiaux, petits repas théos, week-end intergénérations, petits apéro théo, barbecue de la chorale, le Lomont, barbecue du CP, et j’en passe et des meilleures, toutes les occasions sont bonnes, les vacances, les anniversaires, les naissances des petits-enfants, enfin bref, c’est tout le temps ! Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il grêle, qu’il neige, rien ne les arrête !! Ah ça, on est nourri, Dieu doit être fier de nous, on mange plus de veaux gras que de pommes !!!
L1 : Alors, donc, faisons une pause bien méritée, comme un plat de résistance, justement…
Cantique 181(AEC), cherchez d’abord
Partie 3 : Une table à l'image du Royaume de Dieu
L1 : Tu sais, Jeannette, j’aimerais revenir sur le fait que Jésus a passé beaucoup de son temps à manger avec des gens peu recommandables… Moi, tu vois, ça, ça me plaît… Tous ces gens, justement, avec qui personne ne voulait se trouver à table ! Des hommes et des femmes de mauvaise vie, quoique l’on entende par-là, des malades, des vieux, des jeunes, des étrangers, des enfants… Des gens avec qui ça ne se faisait pas, et même des jours où ça ne se faisait pas !
Jeannette : ça, c’est vrai… Je dois bien avouer, qu’au bout d’un moment, en lisant les évangiles, et les repas de Jésus, on se retrouve moins dans les menus, que dans le sens…
L1 : ben oui, il passe beaucoup de temps à table, mais bon, comme nous tous, non ? A trois repas par jour, il faudrait faire des statistiques sur nos vies, pour voir, comme il y en a pour savoir combien de temps on dort dans une vie, ou combien de temps l’on passe aux toilettes ! … Mais ce qui est sûr, c’est que les repas qui nous sont rapportés ne sont jamais anodins ! Ce n’est pas juste pour le menu !! On nous parle au contraire de personnes, de rencontres, de vies, d’accueil, d’espoir, de nouveaux élans, de chemins qui s’ouvrent !
Jeannette : c’est bon, arrête de faire ton pasteur, je t’ai dit ! Et puis arrête de me faire râler ! Pourquoi est-ce que c’est toujours moi qu’on fait râler, dans cette paroisse, hein ? Ce n’est pas vrai, je ne râle pas tout le temps !! Des fois juste un chouia, mais c’est mérité !
Ça va, j’ai bien compris le sens du repas biblique… Tiens, d’ailleurs, il y a une parabole qui me plaît bien, dans Luc, à ce propos : lis le voir, s’il te plaît :
L1 : Luc 22, 14-23. Alors, qu’est-ce qui te plaît là-dedans ?
Jeannette : Jésus aime comparer le royaume de Dieu à un grand festin, où sont invités même ceux que nous laissons au bord du chemin, les « pas recommandables », justement, et ça, ça me plait… Là, il y a tout le sens biblique du repas : la nécessité de la nourriture, le plaisir de la nourriture, le devoir essentiel de l’hospitalité et du partage, la joie de la rencontre et de la convivialité… Dieu est un dieu de fête et de vie !
L1 : donc tu vois, nos repas, nos convivialités, sont un peu à l’image du royaume de Dieu, pas moins…
Jeannette : ouais, on va dire ça comme ça… Bon donc, vous tous qui êtes là, pourquoi ne pas venir à Voujeaucourt partager notre p’tit repas théo, après le culte ? Joies terrestres et spirituelles garanties !
L1 : Et tu promets de ne pas trop râler, même contre les mâles ?
Jeannette : Promis !
L1 : alors chers amis, sur cette belle promesse de Jeannette, je vous invite à chanter, un peu comme un bon dessert, ou comme un bon fromage, pour ceux qui n’aiment pas trop le sucré :
Cantique 581(AEC), Pare-nous pour cette fête
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Prière-Notre Père
Dieu notre Père, ta parole est remplie de nourriture, de repas, de rencontres, de partages… Tu sais l’humanité, ses besoins, nos besoins…
Tant de gens ont faim, aujourd’hui, de par notre terre, ou même ici, faim de pain, faim de mains tendues, faim de mots dits et entendus… Fais de nous tes mains, donne nous de partager le pain, de tendre nos mains, d’entendre ceux qui en ont besoin.
Tant de gens ont soif, aujourd’hui, de par notre terre, ou même ici, soif d’eau, soif de vie, soif de rencontres, soif de partages… Fais de nous tes mains, donne nous de partager l’eau, de tendre nos mains, d’entendre et de partager avec ceux qui en ont besoin…
Nous aussi, nous en avons besoin… Nous mangeons à notre faim, nous buvons à notre soif… Mais nous avons aussi besoin de partages, donne nous des frères qui nous tendent des mains, qui nous entendent, qui nous nourrissent, qui nous grandissent, qui nous épanouissent… Que nos tables, que nos partages, que nos paroles soient occasions de joies, de réconciliation, de fraternité…
Toi dont le fils partage nos existences dans le plus quotidien, autour des tables de nos fêtes et de nos défaites, de nos joies et de nos douleurs, et qui est venu et vient pour nous apporter la vie plus forte que tout.
C’est avec les mots qu’il a appris à ses disciples que nous voulons te prier tous ensemble, en peuple de frères, en te disant ! Notre Père…

Misereor-Hungertuch "Brot und Rosen _Unser tägliches Brot lardons uns Heute" Monika von und Wieczorek Tania Lescano © MVG Medienproduktion 2004
Tenture sur le thème de la faim, réalisée par Monika von und Wieczorek Tania Lescano
"Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien"
Envoi
Vous savez que Jésus aimait à se proposer comme pain de vie, et aussi comme eau de vie… Alors évidemment, il n’entendait pas par-là de se proposer comme kirsch ou comme poire, ou mirabelle, c’est sûr ! Mais je vous invite à chanter un dernier cantique, un peu comme une bonne eau de vie qui vient clore un bon repas :
Cantique 221 (AEC), o Seigneur, dans mon cœur
Bénédiction
Allez, et que Dieu vous donne faim…
Allez, et que Dieu vous donne soif…
Faim et soif de lui, faim et soif des autres…
Que vous sachiez goûter autant les nourritures terrestres que les nourritures spirituelles, qui se confondent si souvent…
Allez vous rassasier au monde, dans l’amour et la paix de Dieu. Amen
Musique
- Le repas
![]() | Mettre les jeunes en situation de repas familial comme une « famille » de 5/7 personnes autour d’une table. C’est le soir, on a le temps, maman a préparé un bon repas, car on n’a pas pu manger ensemble à midi. Chacun parle de sa journée et présente sa situation aux autres... |
Animation :
• Donner à chacun un rôle à jouer, sans lui laisser le temps de s’imprégner de son personnage (profiter de l’effet de surprise possible).
• But : Découvrir le lieu du repas en famille et son importance.
• Faire le lien avec la cène qui a eu lieu au cours d’un repas du soir.
Pour cette animation, fiche à télécharger ici.
Lire la suite Le repas- Un mobile pour raconter la Semaine sainte
|
| Un mobile facile à réaliser avec les enfants de l'école biblique |
Matériel nécessaire :
- 2 baguettes en bois de 24 cm chacune (par exemple baguettes de brochette),
- de la laine de couleur : verte, rouge, noire et jaune,
- du scotch ou de la colle,
- 8 cure-dents en bois,
- des feutres ou crayons de couleurs,
- des gommettes,
- la photocopie de 8 œufs (4 parties A, 4 parties B), télécharger les patrons ici
- la photocopie des 4 textes bibliques.
Réalisation :
1- Attacher en croix les deux baguettes de bois. En partant du centre, recouvrir chaque demi-branche de laine (jaune, rouge, noire ou verte). Laisser pendre chaque bout de laine qui servira à accrocher l'œuf.
2- Faire une tresse avec les quatre couleurs de laine au centre pour suspendre le mobile.
3- Prendre les 4 parties A et coller les 4 dessins fournis ici ; prendre les 4 parties B pour que l'enfant y dessine ce qu'il souhaite. Encoller seulement le bord des parties A et B (voir croquis ci-dessous) pour former une petite poche afin de pouvoir y glisser le texte biblique. Veiller à ce que les dessins soient bien à l'extérieur.

4- Lorsque cela tient, glisser le petit rouleau (voir «parchemins ») à l'intérieur de chaque œuf correspondant : texte des Rameaux dans l'œuf décoré selon le thème des Rameaux, etc.
5- Replier le bas du coquetier et coller la gommette pour maintenir le tout fermé.
6- Attacher chaque œuf à sa couleur :
=> Les Rameaux : vert (les palmes)
=> Jeudi saint : rouge (le vin, le sang du Christ)
=> Vendredi saint : noir (la mort, la tristesse)
=> Pâques : jaune (couleur de la lumière)
Pour chaque temps fort de la semaine sainte, l'enfant ouvrira l'œuf correspondant et lira le texte seul ou en famille.
Les parchemins :
Sur 4 bandes de papier (21 x 2,5 cm), qui seront ensuite roulées à la façon des parchemins, photocopier les 4 textes bibliques ci-dessous :

Textes bibliques :
=> Jésus entre à Jérusalem monté sur un ânon. Les gens le fêtent comme un roi.
texte biblique : Luc 19,28 à 40
=> Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
texte biblique : Luc 22,7 à 23
=> Jésus est arrêté, cloué à la croix, comme un voleur. Il meurt en disant : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. »
texte biblique : Luc 23,46
=> Jésus est ressuscité ! Alléluia !
texte biblique : Luc 24,1à 12
Lire la suite Un mobile pour raconter la Semaine sainte
- Être triste – être consolé
| Séparation, solitude et retrouvailles. Une animation d'éveil biblique à partir du récit de la Passion. |
- L’histoire de Vendredi saint
| Narration méditative en cercle Faire découvrir l'histoire de l'arrestation et de la crucifixion de Jésus selon Luc, à travers la narration dont les points forts sont visualisés et symbolisés par des objets et des couleurs. Permettre aux enfants de réagir à l'histoire. |
- De roc en Pierre – Notes bibliques 4 A et B
| Avec cet épisode, nous arrivons au moment essentiel de la vie de Jésus et de Pierre. C'est le temps de l'épreuve décisive, de la souffrance et de la mort. Comment les disciples, comment Pierre va-t-il passer ce moment de la tentation ? Tous les disciples vont lâcher Jésus. Pierre va le renier. Et pourtant, dès le début de l'épreuve, Jésus annonce qu'ils en sortiront vainqueurs. |
- De roc en Pierre – Textes bibliques
| "De roc en Pierre" n'est pas un parcours de récits qui se suivent. Il s'agit d'un regroupement de textes pris chez Matthieu, Luc, Jean et dans le livre des Actes selon le thème qui nous préoccupe : on ne naît pas ami de Jésus, on le devient, et plus on avance, plus on comprend en quoi consiste une telle relation. Nous utilisons la technique du "flash back" : nous rencontrons Pierre et Jean à Jérusalem, après la guérison qu'ils ont pu faire et l'arrestation qui a suivi. A la suite de ces événements, Pierre se souvient de ce qu'il a vécu en compagnie de Jésus et saisit l'importance de cette rencontre. |
- De roc en Pierre – Introduction
| Pêcheur en Galilée, ami de Jésus |
- Jésus et ses disciples dans le jardin
![]() | Jésus avait pris le repas du soir avec ses disciples. Ca avait été un beau moment, mais tous étaient tristes. Jésus leur avait dit: "Bientôt, je vais mourir." Les disciples de Jésus ne voulaient pas croire cela, ils étaient désespérés, et épuisés… |
Texte de référence : Luc 22, 39-46
Matériel :
- des figurines, soit cartonnées, soit réalisées au préalable avec du tissu
- des foulards ou tissus : marron, vert, noir,
- des cailloux rouges (on peut peindre des galets en rouge)
- une grande bougie
- des petites bougies, en nombre suffisant pour les participants
Narration :
Jésus avait pris le repas du soir avec ses disciples. Ca avait été un beau moment, mais tous étaient tristes.
Jésus leur avait dit: "Bientôt, je vais mourir."
Les disciples de Jésus ne voulaient pas croire cela, ils étaient désespérés, et épuisés…
Jésus aussi était triste et fatigué. Alors, il alla avec eux dans un parc (tissu marron).
Il y avait là-bas quelques oliviers (tissus verts qui représentent les arbres).
Ici, tout était paisible.
Jésus et ses disciples se promenèrent un petit moment, puis les disciples se cherchèrent une place où s'installer, pour se reposer un petit peu. (Installer deux ou trois figurines près d'un arbre).
Jésus resta un moment avec ses amis. "Nous sommes tous tristes, dit-il. Moi je voudrais maintenant parler avec mon Père des cieux. Je vais un peu plus loin.
Je vous en prie, priez aussi pour moi, pensez très fort à moi. Vous n'êtes pas les seuls à avoir peur. Moi aussi j'ai peur!"
(Chant par exemple Arc en Ciel 609, ou bien Taizé "Bleibet hier und wachet mit mir"…)
Jésus alla un peu plus loin, jusqu'à ce qu'il ait trouvé un lieu où il pouvait être tout seul. Il ressentit une grande peur. La peur l'enveloppa comme une grande cape noire. (Jésus va plus loin, l’agenouiller puis l'envelopper dans un tissu noir).
Il pria Dieu: "Seigneur, je t'en prie, aide-moi. J'ai tellement peur. Je ne sais pas ce qui va m'arriver, si j'arriverai à supporter ce que tu me réserves. Je préfèrerais tout de même échapper à ces heures terribles. Mais je t'en prie, aide-moi."
Jésus transpirait de peur, sa sueur devenait comme des gouttes de sang qui tombaient à terre.
(Mettre des cailloux de verre rouge par terre).
Vous avez entendu que Jésus avait très peur. Il n'avait qu'une envie: c'était de partir en courant.
- Je vous invite maintenant à écrire sur un bout de papier de quoi vous avez peur (une peur que vous avez ressentie un jour, ou bien une peur que vous avez encore aujourd'hui.)
Papier personnel, non lu en groupe.
- Vous poserez ce papier dans le jardin des oliviers, à côté de la peur de Jésus.
Au milieu de sa peur, Jésus vit quelque chose de clair, de beau, qui lui redonna courage. Est-ce que c'était un ange? (Installer un cierge allumé près de Jésus)
Alors Jésus sentit qu'il n'était pas seul. "Quelqu'un est avec moi, qui me donne du courage, qui me rend mes forces".
Il se leva et retourna auprès de ses amis.
Et là, que vit-il? Il leur avait pourtant dit de rester éveillés et de prier. Mais les disciples s'étaient endormis. Ils étaient tellement tristes qu'ils n'arrivaient même plus à garder les yeux ouverts.
Jésus les réveilla. "Venez avec moi leur dit-il. Priez, Dieu est proche de vous. N'oubliez pas cela lorsque vous aurez peur."
Voilà pour chacun une petite bougie: vous pouvez l'installer sur ou à côté de votre papier. Vous l'emmènerez chez vous et chaque fois qu'une peur ne voudra pas partir, vous pourrez l'allumer. Elle pourra peut-être vous réconforter.








