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- L’église de Kouryvoskoï
Un conte dédié au pasteur G.Q. (qui se reconnaîtra), à tous les enfants, aux architectes, ainsi qu’aux autorités et aux … Lire la suite “L’église de Kouryvoskoï”
- Qui m’aime le plus ?
Conte de Aubin Ghislain Louzolo, Ecole du Dimanche de Makélékélé. Conte sous forme de parabole.
Un homme avait trois fils … Lire la suite “Qui m’aime le plus ?”
- La couleur des sentiments animation jeunes
Nadia Savin propose une fiche d’animation pour les jeunes ayant vu le film « La couleur des sentiments ».
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- Un top chef biblique
| Cette saynète a été écrite à partir d’un document biblique sur les épices dans la Bible de Frédéric Gangloff. Elle agrémente une fête paroissiale qui porte le titre « vous êtes le sel de la terre ».La saynète donne la parole à Abraham et à Jacob qui préparent chacun, pour une occasion précise, un repas de choix. Les épices ont la part belle et la joute est serrée entre les deux chefs et les aides. |
Un top chef biblique : querelle de saveurs entre Abraham et Jacob
Les acteurs : Jacob, Ruben : serviteur de Jacob, Abraham, Sarah, épicier Sem,
Épicier Japhet, un animateur du duel.
Scénario : un duel de top chefs, avec pour base de dialogue l’article de F Gangloff sur les épices dans la bible cf. Point kT
Pour les qualifier : on goûte leur met et on conclut que ça manque de sel !!
Matériel : une grande table, deux casseroles, deux grandes cuillères, des toques pour les chefs avec inscrit dessus : Abraham, Jacob, un lieu pour les épiciers
Equipe 1 : Esaü avec pour assistant Ruben. Challenge : préparer un plat de lentilles
Equipe 2 : Abraham avec pour assistant : Sarah. Challenge : doivent préparer un veau
Deux épiciers : Sem et Japhet
Introduction par l’animateur :
Depuis la très haute antiquité, les épices ont toujours été recherchées ardemment. Les plus humbles plats deviennent une explosion de goûts et de sens mettant les papilles en émoi. Aujourd’hui nous vous convions à un petit tour sur le marché des épices bibliques, et pour ce faire nous invitons deux fins cuisiniers de l’Ancien Testament !
J’ai nommé Abraham et son équipe : Sarah
Et j’appelle aussi la seconde équipe : Jacob et son assistant : Ruben
Ils vont concocter devant nous un repas qui devrait orienter positivement certains de leurs projets. Et pour préparer leur menu, ils vont faire appel à deux épiciers célèbres: Sem et Japhet
Animateur : voyons ce que prépare l’équipe d’Abraham !
Abraham s’adresse à Sarah : Ma chère amie ! Aujourd’hui nous venons de planter notre tente à l’ombre d’un chêne et voici qu’en plein midi s’annoncent 3 étrangers !
Sarah : je te propose de leur présenter des galettes de chèvre, du lait caillé et une noix de veau au thym
Abraham : hummm ! À la sauce de grenade et son lit de fenouils ?
Sarah : dépêchons nous de tuer le veau gras, de faire emplette d’épices
Abraham : sans oublier de pétrir quelques kilos de fines fleur de farine pour en cuire de délicieuses galettes
Animateur : Laissons les mijoter leur plat et voyons, ou plutôt humons ce qui ce passe du coté de Jacob
Jacob s’adresse à Ruben : fidèle serviteur ! Comme je ne puis en parler à ma mère Rachel, pourrais tu m’assister pour ce délicat repas de séduction ?
Ruben : mais qui veux tu séduire dans ce désert ?il n'y a là que nos tentes ?
Jacob : c’est mon frère que je souhaite charmer ! Pour lui demander le droit d’ainesse !et ensuite obtenir la bénédiction de mon vieux père Isaac
Ruben : alors n’hésite pas à cuisiner son plat préféré : un potage de lentilles !
Jacob : et j’y ajouterais volontiers un gigot d’agneau rôti sur un lit d’échalotes agrémentées de dattes. Sans oublier les épices qui font chavirer l’âme.
Animateur : voila donc nos équipes en plein préparatifs de leurs plats audacieux. Pour cela ils vont rendre visite à leurs épiciers Sem et Japhet et vous livrer le secret de quelques ingrédients.
Ecoutons ce que cherche Abraham !
Abraham : Si le veau est apprêté, il me faut faire fondre les tranches dans du beurre et y ajouter des branches entières de thym
Sarah : je vais donc de ce pas au campement d’à coté, chercher cette herbe et t’amener d’autres épices !
Épicier Sem : Sarah il te faut aussi du Safran ! C’est une épice très précieuse, ouvrant le cœur à l’amour et capable de retarder les effets du vieillissement. Il conviendra parfaitement à Abraham et à ses hôtes.
Animateur : et que va chercher Jacob auprès de son épicier ?
Jacob : Avant de faire cuire la soupe aux lentilles, il convient de mijoter l’agneau et d’y ajouter des épices savoureuses !
Ruben : je connais un excellent marchand d’épices qui fait route vers l’Egypte,
Epicier Japhet : Ruben, cher ami du désert, il te faut de la cannelle !
C’est une épice très couteuse et précieuse. On la fabrique avec l’écorce de l’arbre. Cet ingrédient a des vertus d’amour, et on raconte que Bethsabée en infusa dans son bain afin de séduire le roi David. Mais pour parfumer un gigot d’agneau, elle est parfaite et flattera sans aucun doute celui qui fera honneur à ton plat.
Animateur : ah les fumets commencent à se développer des deux cotés !
Abraham : Les fenouils qui accompagneront le veau adoucissent d ‘eux même le corps et l’esprit. Ce sera parfait ! On les trouve sans doute auprès de cette oasis.
Sarah : et on peut y ajouter des câpres avec parcimonie. (Va vers épicier)
Epicier Sem : Ah les câpres ! Voila un apport original à ta recette ! Mais elle n’ajoutera pas de nouvelle vertu à ton plat !
Sarah : alors je prendrais bien de la coriandre !
Sem épicier : certes voila une plante commune à toute notre région ; C’est une épice avec une puissante saveur aromatique ! Si tu t’en sers, aromatise aussi le vin pour tes invités
Jacob : si le gigot mijote, passons ensuite au potage de lentilles ! Epluche finement les oignons avant de les faire dorer à l’huile. Si tu as des tomates, c’est là qu’il faut les rajouter afin que leur jus participe à la cuisson
Ruben : pour ta recette n’oublie pas le sens, l’odorat et le gout !
Jacob : alors va me chercher du cumin, et quelques baies de jeune piment
Epicier Japhet (parle avec Ruben):du cumin pour tes lentilles ? J’en ai bien dans mes bagages. Sais tu que c’est une ombellifère répandue en Palestine qu’on appelle par chez nous Kammon ?
Ruben : la trouves tu trop commune pour mettre une pointe de séduction dans un plat ?
Epicier Japhet : je te propose, avec le cumin, d’ajouter quelques filaments de safran, et bien sûr ce piment qui me vient des chemins d’Arabie ! Enfin, tu garniras ton plat de coriandre frais !
Animateur : oh que ca sent bon ! Alors passons à table et voyons le constat de vos invités
Animateur se tournant vers l’équipe d’Abraham : Abraham, vos anges viennent de repartir ! Noix de veau au thym, fenouils au lait caillé. Tout cela aurait du les retenir ? N’ont-ils pas aimé ?
Abraham : oh que si ! Ils ont même dit qu’ils reviendraient l’année prochaine !
Animateur, se tournant vers l’équipe de Jacob : Jacob, votre frère Esaü veut se venger parait il ? N’a t-il pas aimé votre soupe aux lentilles ?
Jacob : bien sur que si ! Il m’a offert sans hésiter son droit d’ainé ! Mais j’avoue avoir triché ! Et cela l’a vexé !
Animateur s’adressant aux épiciers : et vous, maitres des épices et des saveurs, quel est votre jugement quant à ses plats ?
Les épiciers goûtent avec deux grandes cuillères et font la grimace !
Epiciers ensemble : oh, mais il manque quelque chose ! Oui, et c’est essentiel !!
Ils disent ensemble, en s’adressant à l’assemblée : « vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra t-on ? »

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- Le goût de Dieu – I/4 Le goût de l’accueil
![]() | Un module de catéchèse biblico-existentielle pour les 10-12 ans. Trois étapes pour partir à la découverte du goût que Dieu donne à nos vies.Vous trouverez pour ce parcours d'autres documents : II) Le goût de l'espérance cliquer ici ; III) Le goût de la justice et de l’amitié cliquer ici et des animations cliquer ici.Deux films sont également en lien avec le thème : "Super size me" et "Food, Inc." |
Document 1 : déroulement et contenu première séance
Objectifs :
- Spirituel et existentiel : Matthieu et Genèse
o Découvrir que l’accueil est un état d’esprit d’ouverture. Nul besoin d’avoir tout pour accueillir, il suffit d’ouvrir sa porte.
o Découvrir que Dieu est présent dans l’inconnu et est porteur de bonne nouvelle.
o Découvrir que Dieu porte un regard positif sur nous et qu’il nous confie une responsabilité.
- Culturel
o Découvrir une notion de base : le pain et ces composants.
o Faire découvrir comment mangeaient les anciens et comment mange-t-on dans le monde.
- Alimentaire :
o Notion d’équilibre alimentaire.
o Deux recettes de base de l’alimentation d’avant : pain et yogourt.
Déroulement :
1. Arrivée : (13h20-13h30)
2. Accueil : (13h30-13h45) tout le groupe. Méditation
- Accueil
- Poser et commenter le verset biblique. Poser des questions :
o Parmi ceux que je connais, qui est comme « le sel de la terre » ?
o Qu’est-ce qui me frappe chez eux ?
o Comment puis-je être le sel de la terre ?
o Quelles sont mes qualités, talents que je peux mettre au service de la terre, des autres ?
- Faire le lien et écouter une chanson « le bonheur tout simplement » Grégory Lemarchal
- Prière à lire : Dieu, selon toi, je suis quelqu’un qui a du potentiel, je suis du sel. Je te remercie pour les possibilités que tu m’as données. Je te dis merci pour………..(Chacun cite une qualité) (jouer au basket, être intelligent, être fort, être sympa) Merci pour les qualités des autres. Que tous ensemble, on puisse se mettre au service de la vie, de la paix, de la justice et de l’amour. Amen
- Image d’un plat que tu manges couramment et que tu apprécies
- Écoute et chanter : Laisserons-nous à notre table.
3. Animation pour s’accueillir. Faire connaissance. (13h45-14h00)
- Disposer une dizaine dans une salle des plats liés au sucre : chocolat – sucre brun – bonbon – vanille – cannelle – banane – cornflakes - biscuits
- Chacun choisit et va vers un premier objet -> chacun dit son prénom.
- Ensuite, disposer une dizaine de plats liés au sel: spaghetti – tomate – curry – poivre – riz – pdt – chips - fondor
- Disposer une dizaine d’objets liés à la préparation : fouet – couteau – plat – plaque – spatule – casserole – pot mesure – balance.
4. Histoire biblique : Accueil et simplicité (14h00-14h15)
- Raconter le texte de Genèse avec les enfants.
- Qu’est-ce qu’ils auraient ressenti à la place de…
o À la place d’Abraham : est-ce que j’aurais invité les personnes ? est-ce que j’aurais couru ?
o À la place des passants: aurais-je accepté ?
o À la place de Sarah : aurais-je pris la meilleure farine ?
5. Animation autour du pain ( 14h15-14h40)
a. Regarder la fiche le pain et la commenter.
b. Toucher des céréales. Essayer de mettre le nom.
c. Lire la recette
d. Faire la recette
6. Pause.(14h40-14h50)
7. Comment manger ? Découvrir (14h50-15h00)
- Comment mangeait-on à l’époque ? Regarder DVD la civilisation romaine
- Comment mange-t-on ailleurs ? Regarder DVD Les enfants du monde
8. Comment manger ? Approfondir. Trois ateliers tournants de 10 min. (15h00-15h30)
1. Animation autour des images : manger ailleurs.
2. Parallèle entre avant et aujourd’hui.
3. Animation autour de manger équilibrer.
9. Une recette ancienne. (15h30-16h00)
a. Suivant le temps : écouter la chanson. « plaire »
b. Lire la recette.
c. Faire la recette.
d. Ranger
Le goût de l’accueil
Verset : Matthieu : 5,13 « C'est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre de nouveau salé ? Il n'est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens marchent dessus. »
« Jésus s’adresse à une assemblée certainement très hétérogène, exprime ce qu’il voit en eux. Nous pouvons imaginer l’étonnement de l’auditoire ! Il leur parle non pas au futur mais au présent. Il ne leur dit pas : « Vous serez peut-être un jour…, à condition que… », mais : « Vous êtes… » Le Christ décèle le fond de ceux qui l’écoutent, leur identité profonde, et veut le leur révéler. Quand nous lisons ces paroles, le Christ nous fait comprendre à nous aussi ce que nous sommes, ce que notre œil ne voit pas encore. « Sel de la terre. » Comme la nourriture, semble dire Jésus, la vie des humains a besoin d’être assaisonnée ! Comment vivre sans trouver goût à la vie ? Par leur recherche du Dieu vivant et de son Royaume, ceux qui écoutent le Christ donnent ce goût à tous ceux qu’ils rencontrent. Plus que par telle qualité personnelle, ils éveillent au goût de la vie par leu attente même de Dieu. … Parmi ceux que je connais, qui est comme « le sel de la terre » ? Qu’est-ce qui me frappe chez eux ? » (Taizé…)
Texte biblique : Genèse 17
Genèse 18 1-10 : « Le Seigneur apparut à Abraham près des chênes de Mamré. Abraham était assis à l'entrée de sa tente à l'heure la plus chaude de la journée. Soudain il vit trois hommes qui se tenaient non loin de lui. De l'entrée de la tente, il se précipita à leur rencontre et s'inclina jusqu'à terre. Il dit à l'un d'eux : « Je t'en prie, fais-moi la faveur de t'arrêter chez moi. On va apporter un peu d'eau pour vous laver les pieds et vous vous reposerez sous cet arbre. Je vous servirai quelque chose à manger pour que vous repreniez des forces, puis vous continuerez votre chemin. Ainsi vous ne serez pas passés pour rien près de chez moi. » Les visiteurs répondirent : « Bien ! Fais ce que tu viens de dire. » Alors Abraham retourna en toute hâte dans la tente pour dire à Sara : « Vite ! Prends ce qu'il faut de fine farine et fais trois galettes. » Ensuite il courut vers le troupeau, choisit un veau tendre et gras. Il le remit à son serviteur, qui se dépêcha de le préparer. Quand la viande fut prête, Abraham la plaça devant ses visiteurs avec du lait caillé et du lait frais. Ils mangèrent tandis qu'Abraham se tenait debout près d'eux sous l'arbre. Ils lui demandèrent : « Où est ta femme Sara ? » — « Dans la tente », répondit-il. L'un des visiteurs déclara : « Je reviendrai chez toi l'an prochain à la même époque, et ta femme Sara aura un fils. »
Après cela, Sara, incrédule, ri à cette nouvelle et pourtant, quelques mois plus tard, elle mettra au monde un fils qu’elle appellera Isaac, c’est-à-dire rire.
Quelques traits caractérisent cette hospitalité :
o Abraham court : empressement
o Il salue avec politesse, il se prosterne : respect
o Il invite au repos
o Il les laisse aller plus loin, il ne les retient pas pour lui.
o Il invite à se réconforter le cœur, se réchauffer le cœur
o Sarah prend sa meilleure farine
o Le serviteur se hâte de préparer le veau tendre et bon
o Abraham se tient debout devant eux : attitude du serviteur.
Ainsi, l’hospitalité se traduit, certes, par des gestes extrêmement concrets (attitude déférente, offre de nourriture, proposition de repos, etc…) qui ne peuvent sans doute pas être transposés directement à notre époque citadine et laborieuse, où « l'abri de l'ombre d'un chêne » est loin de se révéler suffisant et la « sieste en plein midi » (v.1) loin d'être – hélas ! – la règle. Et pourtant l’empressement d’Abraham et le prix qu’il met à accueillir les étrangers continuent à nous interpeller avec vigueur. Car il s’agit bien d’étrangers, inconnus arrivant à l'improviste.
On notera que l'hospitalité d'Abraham ne se contente pas d'être active et généreuse. Elle est encore respectueuse, scrupuleuse et déférente. Abraham n'interroge pas ses hôtes sur leur identité ; il ne leur demande pas leurs papiers ; il respecte le mystère qui entoure leur présence, court à leur rencontre, s'incline devant eux et, pendant le repas, se tient respectueusement debout à côté d'eux. De la même façon, suivant une coutume séculaire qui perdure encore au Moyen-Orient, Sara, femme mariée, ne se risque à aucun contact avec des hommes. Elle apporte, certes, sa part au travail qu'entraîne leur arrivée, mais reste respectueusement cachée à leurs yeux… même si ce n'est pas à leurs propos… En fait, tant l'attitude d'Abraham que celle de Sara, se trouve marquée par une profonde pudeur… pudeur qui n'est pas loin d'évoquer celle de toute rencontre en ses dimensions intimes, à savoir la rencontre sexuelle. Or c'est cette pudeur et ce respect-là qui rompront la fatalité de la stérilité et se révéleront féconds, pour la plus grande bénédiction de l'humanité tout entière. Par la suite, après s’être réchauffé le cœur, les hôtes vont réchauffer le cœur d’Abraham et de Sarah.
La rencontre avec Dieu est souvent inattendue, surprenante – venant par surprise – au creux d'une attention relâchée et assoupie. Elle se produit dans une manière d'entre-deux, dans lequel il est difficile de distinguer la simple réalité (l'arrivée et la rencontre d'un groupe d'hommes) de leur vérité profonde (Dieu lui-même se laisse rencontrer et s'exprime à travers eux). Dieu se laisse alors entre-voir, sa face est à jamais cachée ; au mieux – comme Moïse – peut-on en déceler la silhouette.
« De prime abord, les ingrédients de l’hospitalité sont on ne peut plus simples : un espace, un peu de temps, un repas pris en commun. Mais, ces trois choses à elles seules ne constituent pas encore une rencontre. Ce qu’il faut, en plus, c’est une qualité de présence. Savoir se mettre entre parenthèses pour laisser à l’autre l’espace de se raconter, entrer dans une communion avec lui et, par là, lui transmettre le message : il est bon pour moi que tu sois là ! Notre vie super organisée et survoltée nous empêche souvent de creuse en nous cette disponibilité-là. Alors nous nous plaisons à penser que notre ami serait tellement mieux dans un petit hôtel avec vue sur le lac et une salle de bains rien que pour lui… Que nous faudrait-il pour retrouver l’aisance et la simplicité d’Abraham, lorsqu’il reçoit ses visiteurs ? – juste peut-être la capacité de croire que, à l’instar des anges, nos hôtes sont sûrement porteurs d’un enrichissement ! » Christine Egger.
Le pain est le symbole de la nourriture
Lorsque les gens ne disposaient pas de moyens de transport rapides comme aujourd'hui, ils apportaient du pain comme aliment le plus commode. De là vient l'usage du mot « pain » pour désigner la nourriture essentielle.
De très nombreuses expressions confirment la signification symbolique du pain comme aliment inclusif de toute nourriture : manger son pain à la sueur de son visage, manger son pain blanc le premier, manquer de pain, vouloir du pain et des jeux, promettre du beurre pour son pain, bon comme du bon pain, ôter le pain de la bouche... Qui est joyeux, mange son pain dans la joie (Qohélet 9, 7 ). S'il est vrai que les Hébreux au désert ont mangé la chair des cailles, il n'en reste pas moins que la manne est la nourriture par excellence qui rappelle l'Exode. Or la manne qui provient d'une plante est constamment figurée comme du pain. Dans une lecture chrétienne de cet important épisode de la Bible, le pain du désert est devenu une prophétie du pain eucharistique. Jésus a donné le pain et le vin comme mémorial de son corps et de son sang. Le pain que je donnerai, dit Jésus après la multiplication des pains, c'est ma chair pour la vie du monde (Jean 6, 51).
Pour rendre le symbolisme plus évident, celui du pain identifié à la personne de Jésus, les préparateurs d'hosties font des incisions dans la pâte. Les inscriptions reproduisent les lettres IHS qui sont les trois premières lettres en majuscules du nom grec IÈSOUS. D'autres lisent dans IHS le sigle du latin Iesus Hominum Salvator (Jésus sauveur des hommes) ce qui pour la forme revient au même.
Recevoir le pain qui signifie la présence de Jésus à la vie des hommes, c'est communier à ses souffrances qui allaient commencer dans quelques heures au moment où il a institué le sacrement de la messe. Les souffrances continuent dans la vie des membres du corps mystique de Jésus. Par ailleurs, communier, c'est aussi s'unir à la force surhumaine qui habitait Jésus. Le pain eucharistique représente pour celui qui le consomme, un goût du risque. La foi exige que celui qui communie au corps de Jésus l'accompagne dans le chemin de croix comme dans le chemin de gloire.
Pierre Bougie, PSS, bibliste
Les Sept Espèces
"Un pays de blé, d'orge et de vigne; de figuiers et de grenadiers; un pays d'huile d'olive et de miel."
Les sept espèces bibliques ne dominent peut-être plus le régime alimentaire des Israéliens d'aujourd'hui, mais elles continuent à marquer le paysage du pays. Elles étaient les produits de base consommés par le peuple juif en Terre d'Israël à l'époque biblique. Dans l'Israël moderne - où l'alimentation est diversifiée, comportant des dizaines de produits - seul le blé est demeuré une denrée de première nécessité. Les sept espèces sont néanmoins toujours présentes dans de vastes régions du pays, soulignant la continuité qui prévaut entre la Terre d'Israël biblique et l'Etat moderne.
- L'olive : plus que tout autre fruit, l'olive est le symbole de cette continuité. L'écorce noueuse des anciens oliviers des collines en terrasse d'Israël semble imprégnée d'une sagesse accumulée par le spectacle de plusieurs siècles d'histoire. Dans l'antiquité, l'huile d'olive était utilisée pour la cuisine, l'éclairage, ainsi que comme savon et comme lotion pour la peau. Aujourd'hui, l'olive demeure une nourriture populaire et son huile dorée est une denrée appréciée.En outre, l'huile d'olive est devenue plus populaire depuis qu'on a découvert qu'elle abaissait le taux de cholestérol. Le bois d'olivier, avec ses grains noirs lumineux, est utilisé pour la fabrication de petits objets décoratifs, tandis que la branche d'olivier demeure le symbole de la paix.
- La vigne : Pendant la chaleur brûlante de la fin de l'été, les vignobles chargés de grappes confèrent au pays une note bienvenue d'un vert intense. Le vin a toujours fait partie intégrante des rites du judaïsme, par exemple dans le "kiddoush", la bénédiction prononcée le Chabat et les jours de fête. Dans l'antiquité, le raisin était aussi utilisé comme un assaisonnement et dans les vinaigres. Aujourd'hui, le vin est une industrie importante et, au cours de la dernière décennie, les vins cacher de qualité sont devenus fort répandus avec près d'une centaine de caves qui ont été créées. En outre, comme le raisin, particulièrement le noir, est riche en fer, il est recommandé pour prévenir les maladies cardiaques. Farcies avec de la viande et du riz, les feuilles de vigne constituent un plat populaire.
- Le blé : Avec un hiver frais et humide suivi d'un printemps sec, le climat d'Israël est idéal pour la culture du blé. Aujourd'hui, le nord du Néguev est le grenier à blé d'Israël. En hiver, les champs autour de Kiryat Gat prennent une teinte d'un vert profond, virant à l'or à la fin du printemps avant que la récolte ne commence pendant la fête de Chavouot. A l'époque biblique, comme aujourd'hui, le pain constituait la base du régime alimentaire. Le supermarché israélien moderne regorge d'un choix de pains de tradition locale comme la halla et la pita, ainsi que de produits importés comme la baguette et la banale miche en tranches.
- L'orge : A l'époque biblique, l'orge - consommée en bouillies et en gâteaux - était la nourriture de base du pauvre. Le bétail était également nourri d'orge. Aujourd'hui, cette céréale est devenue un ingrédient culinaire marginal utilisé dans les soupes et les ragoûts. C'est dans la fabrication de la bière, vendue localement en bouteilles et en canettes et servies au tonneau dans les pubs, que l'orge est aujourd'hui le plus fréquemment utilisée en Israël.La figue : Le figuier - dont les feuilles si caractéristiques servirent de vêtements à Adam et Eve - est omniprésent dans le paysage israélien. A l'époque biblique, outre son utilisation pour fabriquer du miel et de l'alcool, la figue était consommée fraîche ou comme un condiment. La figue elle-même, mûre au milieu de l'été, est aujourd'hui un mets de prix. Elle est, en fait, plus savoureuse, consommée directement de l'arbre, en fin d'après-midi, après avoir été naturellement dorée par le soleil. Les figues sèches recouvertes de sucre sont également une denrée populaire.
- La datte : Les palmiers-dattiers ne se trouvent que dans la vallée intérieure la plus chaude. A l'époque biblique, ils poussaient dans la vallée du Jourdain, mais avec les techniques d'irrigation modernes, ils ont également pris racine près de la mer Morte et plus au sud, dans la Arava. Aux temps bibliques, les dattes étaient transformées en miel, et nombreux sont ceux qui estiment que le "pays ruisselant de lait et de miel" fait, en réalité, allusion au miel de datte. Aujourd'hui, les dattes sont une friandise populaire consommée avant ou après les repas et elles atteignent de bons prix à l'exportation en Europe.
- La grenade : Les grenadiers règnent dans les jardins israéliens. Avec ses feuilles d'un vert profond et ses fleurs rouges, l'arbre est chargé de fruits pour Rosh Hashannah (le nouvel an). Les fruits rouges rebondis sont souvent cueillis pour décorer la soucca pendant la fête de Souccot (Cabanes). A l'époque biblique, le grenadier était employé pour fabriquer du vin, servait d'assaisonnement et de teinture. Il était alors également apprécié pour ses qualités esthétiques, notamment la couronne près de la tige. Selon la tradition, la grenade compterait 613 grains représentant les 613 commandements de la Torah (les cinq livres de Moïse). Aujourd'hui, peu utilisée au cours de l'année, la grenade est traditionnellement consommée le jour du nouvel an et, occasionnellement, pour parfumer un plat.

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- Mets ton grain de sel
| C’est mieux quand ce qu’on mange a du goût, c’est mieux quand on le fait avec d’autres ! Ce culte que nous avons voulu intergénérationnel clôt les cultes 4 pattes de l’année. Il y a aussi un baptême ce jour là, qui s’intègre parfaitement au thème. Les ateliers sont imaginés dans un contexte plus intergénérationnel que les cultes 4 pattes habituels. Ainsi, il y aura des ateliers plus spécifiques aux grands et aux adultes : un Kim goût et des rébus. Tout est adapté pour les enfants de 1 à 97 ans. |
Matériel :
- saladiers pour faire de la pâte à sel
- Le tableau d’accueil et une table pour déposer les objets
- tables avec protection plastique
- bougies chauffe plat
- eau
- farine
- sel
- saladiers
- gobelet mesure
- quelques exemplaires de la recette
- modèle
- décoration pour le bougeoir : clou de girofle, étoile d'anis, petites nouilles colorées, lentilles de différentes couleurs
- bâton à cuticules
- eau pour diluer
- seau d’eau pour se laver les mains et serviette
- pique à brochettes
- étiquettes blanches imprimées en police couleur ; pliées en 2 et imprimée de part et d'autre
- Appareil photo
Décoration :
Une lampe à sel sur l'autel (on peut enlever le câble et l’ampoule, pour n'avoir que le "menhir" sel à poser)
Prévoir pour les enfants de quoi s’assoir devant l’autel
Une grande coupe placée devant l’autel pour recevoir le sel apporté par les enfants
Objet apporté par les familles : du sel
Animateurs au sein de l’assemblée : demander des volontaires pour aider dans les ateliers du goût et de la pâte à sel.
| ![]() |
| Temps d’accueil | Début du culte : bougie éteinte À l’arrivée, on est accueilli par les intervenants du culte. On dépose le sel apporté dans un saladier à l'autel ou bien : ils verseront au moment de la lecture. On écrit son nom sur le papier en forme de salière qu’on colle sur le grand tableau | - papiers salière + patafix + feutres. - Au cas où : ciseaux, et papiers supplémentaires à dispo) - Prévoir une table pour déposer les objets |
| Répétition des chants | - Tout le monde est bien arrivé | |
| Paroles d’accueil | - Expliquer le déroulement particulier | |
| On allume la bougie | « On allume la bougie de l’autel pour dire que Dieu est là. » | |
| Salutation à l’autel | - « le matin quand on se lève, nous disons : Bonjour ! À midi, quand nous mangeons, nous disons : bon appétit ! Puis chanter debout : - Chant : « Tout le monde, tout le monde est bien arrivé… » (feuille de culte) | |
| Louange | - Béatitudes des enfants Dire aux enfants qu'à chaque fois qu’ils entendront le mot« oui», ils devront dire bien fort : « Heureux» | |
| Chant | Si tu as de la joie au cœur frappe des mains | |
| Lectures bibliques et message court | - Matthieu 5/13-16 + un autre texte | |
| Chant | Seigneur tu cherches tes enfants |
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| Baptême | - Mettre du sel dans la main du bébé - Chant : Trouver dans ma vie ta présence, tenir une lampe allumée | |
| Ensemble ! | ||
![]() | ||
| Atelier 1 => pâte à sel - Bougeoir en pâte à sel "Tu es lumière du monde | - tables avec protection plastique (voire 2 tables) | |
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| Atelier 2 : Kim goût | - idées : avec des arômes ou des aliments : 1 avec sel, 1 sans sel (fromage, etc.) - yeux bandés ou pas >> tissu | |
| Chant | Ensemble, ensemble nous pouvons être ensemble | |
| Prière d'intercession | ||
| Notre Père gestué |
Savez-vous qu’on peut parler à Dieu avec notre corps ? Notre Père gestué | |
| Conclusion | C'est mieux quand on fait avec d'autres | |
| Annonces... | - Nous cherchons toujours des coups de mains, même des petits gestes ponctuels -Apéritif: même si rien apporté, il y aura assez ! - sortie de l’AMI - ..... | |
| Offrande |
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| Chant |
| |
| Salutation | « Le matin quand on se lève, nous disons : Bonjour ! | |

Télécharger :
=> l'invitation
=> la feuille du culte (le déroulement)
=> la recette de la pâte à sel
=> les salières
=> le rébus
< Lire la suite Mets ton grain de sel
- Béatitudes
Les béatitudes (Matthieu 5 : 1 – 12)
| Les sentences sur le bonheur sont légions ! Avec chacune sa part de sagesse. Heureux comme un pinson ! suggère que le bonheur résiderait dans l’insouciance de l’oiseau qui se laisse vivre… l’Ecclésiaste ne dit-il pas : « celui qui augmente son savoir augmente son chagrin » ! Et pourtant les choix que nous faisons, la réflexion qui préside à nos décisions, ne sont-elles pas déterminantes pour vivre heureux ? |
- Béatitudes
| Heureux toi dont le cœur est source de pureté ; Tu verras que ton œuvre est divine. Heureux toi qui construis la paix ; Tu verras que tu es une œuvre divine et tu comprendras ce que cela signifie. |
- Vous êtes sel de la terre et lumière du monde !
C’est une bonne nouvelle ! Une bonne nouvelle à la fois provocante et encourageante pour nous catéchètes… Trois petits versets … Lire la suite “Vous êtes sel de la terre et lumière du monde !”
- L’arbre généalogique
![]() | L’école biblique de l'Église réformée de Boulogne sur Mer, groupe des grands (7-9 ans) a travaillé pendant trois ans sur le thème « La grande famille ». Au bout de deux ans d’étude et de réflexion, chacun s'est demandé où est ma place ? Moi, toi, ta famille, nous, quelle est notre place dans l’Église ? Comment pouvons-nous nous présenter comme membre de la famille de Jésus et pourquoi ? D’où l’idée de construire un arbre avec la terre, les racines, les branches, les fruits, les feuilles etc.…. |














