Résultats de recherche pour
Vous avez 293 résultat(s) pour votre recherche :
Préciser votre recherche
- Des pierres qui crient, un cheminement pour la Semaine sainte
![]() | Pour le temps de Pâques, comme un parcours semé de pierres : « S’ils se taisent, les pierres crieront ! ».Voici une série de petites narrations rapportant les événements des Évangiles au sujet de la semaine de Pâques « J’écoute ».Elles sont accompagnées d’un début de réflexion en lien avec le texte biblique et la vie courante : « je réfléchis ».Enfin, une action est suggérée, laissant libre cours à l’imagination : « j’agis » et qui conduira vers une prière que chacun, chacune peut personnaliser : « je prie ». |
Matériel et préparation
Il faut se procurer six pierres par enfant. Au travers des petits travaux que nous proposons, elles serviront de liens entre tous ces jours particuliers : dimanche des rameaux, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de Pâques, lundi de Pâques.
Ce cheminement peut être individuel, il fonctionne aussi très bien avec un groupe d’enfants et pourra être exploité lors d’une célébration.
Narration, « J’écoute »
![]() | Sur cette route vers Jérusalem, voilà que Jésus et ses disciples s’approchent d’un village portant le nom de Béthanie. Jésus envoie deux de ses disciples vers le village, chercher un âne qui lui est destiné. Jésus s’assied sur le jeune âne et ils montent la colline vers Jérusalem. Ses amis mettent leurs vêtements sur le dos de l’âne et d’autres osent même les étendre par terre pour en faire comme un tapis devant le cortège. C’est soudain comme une grande fête, et tous se mettent à chanter et à louer à pleins poumons pour tout ce qu’ils ont vu et vécu avec Jésus. Ils crient : »Bénis soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »D’autres, gênés, veulent faire taire la foule. Alors Jésus dit cette étrange parole : « je vous le dis, si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront. » (D’après l’évangile de Luc, chapitre 19, versets 20 à 39). |
« Je réfléchis »
Jésus a pris soin de choisir une monture humble qui parle plutôt de service que de glorieuse victoire. En ces temps-là, beaucoup attendaient quelqu ’un qui les délivre de l’occupation des romains ou d’un pouvoir religieux, quelqu’un, qui serait un roi, un guerrier. Peut-être certains pensent-ils que Jésus a ce pourvoir, mais pour beaucoup d’autres, Jésus est le porte-parole de Dieu, son serviteur, à moins qu’il ne soit…le Fils de Dieu, le Dieu vivant !
« J’agis »
Nous vous proposons de « faire crier les pierres » par la prière ! Choisir six pierres qui plaisent lors d’une promenade ou dans un jardin, plutôt plates, ou bien dessiner six pierres sur du papier épais. Aligner ces pierres comme un chemin, afin qu’elles accompagnent cette semaine. Pour ce dimanche des rameaux, dessiner sur l’une d’elles un feuillage d’un coté et inscrire sur l’autre coté quelque chose qui réjouit le cœur.
« Je prie ».
Voici l’Envoyé de Dieu. Acclamons-le, car il vient pour nous annoncer le Dieu vivant ! Si nous nous taisons, les pierres crieront sa gloire et sa vérité. Seigneur, que nos cœurs de pierre se changent en cœurs vivants et aimants.
***
Jeudi saint : l’honneur de servir
Narration : « J’écoute, je lis »
C’est Jeudi soir. Les disciples de Jésus vont manger le repas traditionnel de la Pâque. Il y a des coupes avec du vin, du pain, de la viande d’agneau et des herbes amères. Avant de se mettre à table, tout poussiéreux après leur journée de marche, ils vont se laver les pieds, selon la coutume. Jésus prend une serviette, une cuvette, de l‘eau et commence à laver les pieds de ses disciples. Lorsque Jésus arrive à Pierre, Pierre ne veut pas que son Maitre se baisse devant lui et lui lave les pieds. Il veut, lui, laver les pieds de Jésus. « Mais non ! dit Jésus, c’est moi qui te lave les pieds. Moi je suis venu comme un serviteur. » Puis il revient à table et leur dit : « Voilà, je vous montre l’exemple pour que vous pensiez vous aussi à vous aider, à vous rendre service. Si vous voulez avoir une quelconque importance aux yeux de Dieu, il ne faut pas hésiter à vous rendre service humblement. » Ensuite, ils prennent le repas puis ils partent se reposer dans un jardin. (D’après l’évangile de Jean, chapitre 13)
« Je réfléchis »
Laver les pieds est un geste d’accueil, de reconnaissance et de service. Beaucoup de gens font des choses pour nous, à la maison, à l’école, à l’Eglise…d’autres autour de nous ont sans doute besoin que nous les aidions.
« J’agis »
Quel geste pourrions-nous faire pour rendre service à quelqu’un ? On peut peindre la deuxième pierre en bleu, couleur de l’eau, et écrire sur cette pierre une action que l’on pourrait faire pour quelqu’un, et la réaliser effectivement !
« Je prie »
Seigneur aide-moi à voir celui qui a besoin de moi. Merci Seigneur, parce que tu es venu vivre avec les hommes pour leur parler, pour nous montrer et nous dire comment nous aimer et nous rendre service.
***
Vendredi Saint : une mort bouleversante
![]() | Narration : « j’écoute, je lis » C’est dans la nuit du jeudi au vendredi que Jésus est arrêté. Il est jugé par un tribunal romain représenté par Pilate. C’est pourtant le peuple, encouragé par les responsables religieux, qui va le condamner à mort. Ce même vendredi, près de midi, il sera cloué sur la croix. |
« Je réfléchis »
La mort d’un être cher nous révolte toujours. La mort injuste, la torture et le meurtre sont pires encore. C’est pour cela que la croix reste un symbole pour toute injustice, mais elle parle aussi d’un seul homme, Jésus, mort pour tous les humains. Les Eglises du monde entier ont décidé de lutter contre la violence cette dernière décennie. Les signes de cette action étaient des croix fabriquées avec des anciennes balles de fusil ou des anciens obus.
« J’agis »
Choisir la pierre qui convient pour ce jour particulier. Avec un feutre rouge y dessiner une croix, et sur la croix, avec un feutre noir, inscrire une injustice que l’on souhaite voir disparaitre.
« Je prie »
A tous ceux qui ont de la peine, à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui ont peur, Seigneur tu dis : « Gardez espoir mes amis, ayez confiance en moi. Je suis avec vous, je ne vous abandonne pas. Avec ma mort sur la croix, je vous trace un chemin de vie. »
***
Samedi saint : une triste journée
![]() | Narration : « j’écoute, je lis » C’est un jour de grande tristesse. Jésus a été mis dans un tombeau. Tous ses amis sont désespérés. Certains ont des regrets de ne pas l’avoir assez écouté, suivi, de ne pas lui avoir posé toutes les questions qu’ils auraient pu lui poser. D’autres ont des remords de l’avoir abandonné, trahi, renié. C’est un jour de silence, de pleurs. Aucun ne semble se souvenir que Jésus avait annoncé, qu’après sa mort, il reviendrait à la vie. La souffrance les empêche d’espérer. Le soir, quelques femmes, des amies de Jésus, ont préparé des parfums pour aller les répandre sur le corps de Jésus au tombeau dès que le jour se lèvera. Quelle triste journée, quelle triste nuit (d’après l’évangile de Luc, chapitre 23). |
« Je réfléchis »
Nous nous souvenons peut être de la mort de quelqu’un que nous aimions beaucoup. Ou bien nous pensons à des amis qui ont un deuil dans leur famille. Nous ne devrions pas faire comme les disciples qui avaient oublié les paroles de Jésus. La mort est terrible, mais elle n’est pas la fin de tout. Il y a une autre vie. Demain, c’est le dimanche de Pâques, jour où Jésus est revenu à la vie.
« Je prie »
Seigneur, merci pour tous les gens qui nous aiment et que nous aimons. Nous te prions de consoler ceux qui ont perdu quelqu’un qu’ils aiment. Nous te demandons de mettre dans nos cœurs une espérance qui éclaire la nuit de la tristesse.
« J’agis »
Demain c’est Pâques, jour de la vie. On peut préparer, ce soir, une belle table pour le petit déjeuner de demain. On peut décorer la maison et installer un arbre de Pâques avec des branches qui bourgeonnent. Colorier un coté de la quatrième pierre d’une couleur qui semble triste et l’autre coté d’une couleur que l’on trouve gaie. Aujourd’hui, samedi, laisser le coté plus triste apparent et demain, retourner la pierre pour exprimer la joie. Les pierres de toute la semaine peuvent faire un chemin de table sur la table ainsi préparée.
***
Dimanche de Pâques : la grande surprise
![]() | Narration : « J’écoute, je lis » Lorsque le soleil se lève, deux des amies de Jésus prennent le chemin du cimetière. L’inquiétude se fait dans leur cœur : « Qui roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? » .Elle est en effet trop lourde pour leurs pauvres forces. En arrivant à l’endroit du cimetière, elles lèvent les yeux et voient que la pierre est enlevée. Elles entrent dans le tombeau et s’effrayent d’y trouver, non pas leur ami qui a été crucifié, mais un jeune homme vêtu de blanc, assis exactement à l’endroit où le corps de Jésus aurait dû reposer. Le jeune homme dit : « Ne vous effrayer pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié. Il est ressuscité. Allez dire à Pierre et à ses amis qu’il vous attend en Galilée ».Elles ont de la peine à croire cette étonnante nouvelle et sont très effrayées mais l’espérance de quelque chose de vivant malgré la mort commence à germer dans leur cœur (d’après l’évangile de Marc, chapitre 16, versets 1 à 8). |
« Je réfléchis »
La nuit vient de disparaitre mais pas l’horreur d’avoir perdu quelqu’un qu’on a aimé très fort et qui ne viendra plus. Il faut maintenant s’habituer à l’absence. Pour cela, certains s’appuyaient sur des coutumes, comme l’embaumement du corps à l’aide de parfums. Une coutume, encore actuelle, est de s’occuper de la tombe, la fleurir, la décorer. Ce sont des gestes qui permettent de dire son chagrin et de se souvenir. Par ce tombeau vide, Dieu nous invite à regarder ailleurs que vers la seule mort. Les coutumes ne doivent pas nous retenir, mais nous accompagner sur le chemin de l’espérance.
« J’agis »
On peut proposer de peindre un soleil sur une des pierres ou sur les cinq pierres de la semaine. On peut aussi relire le récit en l'accompagnant d’un bruitage à l’aide des pierres de la semaine. Ainsi on imitera les pas des femmes qui crissent sur le gravier du cimetière, leur arrêt stupéfait dans un silence, le bruit d’une pierre plus grosse, plus sonore, qui s’écarte de devant la tombe, leurs pas qui vont dans la tombe, comme si elles descendaient un escalier, solennels et lourds, et enfin le bruit de leurs de pas affolés, rapides, qui sortent du tombeau vide .
« Je prie »
C’est la Pâque pour moi. Le matin où Dieu s’est levé, il a voulu les hommes debout vers la vie. Je suis rempli d’espérance, il me donne un chemin nouveau, l’histoire de ma vie que je peux dessiner et écrire avec lui.
***
Lundi de Pâques : le compagnon inattendu
Narration : « J’écoute, je lis »
Plusieurs de ses amis ont vu Jésus ressuscité et ont parlé avec lui. Alors que d’autres n’y croient pas. Ce lundi, deux de ceux là marchent sur un chemin, encore dans leur tristesse. Quelqu’un les rejoint et commence une conversation.
- Vous avez l’air triste, vous avez un problème ?
- Tu ne sais donc pas que notre ami, Jésus, est mort depuis quatre jours ?
- Ah oui ! Je sais et même je me souviens qu’il avait dit qu’il reviendrait à la vie.
Alors l’homme leur parle de la Bible, de Dieu, de Jésus…Puis ils arrivent à la maison. Et ils entrent. Ils ont faim. Ils sortent du pain de leur sac. L’étranger qui a marché avec eux prend le pain, en coupe un morceau pour chacun et le leur donne. Et là, tout à coup, les deux amis se regardent, ils n’en croient pas leurs yeux : cet homme qui a marché avec eux et qui leur donne le pain, c’est lui, c’est Jésus. Ils ne l’avaient même pas reconnu…
(D’après Luc 24)
Je réfléchis »
Nous aussi parfois nous avons du mal à croire tout ce qu’on nous enseigne à propos de Jésus. Pourquoi il est mort ? Comment il est ressuscité ? Est ce que nous aussi nous ressusciterons ? Comme ces deux personnes nous avons besoin qu’on nous explique ce que nous dit la Bible.
« J’agis »
On peut écrire sur un des cotés de la sixième pierre une question importante que l’on se pose, ou, si c’est trop long, écrire un mot sur un bout de papier et le glisser sous la pierre. De l’autre coté de la pierre, mettre le nom de la personne à qui on peut aller demander une réponse.
« Je prie »
Seigneur Jésus, nous n’avons pas la chance que tu viennes nous rejoindre sur la route comme tu as rejoint tes amis, mais nous savons que tu es vivant et que tu marches mystérieusement avec nous. Merci de nous donner des personnes qui peuvent nous expliquer ce que nous ne comprenons pas.
Lire la suite Des pierres qui crient, un cheminement pour la Semaine sainte
- La Pâque juive
![]() | Pour se mettre au cœur de l’histoire de la passion, ce petit sketch permettra autant aux enfants participants qu’à l’auditoire de vivre cette nuit où tout s’est joué pour l’histoire du Salut. Le dernier repas, à l’origine de la célébration chrétienne de la cène offre ici une possibilité de narration et de vécu. |
- La pierre roulée
![]() | Célébration: La pierre était roulée, J’ai vu le Seigneur, Christ est ressuscité ! "Un peu comme cette pierre qui a circulé dans nos rangs tout à l’heure ; apportant avec elle la divine nouvelle,… susurrée de bouches à oreilles,… prenant de temps à autre plus d’ampleur,… perturbant et troublant nos petites habitudes,… l’ordinaire de nos pratiques bien rodées,… jusqu’à interrompre ce qui doit l’être pour que la proclamation fuse et réveille jusqu’aux désespérés du vendredi et samedi saint ! |
- Culte des petits à Pâques
![]() | Pâques, c’est le passage de la mort à la vie, mais aussi le passage de la tristesse des disciples et de la famille de Jésus au soulagement et à la joie face à sa résurrection. Voici une trame pour un culte avec des enfants de bas âge qui met avant les sentiments. |
- « Reviens, Estrella ! »
![]() | Catastrophe cette année à l’approche de la fête de Noël : se sentant délaissée et inutile, Estrella, l’étoile de Noël, a décidé de faire grève et de ne plus briller ! Réussira-t-on à la faire changer d’avis ? |
Acte I – scène 1
Le pasteur (s'adressant à l'assemblée) : Bonjour. Figurez-vous qu'il m'est arrivé un drôle de truc en venant ici, ce soir. Je traversais le bois en voiture, quand une lueur a attiré mon regard, sur la droite de la chaussée. J'ai trouvé que cette lumière avait quelque chose d'étrange… on aurait dit la lumière d'une bicyclette, voire d'un scooter… mais elle donnait l'air d'être juste posée là, dans l'herbe, dans la talus !
J'ai ralenti… et je me suis arrêté une centaine de mètres plus loin, le temps pour moi de trouver une place un peu abritée. Je pensais qu'il y avait eu un accident, et ce n'était pas le moment d'en créer un de plus en m'arrêtant juste au milieu de la chaussée.
J'ai bien refermé mon blouson, j'ai remonté mon col autour du cou, et je suis sorti de la voiture, en direction de la lumière que je ne voyais plus que faiblement de là où j'étais.
Je me suis approché, sans trop comprendre… la lumière était bien là, de plus en plus visible, mais je ne voyais toujours pas la moindre trace de vélo ou de scooter couché dans l'herbe…
Et d'un coup, je l'ai trouvée ! Et je vous l'ai amenée ! (le pasteur sort une étoile lumineuse de son sac)
Acte I – scène 2
Le pasteur : Bonjour étoile… comment tu t'appelles ?
Estrella : Bonjour, je m'appelle Étoile… mais comme je viens du Sud, on m'appelle "Estrella"… Mais qui êtes-vous ? Où suis-je ?…
Le pasteur : Je m'appelle Gérald, je suis pasteur, et je t'ai amenée à la fête de l'arbre de Noël des enfants de la paroisse. Je t'ai trouvée sur le bord de la route en venant ici… Tu es tombée ? Tu as mal ?
Estrella : Non, non, je n'ai pas mal… Je suis juste un peu étourdie par la descente… Je ne suis pas tombée… je voulais venir sur terre, pour me cacher !
Le pasteur : Te cacher ?! Mais pourquoi ? Une étoile est faite pour être vue au contraire, pour briller dans le ciel et que chacun puisse la voir… Pourquoi veux-tu te cacher ? Ta lumière est si douce !
Estrella : …plus personne ne me voit de toute façon. Plus personne n'a envie de me voir… alors cette année, j'ai décidé de ne plus briller du haut du ciel et surtout : je ne veux plus monter en-haut du sapin !
Le pasteur : quoi ? Mais, mais, Noël est dans quelques jours, comment est-ce qu'on va faire tu ne veux plus briller pour nous ?
Estrella : Ah ça ! Ce n'est pas mon souci ! Il fallait vous en inquiéter avant ! Plus personne n'en a rien à faire de personne, et surtout pas d'un petite étoile perdue dans le ciel… Alors moi, c'est décidé : je ne remonte ni dans le ciel, ni en haut d'un sapin ! Débrouillez-vous sans moi !
Le pasteur : Mais ce n'est pas vrai que tout le monde s'en fiche… Cela fait même très longtemps qu'il y en a qui comptent sur toi, surtout lors de la nuit de Noël… écoute…
Interlude: Cantique "Voici Noël"
Acte II – scène 1
Voix off – journaliste radio : Vous êtes à l'écoute de Radio Monde, bonjour, ceci est un flash spécial d'information
Il y a quelques jours, nous parvenait d'Audincourt une bien triste et troublante nouvelle. Estrella, la petite étoile du berger, déclarait qu'elle ne voulait plus briller, ni dans le ciel, ni sur nos sapins. Les premiers à avoir réagi à cette annonce, ce sont les enfants, très affectés par la disparition d'Estrella de la voûte céleste : "Noël ne sera plus une nuit magique", disent-ils.
La mobilisation des enfants a été telle que les gouvernements des Etats-Unis et de Russie, d'Israël et d'Iran ont décidé d'unir leurs moyens techniques et financiers pour envoyer un satellite dans l'espace chargé de convaincre Estrella de revenir sur sa décision.
Nous allons assister en direct, dans quelques instants, au décollage de la fusée TerraPax chargée de la mise en orbite du satellite…
{flv}Video-Estrella{/flv}
Le satellite : bip…bip…bip…bip…bonjour…ici le messager des enfants de la terre… je cherche Mademoiselle Estrella…bip…bip…Mademoiselle Estrella, m'entendez-vous ?… bip… bip…
Estrella : Oui… quoi encore… je vous entends très bien, mais j'avais dit que je voulais rester tranquille…
Le satellite : Mademoiselle Estrella, j'ai été chargé d'entrer en contact avec vous pour, si possible, vous faire revenir sur votre décision… Pouvons-nous discuter ensemble quelques minutes… bip…bip…
Estrella : ah, vous m'agacez avec vos Mademoiselle Estrella… je suis Estrella tout court… bon, d'accord pour cinq minutes avec vous, mais cinq minutes, d'accord, pas une de plus !
Le satellite : Très bien Mad…, pardon Estrella. Puis-je commencer par une question… bip… pourquoi ne voulez-vous plus briller pour nous dans le ciel ?…bip…bip…
Estrella : pour vous ? Mais qui regarde encore le ciel ? Vous êtes tous tellement pressés que vous courez le nez à terre… plus personne n'a le temps de lever la tête pour simplement nous contempler… je ne sers plus à rien, je ne vois pas pourquoi je ferais des efforts !
Le satellite : bip…quand même, vous voyez bien que les gens ont envie de vous voir… bip… ils ont envoyé un satellite… bip…
Estrella : Parlons-en des satellites… il y en a tellement en l'air que bientôt, je ne saurais plus où passer pour me déplacer dans le ciel… et puis, avec tous vos clignotants, les gens croient que vous êtes des étoiles multicolores… moi qui ne suis que jaune, je fais pâle figure à côté de vous !
Le satellite : bip… bip… oui, sans doute… bip… mais quand même… regardez les enfants… ce sont eux qui ont demandé qu'on m'envoie… bip… pensez aux enfants…
Estrella : Les enfants ! Ils ont les yeux qui clignotent tout seuls à force de passer du temps devant la télé et les jeux vidéos, croyez-moi, ils ont encore moins le temps que leurs parents de regarder en l'air !… ah, laissez-moi tranquille maintenant !
(fin de la séquence vidéoprojection)
Acte II – scène 2
Le pasteur : quand même Estrella, tu y vas fort là, tu ne crois pas… Il y a encore beaucoup de gens qui savent prendre le temps de marcher, le temps de se rencontrer, le temps d'espérer.
Estrella : Ah oui, tu crois ?
Le pasteur : Eh bien, oui, un peu quand même ! Écoute !
Interlude Cantique "Ils ont marché au pas des siècles"
Acte III – scène 1
Estrella : …hum… oui… mais je ne suis pas sûr que cela concerne encore beaucoup de gens, vois-tu… J'ai l'impression que Noël, aujourd'hui, c'est juste un peu plus d'agitation et de courses que d'habitude, encore moins de temps pour les autres, ceux qu'on aime et ceux qui auraient besoin d'être aimés.
Le pasteur (gêné) : Oui, c'est vrai, tu as sans doute un peu raison… mais malgré tout, Noël reste souvent une fête pour les enfants, une fête qui rassemble la famille, une fête où l'on reçoit des cadeaux… Bien sûr que les commerçants en profitent… mais tous ces cadeaux ce sont quand même des signes importants pour chacun…
Estrella : Des signes, des signes de quoi ?
Le pasteur : Et bien les cadeaux, ces surprises que l'on reçoit gratuitement, c'est comme la grâce de Dieu qui est donnée à chacun, il faut juste être prêt à ouvrir les mains ! C'est pourquoi moi, par exemple, je n'aime pas trop quand les parents rajoutent l'histoire du Père Fouettard pour que les enfants se tiennent sages…
Acte III – scène 2
(en ombres chinoises, deux rennes)
Robi : Ah ça, moi non plus je n'aime pas quand on parle de Père Fouettard, après les enfants ont même peur de nous et du Père Noël !
Rudolf : tu l'as dit Robi… Mais enfin, cette année, Père Fouettard ou pas, si Estrella ne se décide pas, Noël, ça va être triste… et pour nous ça ne va pas être facile…
Robi : pourquoi tu dis ça ?
Rudolf : mais enfin, Robi, réfléchis un peu… comment est-ce qu'on va se déplacer, nous, pour faire notre livraison de cadeaux ? On ne va pas y aller de jour, quand même ?
Robi : Ben non, Rudolf, on va y aller de nuit, comme d'habitude, il ne s'agit pas que les enfants nous voient arriver… mais je ne comprends toujours pas ton problème… c'est sûr que sans Estrella, la nuit sera moins belle, mais…
Rudolf : et avec quoi on va se diriger, gros malin ? Tu imagines, le ciel tout noir ? Comment est-ce qu'on va savoir où est le Nord et où est le Sud ? Comment on va trouver notre chemin nous, Môssieur Je-sais-Tout ?
Robi : … ah oui… tu as raison… (criant) : Reviens, Estrella, on a besoin de toi !
Acte III – scène 3
Le pasteur : Tu vois Estrella, il y a beaucoup de gens qui comptent vraiment sur toi. En brillant tu leur donne de l'espoir, du rêve et même tu leur permets de trouver leur chemin ! En te voyant briller, même au plus profond de la nuit, les gens savent que la lumière n'est pas loin, que l'aube n'est pas loin !
Interlude: Cantique "Aube nouvelle"
Acte IV – scène 1
Le pasteur : tu vois, tu entends… Tout le monde t'attend en fait. Tout le monde a besoin de savoir qu'il y a une lumière d'espoir au coeur de la nuit. Sans toi, plus personne ne le saura !
Estrella : Bon, d'accord, je veux bien briller dans le ciel…
Voix : ouais, hourra ! Bravo !
Estrella : … je veux bien briller dans le ciel, mais le sapin, ça non, sûrement pas !
Acte IV – scène 2
Le sapin (arrivant sur scène) : Eh ! Oh ! Et pourquoi cela ? Qu'est-ce que j'ai fait moi ? Je n'ai pas le droit de rêver et d'espérer aussi un peu ?
Estrella : Oh, écoute, ça va… Tu fais partie du folklore… Les gens mettent un sapin comme ils mettraient autre chose… Et on me demande de me tenir tranquille, perchée sur tes branches pendant des jours et des jours… mais une étoile ou autre chose, franchement, on s'en fiche !
Le sapin (vexé) : Je fais partie du folklore ? C'est tout ? Écoute Estrella, sans vouloir te vexer, je symbolise au moins autant l'espérance que toi ! C'est vrai ça, pour qui tu te prends ?
Interlude: Cantique "Mon beau sapin"
Acte IV – scène 3
Le sapin (fier de lui) : alors, Mademoiselle l'étoile, tu as entendu ? Je ne suis que du folklore, pour toi ? Tu as entendu ? Hein ? Hein ?
Estrella (dépitée) : Non, c'est vrai… excuse-moi… ce n'est pas que je voulais dire… en fait, je croyais que plus personne ne faisait attention à moi, que Noël ne comptait plus pour personne, à part pour les commerçants, que tout ça, ça n'avait plus de sens…
En fait, moi, j'aime bien briller dans le ciel… j'aime bien quand les amoureux lèvent le nez au ciel et me regardent, les yeux pétillants de rêves… j'aime bien quand ceux qui sont fatigués retrouvent un peu de force quand ils me voient… Et puis, Sapin, j'aime bien quand je suis au-dessus de toi et que j'entends les cris émerveillés des enfants quand ils nous découvrent tous les deux… et tous les cadeaux que nous abritons…
Sapin : Moi aussi Estrella, j'aime bien ces moments-là… excuse-moi de t'avoir parler si durement tout à l'heure… A bientôt… tu viendras, dis, tu viendras me voir et te poser sur mes branches pour Noël ?
Estrella : Oui, bien sûr, Sapin, je reviendrai sur tes branches… à bientôt !
TFin
Téléchargement de la vidéo:
Lire la suite « Reviens, Estrella ! »
- La parabole des talents : refuser le service de l’injustice – le récit du prince autoritaire
![]() | "A tout homme qui a, l’on donnera, mais à celui qui n’a pas, même ce qu’il a lui sera retiré." Luc 19 : 11-28 Cette interprétation va contre la grande majorité des interprétations traditionnelles du texte. La question que tout lecteur, tout interprète doit se poser et à laquelle il doit répondre est : "Est-ce que la punition du troisième serviteur est expression de justice ou non ?" Quand j'ai soumis "parabole des mines Luc" dans un moteur de recherche, les interprétations qui apparaissaient suivaient toutes le modèle conventionnel. |
- Le pays des bougies
![]() | Une célébration sur le thème de la lumière: idéale pendant le temps de l'Avent, mais aussi transposable à tout moment de l'année...La prédication est une narration "active", un conte participatif. |
Lire la suite Le pays des bougies
- La chenille qui avait toujours faim
![]() | En vouloir toujours plus, c'est comme avoir toujours faim, être insatiable, n'être jamais rassasié. Et si nous prenions conscience, le temps d'une histoire et d'un culte, qu'à en vouloir toujours plus, on passe à côté du meilleur de la vie? Suivez la chenille! |
Lire la suite La chenille qui avait toujours faim
- La femme adultère : méditation avec figurines bibliques
![]() | L’histoire de la femme adultère qu’on amène à Jésus n’est pas si simple à aborder, ni avec des adultes, ni avec des adolescents, parce qu’il y est question d’adultère, donc de trahison, parce que le sort qu’on veut lui faire subir évoque le sort de tant d’autres femmes aujourd’hui encore… Voici une façon d’aborder ce texte, avec l’aide de figurines bibliques ; pour entrer dans la méditation avec des adolescents ou des adultes. |
Lire la suite La femme adultère : méditation avec figurines bibliques
- Parole
![]() | La parole est plus grande que nous, Plus profonde que nous, C’est en elle que nous nous élevons, C’est par elle que nous nous abaissons, Elle est refuge pour l’exilé Et exil pour le suffisant. |






















