Point KT

Du tohu bohu à la coccinelle module 2 : La lumière

Image
Image   

Genèse 1, 3 à 5

Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

La lumière est une bonne chose

« Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l’obscurité. Dieu appelle la lumière « jour » et l’obscurité, il l’appelle « nuit ». Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »

Accueil des enfants

  • Deux espaces définis dans un lieu ou deux salles différentes.
  • L’un des espaces est par terre, sur une grande couverture, c’est le lieu de la parole.
  • L’autre lieu offre des possibilités créatives, de préférence une ou plusieurs tables
  • On accueille les enfants dans un cercle ou demi cercle sur la grande couverture.
  • Au centre : la bible.
  • Au mur ou sur un panneau : les dessins confectionnés à la séance précédente sont exposées.

Matériel

  • les dessins de la séance précédente, joliment présentés en exposition sur le mur ou un panneau.
  • Une petite plume, bleue ou blanche a été rajoutée à l’aide de pâte à fixe sur chaque dessin (les plumes peuvent s’acheter dans des magasins de bricolage ou de farces et attrape)
  • Des feuilles Canson au format A5
  • Des pastels en nombre suffisant et de couleurs très variées
  • Des grands clous de charpentier (pour graver sur le dessin)
  • Possibilité d’obscurcir la salle : volets fermés ou rideaux tirés et lumière allumée pour l’accueil des enfants.

Texte biblique : Genèse1, 3 et 4

  • Lecture du texte à partir de la bible :

    « Dieu dit:   Je veux que la lumière brille.  Et la lumière se met à briller. Dieu voit que la lumière est une bonne chose. Alors Il sépare la lumière de l’obscurité. Dieu appelle la lumière « jour » et l’obscurité, il l’appelle « nuit ». Il y a un soir il y a un matin. Voilà le premier jour. »

Narration interactive

On raconte et on invite les enfants à participer au récit en posant des questions. L’animation orale proposée es indiquée en italique

Vous vous souvenez de ce que nous avons dessiné ou peint la dernière fois.

L’animatrice invite les enfants à regarder ce qui a été fait lors de la dernière rencontre.
On regarde les peintures encadrées et les dessins des enfants qui auront été préalablement punaisés au mur.Les enfants constateront sûrement qu’il y a un élément rajouté : la plume.
 Garder le mystère à propos de la signification de cette plume, puis le développer en rappelant le Toho bohu (éventuellement bruitage oral) et le souffle de Dieu qui plane au dessus des hommes (un animateur peut poser une plume dans le creux de sa main et la souffler doucement)
Puis le récit reprend. Le texte est raconté, cela signifie qu’on ne lit pas, mais qu’ayant en tête le canevas qu’on a prévu, ondéveloppe le texte.
 Cela peut donner par exemple :

Nous sommes assis ici pour écouter la suite de cette importante histoire d’amour. Car Dieu est notre Père à tous, celui de tes parents, grands parents et il nous aime.
Donc… Dieu a t il aimé cette terre vide et noire, d’après vous ?
Non, écoutez bien : Dieu dit : je veux que la lumière brille.

Suite à ces questions, l’animatrice ou l’animateur vont jouer sur l’obscurité e la lumière. Deux manières possibles : si la salle est suffisamment obscurcie, on peut éteindre et allumer la lumière électrique et puis finir par laisser entrer la lumière du jour.Autre possibilité : inviter les enfants à fermer les yeux et fermant les paupières et en mettant le verrouillage des mains sur le visage.

Animation de cette séquence

On éteint la lumière, on ferme les yeux, puis on demande aux enfants ce qu’ils  voient. Par exemple : du noir, des petits traits…, des couleurs qui fusent
Temps libre d’expression.

Après un certain temps d’obscurité ou d’yeux v clos, demander aux enfants d’ouvrir les yeux et instaurer un dialogue avec eux et entre eux :

  Qui est en face de toi, Pierre? C’est Aude ?
– Quelle est la couleur de ses cheveux, de sa jupe ?
– Et Jacques, où est il ? A côté de Bérénice….

De cette manière, les enfants sentent qu’en voyant, on connaît les couleurs, les endroits où sont les choses, on reconnaît les personnes.
Un jeu de reconnaissance, style colin maillard, fait comprendre ce qu’est l’absence de lumière.
Les yeux bandés, essayons maintenant de nous reconnaître en étendant les mains.
Parfois, cela marche, parfois pas.

Autre temps de discussion : Est il facile de vivre sans voir ?

Puis on prend le temps de dire ce que l’on ressent quand il n’y a pas de lumière et ce que l’on ressent à la lumière, et même, par analogie, la lumière c’est comme quand…Les réactions sont nombreuses aussi bien sur le thème de la nuit que sur celui de la lumière.

Quelques possibilités :
On est alors aveugle, on risque de tomber quand il y a des marches.
Moi, la nuit, j’ai peur de tomber de mon lit.
J’ai peur des loups.
Quand on ouvre les yeux, on voit plein de choses. On est content, parce qu’on peut voir où on marche, On voit nos copains.
On a de la joie dans le coeur, on peut jouer avec nos amis quand on est content.
C’est comme de la lumière.
 Quand on fait un cadeau, quand onreçoit un cadeau.
Quand je pense à maman, à papa,à mes frères et soeurs, à mes amis.

Les analogies, les situations qui font plaisir, comme la lumière, sont diverses et vraisemblablement très nombreuses. Il est donc possible et souhaitable d’aller où les enfants ont envie (et sans doute besoin) d’aller.
On peut être conduit à une évocation des amis, de leurs prénoms, de leur pays. Parmi les pistes citées, on choisira celle(s) qui correspond(ent) aux aspirations des enfants sur le moment, peut-être l’école, la famille, la télévision, les voisins, les commerçants proches…
Les idées proposées ici consistent à réaliser des dessins en clair, voire en blanc, sur des fonds sombres: la lumière traverse les ténèbres.Ici nous avons choisi de développer pour ce faire, la technique du grattage : voir deuxième temps d’animation.

Réalisation / Expression : grattage sur fond noir

Ce temps de réalisation se fera peut être mieux à une table.
Distribuer les feuilles A5 et expliquer la démarche en trois temps.
On met a disposition des enfants des craies grasse de deux sorte : d’abord des craies vives e claires ; acidulées, pastels.
Puis on propose des craies sombres
Ensuite des clous pour gratter.

Réalisation :
Temps 1 :
Recouvrir une surface de papier Canson de pastels gras de couleurs claires (2     ou 3 couleurs).
Temps 2 :
Sur ces premières couches, ajouter en appuyant fort, 2 ou 3 couches d’un     pastel plus foncé.
Temps 3 :
Avec un clou, tracer des traits (souffle de Dieu, lumière). La couleur claire apparaît. Proposer éventuellement une thématique. Par exemple si cette animation se situe près du temps de noël on pourra imaginer un sapin ou une étable accueillant la crèche ou une étoile filante, ou plusieurs étoiles au firmament.

Bien sûr, les œuvres produites seront précieusement conservées en vue des  prochaines séances, d’un culte parents enfants, d’un arbre de Noël…

Fin de la rencontre : prière

On peut finir par la prière d’Elie Maréchal. Pour ce temps de prière, on peut allumer des bougies, traditionnelles ou flottantes que l’on a préparées dans un plat creux rempli d’eau.

Prière :
Dieu, mon père,
tu es la lumière et tu veux que je sois aussi une lumière.
Sans lumière, rien ne pousse, tout est noir, froid,
tout est triste. Sans lumière, j’ai peur.
Avec toi, ma lumière,
je peux être une lumière,
je veux être une lumière
pour que le monde soit plus grand,
plus heureux, plus souriant
 

Du tohu bohu à la coccinelle ou Genèse 1 pour les tout-petits

Image
Image

Douze animations pour  jeunes enfants

Nous vous proposons ici une reprise d’un matériel de la Société des écoles du dimanche associée à une expérience catéchétique : Du tohu-bohu à la coccinelle Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Ces modules s’inscrivent dans une démarche qui accompagne le récit de la création tel que nous le transmet le chapitre 1 du livre de la genèse. Mais chaque module peut fonctionner seul.

Une pédagogie résolument biblique

La Bible est là. On l’ouvre sous les yeux des enfants. Ceci n’empêche en aucune manière ensuite de raconter le texte biblique lui même. C’est pourquoi, après avoir lu le texte lui-même, on le raconte.

Accueil des enfants

Les enfants sont accueillis dans une salle conviviale. Cette salle, sa décoration, son éclairage pourra varier au cours des rencontres selon la thématique biblique. Nous donnerons les indications en temps voulu.
Nous proposons que les enfants puissent prendre place sur une grande couverture, assis en rond ou en arc de cercle ; la couverture contiendra aussi les objets dont on a besoin selon les différents récits qui accompagnent les modules. Une bible est ouverte : elle participe à toute la pédagogie.

Déroulement de chaque séance

On commence par la lecture, dans la bible, du passage concerné. Puis on démarre l’animation en la conduisant par la narration et le questionnement. C’est pourquoi, dans les modules qui vont suivre, la partie narrative et les questionnements sont mélés à l’explication de la démarche.
Chaque module aboutit à une partie créative, soit collective, soit individuelle et chaque séquence est conclue par une prière ou un chant.

 

 

Module 3 : Les nuages

Image
Image   

Genèse 1.6 à 8 Commission de catéchèse de l’Inspection luthérienne de Paris : Catherine Blanc, Mireille Chambon, Pierre Choupaut, Jean Claude Deroche, Patricia Lefevre, Annie Noblesse Rocher, Jean Frédéric Patrzynski et Patrice Rolin.

Un toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas

Dieu dit:
« Je veux un toit au milieu de l’eau pour séparer l’eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas. Dieu appelle le toit « ciel « . Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour. »

Accueil des enfants
Prévoir deux espaces définis dans un lieu ou dans deux salles différentes. L’un des espaces est à terre, éventuellement sur une grande couverture, on peut l’imaginer bleue: c’est le lieu de la parole. L’autre lieu offre des possibilités de peinture, ou autres expressions manuelles. Nous ne dirons pas « créative » parce que la création se fera aussi dans le lieu destiné à la parole: il s’agit d’inventer une histoire puis de l’illustrer.

Matériel

  • des feuilles canson ou du papier bristol
  • des craies grasses
  • du coton 
  • des brins de laine pouvant s’effilocher facilement
  • des matériaux textiles doux comme du velours, de la moquette, ou encore des matières soyeuses. Privilégier des tons clairs et pastels évoquant les nuages qui ne sont pas trop menaçants et d’autres couleurs plus sombres pour caractériser le menaçant.
  • Des perles en verres, des cailloux en verre par exemple comme on propose pour les décors de tables pour imaginer des gouttes d’eau.
  • De la colle et des ciseaux.

Texte  biblique: Genèse 1, 6 8

Dieu dit:
« Je veux un toit au milieu de l’eau pour séparer l’eau en deux parties. Et cela arrive. Ainsi Dieu fait le toit qui sépare l’eau d’en haut et l’eau d’en bas. Dieu appelle le toit « ciel « . Il y a un soir, il y a un matin. Voilà le deuxième jour. »
Narration interactive

Le texte biblique de départ est assez difficile pour les plus petits et il est donc nécessaire d’en faire une courte paraphrase. Cette séance sur les nuages fait une place particulièrement importante à l’imaginaire, à partir des formes multiples prises par les nuages et les associations d’idées que cela suscite.
L’animation orale proposée est indiquée en italique.

Dieu commence à mettre de l’ordre, il sépare l’eau d’en haut et Veau d’en bas. Il crée le ciel et les nuages.
Racontez moi le ciel.
Est ce une couverture pleine d’étoiles ? Est ce une coupe qui protège la terre ?
Une ombrelle ? Un parasol ?
Regardons les nuages dans le ciel. Ils ont toutes les formes.
Quelles formes distinguez vous ?

Si par malheur, c’est un jour sans nuages, on fera appel à ses souvenirs. Penser à se munir de quelques photos de nuages. Si au contraire, il « y a de beaux nuages ce jour là, cette partie de « cloudstorming » pourra durer un bon moment. Laissons courir l’imaginaire des enfants dans le monde fantastique des nuages.
Ça pourra donner, par exemple:

Moi, je vois un dinosaure.
Moi, un lion.
Maman a vu un jour un nuage Père Noël.
Moi, je trouve que cela ressemble à du riz au lait.
Quelle peut être la couleur du ciel ?

Ici encore, il s’agit d’aller au delà de ce qui est vu à l’instant même et de faire appel aux souvenirs des couleurs qui ont été vues auparavant.

Quand il pleut, qu’il y a le tonnerre, le ciel est gris et noir.
Parfois, il est jaune.
Il est rose au coucher du soleil. J’ai déjà vu ça en vacances.
Parfois, c’est à moitié jaune ou jaune ou gris.
Dieu est dans le ciel. On ne le voit pas pourtant. Il se cache ?

Ne pas empêcher les questions, car à propos du ciel et des nuages, elles risquent d’être nombreuses. Souvenons-nous du Dieu de Michel Ange mollement étendu sur son nuage…

Dieu, je ne le vois pas, mais je sais qu’il est là, qu’il existe. Est ce que je peux tout voir ?

C’est une séquence importante qui amène les enfants à sentir qu’il y a des choses réelles et essentielles dont la présence n’est pas visible aux yeux.

Moi, je vois la peinture rouge. Je mets le doigt dedans. Oui, elle est là.
Je vois Hugues. Je lui touche le bras. Il est bien là.
Sophie, ta grand mère travaille dans le magasin à côté de l’église. Est ce que tu la vois ?
Et pourtant, elle est là.
Dieu aussi, on ne le voit pas dans le ciel, il n’est pas assis sur un nuage et pourtant il est là avec moi.
Dieu est invisible et pourtant il m’aime.

Montrer aux enfants des documents sur la forme des nuages (nimbus, cumulus, stratus … ).

Première partie créative

On se met autour de la table, on distribue des feuilles de carton léger genre bristol ou canson et on propose à chaque enfant de découper son nuage, après l’avoir tracé au crayon ; puis de lui donner du volume et de l’existant en collant dessus différents matériaux appropriés : coton, laine effilochée, velours, dentelle…Chaque enfant donne un nom à son nuage et le présente aux autres

Deuxième partie créative 

On rejoint pour cela le lieu de la parole, assis sur la couverture bleu comme un ciel. Chaque enfant va raconter son histoire, des petits bouts d’histoire on rassemble les idées et on essaie de raconter une histoire qui a un fil conducteur. L »’animatrice prendra soin de noter pendant que les enfants s’expriment

Voici un exemple

Il était une fois des nuages qui passaient. lis votaient dans le ciel, dans tous les coins de Paris.
Il se mit à pleuvoir au dessus de la Tour Eiffel. Il y a eu des éclairs de la fumée, du tonnerre, des misères de pluie.
Une petite fille qui toussait beaucoup est montée au premier étage de la Tour Eiffel.
Elle s’est mise à l’abri. Elle a regardé les nuages. Elle en a vu un qui ressemblait à une licorne.
La licorne blanche s’est posée près de la petite fille.
La petite fille est montée dessus.
La licorne s’est envolée au pays des nuages au pays des rêves,
La petite fille leur a dit : « Bonjour, M. Cumulus, bonjour, M, Nimbus, je suis contente de vous voir.
La petite fille ne toussait plus. Elle
voyait au loin la Tour Eiffel là haut. Il n’y avait plus de pluie.

On peut aussi utiliser une histoire de nuages, prête à être racontée : par exemple « Histoire du nuage qui était l’ami d’une petite fille ». Cette histoire peut être utilisée aussi comme un conte parabolique sur la mort, la résurrection, l’attente du retour de Jésus Christ, moyennant quelques transformations.

Autre possibilité : Le nuage qui s’appelait Lulu, voir ci-dessous.

On peut regarder des reproductions de Turner, Vlaminck, Manet, Sisley,…

Troisième phase créative

Créer un décor qui porte l’histoire inventée par les enfants. Avec du papier canson, des craies grasses des perles, des cailloux en verre pour les gouttes de pluie, l’histoire du petit nuage a été mise en scène.

Voici l’histoire du petit nuage qui s’appelait Lulu. Les enfants de Waltenheim ont inventé cette histoire après avoir crée leur personnage nuage ; puis ils ont conçu l’histoire et enfin mis en scène dans un décor sur un grand fond de panneau en polyester. Pour ce faire, on a découpé des fleurs, des brindilles, du gazon, du ciel un soleil, tout cela avec de la craie grasse et l’histoire de Lulu et de ses amis à évoluer dans ce décor. Les détails du panneau ont été photographié, mis sur un cd et projeté lors d’un culte pour enfants appuyé par la narration réalisée par les enfants.

Lulu, le petit nuage

Il était une fois un petit nuage qui s’appelait Lulu.
Lulu aimait beaucoup jouer à cache cache.
Aujourd’hui il décide de se cacher derrière le soleil. Mais il a chaud, très chaud, il transpire beaucoup et se met à fondre doucement.
Lulu dit : « que se passe t il ? C’est étrange, j’ai l’impression de fondre. »
Le voilà qui tombe dans le vide. Il a très peur et il atterrit brusquement dans l’herbe. Le gazon autour de lui est très sec mais grâce aux gouttes d’eau que Lulu a transpiré, l’herbe redevient toute verte.

Au même moment, dans le ciel, ses copains nuages s’inquiètent, car Lulu a disparu. Blanc ? Vanille, Titi, Chantilly et Grisette, car c’est là leurs prénoms de nuage, le cherchent partout.
Les petits nuages l’appellent : » Lulu, où es tu ? On te cherche partout !

Soudain ils entendent quelqu’un qui les appelle par leurs noms.
Lulu dit : «  eh, les amis, je suis là, tout en bas…est ce que vous me voyez ? »
Les cinq copains se disent que Lulu ne peut être très loin. Alors ils s’approchent de plus en plus prêts de la terre et ils aperçoivent des milliers de gouttes d’eau qui brillent sur l’herbe très verte.
Lulu les appelle : « Eh les copains, je suis là ! Vous me voyez ? »
Les cinq petits nuages sont très surpris d’entendre la voix de Lulu. Curieux ? Ils s’approchent de plus en plus près et ils tombent à leur tour sur le gazon. Des milliers de gouttes d’eau se forment et en même temps de magnifiques fleurs se mettent à pousser.
Mais heureusement aujourd’hui, le soleil brille très fort et grâce à ses rayons chauds, toutes les gouttes qui se trouvent sur l’herbe s’évaporent. C’est ainsi que les petits nuages reprennent leur forme et les six copains, au complet, retournent dans leur magnifique ciel bleu.