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Comme un goût de Noël

  Un calendrier pour l’Avent   Se préparer à Noël autrement, s’offrir un temps de respiration. C’est ce que propose la 13e édition du Calendrier œcuménique de l’Avent aux internautes du monde entier. Pour que l’aspect commercial ne remplisse pas tout le temps, « offrez-vous un espace pour vivre l’Avent, seul·e, en famille ou entre … Lire la suite

Site de bricolage « My little House »

Besoin d’un bricolage biblique clé en main en urgence ? Ce site en anglais est fait pour vous ! Il propose des cartes, des tableaux (diodores) ou des bricolages. Les patrons sont parfois payants mais ceux proposés dans notre sélection sont gratuits. Le site est en anglais, mais en cliquant sur les liens préparés pour vous, vous … Lire la suite

Aryélon fête le début de l’été

Culte en plein air avec Aryélon le lionceau. Inspiré du matériel Aryélon Matériel Préparer une mini piscine remplie d’eau, cruches pour verser de l’eau… Préparer des fleurs (voir le modèle dans ARYELON Rencontre 8+animations été + des crayons de couleurs foncées pour tous : 80 ou 50 Table pour exposer les bricolages des enfants, accrocher les ribambelles aux fenêtres … Lire la suite

Invités à la grande fête

La séquence basée sur la parabole du grand festin : Luc 14/15-24 (exemple de tract : Tract Culte à 4 pattes) Tous invités à la fête donnée par le Seigneur ! C’est maintenant le moment, il n’y en a pas d’autre. C’est là la pointe de l’histoire que nous voulons partager avec les enfants. Histoire : La … Lire la suite

Repas 1 : Dieu donne de quoi manger… et nous invite

 » Dieu donne de quoi manger… et nous invite  » est une proposition  de culte à 4 pattes de la Paroisse du Bouclier (Strasbourg – UEPAL). Ce culte fait partie du cycle des repas. Préparatifs Invitation –  voir le modèle ici Des fruits pour tous invitation Feuille de culte  – voir le modèle ici  Fruits pour tous -feuille … Lire la suite

Papillon Lépido, raconte-moi les paraboles de Matthieu

« Papillon Lépido » est un parcours d’une année pour les animateur d’enfants de 6 à 11 ans. Document imaginé pour faire découvrir les paraboles de Matthieu en s’amusant, bricolant et réfléchissant ensemble (adultes et enfants) à la présence de Dieu dans nos vies. Introduction et rencontre 1 :  télécharger le document LEPIDO introduction et Rencontre 1 rencontre … Lire la suite

« Man Hû »

Plein d’idées pour des narrations en cercles !

Le goût de Dieu – 2/4 Le goût de l’espérance

ID 1306

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Le goût de l’espérance est le deuxième volet du parcours « Le goût de Dieu »
Pour rejoindre la première proposition de ce parcours : le goût de l’accueil, cliquer ici et pour accéder à la proposition suivante : le goût de la justice et de l’amitié, cliquer ici

Prière : Dieu, tu veux que nous soyons heureux. Tu veux que chacun d’entre  nous puisse vivre correctement, puisse manger à sa faim, tu veux cela pour. Prends soin d’eux et aide-moi à prendre soin d’eux. Amen.

DOCUMENT II : Déroulement 2ème séance

Objectifs :

–    Spirituel et existentiel: Exode et Luc
o    Découvrir que la fête est un état d’esprit d’espérance. Nul besoin d’avoir tout pour faire la fête, il suffit de vouloir être ensemble.
o    Découvrir que Dieu est un hôte qui invite et qui est en attente de notre présence.
o    Découvrir que Dieu veut pour nous du bonheur et des bienfaits, Il est comme une mère et un père qui espère le meilleur pour ses enfants.

–    Culturel :
o    Découvrir les notions de lait et de miel.
o    Faire découvrir la vigne et le vin.

–    Alimentaire :
o    Faire la fête mais pas n’importe comment. Prévention face à l’abus d’alcool.
o    Deux recettes festives : du cake aux fruits secs et une boisson sucrée.

Déroulement:

1. Accueil : (13h30-13h45 min) tout le groupe. Méditation

–    Ecoute et chanter : Laisse-nous, Seigneur, entrer ou Jeunes et vieux.
–    Image d’un plat de fête, pourquoi est-ce que c’était festif ?
–    Poser et commenter le verset biblique. Poser des questions :
o    Pour les hébreux, un pays où coule le lait et le miel, c’est le paradis, et vous quels sont les deux éléments alimentaires qui feraient un paradis ?
o    Quelle image de Dieu avez-vous à la lecture de ce verset ?
o    
o    
–    Prière à lire : Dieu, tu veux que nous soyons heureux. Tu veux que chacun d’entre  nous puisse vivre correctement, puisse manger à sa faim, tu veux cela pour………….. (chacun cite une personne qui ne va pas bien ou un groupe de personne). Prends soin d’eux et aide-moi à prendre soin d’eux. Amen.
–    Commenter et Ecouter une chanson « on s’attache » Christophe Maé ou « Désolé pour hier soir » Tryo.

2. Animation pour introduire le thème. (13h45-14h00)
–    Faire le jeu des cuillières.

3. Deux ateliers

2.    Histoire biblique : Festin pour tous (14h00-14h20)
–    Raconter le texte de Luc par groupe en s’aidant des enfants.
–    Qu’est-ce qu’ils auraient ressenti à la place de…
o    A la place des premiers invités : est-ce qu’ils auraient pris du temps pour aller au repas ou non ?
o    A la place du roi : est-ce qu’il aurait abandonné ou non ?
o    A la place des mendiants : est-ce qu’il aurait été ou non ?
o    A la place du serviteur: est-ce qu’il aurait été invité de telles personnes ?

3.    Lire l’histoire du paradis et de l’enfer. Des repas de fêtes. Fruits et épices. Sentir des épices et reconnaître.

4. Le cake de fête ( Deux ateliers) (14h20-14h45)
–    Lire la recette
–    Faire la recette.

5. Pause.(14h45-15h00)

6. Comment faire la fête ? Découvrir  (15h00-15h15)
–    Le vin et la  vigne ? Regarder DVD
–    Attention au risque ? Regarder DVD Gad Elmaleh.

7. Comment faire la fête ? Approfondir. Deux ou Trois ateliers. (15h15-15h45)
4.    Image de publicité face à l’alcool. Commenter.
5.    Dessiner à la peinture à doigt un repas de fête.
6.    ou 1. Animation autour de faire comme les autres, être soi.

8. Une boisson festive. (15h45-16h15)
–    Lire la recette
–    Faire la recette.

9. Rangement. (16h15-16h30)
 
 
Le goût de l’espérance

Verset : Ex 3 8 . « Je suis donc venu pour les délivrer du pouvoir des Égyptiens, et pour les conduire d’Égypte vers un pays beau et vaste, vers un pays qui regorge de lait et de miel ».

Un pays de lait et de miel : C’est une métaphore heureuse et maternelle qui prétend moins décrire la réalité que dévoiler sa vérité profonde. Empruntée à un mythe cananéen de fertilité, elle s’y appuie pour mieux s’en distinguer : elle ne dit pas le renouveau de la nature mais la relation particulière entre Le Seigneur et le peuple d’Israël. Pour Israël son premier-né, Le Seigneur Dieu a une tendresse nourricière. Dans la terre promise comme dans le jardin de l’Éden, il y a tant de choses belles et bonnes pour se nourrir et vivre ! Le pays découlant de miel et de lait serait donc un pays découlant de lait et de vin ou tout un chacun (enfants et hommes) aurait de quoi être satisfait

Le lait : Premier aliment de l’homme, indispensable à la survie et au développement du nouveau-né, le lait a toujours possédé une  » charge  » symbolique extrêmement forte.  » Le lait, c’est la vie « , rappelait il y a quelques années un slogan publicitaire. Les prêtres de l’île de Philae, dans l’Égypte ancienne, ne pensaient pas différemment : chaque matin, ils effectuaient des libations de lait sur les 365 tables d’offrandes qui entouraient le tombeau d’Osiris, de façon à aider le dieu à ressusciter. On remarquera que dans l’histoire du genre Homo, commencée il y a 3 millions d’années, la consommation par l’homme d’autres laits que celui de sa mère représente en réalité une  » révolution « … très récente. Elle date de 12 000 ans tout au plus, lorsque des groupes humains entreprirent de domestiquer certaines espèces de mammifères et détournèrent à leur profit la sécrétion lactée des femelles. Domestiquées au Proche-Orient, les chèvres, puis les brebis, furent ainsi les premières espèces animales à donner leur lait aux hommes. Ce fut ensuite le tour des vaches, dont l’élevage a commencé il y a environ 10 000 ans dans les montagnes de Turquie, de Macédoine et de Grèce. Symboles, légendes et… tabous. Le lait est aussi un symbole d’abondance, de richesse et de prospérité collective. Dans l’Égypte ancienne, la déesse Isis nourrissait les hommes de la vallée du Nil de son lait généreux. De son côté, Yahvé avait promis à Moïse de conduire son peuple « vers un pays ruisselant de lait et de miel  » (Exode : 3 ; 8). La référence au lait était particulièrement parlante pour les Hébreux redevenus, dès leur sortie d’Égypte et pendant les quarante ans de leur errance dans le désert du Sinaï, un peuple de pasteurs survivant grâce au lait de leurs troupeaux. S’il est vital, ce don du lait est également total. C’est pourquoi les religions en feront un symbole de l’amour divin et de la dépendance de l’homme envers son Créateur.

Le miel : Le miel est le plus ancien aliment sucré utilisé par les hommes. Elaboré par les abeilles à partir du nectar des fleurs, c’est le seul aliment qui soit à la fois d’origine animale et végétale. La découverte du miel se perd dans la nuit des temps. Il semble que plus les aliments sont élémentaires, plus ils se sont révélés rapidement aux hommes. Et plus les hommes les ont liés à leur vie symbolique. Ainsi croyait-on en Mésopotamie que les dieux qui buvaient le miel devenaient immortels et exempts de toute maladie. Dyonisos, le dieu grec du vin, avait vu les flancs du Mont Parnasse où il établit sa demeure ruisseler de miel. La Bible est remplie d’allusions au miel, dont les plus célèbres sont dans le Cantique des Cantiques. Le miel dans l’alimentation était mêlé à toutes les sauces. Il adoucissait le sel, coupait la saveur trop forte des épices. Une des farces les plus appréciées des Grecs était composée de fromage, d’oignons, de vinaigre, de viscères et de miel. La cuisson dans un court-bouillon au miel se retrouve dans moult recettes aussi bien occidentales qu’orientales et à toutes les époques. Même les Indiens du Canada ont des plats à base de miel. En voici un, recueilli par M. Toussaint-Samat, provenant des Algonquins et des Mohawks: (Ils) «font cuire sous la cendre de petites citrouilles vidées de leurs pépins et remplies de miel, de cidre alcoolisé! (sic) et de beurre». Voilà une recette à laquelle le contact avec les Blancs aura indéniablement contribué!

Texte biblique : Luc 14, parabole du festin

« Après avoir entendu ces mots, un de ceux qui étaient à table dit à Jésus : « Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu ! » Jésus lui raconta cette parabole : « Un homme offrit un grand repas auquel il invita beaucoup de monde. A l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités : «Venez, car c’est prêt maintenant.» Mais tous, l’un après l’autre, se mirent à s’excuser. Le premier dit au serviteur : «J’ai acheté un champ et il faut que j’aille le voir ; je te prie de m’excuser.»  Un autre lui dit : «J’ai acheté cinq paires de boeufs et je vais les essayer ; je te prie de m’excuser.» Un autre encore dit : «Je viens de me marier et c’est pourquoi je ne peux pas y aller.»  Le serviteur retourna auprès de son maître et lui rapporta ces réponses. Le maître de la maison se mit en colère et dit à son serviteur : «Va vite sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les infirmes, les aveugles et les boiteux.» Après un moment, le serviteur vint dire : «Maître, tes ordres ont été exécutés, mais il y a encore de la place.» Le maître dit alors à son serviteur : «Va sur les chemins de campagne, le long des haies, et oblige les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. Je vous le dis : aucun de ceux qui avaient été invités ne mangera de mon repas !»

La première chose qui saute aux yeux dans cette parabole, c’est l’incroyable bienveillance de l’homme qui donne ce banquet. Il n’invite pas seulement ses amis, ou ceux qui lui ont rendu service, ou ceux qui pourraient lui être utile. L’homme prépare un bon dîner, et il invite n’importe qui, tout ceux qui voudront bien venir. Le Christ a vraiment montré par ses paroles et par sa vie que Dieu est un peu comme cela. Il a préparé un Royaume pour l’offrir à tous, même ceux que la morale, la religion, ou la société n’auraient peut-être pas invités. C’est ce que l’on appelle la grâce de Dieu dans le patois théologique. Cette notion n’était pas si naturelle pour le pharisien qui interroge Jésus. Quand cet homme lui dit « Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu! » cela sous entend que ce n’est pas facile d’être invité à y participer, qu’il faut être pistonné auprès de Dieu, ou avoir fait des choses remarquables.

Pour cet homme qui discute avec Jésus, c’est aussi dur être invité au banquet de Dieu que pour nous d’être invité à manger à la table du Président de la République, ou à la table du Pape. Comment faire pour être invité à la table d’un grand de ce monde? Peut-être qu’en décrochant une médaille d’or aux jeux olympiques on a des chances d’être invité à un banquet par le président et le 1er ministre ? Ou en sauvant quelques centaines de vies humaines dans des circonstances remarquables ? Ou en ayant un prix Nobel ? Jésus montre que Dieu n’est pas comme ça. Pour Dieu, pour le Christ, tous sont dignes de manger à leur table. C’est logique : nous sommes tous des princes et princesses puisque Dieu, le Roi des rois nous adopte comme son enfant bien-aimé.

Nous sommes invités, mais encore faut-il avoir envie de manger à ce banquet qu’il a préparé pour nous. Et c’est là que ce récit parlent de nos illusions :
–    Se prendre pour les organisateurs du grand dîner : faire mémoire d’un Dieu qui invite., qui est généreux et offre de vie.
–    Se croire maître des urgences : c’est le premier invité, il remplace la vie par des devoirs.
–    Se croire nantis : c’est le deuxième invité, il a déjà tout alors à quoi cela lui sert-il d’être invité à un repas.
–  Se croire clairvoyants . c’est le troisième invité, ce qui est en cause là n’est pas la légitimité des engagements, mais la manière de les vivres, comme si cela excluait tout autre chose.
–    Se croire bien-portants : c’est le fait de ne pas se sentir concerné par la fin de la parabole, comme si les autres ne sont pas nous. Or, ne sommes-nous pas tous à quelque part estropiés, seuls, laissés pour conte.
Dieu nous invite au banquet de la vie éternelle. Il invite la multitude des hommes, des femmes et des enfants, sans condition de culture, de mérites ou de pureté. Tous, même ceux qui sont spirituellement boiteux, aveugles ou pauvres. Tous, comme dans cette parabole. Cet homme qui interroge Jésus croyait que Dieu était comme les grands de ce monde qui n’invitent que « le gratin ». Jésus nous dit que Dieu aime chacun, même ses ennemis, même les ingrats et les méchants (Luc 6:35). Ça, c’est tout nouveau, c’est le Christ qui nous l’apprend. Cette façon de concevoir notre relation avec Dieu n’est pas encore tout à fait passée dans les mentalités, malgré 2000 ans de christianisme. Bien des gens imaginent encore que Dieu est comme un roi assez inaccessible, qu’il faut mieux avoir de son côté parce qu’il condamnera à mort ceux qui ne filent pas droit. Peut-être même qu’il torturera ceux qui ont rejeté son Fils… Jésus-Christ nous dit que Dieu n’est pas comme cela : Dieu est un Père souvent impuissant face à la mauvaise volonté de ses enfants, il ne demande pas mieux que de nous voir manger à sa table, et il ne se lasse pas d’aller nous chercher. Il a préparé pour nous un incroyable festin plein de bonnes choses.

Dans ce récit, Dieu est en manque : « il y a encore de la place ». C’est fondamentalement le signe de l’espérance, croire qu’il y a encore de la place et que Dieu nous attend. Dieu est toujours en attente, ainsi l’espoir existe encore.  Dieu est en attente, c’est plus fort que lui, c’est pourquoi il « force à entrer ».

Ce verset a été malheureusement exploité pour légitimer des guerres saintes chrétiennes. Il suffit de voir comment Jésus se conduisait avec ses contemporains pour être certain qu’il ne faut pas comprendre ce verset comme un appel à la violence physique ou morale pour obliger qui que ce soit à entrer en relation avec Dieu. Dieu n’impose pas à l’homme d’avoir la foi. Il ne s’agit pas là de faire du forcing, car il faut noter que Dieu dit cela à un serviteur.

Dieu, lui-même, est passif, il attend car il veut laisser les personnes libres. Quand il dit à son serviteur cette phrase, cela montre l’importance pour Dieu de chacun d’entre nous. Quand quelqu’un est à notre porte et qu’on le force à entrer, c’est qu’on a envie d’être avec lui ; cela ne lui enlève pas sa liberté, il peut toujours refuser, mais cela lui montre son attachement, son amitié, l’importance qu’il a pour nous. C’est ainsi pour Dieu. Quand Dieu dit : « Oblige les à entrer », Dieu ne va pas lui-même et n’oblige pas réellement les gens.

Dans ce récit, il y a une figure très intéressante et paradigmatique, c’est le serviteur : C’est la figure de l’espérance. Il ne perd pas courage. Même si les invités prévus ne viennent pas, il va chercher d’autres personnes. Il pourrait dire ensuite à son maître qu’il y a bien assez de monde. Non, il dit qu’il y a encore de la place. Il continue sans cesse et sans relâche.

 

 

 

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Tous invités, réjouissons-nous ensemble !

ID 1295 chapo
ID 1295 chapo 

La première moitié du chapitre 14 de Luc rapporte une série de quatre récits (une guérison, deux paraboles, une instruction), tous situés dans le cadre d’un repas chez un pharisien, le jour du sabbat.

L’ensemble de ces textes concerne les relations existant entre celui qui invite et ceux qui participent au repas. Inviter constitue une des formes de l’accueil. À l’occasion d’un repas chez un pharisien, Jésus, l’invité, prend tout au long l’initiative du dialogue et montre comment, à travers des actes tout à fait concrets, peut se manifester le véritable amour de Dieu pour les hommes, la manière dont il les accueille, et ce que peut être l’amour des hommes entre eux.

Chacune des quatre prises de parole de Jésus apporte un élément surprenant, pour ne pas dire choquant, pour les pharisiens auxquels elles sont adressées :
– la guérison d’un malade passe avant le respect du sabbat (1-6),
– la conscience de sa propre valeur passe après la réelle humilité (7-11),
– la perspective de la résurrection bouleverse la règle de la réciprocité possible des invitations (12-14),
– au repas du royaume de Dieu, les participants pourraient bien être autres que les invités (15-24).

 

1. Jésus est invité

Luc 14, 1-6

Jésus saisit l’occasion de la présence d’un malade pour manifester la volonté de Dieu de faire, avant tout, vivre l’homme. Son argumentation s’appuie sur tes sentiments humains et le bon sens de ses auditeurs. La Loi observée selon la lettre conduit à l’absurdité et lui fait perdre sa vraie signification.

v. 1 Jésus était entré chez un des chefs des pharisiens, un jour de sabbat. Les pharisiens (au sens littéral « les séparés ») forment un parti né au second siècle av. J.-C., en réaction à un certain relâchement vis-à-vis de la Loi. Ils s’efforcent de « marcher sur les chemins de la fidélité et de la justice ». Pour eux, la Loi est l’expression parfaite de la sagesse divine; par amour pour Dieu, elle doit être respectée scrupuleusement. Cet amour même pousse les pharisiens à en préciser les moindres détails, au point d’en négliger l’esprit et de s’attacher à la lettre.

Les pharisiens se regroupent en communautés assez fermées sous la direction de chefs ; ils se réunissent en assemblées, généralement liées à un repas au début du sabbat. Plus que n’importe quel autre Juif, ils sont respectueux de la Loi du repos absolu ce jour-là.

Pour y prendre un repas. Le repas, dans la tradition de l’époque, est l’expression de la communion la plus intime. Il sert d’image du royaume dans la dernière partie du texte. Luc est le seul évangéliste à dire, à trois reprises, que•Jésus est invité par un pharisien (Luc 7, 36; « , 37). Il ne présente pas d’emblée les pharisiens comme des opposants farouches à Jésus. Ils l’observent cependant pour voir s’il obéit bien à la Loi.

v. 2 Un hydropique. L’hydropisie est une maladie qui provoque des enflures de tout ou d’une partie du corps, qui est comme plein d’eau.

v. 3 Est-il permis ou non de guérir un malade le jour du sabbat ? Jésus, en posant cette question, provoque les pharisiens ; ceux-ci considèrent la guérison d’une maladie chronique comme un acte médical non urgent et ne peuvent l’autoriser, selon leurs principes, un jour de sabbat.

v.4 Mais ils gardèrent le silence. Alors Jésus, prenant le malade, le guérit et le renvoya. Les pharisiens refusent de s’engager par une réponse à la question. Jésus, lui, donne sa réponse : il guérit. En guérissant, Jésus a donné son vrai sens au sabbat ; en redonnant la vie à un homme malade, il montre que Dieu veut faire vivre. La guérison accomplie, le malade peut retourner chez lui.

v.5 puis il leur dit : « Lequel d’entre vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne le hissera pas aussitôt en plein jour de sabbat ? ». Jésus désire aller jusqu’au bout ; les pharisiens doivent répondre : sauveraient-ils leur bien propre, leur bœuf, plus encore leur fils, le jour du sabbat ? Le jour du sabbat peut-il être autre chose qu’un jour de salut ? C’est le sens premier qu’il a dans la Loi de Moïse.

v. 6 Et ils ne purent rien répondre à cela. Les pharisiens ont décidé (v. 4) de garder le silence, aussi ne peuvent-ils plus prendre la parole pour donner une réponse. La parole est à Jésus et elle ne peut être remise en cause.

 

2. Quelle place choisir ?

Luc 14,7-11

Jésus part de l’observation de faits courants pour rappeler aux invités des pharisiens que c’est Dieu qui décide de la place de chacun dans le royaume.

v.7 parabole, a ici le sens de règle de conduite, de maxime de sagesse. Il remarquait qu’ils choisissaient les premières places. Les repas se prenaient à la mode romaine ; les convives s’allongeaient sur des lits autour de la table.

v.8 Quand tu es invité à des noces. Dans les repas de noces, le rang de chacun est plus strictement observé que dans un repas ordinaire : les invités de marque, en raison de leur âge ou de leur situation sociale, arrivent les derniers et ont droit aux premières places. Contrairement à ce qui se passe chez nous, ce n’est pas l’hôte qui place les invités ; ceux-ci doivent savoir où se mettre ; l’hôte n’intervient que si une modification est nécessaire en raison de la préséance.

L’invité risque, soit la confusion, s’il s’est lui-même installé à la première place, soit l’honneur si, s’étant mis modestement au bout de la table, l’hôte, devant tous les convives, le fait « avancer plus haut ».

v. 11 Car tout homme qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé. Cette sentence, que nous retrouverons en Luc 18, 14, dépasse de beaucoup le sens d’une simple règle de bonne conduite ou d’une leçon d’humilité. Luc fait allusion, comme le laisse entendre la suite du texte, à la réalité du royaume de Dieu. Jésus invite chacun à vivre dans la perspective du royaume qu’il ouvre à tous et à renoncer à sa propre justice.

 

3. Qui inviter ?

Luc 14, 12-14

S’adressant maintenant à son hôte, Jésus continue à bouleverser la manière de concevoir les relations humaines. Celles-ci ont dès maintenant, selon Jésus, une signification pour la « résurrection des justes ».

v.12 il dit aussi it celui qui l’avait invité. Noter le parallélisme entre les paroles adressées aux invités (v. 7-11) et à celui qui invite (v. 12-14). La coutume voulait que l’on invite ses proches et ses égaux : un chef des pharisiens, hôte de Jésus ce jour-là, avait sans doute comme relations des gens éminents de son monde. Il allait de soi que chacun n’invite que celui qui pouvait inviter en retour, pour qu’il y ait réciprocité ; peut-être pour ne pas gêner celui qui ne pouvait rendre l’invitation.

v. 13 des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Les malheureux énumérés ici sont les types mêmes des pauvres qui, en aucun cas, ne seront en mesure de rendre une invitation. Écartés non seulement de la vie sociale mais aussi religieuse, ils sont, le plus souvent, réduits à mendier leur nourriture. Ils sont précisément ceux pour qui Jésus est venu proclamer l’accueil du Seigneur (cf. Luc 4,16-21).

v.14 Cela te sera rendu à la résurrection des justes. Jésus utilise ici une expression que son hôte comprend bien, mais qui est obscure pour nous. Tout Juif fidèle, notamment un chef des pharisiens comme Simon, se considère comme un juste, parce qu’il obéit à la Loi de Dieu. En récompense de son obéissance il attend « la résurrection des justes », c’est-à-dire de vivre toujours avec Dieu après sa mort.
Mais Jésus renverse complètement la perspective : les justes ne sont pas ceux qui veulent s’assurer des premières places, ceux qui restent « entre amis », mais ce sont ceux qui auront accueilli à leur table (c’est-à-dire dans la plus étroite des communions) ceux qui sont démunis et exclus.

 

4. Dieu ouvre à tous son royaume

Luc 14, 15-24

La parabole que Jésus raconte ensuite est la réponse donnée à un des convives qui avait compris et exprimé son désir de participer à ce repas.

v.15 Heureux qui prendra part au repas dans le royaume de Dieu. Le convive qui prend la parole a bien discerné l’enjeu : il s’agit du royaume de Dieu et du festin qui en est une des images classiques pour les Juifs. Le prophète Ésaïe, par exemple, avait annoncé à plusieurs reprises ce festin que le Seigneur allait donner (Esaïe 25, 6 ; 5, 1-2) et qui ouvrirait un temps nouveau.

v. 16-17…iI invita beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : « Venez, maintenant c’est prêt ».
Jésus revient à la forme habituelle de la parabole pour annoncer la réalité de ce royaume.

L’homme riche pouvant inviter beaucoup de monde, et donnant un grand dîner, agit conformément à l’usage du temps et du lieu : l’invitation est envoyée longtemps à l’avance. Au dernier moment, quand le repas est prêt, l’hôte envoie chercher ses invités ; c’est une marque particulière de politesse.

v. 18-20 ils se mirent à s’excuser. Les invités, unanimement, refusent de se rendre à l’invitation pour des motifs qui concernent tous une richesse : un champ, cinq paires de boeufs, un mariage ; leur situation de nouveaux propriétaires les détourne du grand dîner préparé pour eux. On retrouve ici une situation déjà évoquée, lorsque Jésus appelle des hommes à le suivre (cf. Luc 9,59-64).

v.21 amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boîteux. La défection des invités entraîne la colère du maître de maison envers ceux qui auraient dû, normalement, honorer cette invitation ; une nouvelle invitation est destinée à ceux-là mêmes dont Jésus vient de dire qu’ils ne peuvent pas la rendre. Aussi bien n’est-il plus question d’inviter, mais « d’amener »; au v. 22, le terme employé sera encore plus fort : « force les gens à entrer ».

v. 22 il y a encore de la place. L’invitation est très large, puisqu’une fois les pauvres de la ville amenés, il y a encore de la place.

v. 23 Va-t-en par les routes et les jardins, et force les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. La recherche de convives pour le dîner va au-delà des limites de la ville, vers ceux qui sont le plus éloignés du maître de maison et qui vont être « forcés » d’entrer.
Le verbe grec traduit par « forcer » ou « contraindre » peut avoir deux sens : obliger par la violence ou inviter avec insistance. Dans l’histoire de l’Église on a souvent retenu le premier sens, notamment en vue de la conversion des païens ; ce sens n’est pas justifié dans le contexte de la parabole. Un seul impératif dirige l’action du maître et du serviteur : la maison doit être pleine, quels que soient les convives.

v. 24 aucun de ceux qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner. Cette dernière phrase de la parabole retentit comme un terrible avertissement pour ceux qui écoutent; à eux de l’entendre pour qu’elle ne devienne pas un jugement.
Les paroles de Jésus dans la maison du pharisien montrent pourquoi dès aujourd’hui, les relations entre les hommes sont totalement bouleversées : dans le royaume, Dieu invite ceux qui ne peuvent rien lui offrir en retour. Dès maintenant, nos actes peuvent attester quelque chose de ce temps nouveau.

***

Animations possibles

Après l’étude du chapitre 14 faire avec les enfants un projet d’invitation. Cette invitation pourrait prendre la forme d’une fête qui aurait pour thème : « Tous Invités, réjouissons-nous ensemble »

On pourra poser quelques questions et noter les réponses au fur et à mesure.

– Qu’évoquent pour vous les mots invité ou être invité ?
– Qui invite•t-on en général (parents, amis… ?)
– À un grand repas, noce, banquet, comment les gens sont-ils placés ? On peut apporter des photos que l’on observera (mariage. cérémonie…)
– À certaines occasions, y a-t-il des places d’honneur, des places réservées, des places meilleures que les autres ?
– Quand vous en avez la possibilité, quelle place choisissez-vous en classe, dans une foule, au spectacle, dans un jeu ? Pourquoi ?

1 – Jésus donne la force à un malade
Luc 14, 1-6

L’invité donne un signe du royaume

Jésus est invité chez un chef des pharisiens, (pensez à votre dictionnaire) un jour de sabbat :

Il guérit un malade au lieu d’observer la règle du sabbat, Pourquoi ?

Pour la bonne compréhension de tout ce chapitre, il ne faut pas perdre de vue le lien qui existe entre les actes de Jésus – ici la guérison de l’homme malade au cours de l’invitation, le Jour du sabbat, et ses enseignements aux invités, ici, à celui qui invite, dans la parabole du maître, à tous.

2 – Quelle place choisir ?
Luc 14, 7-11

L’invité du fond de la salle

Quelle place choisir dans une Invitation ?

Il sera intéressant de comparer ce que Jésus en dit avec ce qui a été noté au cours de la discussion.

3 – Qui Inviter ?
Luc 14, 12-14

Mes invités et ceux de Jésus

Qui Inviter ?

Quels sont les gens que Jésus conseille d’inviter ? Établissons, la liste et comparons-la à celle que nous avons faite.

4 – Dieu ouvre son royaume à tous
Luc 15, 15-24

a)    La maison remplie

– Qui sont les premiers Invités ?
– Pourquoi ne viennent-ils pas ?
– Quels sont ceux que le maître fait chercher ? remplacer ?
– Pourquoi le maître veut-iI que sa maison soit remplie ?

b)    Remplissons notre maison

Tous ces textes nous font comprendre qu’à travers nos actes, ici en particulier celui d’inviter, nous pouvons vivre, donner ou reconnaître des signes du royaume de Dieu.

Préparation d’une Invitation ou d’une fête.

C’est le moment de parler de ce projet avec les enfants et de décider avec eux qui nous invitons ou éventuellement chez qui nous voudrions être invités ? Avec qui ? Commencer une liste.

Remplir et décorer des cartes d’invitation. Deux cartes d’invitation sont proposées. Les enfants peuvent y apporter une note personnelle en illustrant le verso. Le poster, qui se trouve dans la pochette et qui peut être donné aux enfants à ce moment de la séquence, pourrait servir d’illustration à une affiche pour cette occasion. Les enfants après avoir contemplé et observé ce dessin pourraient composer un texte court ou un titre qui l’accompagnerait.

N’est-ce pas l’occasion de rajouter un couplet à votre chant ?

La fête et le chant

Il n’y a pas de fête sans chants joyeux et sans musique. Il est donc important de prévoir cet aspect de la fête à l’avance.
Un chant est proposé « Venez maintenant » n° 774 dans le recueil Arc en ciel et n° 55-09 dans le recueil Alléluia.
Nous suggérons de travailler l’accompagnement de ce chant avec des instruments de musique.
Pour permettre la participation active des enfants, nous proposons que du temps soit prévu pour que chaque enfant fabrique un instrument et, au cours de la fête, pour que les enfants invités qui le désirent puissent aussi fabriquer leur instrument.

Chant : « Venez maintenant« 
ARC : 774 ou ALLÉLUIA : 55-09
Les invités
 
Refrain
Venez maintenant, tout est prêt.
Venez partager le banquet !
Heureux celui qui prendra son repas
Au Royaume avec moi !

1. Le premier a dit : « Je vais voir mon champ ;
Je n’ai pas le temps de venir manger.
Auprès de ton maître, il faut m’excuser :
Je n’ai pas le temps, je n’ai pas le temps ! » Refr.

2. Le deuxième a dit : « Je viens d’acheter
Dix bœufs ce matin ; c’est bien du souci.
Auprès de ton maître, il faut m’excuser :
J’ai trop de soucis, j’ai trop de soucis. » Refr.

3. Le troisième a dit : « Je me suis marié ;
Je n’ai pas envie de partir d’ici.
Auprès de ton maître, il faut m’excuser :
Je n’ai pas envie, je n’ai pas envie. » Refr.

4. Et le maître a dit à son serviteur :
« Va chercher dehors tous les estropiés.
Il reste des places autour de mon cœur.
Fais venir aussi tous les mal aimés ! » Refr.

Marie-Annick Rétif *1944
© Studio SM, autorisation SECLI 09/002 (68)

***
Des instruments

a) En KIT (cf. matériel scolaire)

Il existe maintenant des carillons de bonne qualité en « Prêt-à-monter ». Chaque enfant pourra monter le sien.
S’il y a dans votre église un bricoleur, il n’aura aucune peine à en monter un, en réalisant une base en bois, puis éventuellement s’il est un peu pédagogue, à en faire monter aux enfants. La notice d’instruction est très bien faite.

b) Livre « Musique à construire »

Il y aura toujours la possibilité de réaliser des instruments originaux avec l’ouvrage d’Agnès Chaumet, édité par « Enfance et musique » cliquer ici

Une fête pour les autres ?  –  Une fête avec les autres ?

Que préparerons-nous ?

Nous signalons l’excellent livre « Toutes ces rencontres », 12 célébrations complètes pour célébrer Dieu avec les enfants de 5 à 12 ans. Ce livre donne un certain nombre d’idées qui devraient inspirer le projet de fête. Cliquer ici

1)    L’accueil
Dès leur arrivée, les enfants doivent sentir qu’ils sont attendus, que le lieu où ils se trouvent est vivant, qu’il va se passer quelque chose :
– une équipe d’accueil est en place : « bonjour, comment t’appelles-tu ? Chaque enfant reçoit un badge sur lequel est inscrit son prénom.
– Les enfants s’installent sur un grand tapis étalé au centre de l’église où une 2° équipe les attend pour chanter en attendant que tous les participants soient arrivés.
Déjà c’est la fête : on chante, on se salue, on s’accueille, on fait connaissance. Tout de suite on pose un geste ensemble : le long d’un mur est fixée une longue bande de papier kraft sur laquelle sont dessinés des ceps et des sarments au-dessous de l’inscription : « ils planteront des vignes et ils en mangeront les fruits ». Les enfants sont invités à y coller leur badge représentant une baie de raisin et de former des grappes de raisin. La vigne est plantée ! Puis c’est l’éclatement du groupe. Dans différents endroits de l’église 7 ateliers sont prêts pour préparer la fête.
La silhouette de la fiche « invitation à la fête » pourrait être utilisée de cette façon.

2)    Les ateliers
Ils seront fonction du projet, mais l’idée est à retenir afin que chacun soit vraiment actif dans la préparation et la célébration de la fête.

3)    La fête-célébration
Tout est prêt ; voici venu le moment de se rassembler pour célébrer la fête.
Être ensemble, c’est pouvoir se réjouir du travail, de l’apport de chacun, c’est pouvoir goûter et partager ce que chacun a préparé, comme le font les vendangeurs au moment des vendanges.
Chaque groupe va pouvoir faire découvrir aux autres ce qu’il a vécu : l’histoire, la musique, la danse, le dessin, la prière, la dégustation du jus de raisin, les cartes en souvenir du moment que l’on vient de passer ensemble ; le tout entrecoupé des chants qui ont été appris au moment de l’accueil, de rires, d’applaudissements, de cris de joie.
Pour tous c’est la fête.

4)    Conclusion
Constatations à propos du déroulement de la fête.
Importance du lieu qui doit être grand et fonctionnel pour permettre :
– l’installation du matériel
– la formation d’ateliers
– le déplacement des enfants
Importance de l’accueil :
dès le début il faut éviter les moments de flottement et faciliter les contacts entre les participants.
Importance de la préparation
Sans s’enfermer dans un carcan qui risquerait de couper la spontanéité de l’enfant, il faut que le déroulement de la fête soit prévu dans ses moindres détails et que chaque participant ait participé à l’élaboration du projet pour bien le posséder et connaître son rôle.
– Pour la fin nous rencontrons la même exigence que pour l’accueil ; il s’agit d’éviter une fin en « queue de poisson ».

 

 

 

 

 

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