Point KT

Témoignage de Pierre

Le témoignage de Pierre est une narration écrite par Andrée ENDINGER pour le Jeudi Saint. Cette narration est largement inspirée de JEAN 13, 1 à 17, le lavement des pieds. Nous sommes en Galilée, au bord du lac de Tibériade. Pierre, André, Jean et les autres sont retournés chez eux après les évènements de la … Lire la suite

Site de bricolage « My little House »

Besoin d’un bricolage biblique clé en main en urgence ? Ce site en anglais est fait pour vous ! Il propose des cartes, des tableaux (diodores) ou des bricolages. Les patrons sont parfois payants mais ceux proposés dans notre sélection sont gratuits. Le site est en anglais, mais en cliquant sur les liens préparés pour vous, vous … Lire la suite

Découvrir l’Eglise Universelle avec les adolescents

Voici un dossier préparé par les services de Catéchèse et Mission de l’Union des Eglises Protestantes d’Alsace et de Lorraine pour expliquer l’Eglise universelle aux jeunes. Le dossier de 15 pages est imaginé pour être exploité pendant un weekend catéchétique ou pendant 3 rencontres. L’intention est d’affirmer que chacun a sa place en Eglise, que … Lire la suite

Jardin de Pâques – jour 4

Préparons une demie coquille de noix remplie d’eau – des papiers blancs – un stylo par personne Lisons Jean 13;1-15 Comprenons Jésus qui lave les pieds des disciples. C’est le renversement de toutes choses. C’est le Maître qui fait action d’esclave. Jésus qui lave les pieds de ses disciples, c’est un geste d’accueil et d’attention. Jésus … Lire la suite

Kamishibai maison : Jean 13

Voici une nouvelle proposition de kamishibaï maison (théâtre de papier) à partir du texte de Jean 13. Cette proposition de création est au format A4 et propose  pour ce bricolage l’utilisation des peintures (gouaches). Petit aperçu en vidéo cliquer ici  Commencer par télécharger et imprimer (en recto) les planches dessinées en noir et blanc ici Jean … Lire la suite

Programme pour l’éveil à la foi : Arrosons notre foi. Des gouttes d’eau dans la Bible

Le programme œcuménique pour l’éveil à la foi contient : des introductions thématiques et des annexes ; des activités pour toute l’année. « Celui qui a soif, je lui donnerai à boire gratuitement de l’eau de la source qui donne la vie. »  Apocalypse 21, 6. C’est Dieu la source d’eau vive. Cette eau qui devient en nous une source jaillissante … Lire la suite

Je, tu, il, elle … lave

Voici une belle proposition de  veillée pascale. Merci à la pasteure Titia Es-Sbanti (EPUdF) pour son partage ! Introduction  présentation générale. La veillée pascale fait partie des séances catéchétiques des enfants et ados. Elle s’inscrit  dans le cadre du thème catéchétique choisi pour l’année et que nous avons intitulé :  «  Quand la foi s’expose … » Textes … Lire la suite

Le lavement des pieds


Illustration:
L. Gangloff

Le lavement des pieds des disciples par Jésus est un geste difficile à comprendre aujourd’hui… voici quelques exemples du quotidien pour comprendre le plus grand message d’amour.

Pour que ce geste soit compris des enfants, je chercherai à faire plusieurs gestes contemporains dont les significations mises ensemble pourraient être proches.

Le lavement des pieds contient trois significations essentielles :

  1. l’accueil de l’invité, c’est un geste d’hospitalité, un geste d’attention à l’autre qui marque la considération qu’on lui porte pour l’accueillir.
  2. le service de l’autre, c’est un geste qui place l’autre comme plus important que soi, c’est un geste fait sans volonté d’exercer un pouvoir sur l’autre.
  3. Jésus fait cela pour annoncer sa mort comme un geste d’amour.

Quels gestes faisons-nous quand nous accueillons quelqu’un dans l’Église ou à la maison (chez soi) pour accueillir vraiment l’autre ?
On lui dit bonjour, on lui prend son manteau pour le suspendre au porte manteau, on lui offre à boire et même à manger, on s’inquiète de sa santé et de celle de ses proches.

Quels gestes faisons-nous pour signifier à quelqu’un qu’on est à son service ?
On se propose de lui porter son sac (de courses, de voyage, etc…) quand il est lourd. On l’aide à traverser la rue, on lui indique son chemin, on l’aide à remplir des papiers administratifs, on partage un savoir, on l’aide à faire des travaux, etc…

En quoi ces gestes sont faits par amour ?
Quand ils sont gratuits, sans intérêt, sans intention de dominer celle ou celui à qui on rend service, sans attendre de retour.
Le seul « retour » attendu est celui qu’attend Jésus : que ses disciples se mettent au service des uns des autres.
Le seul « retour » que nous pouvons attendre d’une personne à qui nous avons rendu service est qu’elle rende service à quelqu’un d’autre.

Le lavement des pieds est la combinaison de ces 3 gestes de ces trois significations en un seul.

Les enfants au travers de ces exemples peuvent certainement aborder plus facilement la signification du geste de Jésus.

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Sept semaines pour l’eau !

La rareté de l’eau fait partie des questions environnementales les plus pressantes à l’heure actuelle dans le monde. Un grand nombre de gens n’ont pas accès à l’eau et manquent de systèmes d’assainissement adéquats.

Le Réseau œcuménique de l’eau organise chaque année une campagne de sensibilisation « 7 semaines pour l’eau » proposant diverses ressources et animations utilisables en catéchèse.

  

 

 Le Réseau œcuménique de l’eau vous invite à mettre à profit la période du carême pour vous interroger sur les moyens d’être de meilleurs intendants et intendantes de la création de Dieu et de mettre en pratique l’amour de Dieu dans nos relations avec autrui.

  • But du « Réseau œcuménique de l’eau » :

Promouvoir la conservation, la gestion responsable et la distribution équitable de l’eau pour tous, dans la conviction que l’eau est un don de Dieu et un droit humain fondamental.

  • Objectifs :

Le Réseau œcuménique de l’eau a été créé

   –  pour faire entendre le témoignage chrétien dans le débat actuel sur les questions liées à l’eau,
   –  pour sensibiliser les Eglises à l’urgence du problème,
   –  pour prendre, en tant que communauté œcuménique, des mesures concertées à tous les niveaux.

  • Qui sommes-nous ?

Le Réseau œcuménique de l’eau est un réseau international d’Eglises et d’organisations chrétiennes. Le Secrétariat du Réseau œcuménique de l’eau se situe au Conseil œcuménique des Eglise, à Genève. Cliquez ici pour en savoir plus sur nos organisations participantes, sur le Groupe directeur du ROE et le Secrétariat du ROE.

  • Que fait le ROE ?

    Le ROE facilite l’échange d’informations et propose de la documentation pour les Eglises, les autres organisations chrétiennes, les partenaires et les particuliers concernant la crise mondiale de l’eau et les solutions et initiatives axées sur les communautés
    Le ROE promeut et coordonne la défense des causes en matière de reconnaissance et de mise en œuvre du droit humain à l’eau

Veuillez noter que le Réseau œcuménique de l’eau ne finance pas de projets et n’accorde pas de subventions.

Le Réseau œcuménique de l’eau est un réseau international d’Eglises et d’organisations chrétiennes. Le Secrétariat du Réseau œcuménique de l’eau se situe au Conseil œcuménique des Eglise, à Genève.

Cliquez ici pour en savoir plus sur nos organisations participantes, sur le Groupe directeur du ROE et le Secrétariat du ROE.

  • Sept semaines pour l’eau 2013

1ere semaine : « Goutte à goutte »

2e semaine : « Eaux du baptême, eau de la vie »

3e semaine : « Puits de discorde – Espaces de paix »

4e semaine : « Soif d’eau – Soif de vie »

5e semaine : « Sœur eau ou or bleu? »

6e semaine : « Donne-moi de l’eau… L’eau vivante! »

7e semaine : « Nous devons laver nos pieds sales »

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  • Sept semaines pour l’eau 2014

Les réflexions seront publiées chaque semaine ici à partir du lundi 3 mars 2014.

Depuis 2008, le ROE prépare des méditations hebdomadaires et de la documentation sur le thème de l’eau pour le temps du carême. Cette année, nos réflexions portent sur le «Pèlerinage vers la justice de l’eau». 

Bien que l’eau soit intrinsèquement liée au bien-être global des individus, des milliards de personnes dans le monde sont privées d’accès à l’eau et à l’assainissement. Les réflexions proposées cette année mettront l’accent sur cette injustice qui touche plus d’un tiers de la population mondiale.

Nous avons fait un long chemin sur notre pèlerinage vers la justice de l’eau. Après plusieurs années de lutte, les Nations Unies ont déclaré en 2010 que l’eau et l’assainissement sont des droits humains. Désormais, c’est la mise en œuvre de ces droits au niveau des pays qui fait l’objet de toute les attentions, afin qu’ils deviennent une réalité pour tous ceux et celles qui n’en jouissent pas encore.

Pour télécharger le PDF « L’eau virtuelle » cliquer ici

 

Des pierres qui crient, un cheminement pour la semaine sainte

 

Pour le temps de Pâques, comme un parcours semé de pierres : « S’ils se taisent, les pierres crieront ! ».Voici une série de petites narrations rapportant les événements des Évangiles au sujet de la semaine de Pâques « J’écoute ».Elles sont accompagnées d’un début de réflexion en lien avec le texte biblique et la vie courante : « je réfléchis ».Enfin, une action est suggérée, laissant libre cours à l’imagination : « j’agis » et qui conduira vers une prière que chacun, chacune peut personnaliser : « je prie ».

 
 

Matériel et préparation

Il faut se procurer six pierres par enfant. Au travers des petits travaux que nous proposons, elles serviront de liens entre tous ces jours particuliers : dimanche des rameaux, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de Pâques, lundi de Pâques.
Ce cheminement peut être individuel, il fonctionne aussi très bien avec un groupe d’enfants et pourra être exploité lors d’une célébration.

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Dimanche des rameaux : un joyeux cortège

Narration, « J’écoute »

Sur cette route vers Jérusalem, voilà que Jésus et ses disciples s’approchent d’un village portant le nom de Béthanie. Jésus envoie deux de ses disciples vers le village, chercher un âne qui lui est destiné. Jésus s’assied sur le jeune âne et ils montent la colline vers Jérusalem. Ses amis mettent leurs vêtements sur le dos de l’âne et d’autres osent même les étendre par terre pour en faire comme un tapis devant le cortège. C’est soudain comme une grande fête, et tous se mettent à chanter et à louer à pleins poumons pour tout ce qu’ils ont vu et vécu avec Jésus. Ils crient : »Bénis soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »D’autres, gênés, veulent faire taire la foule. Alors Jésus dit cette étrange parole : « je vous le dis, si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront. » (D’après l’évangile de Luc, chapitre 19, versets 20 à 39).

« Je réfléchis »

Jésus a pris soin de choisir une monture humble qui parle plutôt de service que de glorieuse victoire. En ces temps-là, beaucoup attendaient quelqu ’un qui les délivre de l’occupation des romains ou d’un pouvoir religieux, quelqu’un, qui serait un roi, un guerrier. Peut-être certains pensent-ils que Jésus a ce pourvoir, mais pour beaucoup d’autres, Jésus est le porte-parole de Dieu, son serviteur, à moins qu’il ne soit…le Fils de Dieu, le Dieu vivant !

« J’agis »

Nous vous proposons de « faire crier les pierres » par la prière ! Choisir six pierres qui plaisent lors d’une promenade ou dans un jardin, plutôt plates, ou bien dessiner six pierres sur du papier épais. Aligner ces pierres comme un chemin, afin qu’elles accompagnent cette semaine. Pour ce dimanche des rameaux, dessiner sur l’une d’elles un feuillage d’un coté et inscrire sur l’autre coté quelque chose qui réjouit le cœur.

« Je prie ».

Voici l’Envoyé de Dieu. Acclamons-le, car il vient pour nous annoncer le Dieu vivant ! Si nous nous taisons, les pierres crieront sa gloire et sa vérité. Seigneur, que nos cœurs de pierre se changent en cœurs vivants et aimants.

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Jeudi saint : l’honneur de servir

Narration : « J’écoute, je lis »

C’est Jeudi soir. Les disciples de Jésus vont manger le repas traditionnel de la Pâque. Il y a des coupes avec du vin, du pain, de la viande d’agneau et des herbes amères. Avant de se mettre à table, tout poussiéreux après leur journée de marche, ils vont se laver les pieds, selon la coutume. Jésus prend une serviette, une cuvette, de l‘eau et commence à laver les pieds de ses disciples. Lorsque Jésus arrive à Pierre, Pierre ne veut pas que son Maitre se baisse devant lui et lui lave les pieds. Il veut, lui, laver les pieds de Jésus. « Mais non ! dit Jésus, c’est moi qui te lave les pieds. Moi je suis venu comme un serviteur. » Puis il revient à table et leur dit : « Voilà, je vous montre l’exemple pour que vous pensiez vous aussi à vous aider, à vous rendre service. Si vous voulez avoir une quelconque importance aux yeux de Dieu, il ne faut pas hésiter à vous rendre service humblement. » Ensuite, ils prennent le repas puis ils partent se reposer dans un jardin. (D’après l’évangile de Jean, chapitre 13)

« Je réfléchis »

Laver les pieds est un geste d’accueil, de reconnaissance et de service. Beaucoup de gens font des choses pour nous, à la maison, à l’école, à l’Eglise…d’autres autour de nous ont sans doute besoin que nous les aidions.

« J’agis »

Quel geste pourrions-nous faire pour rendre service à quelqu’un ? On peut peindre la deuxième pierre en bleu, couleur de l’eau, et écrire sur cette pierre une action que l’on pourrait faire pour quelqu’un, et la réaliser effectivement !

« Je prie »

Seigneur aide-moi à voir celui qui a besoin de moi. Merci Seigneur, parce que tu es venu vivre avec les hommes pour leur parler, pour nous montrer et nous dire comment nous aimer et nous rendre service.

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Vendredi Saint : une mort bouleversante

Narration : « j’écoute, je lis »

C’est dans la nuit du jeudi au vendredi que Jésus est arrêté. Il est jugé par un tribunal romain représenté par Pilate. C’est pourtant le peuple, encouragé par les responsables religieux, qui va le condamner à mort. Ce même vendredi, près de midi, il sera cloué sur la croix.
Mais d’abord il y a une longue et pénible montée vers la colline de l’exécution, celle qu’on appelle Golgotha. Jésus est crucifié avec deux malfaiteurs. Leur supplice est terrible car la mort est très lente. En plein jour, les ténèbres accompagnent leur souffrance jusqu’à trois heures de l’après midi. Jésus pousse son dernier cri d’agonie : »Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
Le soldat qui garde les suppliciés est profondément bouleversé .Pour lui, pas de doute, cet homme qui vient de mourir est un juste, un innocent. Les témoins qui sont restés se frappent la poitrine : quelle horreur ! Et s’il était le Fils de Dieu ? (d’après l’évangile de Luc, chapitre 23 versets 33 à 49)

« Je réfléchis »

La mort d’un être cher nous révolte toujours. La mort injuste, la torture et le meurtre sont pires encore. C’est pour cela que la croix reste un symbole pour toute injustice, mais elle parle aussi d’un seul homme, Jésus, mort pour tous les humains. Les Eglises du monde entier ont décidé de lutter contre la violence cette dernière décennie. Les signes de cette action étaient des croix fabriquées avec des anciennes balles de fusil ou des anciens obus.

« J’agis »

Choisir la pierre qui convient pour ce jour particulier. Avec un feutre rouge y dessiner une croix, et sur la croix, avec un feutre noir, inscrire une injustice que l’on souhaite voir disparaitre.

« Je prie »

A tous ceux qui ont de la peine, à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui ont peur, Seigneur tu dis : « Gardez espoir mes amis, ayez confiance en moi. Je suis avec vous, je ne vous abandonne pas. Avec ma mort sur la croix, je vous trace un chemin de vie. »

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Samedi saint : une triste journée

Narration : « j’écoute, je lis »

C’est un jour de grande tristesse. Jésus a été mis dans un tombeau. Tous ses amis sont désespérés. Certains ont des regrets de ne pas l’avoir assez écouté, suivi, de ne pas lui avoir posé toutes les questions qu’ils auraient pu lui poser. D’autres ont des remords de l’avoir abandonné, trahi, renié. C’est un jour de silence, de pleurs. Aucun ne semble se souvenir que Jésus avait annoncé, qu’après sa mort, il reviendrait à la vie. La souffrance les empêche d’espérer. Le soir, quelques femmes, des amies de Jésus, ont préparé des parfums pour aller les répandre sur le corps de Jésus au tombeau dès que le jour se lèvera. Quelle triste journée, quelle triste nuit (d’après l’évangile de Luc, chapitre 23).

« Je réfléchis »

Nous nous souvenons peut être de la mort de quelqu’un que nous aimions beaucoup. Ou bien nous pensons à des amis qui ont un deuil dans leur famille. Nous ne devrions pas faire comme les disciples qui avaient oublié les paroles de Jésus. La mort est terrible, mais elle n’est pas la fin de tout. Il y a une autre vie. Demain, c’est le dimanche de Pâques, jour où Jésus est revenu à la vie.

« Je prie »

Seigneur, merci pour tous les gens qui nous aiment et que nous aimons. Nous te prions de consoler ceux qui ont perdu quelqu’un qu’ils aiment. Nous te demandons de mettre dans nos cœurs une espérance qui éclaire la nuit de la tristesse.

« J’agis »

Demain c’est Pâques, jour de la vie. On peut préparer, ce soir, une belle table pour le petit déjeuner de demain. On peut décorer la maison et installer un arbre de Pâques avec des branches qui bourgeonnent. Colorier un coté de la quatrième pierre d’une couleur qui semble triste et l’autre coté d’une couleur que l’on trouve gaie. Aujourd’hui, samedi, laisser le coté plus triste apparent et demain, retourner la pierre pour exprimer la joie. Les pierres de toute la semaine peuvent faire un chemin de table sur la table ainsi préparée.

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Dimanche de Pâques : la grande surprise

Narration : « J’écoute, je lis »

Lorsque le soleil se lève, deux des amies de Jésus prennent le chemin du cimetière. L’inquiétude se fait dans leur cœur : « Qui roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? » .Elle est en effet trop lourde pour leurs pauvres forces. En arrivant à l’endroit du cimetière, elles lèvent les yeux et voient que la pierre est enlevée. Elles entrent dans le tombeau et s’effrayent d’y trouver, non pas leur ami qui a été crucifié, mais un jeune homme vêtu de blanc, assis exactement à l’endroit où le corps  de Jésus aurait dû reposer. Le jeune homme dit : « Ne vous effrayer pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié. Il est ressuscité. Allez dire à Pierre et à ses amis qu’il vous attend en Galilée ».Elles ont de la peine à croire cette étonnante nouvelle et sont très effrayées mais l’espérance de quelque chose de vivant malgré la mort commence à germer dans leur cœur (d’après l’évangile de Marc, chapitre 16, versets 1 à 8).

« Je réfléchis »

La nuit vient de disparaitre mais pas l’horreur d’avoir perdu quelqu’un qu’on a aimé très fort et qui ne viendra plus. Il faut maintenant s’habituer à l’absence. Pour cela, certains s’appuyaient sur des coutumes, comme l’embaumement du corps à l’aide de parfums. Une coutume, encore actuelle, est de s’occuper de la tombe, la fleurir, la décorer. Ce sont des gestes qui permettent de dire son chagrin et de se souvenir. Par ce tombeau vide, Dieu nous invite à regarder ailleurs que vers la seule mort. Les coutumes ne doivent pas nous retenir, mais nous accompagner sur le chemin de l’espérance.

« J’agis »

On peut proposer de peindre un soleil sur une des pierres ou sur les cinq pierres de la semaine. On peut aussi relire le récit en l’accompagnant d’un bruitage à l’aide des pierres de la semaine. Ainsi on imitera les pas des femmes qui crissent sur le gravier du cimetière, leur arrêt stupéfait dans un silence, le bruit d’une pierre plus grosse, plus sonore, qui s’écarte de devant la tombe, leurs pas qui vont dans la tombe, comme si elles descendaient un escalier, solennels et lourds, et enfin le bruit de leurs de pas affolés, rapides, qui sortent du tombeau vide .

« Je prie »

C’est la Pâque pour moi. Le matin où Dieu s’est levé, il a voulu les hommes debout vers la vie. Je suis rempli d’espérance, il me donne un chemin nouveau, l’histoire de ma vie que je peux dessiner et écrire avec lui.

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Lundi de Pâques : le compagnon inattendu

Narration : « J’écoute, je lis »

Plusieurs de ses amis ont vu Jésus ressuscité et ont parlé avec lui. Alors que d’autres n’y croient pas. Ce lundi, deux de ceux là marchent sur un chemin, encore dans leur tristesse. Quelqu’un les rejoint et commence une conversation.
– Vous avez l’air triste, vous avez un problème ?
– Tu ne sais donc pas que notre ami, Jésus, est mort depuis quatre jours ?
– Ah oui ! Je sais et même je me souviens qu’il avait dit qu’il reviendrait à la vie.
Alors l’homme leur parle de la Bible, de Dieu, de Jésus…Puis ils arrivent à la maison. Et ils entrent. Ils ont faim. Ils sortent du pain de leur sac. L’étranger qui a marché avec eux prend le pain, en coupe un morceau pour chacun et le leur donne. Et là, tout à coup, les deux amis se regardent, ils n’en croient pas leurs yeux : cet homme qui a marché avec eux et qui leur donne le pain, c’est lui, c’est Jésus. Ils ne l’avaient même pas reconnu…
(D’après Luc 24)

Je réfléchis »

Nous aussi parfois nous avons du mal à croire tout ce qu’on nous enseigne à propos de  Jésus. Pourquoi il est mort ? Comment il est ressuscité ? Est ce que nous aussi nous ressusciterons ? Comme ces deux personnes nous avons besoin qu’on nous explique ce que nous dit la Bible.

« J’agis »

On peut écrire sur un des cotés de la sixième pierre une question importante que l’on se pose, ou, si c’est trop long, écrire un mot sur un bout de papier et le glisser sous la pierre. De l’autre coté de la pierre, mettre le nom de la personne à qui on peut aller demander une réponse.

« Je prie »

Seigneur Jésus, nous n’avons pas la chance que tu viennes nous rejoindre sur la route comme tu as rejoint tes amis, mais nous savons que tu es vivant et que tu marches mystérieusement avec nous. Merci de nous donner des personnes qui peuvent nous expliquer ce que nous ne comprenons pas.