Point KT

Une graine de moutarde : bricolage communautaire

Proposition d’un bricolage réalisé à l’occasion du culte des moissons et en lien avec la parabole de la graine de moutarde (Marc 4). Le culte s’est déroulé dans une paroisse d’Alsace (Hautepierre). L’animation se passait en même temps que le culte.     Le point de départ : un triptyque figurant un arbre, préparé à … Lire la suite

C’est le temps des vendanges !

C’est le temps des vendanges ! Proposition de culte à 4 pattes d’automne… où nous apprenons que ce qui importe à Dieu ce n’est pas le travail que nous faisons ou ne faisons pas, mais que tous puissent, vivre, et vivre bien ! Ce qui est important c’est son amour pour nous tous. Exemple d’invitation au … Lire la suite

Fêter les récoltes ?

Le culte des récoltes est une tradition en Alsace : chaque année, fin septembre – début octobre, ce culte est l’occasion de remercier Dieu pour les beautés de sa création et en particulier pour ce que nous récoltons et qui nous nourrit. Dans le contexte actuel où tant de voix s’élèvent pour dire que la … Lire la suite

Culte des récoltes : respecter la vie

 

La vie de Jésus a inspiré celles de beaucoup d’hommes et de femmes jusqu’à aujourd’hui, dont le 1er écologiste protestant qui a marqué le 20è siècle, un alsacien en plus : j’ai nommé Albert Schweitzer. Cette année nous avons un triple jubilé : les 140 ans de la naissance d’Albert Schweitzer, les 50 ans de sa mort et les 100 ans du respect de la vie, concept largement développé par ce pasteur, médecin, musicien et théologien. Voici un culte des récoltes qui reprend des éléments de la pensée de ce grand homme, après un travail préalable de recherche par les jeunes du catéchisme.

Entrée en cortège des enfants avec fruits et légumes à déposer devant l’autel.

Accueil

Au nom du Dieu qui nous appelle à la vie et qui fait germer l’espérance dans notre monde,
Soyez toutes et tous les bienvenus à ce culte de fête !

En ce début d’automne, à l’heure où nous commençons à préparer nos jardins pour le temps d’hiver- et que nous récoltons les derniers fruits et légumes, nous voulons exprimer à Dieu notre reconnaissance pour toutes ces bonnes choses que nous offre sa Création et les partager avec d’autres – qui en ont besoin.
Martin Luther se plaisait à dire : « La création est le plus beau livre dans lequel Dieu s’est décrit et présenté.»
La création, dans sa beauté et tout ce qu’elle nous donne de bon, nous dit qui est Dieu : un Dieu bon, un Dieu qui veut que la vie grandisse, un Dieu qui a de beaux projets pour nous les hommes.

Chant 1 : Levée Première AL 49/16, 1-3

Lecture de la Genèse 1, 1 à 2, 4 par deux catéchumènes

Introduction : Mettons-nous à l’écoute de ce beau récit de la Création. C’est vrai qu’il est souvent difficile d’entendre ce mythe aujourd’hui, car il réveille en nous bon nombre de questions –qui éprouvent notre confiance en Dieu : Comment Dieu a-t-il créé le monde ? Est-ce un magicien ? Ce n’est pas possible que ce soit vrai ? Et ce que fait-on de la théorie de l’évolution ?
Or, nous oublions que le but de la Bible n’est pas d’être un livre historique ou scientifique. Le premier chapitre de la Genèse n’explique pas le processus de formation des planètes… ce texte nous parle d’autre chose : il chante les merveilles de cette Création qui nous entoure.
Ce poème nous montre que Dieu a voulu la VIE – en nommant et en ordonnant les éléments- et qu’il est lié à l’histoire de l’homme depuis le début, et jusqu’à aujourd’hui.

Répons : Gloire soit au Saint-Esprit ! Gloire soit à Dieu le Père ! Gloire soit à Jésus-Christ, notre Sauveur, notre frère ! Son immense charité dure pour l’éternité.  ARC 243, 4

Prière d’Ouverture par 1 catéchumène (réf . S. Reff Grain2kt)

Cette parole qui ponctue le récit : « Dieu voit que c’est une bonne chose » rappelle tout le bien qui existe dans notre monde. Depuis notre naissance, nous faisons chaque jour l’expérience de ce qui est bon pour nous.
Même la création de l’homme à l’image de Dieu – Dieu la trouve très bonne (Gen 1, 31) et concerne chaque être humain. Cette parole nous rappelle ce matin ce regard d’amour que Dieu pose sur chacun de nous, comme une bénédiction.  //

Nous te remercions Seigneur, parce que tu nous as créés,
Nous n’aurions pas pu le faire nous-mêmes,
Tu as dessiné nos visages avec tendresse, tu nous as appelés chacun par notre nom
Tu nous as invités à naître et tu as des projets avec nous.
Nous te remercions Seigneur pour la beauté de ta Création,
La joie d’y découvrir les innombrables merveilles que tu as créées, la diversité éblouissante des espèces et des visages.

Tu nous as tout donné, Tu nous as laissés libres.
Nous te remercions pour cette confiance,
Car tu as choisi d’agir par nos cœurs, nos mains, nos bouches,
Tu nous attends pour achever ton œuvre.

Nous nous réjouissons, Seigneur, de cette vie que tu nous as confiée,
Dans laquelle tu marches avec nous,
Et de cette joie qui gonfle nos cœurs lorsque nous t’écoutons, te parlons,
Lorsque nous reconnaissons ton nom.

Répons : ARC 720, 1-2
1. Pour les champs de blé, merci ; L’herbe ensoleillée, merci ; L’eau des ruisselets, merci. Que grâces te soient rendues !
2. Pour toute beauté, merci ; Pour toute bonté, merci ;
Pour toute amitié, merci. Que grâces te soient rendues !

Lecture de l’Epitre: 2 Corinthiens 9, 6 à 15

Chant 2 : Danke für diesen Guten Morgen AL 42/09, 1-4

Prédication :

Au KT, nous avons vu que lorsque Dieu créé l’homme, il le bénit, c’est -à-dire : il lui adresse une bonne parole – et lui donne une mission : peupler cette terre et de la « dominer » au sens d’en être responsable pour la rendre habitable, vivable – labourer, aménager, en prendre soin pour que la vie soit possible. La vie, TOUTE vie et pas que la nôtre 😉

Si les 1ers chapitres de la Bible chante la beauté de la vie, – tout de suite avec le récit de la Création suivent l’épisode avec Adam et Eve qui seront chassés du jardin et connaîtront la souffrance, puis la 1ère violence avec les frères Caïn et Abel…ces récits évoquent l’existence du mal au sein du monde. Et la destruction de notre planète en est une manifestation.
Aujourd’hui, plus qu’hier, nous sommes conscients des torts que nous faisons à la Création. C’est comme si une sorte de fossé sépare Dieu et les hommes. Aujourd’hui, Beaucoup de gens veulent réduire ce fossé et se mobilisent pour la défense de la nature en agissant, dénonçant car parfois’ et il faut aller ‘contre la nature… humaine.
Avec Jésus, Dieu a prouvé qu’il voulait vivre avec nous malgré nos erreurs ET il nous montre comment Dieu veut lutter AVEC les humains contre toutes les formes le mal.
La vie de Jésus a inspiré celles de beaucoup d’hommes et de femmes jusqu’à aujourd’hui, dont le 1er écologiste protestant qui a marqué le 20è siècle, un alsacien en plus : j’ai nommé Albert Schweitzer. Cette année nous avons un triple jubilé : les 140 ans de la naissance d’Albert Schweitzer, les 50 ans de sa mort et les 100 ans du respect de la vie, concept largement développé par ce pasteur, médecin, musicien et théologien.
Les catéchumènes ont fait des recherches au kT et vont vous présenter brièvement : sa vie et surtout le grand principe qui a guidé ses engagements.

Catéchumène 1:
Découvrir le 1er écologiste protestant, de plus est, c’est un Alsacien : Albert Schweitzer
1875/1965 (90 ans), marié en 1912 avec Hélène Breslau, pasteur-musicien et médecin/Prix Nobel de la paix / créé hôpital Lambaréné au Gabon

Catéchumènes 2 et 3:
« Le droit au bonheur » d’Albert Schweitzer
Schweitzer est à la fois connu et méconnu. Il est devenu une image d’Epinal, une figure pour timbres postaux, un héros de bandes dessinées, un personnage de films. Sa personne disparaît derrière l’image qu’on en donne. Selon les milieux et les périodes, on l’a loué ou critiqué.
Mais ce que nous pouvons dire c’est que sa vie, ses engagements et surtout ses idées peuvent aujourd’hui nous faire réfléchir et peut-être nous inspirer. Le théologien qu’il était a travaillé les écritures avec sérieux. Selon lui, l’évangile avait perdu tout impact et Jésus toute crédibilité parce que les hommes ne le voyaient qu’au travers de l’Eglise. Aussi, le langage biblique n’était plus compréhensible pour le commun des mortels, c’est pourquoi il a essayé de prêcher l’évangile dans un langage plus simple. Pas si différent d’aujourd’hui…

Prédication (suite) : Selon lui, la foi chrétienne suscite ainsi un véritable respect et un authentique service de la vie. L’évangile nous invite à la suite du Christ à lutter contre le mal sous toutes ces formes pour permettre la vie : le mal tel que la violence, le mal-être que nous vivons, les situations de discordes, la destruction progressive de la planète…

SCHWEITZER base toute son action sur une formule simple : « RESPECTER  LA VIE ». En français, le mot « respect » n’est pas très engageant- il s’agirait juste de ne pas détruire/ de ne pas polluer/ de ne pas faire de mal). Or, le mot allemand qu’utilise Schweitzer est  Ehrfurcht- qui est composé des mots « Ehr – honneur et Furcht – peur » N’entendons donc pas par « respect » un état d’âme sans effet pratique mais bel et bien un travail à accomplir. Respecter la vie ne se réduit pas selon lui à la contempler avec espoir et inquiétude en la laissant aller son cours et en évitant seulement de la détruire. Il s’agit de la servir, de la développer, de la cultiver, de la défendre contre ce qui la menace.

Dans l’univers, les vivants ne cessent de s’opposer à d’autres vivants : regardons la chaîne alimentaire ou le monde végétal. Le monde des humains ne fait pas exception, mais il  apparaît aussi le sentiment que la vie peut s’associer avec la vie ; chez les hommes se manifeste timidement un élan pour que des vivants s’aident, s’allient, collaborent pour le plus grand bien de chacun. Oui, il ne s’agit pas uniquement de la vie comme contraire de la mort. Respecter la vie, c’est aussi lutter contre la violence, les situations de guerre, contre la pauvreté, contre la faim dans le monde, contre tout ce qui oppresse nos vies. La force de l’idéal est incalculable !

Parler du respect de la vie, plutôt que des vivants, exprime cet espoir d’une vie harmonieuse et non déchirée, solidaire et non adversaire – que nous appelons nous, les chrétiens : le Royaume de Dieu.

Alors aujourd’hui, pour toi, respecter la vie, c’est … quoi ?

Interlude

Chant 3 : Toi qui disposes ARC 631, 1-3

Prière finale

Bénédiction

La paix profonde de la vague qui déferle, soit sur vous
La paix profonde de l’air qui circule soit sur vous
La paix profonde du calme de la terre soit sur vous
La paix profonde des astres brillants soit sur vous
La paix profonde du Fils de la paix soit sur vous, Amen.

 

 

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Culte à quatre pattes – Moissons et récoltes

Dans bien des églises et en particulier en Alsace, un « culte des récoltes » est organisé chaque année à l’automne. Voici une célébration avec les tout petits : il n’est jamais trop tôt pour apprendre à dire merci à Dieu pour tous les légumes, les fruits, les céréales, tout ce que nous pouvons manger… Merci aussi pour la vie.

  • Matériel

   – Fruits et légumes

   – Les desssins ci-dessous (souris, soleil, arbre…fruits mûrs)

– Les dessins représentants des souris, le soleil, l’arbre…les fruits mûrs  sont accrochés à un petit bâton pour mimer / jouer l´histoire de la souris. Voici quelques exemples… on peut les agrandir, les colorier et les mettre sur des petits bâtons en bois… (« Stabpuppen ») : cliquer ici

Le culte (durée : 30 minutes) :

  • Jeu d´orgue
  • Accueil :

Chers enfants, chers parents, grand-parents, amis…
Soyez les bienvenus. Je me réjouis que vous soyez venus.
Aujourd’hui nous voulons fêter ensemble une fête qui s’appelle moissons et récoltes…Est-ce que quelqu’un parmi vous peut nous dire de quoi il s’agit ? Qu’est-ce que c’est la fête des moissons et des récoltes ?….
Ça veut dire qu’aujourd’hui nous disons Merci à Dieu pour tous les légumes, les fruits, les céréales, tout ce que nous pouvons manger… et nous remercions Dieu pour notre vie.
Notre culte commence maintenant et pour cela j’allume les deux bougies sur l’autel. Est-ce que quelqu’un veut m’aider ?… 

  • On allume les bougies….

Voici les deux bougies. Elles nous rappellent que Dieu est avec nous.
Nous ne le voyons pas, mais il est là, il entend nos prières et nos chants.
Il est là pour nous. Dieu est ici, en son nom nous sommes assemblés dans cette église…

Je vous invite à vous lever et à dire avec moi :
Nous sommes ensemble au nom du Dieu, qui nous aime
(On caresse notre joue et la joue de notre enfant s’il est trop petit pour le faire lui-même).
Nous sommes ensemble au nom du fils, qui connaît chacun et chacune de nous
(On tape sur notre torse ou sur le torse de notre enfant).
Et nous sommes ensemble au nom de l’Esprit Saint, qui nous entoure et nous accompagne
(Nous nous embrassons nous-mêmes et notre enfant)  

  • Chant : Frappe des mains, ARC 270
  • Prière :

Nous devenons tranquilles, on joint les mains, on pense à Dieu et si on veut on ferme les yeux…
Dieu, notre père,
Aujourd’hui nous voulons te remercier. Nous avons à manger, nous avons à boire, nous avons des habits, nous avons une maison, nous avons des livres et des jouets. Merci !
Nous avons même tellement que nous pouvons partager avec les autres. Partager ça nous fait plaisir.
Merci, Dieu, notre Père. Amen.

Action avec les fruits et légumes :
Vous tous, en entrant de cette église vous avez reçu des légumes et des fruits.
Maintenant je vous prie de les ramener peut-être avec vos parents ou grands-parents et de les poser sur les marches de l’autel. Comme ça nous décorons l’église.
………………
Vous connaissez tous les légumes qui sont sur les marches de l’autel ? Allez…qu’est-ce que c’est ça ?…. 

  • Chant : ARC 249, 1.3 Béni soit le Seigneur….
  • L´histoire de Frédéric, la souris

Dans un mur près d’une prairie habite une famille de souris.
Ils sont en train de ramasser les noix, le blé et la paille parce que c’est bientôt l’hiver.
Tous les membres de la famille des souris travaillent jour et nuit – sauf une – Frédéric. (On montre Frédéric avec les autres souris, Stabpuppen).

Les souris qui travaillent demandent : « Frédéric, pourquoi est-ce que tu ne travailles pas ? »
« Mais, si » répond-il « moi j’amasse les rayons de soleil pour les jours qui sont froids et sombres en hiver. » (On montre le soleil).

Les souris continuent à travailler très, très dur. Un jour Frédéric est assis sur une pierre du mur fixant la prairie. Les autres souris demandent :
« Qu´est-ce que tu fais, Frédéric ? » Frédéric répond : « Moi, j’amasse les couleurs, parce que l’hiver est gris. » (On montre les couleurs).

Un jour Frédéric a l’air de dormir… (On fait la Stabpuppe dormir) Les autres souris sont en colère :
« Frédéric tu dors pendant que les autres travaillent d’une manière très dure. »
« Mais, non »
, répond-il, « j’amasse les mots. Pendant l´hiver nous devons passer beaucoup de longs jours. Nous ne pouvons plus sortir et à un moment donné nous ne savons plus de quoi parler et discuter.» (On montre les mots).

Quand l’hiver est venu les souris se retirent dans leur cachette entre les pierres du mur. (On montre un mur ou des pierres). Au début ils ont assez à manger et les souris se racontent beaucoup d’histoires. La famille de souris est très heureuse. Mais un jour leur stock est vide… il n’y a plus de noix, de paille, de céréales… Ils ont froid, les pierres du mur sont très froides et personne ne veut plus parler. Une souris se souvient, elle dit : « Frédéric, ouvre tes réserves ! »
Frédéric répond : « Chères souris, je vous invite à fermer les yeux, je vous envoie les rayons de soleil (on montre le soleil), vous sentez comment c’est chaud chez nous ?» Et en parlant du soleil les souris commencent à avoir chaud. Mmmhhh…. Que c’est bienfaisant !

Une autre souris dit : « Frédéric, et les couleurs ? » « Fermez vos yeux » dit-il et il commence à raconter des fleurs, les bleuets, les ponceaux rouges, les tournesols jaunes, des feuilles vertes des arbres et les fruits de toutes les couleurs. (On montre les couleurs, les fleurs, les arbres). Et les souris voient toutes les couleurs dont Frédéric parle et elles sont heureuses.

« Et les mots ? » Demande une souris… et Frédéric commence à raconter un poème. Les souris sont touchées par les mots de Frédéric et elles retrouvent courage pour les prochains et derniers jours d’hiver. (On montre les mots)

  • Message :

Chers enfants,
Dieu s’occupe de nous. Tout ce que nous voyons devant l’autel a grandi avec l’aide de Dieu, avec sa bénédiction. Dieu fait que nous ayons à manger, à boire, que nous ayons des fleurs, des pommes, des poires, des pommes de terres, des œufs, des carottes, des fleurs. Il nous donne aussi les mots pour que par exemple nous puissions rendre heureux les autres. Il nous donne aussi les couleurs pour que notre vie ait différentes possibilités et pour que par exemple nous apprenions la tolérance. Il nous donne les rayons du soleil pour que nous ayons chaud et pour que par exemple notre vie soit lumineuse et pour que par exemple nous ne perdions jamais courage. Aujourd’hui nous voulons remercier Dieu pour la nourriture, les couleurs, le soleil et les mots.

On le dit ensemble :
Pasteur/quelqu´un d´autre :
« Merci Dieu pour la nourriture », les enfants répondent : « Merci Dieu pour la nourriture »
Pasteur/quelqu´un d´autre « Merci Dieu pour les couleurs » les enfants répondent : « Merci Dieu pour les couleurs »
Pasteur/quelqu´un d´autre Merci Dieu pour le soleil, les enfants répondent : « Merci Dieu pour le soleil »
Pasteur/quelqu´un d´autre  Merci Dieu pour les mots, les enfants répondent : « Merci Dieu pour les mots »
Amen.

  • Chant : « Toi, qui dispose… », 631.1.2

Notre Père

  • Bénédiction :

Dieu tu es dans l’intérieur de moi et tu es à l’extérieur,
Tu es aussi autour de moi.
Tu fais que mes pieds soient solides sur la terre.
Ta bénédiction m’assure, je suis à l´abri dans tes mains. Amen.

Merci d’être venus. Je vous invite à rester encore un petit peu dans cette église.
Vous êtes invités à goûter ensemble. Après on va partager les fruits. Vous pourrez les ramener à la maison.

 

Pourquoi une fête des récoltes ?

Dans bien des églises locales rurales, et en particulier dans l’Artois, un « culte des récoltes » est organisé chaque année à l’automne. Mais pourquoi une telle fête ? Dieu est-il présent dans le blé, dans le raisin ou dans les légumes de notre potager ? Le christianisme n’est-il pas une religion qui cherche justement à s’émanciper de la nature et de tout ce qui pourrait ressembler à de l’idôlatrie ?