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Devant toi – chant de Daniel Priss

Les théologiens du passé considèrent Dieu comme omniscient, ce qui veut dire que Dieu connaît tout, qu’il est renseigné de toute chose en temps réel.
Grâce à la high-tech, l’homme d’aujourd’hui peut aussi prétendre tout savoir. Une lucarne sur le monde se niche dans sa poche, elle ne le quitte plus et crée parfois une relation addictive. Grâce à son smartphone, l’Homme d’aujourd’hui accède à toutes les connaissances en temps réel, il est tel Dieu, omniscient !
Mais est-il, en mesure de supporter cette connaissance grandissante ? En Genèse 3, la connaissance n’est pas présentée comme libératrice, au contraire, vouloir être comme Dieu est aliénant ! Nous constatons aujourd’hui une angoisse grandissante des jeunes générations, proportionnelle aux informations qui les assaillent.

Ces deux mots « Devant-toi » répétés comme un mantra, proposent un partage. Ce que je vois, Dieu le voit aussi ! C’est le fondement de la prière d’intercession.

Devant-toi, et non pas seulement devant-moi ! La prière d’intercession, exprimé en Église, est aussi un temps libératoire, face aux inquiétudes des temps présents. Une prière qui mobilise.

L’assemblée chante plusieurs fois « Devant-toi », tel un leitmotiv, le soliste chante le refrain auquel l’assemblée répond par ces mêmes paroles.

Les strophes expriment les intentions de prières, l’assemblée chante « Nous te prions », un second intervenant les prononce.

Les intentions de prières sont données à titre d’exemples, elles peuvent être réécrites.

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Écouter le chant – prière

Devant toi

Paroles et musique : Daniel PRISS

Refrain
Seigneur, je viens devant toi – devant toi, devant toi,
Pour te dire tout bas – devant toi, devant toi,
Toute ma peine – devant toi, devant toi,
En face de tant, de tant de haine, – devant toi, devant toi,
Toute la souffrance – devant toi, devant toi,
De ce monde en errance, – devant toi, devant toi,
En ta présence, – devant toi, devant toi,
J’implore ta clémence, – devant toi, devant toi.

Nous te prions pour les solitaires.
Nous te prions pour les malades.
Nous te prions pour ceux loin de leurs familles.
Nous te prions pour ceux que plus personne n’attend.
Nous te prions pour ceux qui vivent sous les bombes.
Nous te prions pour ceux qui meurent de faim.

Refrain

Nous te prions pour ceux qui cherchent un sens à leur vie.
Nous te prions pour tous ceux qui œuvrent pour la paix et la justice.
Nous te prions, en face du malheur, donne-nous des mots de consolation.
Nous te prions, en face d’un conflit, donne-nous le discernement.
Nous te prions, aide-nous à devenir des ouvriers de paix.
Nous te prions, aide-nous à vivre l’amour au quotidien.

Refrain

Nous te prions !

 Crédit : Daniel PRISS (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Prière de louange avec des fleurs et des jeunes

Cette prière de louange est faite pour présenter un bouquet à Dieu… Elle pourrait être lue par les jeunes, les jeunes confirmés, les personnes qui pourraient être présentées lors d’un culte. 

Seigneur vois nos bras chargés de fleurs. Ces fleurs nous voulons te les remettre en signe de notre amour et de notre louange. Comme remerciement à ton invitation sans cesse renouvelée. Ces fleurs sont différentes comme nous aussi nous sommes différents, chacun un pétale d’une même fleur : ton Eglise. (déposer les pivoines). Ces fleurs qui vont composer notre bouquet sont diverses comme notre louange est diverse et variée

Seigneur, nous te remettons ces fleurs parce que nous savons que c’est toi qui nous les as offertes, que c’est toi qui nous donnes la générosité de la nature. Donne-nous de regarder vraiment les beautés de ta création, donne-nous de regarder vraiment tous les signes de ton amour dans notre vie. Cette fleur d’hortensia que je veux ajouter au bouquet est un travail délicat d’orfèvre : chaque fleur est unique, créée avec soin, et magnifique comme chacun de tes enfants. (déposer l’hortensia)

Seigneur, avec ces iris (déposer les iris) qui signifient, dans le langage des fleurs, l’annonce d’une bonne nouvelle, je veux te louer. Loué sois-tu parce que tu nous as invités aujourd’hui pour proclamer une nouvelle fois dans nos vies ton appel d’amour. Loué sois-tu parce que tu veux nous abreuver à l’eau vive de ta Parole. Loué sois-tu parce que tu veux tenir une place dans nos vies.

Seigneur, je t’offre ces géraniums (déposer les géraniums) dans la simplicité de mon amour. Je te remercie parce que je te connais dans ma vie, que tu y tiens une place spéciale et unique, que je sais que je peux me tourner vers toi, avec confiance, avec tendresse, avec amour, du lever du soleil à son coucher, des jours de mon enfance aux jours où mes cheveux seront blancs, les jours de joie et les jours où j’ai le cœur lourd de chagrin.

Seigneur, je t’offre ces marguerites (déposer les marguerites) avec leur cœur de soleil parce que tu ensoleilles la vie de tes enfants. Souvent les amoureux les effeuillent pour découvrir, pensent-ils, si l’être aimé les aime un peu… beaucoup… passionnément. Si nous effeuillions toutes les marguerites du monde, nous découvririons que tu nous aimes passionnément… depuis toujours. Merci.

Seigneur, tu nous aimes. Nous le savons car tu nous le redis sans cesse dans ta Parole, mais beaucoup ont l’impression que cet amour est symbolisé par une rose (tenir la rose). Une rose c’est magnifique, une rose cela dégage un parfum suave… mais une rose cela a aussi des épines. Seigneur, ne nous laisse pas croire que ton amour peut nous blesser mais fais-nous découvrir qu’il nous donne la vie, qu’il nous ouvre à la vie. (déposer la rose)

Seigneur, moi je rajouterais ces magnifiques lupins élancés à notre bouquet commun. Puissions-nous tendre vers le ciel, vers toi, vers ta lumière comme eux s’étendent vers la lumière du soleil. Puissions-nous rester solidaires comme chaque petite fleur de la plante l’est à sa tige centrale. Puissions-nous nous attacher solidement à ta Parole comme ces fleurs sont attachées à leur plan. (déposer le lupin)

Mon Dieu, avec ces œillets de poète j’affirme que tu es parfait et unique : c’est ce que signifie cette fleur dans leur langage. J’affirme que tu es parfait et que tu dépasses toute notre compréhension. Mais dans ta perfection tu n’as pas voulu rester loin de nous, au contraire tu t’es donné en ton fils pour que nous vivions dans ton amour. Loué sois-tu ! (déposer les œillets de poète)

Seigneur, pour la beauté de ce bouquet composé des 1 000 couleurs de ta palette, pour toutes les fleurs que nous pourrions rajouter (rajouter les fleurs restantes), pour toute la beauté de ta création, pour la terre illuminée de ton amour nous voulons te remercier, nous voulons te célébrer. Nous voulons célébrer de tout notre cœur, de tout notre chant, la joie dans laquelle nous sommes quand nous te rencontrons. Amen

Crédits : pasteure Isabelle Horber (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Plateau TV des Rameaux

Cette petite saynète est facilement adaptable : on peut rajouter ou enlever des personnages. Il faut être minimum deux pour pouvoir la jouer : une personne qui présente ; et une personne qui joue les différent·es invité·es.
L’idée de cette scène est de mettre en lumière toutes les personnes impliquées dans l’arrivée de Jésus à Jérusalem, et de saisir ce qu’elles ont pu vivre et ressentir, pour nous mettre à notre tour à leur place.
Cette saynète prépare à la Semaine Sainte à travers des références aux épisodes qui vont arriver, mais joue sur le fait que personne ne s’imagine comment va se finir la semaine.
L’intérêt de cette pièce est également le peu de matériel et de mise en scène nécessaire, et la possibilité pour les acteurs et actrices de lire leur texte si le temps leur manque pour l’apprendre par cœur.

***

Une présentatrice télé rentre et s’assoit à une table, face à elle (et face à l’assemblée) se trouve une autre table avec des chaises vides. La présentatrice se fait repoudrer le nez en relisant ses fiches, et en buvant dans une tasse.

Quelqu’un annonce : Antenne dans 3… 2… 1…

La présentatrice se redresse, regarde vers l’assemblée, et commence à lire ses fiches.

Présentatrice : Bonjour à toutes et à tous ! Jésus est arrivé à Jérusalem : voilà l’info du jour et le sujet de notre dossier spécial. C’est effectivement hier dans l’après-midi que la scène s’est déroulée. Une foule de gens, avertis depuis des jours de la venue de Jésus à Jérusalem, s’était rassemblée à l’entrée de la ville pour l’accueillir. Et voilà qu’il arriva, assis à la surprise générale sur un ânon, le petit d’une ânesse. À son passage, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, pendant que d’autres y mirent des branches vertes qu’ils avaient coupées dans la campagne. On pouvait entendre les personnes qui marchaient devant Jésus et celles qui le suivaient crier : « Hosanna ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! » (D’après Marc 11,1-11)

Pour nous parler de cet événement exceptionnel, nous avons mené l’enquête et retrouvé plusieurs personnes qui ont pu être aux premières loges de cette entrée triomphante. En exclusivité aujourd’hui, voici leurs témoignages.

J’invite en premier lieu à me rejoindre sur le plateau : Marguerite et Chantale, deux grandes fans qui ont joué des coudes pour voir leur idole.

Marguerite et Chantale arrivent sur le plateau et s’assoient à la table en face de la présentatrice.

Présentatrice : Marguerite, Chantale, bonjour et bienvenue. Merci d’avoir accepté de témoigner sur notre plateau.

Marguerite : Bonjour, merci à vous de nous recevoir.

Chantale : Oui bonjour.

Présentatrice : Alors, racontez-nous un peu ce qui vous a donné envie d’assister à cet événement hier.

Marguerite : Il faut savoir qu’avec Chantale on est assez fan du personnage de Jésus. Ça fait des mois maintenant qu’on suit toute son actualité, tous ses voyages, tous ses déplacements.

Chantale : Vous voyez, il n’est pas comme les autres. Y a quelque chose de mystérieux dans tout ce qu’il dit, et dans tout ce qu’il fait. Quelque chose d’un peu magique même.

Marguerite : Et nous le mystère, on adore ça.

Présentatrice : Quand vous dites que vous suivez tous ses voyages, ses faits et gestes, vous voulez dire que vous êtes allées le suivre directement dans ses aventures ?

Chantale : Ah on aurait bien aimé c’est clair ! Mais malheureusement non, on n’a jamais pu y aller.

Marguerite : Tout ce qu’on savait de lui, c’était par le bouche-à-oreille. Vous savez, les nouvelles vont vite. Surtout quand il y a des trucs qui sortent de l’ordinaire et que ça crée de la polémique.

Présentatrice : Vous ne le connaissiez donc que d’après sa réputation ?

Chantale : Oui c’est bien ça. C’est pour ça qu’on ne voulait absolument pas rater son arrivée dans notre ville, c’était enfin l’occasion de le voir en vrai !

Marguerite : Alors avec Chantale on s’est levées super tôt hier, et on a attendu toute la journée sur place pour être sûres d’avoir les meilleures places et de pas le louper.

Chantale : Et on a bien réussi, puisqu’on était au premier rang !

Présentatrice : Eh bien, racontez-moi alors comment s’est passée cette première rencontre.

Marguerite : C’était incroyable ! L’ambiance était complètement dingue, on n’arrêtait pas de crier « Hosanna, Hosanna ! » Dans l’excitation, des gens jetaient leurs vêtements, d’autres jetaient des belles branches de rameaux, on voyait même plus le sol tellement il y en avait par terre !

Présentatrice : Et Jésus dans tout ça ?

Chantale : Jésus, c’était un peu étrange, parce qu’il n’avait pas l’air tellement ravi de voir toute cette foule. Il est resté assez impassible, il n’a pas fait de grand bain de foule, il n’a pas serré de mains ou signé des autographes. Mais d’un côté je me suis dit que c’était plutôt bien, ça veut dire qu’il est resté humble, que la célébrité ne lui est pas montée à la tête.

Marguerite : Le plus étrange ceci dit ce n’est pas tant sa réaction, ou son absence de réaction, mais c’est surtout sa manière d’arriver : il était quand même assis sur ânon ! On ne s’y attendait pas à celle-là. Ce n’est quand même pas très impressionnant ni avantageux cette monture. Ça lui donnait l’impression d’être plus petit, ça le rabaissait. Vraiment bizarre comme choix. Moi à sa place j’aurais au moins choisi un beau cheval bien grand, histoire de prendre un peu de hauteur.

Présentatrice : C’était en effet un choix de monture très audacieux. Peut-être que le prochain invité pourra nous en dire un peu plus. Mais avant de l’accueillir, encore une petite question pour vous mesdames : qu’allez-vous faire les jours qui viennent, allez-vous essayer de le suivre ou de le recroiser ?

Chantale : Bonne question. J’avoue que si sur le moment c’était génial, aujourd’hui j’ai un peu un sentiment de « bof » parce qu’en vrai il ne semble pas si exceptionnel et hors du commun que ça. Surtout après le coup de l’ânon. Donc je ne sais pas si nous allons le suivre dans ses prochaines apparitions publiques.

Marguerite : Ceci dit il y a des chances qu’on le recroise dans la ville. Même s’il y a du peuple en ce moment pour Pâque, tout le monde sera à peu près au même endroit les prochains jours : au Temple. D’ailleurs s’il veut acheter de quoi préparer la fête, ou acheter quelques souvenirs avant de repartir, c’est certain qu’il ira au Temple, c’est là que se trouvent les meilleurs marchands.

Présentatrice : Un grand merci Marguerite et Chantale pour vos témoignages qui nous permettent de revivre cette journée d’hier. Avant d’accueillir nos prochains invités, une petite pause !

Mini-prière

Comme les gens de la foule, nous t’attendons Jésus,
nous t’espérons.
Tu arrives, tu viens à nous.
Mais pas toujours comme nous l’imaginons.
Aide-nous à t’accueillir tel que tu es,
même si ça nous bouscule.
Viens, entre chez nous, entre dans nos vies.

Cantique : Hosanna (EXO)

Pendant le cantique, la présentatrice se fait repoudrer le nez pendant que deux autres jeunes prennent la place des deux précédentes.

Présentatrice : De retour sur notre plateau. Nous voilà à présent avec Pierre et André, deux frères qui font partie du fameux groupe des 12 disciples. Bonjour Pierre, bonjour André.

Pierre : Bonjour.

André : Bonjour.

Présentatrice : Un grand merci d’avoir pris le temps de venir témoigner aujourd’hui. J’imagine que votre agenda de disciples est assez serré. Si vous le voulez bien, racontez-nous un peu comment s’est déroulée cette entrée à Jérusalem, de votre point de vue.

Pierre : Déjà, il faut savoir que nous, ça fait des mois que nous sommes sur la route, passant toujours d’un village à l’autre. Il nous arrive même parfois de passer plusieurs jours d’affilée dans la montagne, loin de toute ville.

André : En plus de voyager en permanence, le travail de disciple n’est pas de tout repos : on doit écouter et retenir de nombreux enseignements, on doit s’occuper de la gestion matérielle des voyages comme par exemple gérer la nourriture, on doit contenir les foules qui veulent parfois trop s’approcher de Jésus, on doit filtrer toutes les demandes de guérison et de miracle.

Pierre : Alors quand on a appris qu’on allait venir à Jérusalem pour fêter Pâque, on a tous sauté au plafond : ça y est, on retrouve enfin une ville, avec ses commerces, ses restaurants. On a tous l’espoir de pouvoir prendre quelques petits jours de congé pour profiter au maximum d’être ici.

Présentatrice : Des congés qui seraient bien mérités visiblement. D’autant plus qu’hier, vous avez à nouveau eu beaucoup de travail n’est-ce pas ?

André : Oui effectivement. Une fois arrivés en périphérie de Jérusalem, parmi tous ses disciples c’est à nous deux que Jésus a demandé d’aller jusqu’au village voisin et de revenir avec ânon. Vu le dénivelé du mont des Oliviers, ce n’était pas une petite promenade tranquille.

Pierre : En plus, on n’a pas compris sur le moment pourquoi il lui fallait subitement une monture. Après tout ce qu’on avait déjà marché, il aurait pu finir le peu qu’il restait du chemin à pied également.

Présentatrice : Et cet ânon, comment l’avez-vous trouvé ? Vous l’avez acheté exprès pour rentrer dans la ville ?

André : Non quand même pas. Étrangement, il y avait un ânon juste à l’entrée du village, alors on a simplement fait comme Jésus nous avait dit de faire : on l’a pris, sans rien demander à personne.

Pierre : Alors oui, ça ressemble un peu à du vol dit comme ça. Mais quand on a détaché l’âne, des gens sont venus nous demander ce qu’on faisait, et encore une fois, on a simplement dit ce que Jésus nous avait dit de dire : « Qu’il en avait besoin, et qu’il serait ramené plus tard ». Et comme ça, ils nous ont laissés l’emmener.

Présentatrice : Et c’est sur cet âne qu’il est donc entré dans Jérusalem. Ce qui en a surpris plus d’un.

André : Nous les premiers. On s’est dit qu’on n’avait pas eu de chance, et que ça aurait été quand même plus stylé si on avait trouvé un cheval à l’entrée du village plutôt qu’un ânon ! Mais Jésus semblait satisfait de nous voir arriver avec l’âne.

Présentatrice : Il n’y a pas que l’âne qui a choqué les gens, il y a aussi eu la réaction de Jésus qui ne semblait pas tellement apprécier les acclamations de la foule. Vous pouvez nous en dire quelque chose ?

Pierre : C’est vrai que ça fait plusieurs jours qu’il est d’humeur un peu maussade. Depuis qu’il nous a dit qu’on viendrait fêter Pâque en ville.

André : Il n’y avait pas que son humeur qui était chagrine, mais ses paroles aussi. Il s’est mis à parler de souffrance, de procès, de condamnation à mort. Ses histoires étaient vraiment devenues glauques.

Pierre : On n’a pas tout compris, mais on n’a pas osé poser de questions non plus. Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive de ne pas comprendre, mais on ne veut pas paraître bête alors on fait comme si.

Présentatrice : Et dans les jours qui viennent, quel est le programme ?

André : Je pense qu’on va passer une petite semaine en ville avant de repartir. On ira faire un petit tour au Temple. Certainement que Jésus va prendre la parole publiquement quelques fois, il ne peut pas s’en empêcher.

Pierre : Mais surtout, on va préparer une grosse fête avec un bon repas. J’ai hâte, j’espère que ça va être une soirée mémorable !

Présentatrice : Et bien je vous souhaite une très belle semaine, avec beaucoup de repos et de plaisir !

Nous avons encore un invité à accueillir ce matin, mais avant, une petite pause.

Mini-prière

Comme les disciples, nous avons parfois du mal à te saisir Jésus.
Tu dis une chose,
mais c’est une autre que nous voulons comprendre.
Nos yeux refusent de voir et nos oreilles refusent d’entendre
ce qui est trop difficile à accepter.
Aide-nous à réaliser ce que tu es venu nous annoncer,
Ce à quoi tu nous appelles.

Cantique : Je loue ton nom Éternel

Un jeune avec des oreilles d’âne entre et s’assoit à la place des deux disciples.

Présentatrice : Nous revoilà en compagnie de Tagada, LE fameux ânon dont tout le monde parle. Bonjour Tagada.

Tagada : Bonjour !

Présentatrice : Vous étiez la star hier, dites-nous, comment avez-vous été propulsé sur le devant de la scène ?

Tagada : Pour tout vous dire, je ne réalise pas encore très bien. Hier matin encore j’étais tranquillement en train de brouter dans mon jardin, avec ma mère, et aujourd’hui je me retrouve sur un plateau télé !

Présentatrice : C’est le hasard de la vie, on ne sait pas toujours quand le buzz va nous tomber dessus ! Mais d’après ce que j’ai entendu, ce n’est pas forcément qu’un simple hasard. Vous n’êtes pas l’ânon de n’importe quelle ânesse…

Tagada : Effectivement, ma mère a également eu son lot d’aventures, qu’elle ne cesse de me raconter. Tout a commencé il y a au moins trente ans quand elle habitait avec son maître, un Samaritain, à Bethléem. Une nuit, elle s’est retrouvée à partager son étable et même sa mangeoire avec un couple qui venait du nord, et qui n’avait pas trouvé de meilleur endroit pour passer la nuit et pour mettre au monde leur fils ! Plusieurs jours plus tard, la petite famille était à nouveau de passage pour fuir jusqu’en Égypte, et comme ils n’avaient pas d’âne, le Samaritain a accepté de leur prêter ma mère. Après il lui est arrivé encore plein de trucs, comme lors d’un voyage à Jéricho avec son maître quand ils ont trouvé un homme presque mort sur le bord de la route. Après toutes ces aventures, quand ma mère m’a donné naissance, elle a décidé d’arrêter ses voyages. Et depuis, on vit une petite vie tranquille dans ce petit village à côté de Jérusalem.

Présentatrice : Une petite vie tranquille, jusqu’à hier…

Tagada : Eh oui, jusqu’à ce que deux hommes viennent me détacher pour m’emmener avec eux. Ils n’avaient pas l’air méchants, alors je me suis laissé faire, mais j’ai quand même demandé à ma mère de nous accompagner. Les deux hommes l’ont compris, puisqu’ils l’ont prise elle aussi. On a donc marché un moment avec ces hommes, sans savoir où on allait. Jusqu’à arriver à un village dans lequel des gens nous attendaient. Et parmi ces gens, il y avait lui !

Présentatrice : Lui, c’est-à-dire Jésus ?

Tagada : Oui C’est bien ça ! Ma mère l’a immédiatement reconnu, même après toutes ces années !

Présentatrice : Il a donc une longue histoire avec les ânes ?

Tagada : Visiblement. Alors autant je comprends qu’en tant que bébé, et inconnu, il monte sur un âne. Autant ça m’a quand même surpris que ce soit sur mon dos qu’il veuille venir à Jérusalem, surtout devant toute cette foule venue le voir et l’applaudir. Mais bon, je ne vais pas me plaindre, j’étais fier moi d’être sa monture ! Moi, petit bourriquet insignifiant, je portais cet homme si important et à la fois si humble de m’accepter comme son destrier. J’avais l’impression d’avoir le chargement le plus précieux du monde sur mon dos.

Présentatrice : C’est vraiment une belle histoire. Et aujourd’hui, que prévoyez-vous ?

Tagada : J’avoue que j’ai hâte de retourner dans mon petit jardin pépère, à côté de ma mère. Jésus et ses disciples savent désormais où j’habite, alors j’espère qu’ils reviendront faire appel à moi pour le porter encore une fois, peut-être quand ils quitteront Jérusalem après Pâque !

Présentatrice : Un grand merci Tagada pour ce témoignage émouvant.

Nous arrivons à présent à la fin de notre dossier spécial. Grâce à tous les témoignages recueillis, nous en savons désormais un peu plus sur ce qui s’est passé hier. Nous souhaitons à Jésus et tous ses disciples une très bonne semaine dans notre belle ville de Jérusalem. Quant à vous, ne manquez pas notre journal, pour avoir chaque jour les dernières informations concernant leurs péripéties.

Je vous souhaite une belle semaine qui commence, et vivement le weekend !

La présentatrice et Tagada quittent le plateau.

Mini-prière

Comme l’ânon, nous nous réjouissons de marcher avec toi Jésus.
C’est toi qui nous guides,
Toi qui nous conduis,
Et nous, nous te faisons confiance.
Avec joie, nous avançons
avec toi,
pour toi,
grâce à toi.

Interlude

Crédits : pasteure Sophie-Anne Lorant Faivre (UEPAL), Point KT, Pixabay (photo)




A la recherche du lapin de Pâques. Saison 3

Parcours tout public

Selon une formule déjà utilisée en 2021 et 2022, nous vous proposons :

  • Parcours grand public pour les enfants et les familles
  • A vivre de façon autonome par familles
  • Avec en plus des postes à vivre avec une présence
  • Objectifs : Sensibiliser les gens à la thématique de Pâques et créer du lien

Une idée de Christine Amendola et de Catherine Novet de l’EERV.

Description du projet 

  • Pour créer des liens avec des personnes externes et internes de nos églises, familles et enfants autour d’une fête chrétienne
  • Pour sortir de nos murs pour aller à la rencontre des gens et avoir une présence lors de cette fête largement laïcisée.
  • Pour de vivre des temps autour de Pâques avec les familles.
    • Nous avons décidé de mettre sur pied un parcours avec des postes avec des activités à faire en familles sur la thématique de Pâques.
    • Le parcours est prévu pour être libre d’accès, à vivre en extérieur afin qu’un maximum de monde puisse venir malgré les mesures. L’idée est de proposer une promenade.
    • Ce parcours peut être adapté à vos réalités et être vécu en présentiez ou à l’intérieur
  • Notre objectif est que ce parcours ne soit pas que pour les paroissiens et paroissiennes, mais aussi pour tout un chacun. C’est pourquoi nous aimerions aborder divers thèmes : bien entendu celui du Pâques chrétien, mais aussi la …., pour que toutes et tous puisse être touché par cette démarche.
  • Public cible : Familles larges. Enfants entre 3 et 12 ans.
  • But : Sensibiliser les gens à la thématique de Pâques et créer du lien.
  • Attention : Plusieurs documents demandent du matériel. Pour ces postes, il est bon de faire le parcours avec une présence.
  • Proposition : Etre présent autour d’une table
    • en décorant des œufs de Pâques
    • en mettant des coloriages
    • en proposant par exemple de créer plusieurs origami lapins pour décorer la maison à Pâques, voir fiche origami.

Les différents postes dans le désordre

« A la recherche du lapin de Pâques » Saison 2

« A la recherche du lapin de Pâques » Saison 1

Une nouvelle idée de Catherine Abrecht, EERV, intitulée « Les femmes au tombeau« , une animation-célébration autour de Pâques




Les femmes au tombeau

Peinture de Bernadette Lopez – https://www.evangile-et-peinture.org

D’après Matthieu 28, 1-10

Fil rouge narratif et bricolage : du caillou triste au caillou joyeux

Animation : « chasse aux légumes » et préparation d’une soupe aux cailloux

Une idée de Catherine Abrecht de l’EERV.

Pour une rencontre d’une demi-journée, pour célébration participative…
Le document en Word : Proposition Pâques 2023

A l’avance :

  • Préparer un « jardin de Pâques » si possible en extérieur

Début de la rencontre en salle : 

  • Dire quel jour nous sommes et ce qui se passe ce jour-là. Donner un bref résumé qui explique la mort de Jésus, son corps mis dans le tombeau et gardé par des soldats.

Ce n’est pas une narration. C’est un résumé qui permet de situer les faits

Bricolage partie 1 :

  • Chacun peint un caillou noir (un galet d’une forme ronde si possible) et un caillou gris.
  • Laisse sécher.
  • Apprentissage d’un chant
  • Faire les visages sur les cailloux lorsqu’ils sont secs.

Regrouper tout le monde vers le jardin de Pâques. Chaque enfant a ses deux cailloux à la main.

Narration partie 1 :

Ce que je vais vous raconter maintenant s’est passé trois jours après la mort de Jésus. Nous sommes dimanche matin. Les premières lueurs de l’aube viennent éclairer l’ombre de quelques arbres ; elles éclairent aussi l’énorme pierre qui ferme le tombeau dans lequel le corps de Jésus a été déposé ; elles éclairent encore les silhouettes des soldats qui montent la garde. Ils se sont relayés toute la nuit pour surveiller l’entrée du tombeau. Les soldats ont reçu des ordres : personne ne doit pouvoir s’en approcher, surtout pas les amis de Jésus. Le tombeau doit absolument rester fermé.

Les soldats ne savent pas jusqu’à quand ils doivent rester là, mais ils ont bien compris que ce n’est pas le moment de désobéir. Pourtant, même s’ils n’osent pas le dire, la seule chose dont ils rêvent, c’est de rentrer chez eux.

Ils attendent avec impatience la brise légère du petit matin qui vient habituellement faire balancer les branches des arbustes, mais elle ne souffle pas. Ils attendent les premiers rayons du soleil qui viennent habituellement caresser les fleurs du jardin, mais ils ne se montrent pas. Et par terre ? Par terre, il n’y a rien qui puisse les réjouir. Il n’y a que ces affreux cailloux noirs sur lesquels les soldats se tordent les chevilles. Cette nuit d’ailleurs, un soldat en a ramassé un – il n’avait rien d’autre à faire – il a vite fait de le rejeter plus loin. La pierre était glaciale. Elle n’était pas du tout le genre de caillou qu’on met dans sa poche pour en faire un trésor.

Les enfants posent les cailloux noirs dans le jardin

Alors les soldats font leur possible pour penser à autre chose. C’est à ce moment qu’ils voient deux femmes s’approcher. Elles ont le pas fatigué, le visage marqué par les traces de leurs larmes Les soldats espèrent secrètement qu’elles ne s’approcheront pas trop. Ils n’ont aucune envie de les renvoyer alors qu’elles semblent déjà porter toute la tristesse du monde sur les épaules.

Les enfants posent les cailloux gris

Narration partie 2 :

C’est alors qu’autour d’eux, brusquement tout se met à bouger. Et ça, c’est certain que ce n’est pas la brise du petit matin. Une lumière descend du ciel, une lumière si blanche que les soldats sont obligés de fermer les yeux, et ça, c’est certain que ce ne sont pas les rayons du soleil.

C’est l’ange du Seigneur ! Il arrive aussi rapide que l’éclair. Son vêtement est aussi blanc que la neige. Il vient rouler la pierre qui ferme le tombeau.
Tout le temps que l’ange pousse l’énorme pierre, la terre continue de trembler. Les cailloux tout autour se mettent à rouler eux aussi. Ils roulent le long du chemin qui mène en ville, à Jérusalem. Les cailloux se cognent les uns contre les autres ; ils s’entrechoquent ; ils se passent les uns sur les autres ; ils sont comme un cortège d’enfants indisciplinés qui fait la course.
A ce jeu-là, certains ne vont pas plus loin que le début du sentier, d’autres s’arrêtent à mi-chemin et les plus lourds vont jusqu’en bas de la pente, juste avant les premières maisons qui marquent l’entrée de la ville.

Le tombeau est maintenant ouvert et tout le monde peut voir que Jésus n’y est pas. Les femmes qui viennent d’arriver au tombeau peuvent le voir. Les soldats peuvent le voir. La mort n’a pas pu retenir Jésus parce qu’il est le Fils de Dieu. Il est vivant. Il est ressuscité.
Mais pour les soldats, même les plus courageux, c’est l’événement de trop. Ils n’en peuvent plus et ils s’enfuient en courant le plus vite et le plus loin possible du tombeau. Plus un seul d’entre eux n’est là quand l’ange aux habits de lumière s’adresse aux deux femmes :

  • Vous, n’ayez pas peur ! leur dit-il. Venez, regardez. Il n’est plus là !

Si les soldats ne peuvent pas comprendre ce qui se passe, les femmes le peuvent. Jésus le leur avait annoncé : la mort n’aurait pas le dernier mot.
Elles comprennent que ce que Jésus avait annoncé s’est réalisé. Jésus n’est plus là dans ce tombeau froid et sombre. Il est vivant.
Les femmes se sentent alors remplies d’une joie si grande qu’elles en oublient tout le reste. Auparavant, leur chagrin pesait si lourd qu’elles croyaient avoir une pierre à la place du cœur, mais là, elles se sentent plutôt pousser des ailes.

  • Allez vite dire à ses amis que Jésus est vivant, leur dit encore l’ange. Il les attend en Galilée. C’est là qu’ils le verront.

Bricolage partie 2 :

Peindre un troisième caillou en jaune. Il sèche pendant qu’on raconte la suite de l’histoire.

Narration partie 3 :

Les femmes quittent alors le tombeau. Elles s’éloignent toutes joyeuses et légères, pressées d’aller annoncer l’incroyable nouvelle aux disciples. C’est ce moment que Jésus choisit pour venir à leur rencontre.

Les femmes tombent à genou devant lui. Elles lui touchent les pieds tout en pleurant des larmes, mais des larmes de joie cette fois. A son tour, Jésus leur demande de dire à ses disciples qu’il les verra bientôt en Galilée. Puis les femmes se retrouvent de nouveau seules. Jésus a disparu mais les elles ne sont plus tristes.
Elles savent maintenant que Jésus est vivant. Elles l’ont vu ; elles l’ont entendu et elles dévalent le sentier en direction de Jérusalem en courant pour aller l’annoncer. Elles ont vraiment hâte de dire à tous que Jésus est ressuscité.

Elles sont si pressées qu’elles ne remarquent même pas au bord du chemin des cailloux qui brillent sous les rayons du soleil. C’est dommage… parce que si elles en avaient pris le temps, elles auraient vu des petites lignes se former sur la surface des cailloux, des lignes si fines qu’elles n’auraient peut-être même pas osé les toucher de peur qu’elles ne s’effacent. Cela, c’est quelque chose qui arrive très rarement : c’est ainsi lorsque les cailloux sourient. Ils laissent apparaître sur leur surface des lignes aussi fines que celles que nous avons dans la paume de nos mains.

Et si les femmes avaient été moins pressées et si elles avaient pensé à coller une oreille tout contre les cailloux, peut-être même qu’elles les auraient entendu rire.

Car Jésus est vivant… Alors tout le monde peut s’en réjouir même les cailloux au bord du chemin.

Rechercher les cailloux jaunes sur lesquels chacun aura dessiner un visage qui sourit et les poser dans le jardin

Chant

ANIMATION :

Préparer tous ensemble une soupe aux cailloux

  • Organiser une « chasse aux légumes » avec

Recette pour 20 personnes :

  • 7 carottes
  • 7 poireaux
  • 13 feuilles de chou
  • 7 gousses d’ail
  • Sel (3 cuillères à soupe)
  • 7 pommes de terre
  • 10 navets
  • 3 oignons
  • 3 cubes de bouillon de légumes
  • Poivre
  • Préparer la soupe ensemble tout en racontant le conte de la soupe aux cailloux

Au fur et à mesure, les enfants jouent le rôle des voisins invités et proposent leurs légumes. On prend le temps de les couper et ajouter à la soupe avant de continuer le récit

Un homme que personne ne connaissait traversait le village. Il s’arrêtait devant chaque maison pour y demander le gite et le couvert, mais les portes se refermaient les unes après les autres : les uns n’avaient pas le temps, les autres pas de place et les derniers ne prenaient même pas la peine de lui répondre.

Arrivé devant la dernière maison du village, une jeune femme lui a ouvert la porte :

  • Que me voulez-vous ? a-t-elle répondu sèchement.
  • Je rentre chez moi après une longue absence, a répondu notre homme. Je marche depuis ce matin sans avoir mangé. Auriez-vous quelque chose à me donner pour calmer ma faim ?
  • Et qui vous dit que j’ai suffisamment à manger moi-même, lui a-t-elle répondu ? Je ne vous connais pas. Pour quelle raison je vous viendrais en aide ?

A cet instant, une idée a traversé l’étranger :

  • A vrai dire, il suffirait que vous me prêtiez une grande marmite d’eau bouillante. Si vous le pouvez, alors je m’engage à vous préparer la meilleure soupe au monde.
  • La meilleure soupe au monde… mais comment comptez-vous faire si vous n’avez rien à y mettre ?
  • J’ai mieux que tout ce que vous pouvez imaginer, j’ai ce simple caillou !

L’instant d’après, l’étranger sortait de sa poche un caillou gris comme ceux qu’on trouve tous les jours sur le bord des chemins, mais un caillou tellement rond et lisse qu’il en était presque appétissant.

Intriguée, la jeune femme a laissé notre homme entrer dans sa maison. Tandis que l’eau de sa marmite commençait à bouillir, elle est sortie appeler ses voisins. Elle était certaine qu’ils n’avaient jamais mangé de soupe aux cailloux. Ils seraient tous certainement très curieux d’en découvrir le goût.
Sous les yeux des voisins qui s’agglutinaient devant la porte de la cuisine, l’étranger a expliqué :

  • Ce caillou a l’air tout à fait ordinaire ! Il ne l’est pas. Il a des vertus magiques qui donnent à la soupe un goût exceptionnel.

Comme l’eau faisait maintenant de gros bouillons, il a pris le caillou et l’a déposé délicatement dans le fond de la marmite. On a entendu le caillou donner de légers coups sur le fond de la casserole et, à la surface de l’eau, les bouillons ont redoublé.

Au bout d’un moment, l’homme a ajouté :

  • Et encore, ce que vous allez manger ne sera en rien comparable avec le goût des toutes premières soupes que j’ai préparées. Au début, il avait bien sûr encore davantage de saveurs. Parfois, pour compenser, je mets quelques pincées de sel dans l’eau. Est-ce quelqu’un parmi vous aurait un peu de sel ?

Faire venir l’enfant qui a du sel et le laisser le verser dans la marmite

L’étranger a pris une cuillère en bois, a brassé la soupe. Il l’a goûtée et d’un air très satisfait, il a fait savoir :

  • Excellent ! Cela change tout ! Bien entendu, ce serait encore meilleur avec des pommes de terre. Je sais que personne n’a grand-chose à manger chez lui, mais si quelqu’un parmi vous aurait-il des pommes de terre ?

Les enfants qui ont des pommes de terre s’approchent et ils les coupent. On laisse cuire un moment et l’« étranger » goûte la soupe

  • Délicieux ! Vraiment délicieux ! Si j’avais seulement quelques légumes de plus, cette soupe serait aussi bonne que celle du roi.
  • Aussi bonne que la soupe du roi ! se sont exclamés tous les voisins, impressionnés.

Plusieurs d’entre eux se sont alors rappelé qu’ils avaient encore quelques légumes chez eux et sont allés les chercher. 

Ajouter petit à petit tous les légumes ramassés, les éplucher, couper et ajouter les uns après les autres.
Les adultes peuvent ensuite arriver avec du pain et de quoi le tartiner, des assiettes, des couteaux, des fourchettes, des serviettes, de quoi faire une belle table de Pâques.
Tout le monde se met au travail pendant la soupe cuit tranquillement.
Lorsque la soupe a été servie et que chacun a pu la goûter, poser sur la table la marmite vide avec le caillou déposé au fond et réfléchir tous ensemble à ce que le caillou avait de « magique » ou comment la vie a repris dans ce village où chacun voulait garder sa porte bien fermée.

Mars 2023 – Catherine Abrecht




Culte des Rameaux

Ce culte de famille a été célébré le dimanche des Rameaux à Belmont. Pour animer ce culte, les enfants de la paroisse ont fait une manifestation. Les rameaux de la foule qui accueillait Jésus entrant à Jérusalem disaient leur espérance. De la même façon, les enfants avaient réalisé des pancartes avec leurs revendications d’enfants pour dire leur espérance. Chaque membre de l’assemblée a aussi été invité à écrire sa propre espérance sur une feuille de papier, attachée ensuite à un rameau de buis.

Nous avons préparé ce culte avec les enfants en amont. Nous leur avons raconté l’histoire. Ainsi ils ont pu participer à la narration pendant le culte. Ils ont réfléchi à leurs revendications et préparé chacun une pancarte. Ces pancartes étaient cachées au fond de l’église pour créer la surprise.

En 2022, le dimanche des Rameaux tombait le jour du 1er tour des élections présidentielles en France. Pour adapter cette proposition, il faut probablement modifier les mentions de cette élection.

Prélude – Accueil – Chant d’assemblée : Nous venons dans ta maison Recueil Arc-en-ciel 206

Psaume 69 antiphoné
Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc-en-ciel 216 (refrain seul)

Prière

Notre Père, c’est notre joie aujourd’hui de nous réunir pour chanter notre foi en Jésus le Christ, le Seigneur, ton Fils, Dieu !
C’est lui Jésus qui est proche de nous : il rapproche de nous ton visage si lointain parfois et si inaccessible !
C’est lui, Dieu, qui est devenu l’un d’entre nous, l’un des humains, l’un de la terre !
C’est en lui, Jésus Christ, que nous mettons notre confiance puisqu’il croit en nous !
C’est vers lui, notre Sauveur, que nous tournons notre esprit et notre cœur, notre existence et ses désirs, afin qu’il nous indique le chemin sur lequel nous pouvons engager librement notre vie dans la lumière pour les siècles des siècles. Amen

Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc-en-ciel 216 (refrain seul)

Lectures bibliques : Philippiens 2, 5-11 & Jean 12, 12-19
Chant d’assemblée : Quand s’éveilleront nos cœurs ARC 315

Narration avec les enfants

Les enfants restent dans les bancs avec leurs parents mais ils participent à la narration en répondant aux questions.

Les gens qui vivaient à l’époque de Jésus attendaient un sauveur ! ça faisait des siècles qu’ils l’attendaient. Les Ecritures avaient annoncé sa venue. Quelqu’un viendrait pour les sauver. Quelqu’un viendrait pour les consoler, pour les guérir, pour les libérer !

Evidemment comme tous les humains de tous les temps, ceux qui vivaient à l’époque de Jésus avaient des problèmes, des maladies, des déceptions, des peurs, etc. Et puis il y avait les romains qui avaient colonisé leur pays. Alors ils ne pouvaient pas gouverner eux-mêmes, décider eux-mêmes comment ils voulaient vivre, etc.
Alors ce Sauveur qui devait venir les délivrer, ils avaient hâte qu’il arrive.
Un Sauveur, je ne sais pas comment vous l’imaginez ? (laisser les enfants réagir en décrivant un sauveur)

Vous vous souvenez de la religion de Jésus ? Il était juif. Et dans la religion juive, il y a une très grande fête c’est la Pâque, Pessah. C’est une grande fête où l’on se souvient que Dieu a délivré le peuple d’Israël quand ils étaient esclaves en Egypte. Quand c’était la fête de la Pâque, tous les juifs qui le pouvaient, allaient à Jérusalem. Pour fêter ensemble la libération du peuple. Ils mangeaient du pain sans levain. Du pain tout plat qui n’avait pas levé. Ils mangeaient de l’agneau et des herbes amères. Et ils disaient merci à Dieu de les avoir délivrés il y a bien longtemps.

Jésus aussi allait à Jérusalem avec ses disciples pour cette fête.
Mais avant d’arriver dans la ville, il a dit à 2 de ses disciples… Vous vous souvenez de ce qu’il a dit les enfants ? (laissez les enfants raconter)

« Allez au village qui est devant vous. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Si quelqu’un vous demande quelque chose, vous direz : “Le Seigneur en a besoin.” Et aussitôt on les laissera partir. » (Matthieu 21, 2 et 3)

Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils ont amené l’ânesse et l’ânon à Jésus. Et Jésus, qu’est-ce qu’il a fait ?
Il s’est assis sur l’ânon ! Vous imaginez un adulte sur un bébé âne ? C’est rigolo ! Est-ce que vous imaginez un super héros sur un bébé âne ?
Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. Et les gens qui étaient là, ils ont reconnu que c’était lui le Sauveur tant attendu. Ils ont reconnu que Jésus allait les sauver, les consoler, les guérir, les libérer !
Et ils ont fait deux choses ! Vous vous souvenez quoi les enfants ? (laissez les enfants raconter)

  • Ils ont étendu par terre leurs vêtements pour lui faire un tapis comme pour les personnes importantes.
  • Et ils ont pris des rameaux, des petites branches quoi, ils les ont élevés et agités en disant… En disant quoi ? « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Hosanna ça veut dire quelque chose comme : « Hourra pour celui qui vient nous sauver ! »

Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. La foule a poussé des cris de joie. Mais lui, il n’est pas entré en disant : « regardez comme je suis fort, comme je suis grand », etc. Non c’est tout simplement, tout humblement qu’il est arrivé à Jérusalem. Dans cette ville où il va montrer à tous combien il nous aime. Dans cette ville où il va souffrir et mourir avant de ressusciter, avant de se relever de la mort.

Et nous aussi nous voulons maintenant l’accueillir et lui chanter notre joie ! Comme cette foule qui l’a accueilli avec des rameaux à Jérusalem. Nous aussi nous voulons chanter ensemble : Réjouis-toi, voici ton roi !

Chant de l’assemblée : Réjouis-toi Recueil Alléluia 32/37
(à la fin du chant, les enfants se regroupent au fond de l’église, prêts à lever leurs pancartes)

Message des enfants

Quand Jésus est entré dans Jérusalem, les gens ont crié « Hosanna » ! Voilà celui qui vient nous sauver ! Voilà celui qui vient tout changer !

S’il arrivait chez nous aujourd’hui, s’il entrait dans un de nos villages, on aurait aussi des choses à lui dire, à lui demander. Nous, ici, aujourd’hui, et on n’est pas inquiets de l’occupation de l’empire romain. Mais nous avons aussi des inquiétudes et des espérances. Qu’est-ce que les enfants aujourd’hui espèrent ? Qu’est-ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour ce monde ?

Et si on les écoutait ?

(Les enfants arrivent avec leurs panneaux et leurs slogans depuis le fond de l’église qu’ils traversent. Chacun scande en boucle ce qu’il a écrit sur son panneau. Ils font le tour de l’autel et s’installent devant.)

Le célébrant lit chacun des panneaux et invite l’enfant qui le porte à dire pourquoi il a écrit ça. Puis le célébrant les reformulent sous forme d’espérance.
A la fin, tous les enfants chantent :

Chant des enfants : Hosanna paroles et musique de Sophie Letsch – Télécharger la partition
Les enfants retournent dans les bancs auprès de leurs parents

Démarche

Et nous aujourd’hui ? Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous pour ce monde et pour nos vies ?

C’est un bon jour pour se poser cette question… C’est aujourd’hui le premier tour des élections présidentielles. Il nous faut donner notre voix à quelqu’un. Il faut faire confiance à quelqu’un. Ou pas d’ailleurs. Il nous faut décider quel candidat propose une façon de vivre qui nous correspond le mieux. Et ce n’est pas facile de choisir.
Aucun programme n’est entièrement satisfaisant. On peut adhérer à certains aspects et pas à d’autres. Il nous faut faire des compromis avec nos propres convictions. Il y a l’urgence climatique. Il en a très peu été question dans cette campagne. Qui peut nous sauver ?
Il y a la question de la justice et de la paix. Il y a la question de la santé et celle de l’éducation. Il y a la question de la sécurité et tant d’autres encore. Qui peut nous sauver ?

Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous ?
Jésus n’est pas candidat à l’élection présidentielle.
Mais il nous montre un chemin pour vivre heureux. Celui de l’amour, du pardon, du partage, celui de la justice et du courage, celui de la simplicité, de la sobriété.
Et il est là. Présent au milieu de nous. Qu’avons-nous envie de lui dire ? Quel hosanna avons-nous envie de proclamer aujourd’hui ?
Je vous invite à réfléchir à ce que vous espérez, ce que vous attendez.

Les enfants vont vous distribuer plusieurs choses. Tout d’abord une petite feuille et un feutre. Nous vous invitons à écrire sur cette feuille ce que vous espérez, ce à quoi vous aspirez. On ne le mettra pas en commun. Vous pourrez le gardez pour vous.

Ils vont donneront aussi un petit fil et un rameau. Vous pourrez y attachez votre feuille et l’emportez chez vous. Pour vous souvenir de votre espérance. Pour vous rappeler ce à quoi aspirez et pour agir. Parce que ce que nous espérons, tient aussi à nous. L’espérance, elle est à construire.

Interlude pendant la distribution et la rédaction

Prière d’intercession et Notre Père

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
ton peuple t’a accueilli dans la joie et l’allégresse.

Nous te prions pour tous les chrétiens du monde,
Ceux qui se rassemblent de toutes petites églises
et ceux qui sont très nombreux.

Ceux qui sont libres de vivre leur foi et ceux qui sont persécutés.
Remplis leur cœurs de joie. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc-en-ciel 847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
Tu es monté sur un bébé âne.

Tu es venu tout simplement. Tu t’es fait petit.
Nous voulons te prier pour tous les enfants de la terre.

Ceux qui ont été obligés de fuir la guerre,
Ceux qui n’ont pas assez à manger,
Ceux qui sont malades et tous ceux qui sont tristes.
Remplis leur cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem

Tu as redonné de l’espérance à ton peuple.
Nous avons tous besoin d’espérance !

Aide-nous à vivre tous ensemble sans avoir peur les uns des autres.
Aide-nous à accueillir tous ceux qui ont besoin de nous.
Aide-nous à prendre soin de tout ce que tu as créé.
Aide-nous à construire la paix.

Remplis nos cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc-en-ciel 847

Notre Père
Annonces
Cantique avec les enfants : Evenou Shalom alechem
Bénédiction
Postlude

Crédits : Sophie Letsch (UEPAL), Point KT




Dans tous les sens – 3.2. Le goût de la surprise


1 Samuel 9, 1-10, 9
« Mange en compagnie de ceux que j’ai invités » 9,24

Objectifs

  • Découvrir un récit riche en surprises de l’Ancien Testament
  • Ouvrir le sens du goût et découvrir la joie d’oser de nouveaux goûts
  • Explorer le fait que des rencontres peuvent nous transformer et que Dieu peut transformer notre cœur

Dans tous les sens. 3.2. Le goût de la surprise !

 Le SENSAS’S à colorier

Chant
  • Seigneur, tu es notre joie

 Refrain
Seigneur, tu es notre joie,
Notre vie, notre espérance,
Seigneur, tu es notre joie,
Nous ne sommes rien sans toi.

  1. Quand parfois, dans notre vie,
    Tout est froid et sans lumière,
    C’est vers toi que nous conduit
    L’espoir d’être ton ami. Refr.
  1. Dans ce monde qui a faim,
    Tu nous invites à ta table :
    Dans un merveilleux festin,
    Ton corps devient notre pain. Refr.

Léon Guillou *1929, recueil « Alléluia » n°24-18

Interprété par Philippe Corset

Différents liens présents dans le PDF
  • Chant : Seigneur tu es notre joie
  • Animation réflexive :
    • Inspirée d’une activité d’Avent-Autrement : ici
      on trouve aussi comment réaliser le coin-coin et des phrases pour aller plus loin dans l’échange.
La peinture de Bernadette Lopez

Les photos présentes sur le document issues soit de Pixabay, soit de photos personnelles

Les photos de la narration en cercle

Les photos de l’animation créatrice

Les photos de l’animation réflexive

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Dans tous les sens – 3.1. Les oreilles ouvertes, le cœur en alerte !


1 Samuel 3, 1-10
« Parle, ton serviteur écoute ! » v.10

Objectifs

  • Découvrir le personnage biblique de Samuel
  • Travailler la question de l’écoute mutuelle
  • Partager sur « Comment entendre Dieu aujourd’hui » ?
  • Etre attentif·ve à la diversité des sons qui nous entoure

Dans tous les sens. 3.1. Les oreilles ouvertes, le cœur en alerte !

 Le SENSAS’S à colorier

Chants 
  • Parle, Seigneur (Texte et musique de Jean-Marie Vincent)

REFRAIN
PARLE, PARLE, SEIGNEUR
TON SERVITEUR ECOUTE
PARLE, PARLE, SEIGNEUR
TON SERVITEUR ECOUTE

1. Parle, mon Dieu, au milieu de ma nuit,
Je tends l’oreille et tressaille à ta voix.
Parle, mon Dieu, aussitôt j’obéis
mon cœur s’attache à ne suivre que toi.

2. Parle, mon Dieu, par ta voix, tu guéris ;
La mer se calme et l’enfant n’est plus mort.
Parle, mon Dieu, que ton souffle de vie
Pénètre en moi et me rende plus fort.

3. Parle, mon Dieu, et domine le bruit
Que fait le monde abreuvé de discours.
Parle, mon Dieu réunis tes brebis.
Rassemble-les au seul cri de l’amour.

  • Heureux celui qui écoute la parole de Daniel Sciaky/Michel Wackenheim

REFRAIN
HEUREUX CELUI
QUI ECOUTE LA PAROLE
HEUREUX CELUI
QUI ACCUEILLE JESUS CHRIST

1. Toi Jésus tu nous dis
Ecoutez mes amis
Aimez du fond du coeur
Mon Père le Seigneur

2. Toi Jésus tu nous dis
Soyez plein de ma vie
Rendez les autres heureux
Pour être fils de Dieu

3. Toi Jésus tu nous dis
Dieu nous veut tous unis
Venez et suivez-moi
Vos coeurs seront en joie

4. Toi Jésus tu nous dis
Que l’amour est sans bruit
Ce qui est le meilleur
Se cache au fond du coeur

5. Toi Jésus tu nous dis
Accueillez mon Esprit
Allez bâtir la Paix
Aimez et partagez

Différents liens présents dans le PDF
Las peinture de Bernadette Lopez

Les photos présentes sur le document issues soit de Pixabay, soit de photos personnelles

Les photos de l’animation créatrice

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Dans tous les sens – 2. Animations générales

Nous vous proposons des animations qui peuvent vous accompagner toute l’année. Elles peuvent soit ponctuer chacune de vos rencontres, soit servir à l’occasion d’une rencontre ou l’autre, soit être utilisées pour des célébrations, des points forts, des journées ou demi-journées.

Dans tous les sens. 2. Animations générales

2.1. Pour accueillir

2.2. Pour nous relier à Dieu

Photos pour les psaumes

Des prières en plus

  • Donne-moi, de Tikhon de Zadonsk – voir le texte
    • Vous pouvez ouvrir à la suite en proposant aux personnes de compléter… 
      • Donne-moi… Pour … 
    • Mon Dieu,
    • Donne-moi un cœur pour T’aimer
    • Et des yeux pour Te voir ;
    • Donne-moi des oreilles pour entendre Ta voix
    • Et des lèvres pour parler de Toi.
    • Donne-moi le goût pour T’apprécier,
    • L’odorat pour sentir Ton parfum ;
    • Donne-moi des mains pour Te toucher
    • Et des pieds pour Te suivre.
    • Sur la terre et dans le ciel,
    • Je ne désire que Toi Mon Dieu !
  • Les sept merveilles du monde, voir le texte
    • Un professeur demanda à un groupe d’étudiants : Faites-moi une liste de ce que vous considérez être les sept merveilles du monde actuel. 
    • Certains pensèrent à citer l’Everest, Venise, La Mecque, le château de Versailles, le Kremlin, l’île de Pâques, les gratte-ciel, la Tour Eiffel, les chutes du Niagara, la banquise, la forêt amazonienne, la conquête spatiale…
    • Malgré quelques désaccords, la majorité d’entre eux firent les réponses suivantes (sans ordre particulier) : Les pyramides d’Égypte ; le Taj Mahal ; la Grande Muraille de Chine ; Rome et la basilique Saint-Pierre ; le Grand Canyon ; les chutes du Zambèze ; les lignes de Nazca. 
    • Alors qu’il ramassait les réponses, le professeur se rendit compte qu’une élève n’avait pas encore remis sa feuille. Il lui demanda si elle éprouvait de la difficulté à terminer sa liste. L’élève lui répondit : Oui, un peu. Je n’arrive pas à me décider car il y a tellement de merveilles dans le monde. 
    • Le professeur lui répondit : Eh bien, dis-nous ce que tu as trouvé et peut-être que nous pourrons t’aider… 
    • La jeune fille hésita, puis dit : Je crois que les sept merveilles du monde sont : la vue, l’écoute, le toucher, le goût, le sourire, les émotions, l’amour. 
    • La classe resta silencieuse. Ces choses sont tellement simples et ordinaires que nous oublions à quel point elles sont merveilleuses ! Souvenez-vous que les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent s’acheter.
2.3. Pour ressentir et partager
2.4. Pour introduire le thème – Fil rouge

2.5. Pour ouvrir et célébrer : Avec la parabole du père et des deux fils. Luc 15,11-32 « Avec tous nos sens »

Vidéos supplémentaires pour raconter le texte :

2.6. Pour chanter

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Dans tous les sens – 1. Introduction thématique

Pour éclairer les séquences, voici quatre introductions thématiques

Dans tous les sens. 1. Introductions thématiques

  1. Les sens dans la Bible
    • La première donne un plan large sur la question des sens dans la Bible.
  2. En deux époques bibliques
    • La deuxième introduit les deux époques bibliques que nous avons choisi d’évoquer (1 Samuel et les Evangiles).
  3. Ressentir de tout son corps – Les enfants et les sens
    • La troisième introduit le thème des sens et leur développement chez les enfants.
  4. Quand les sens vont dans tous les sens !
    • Et la quatrième nous ouvre sur le fait que parfois un sens n’est pas présent ou est présent différemment.
1.1. Les sens dans la Bible

Discerner pour agir, exposé de Paul Ricœur, 1950

 

1.2. En deux époques bibliques
  • Liens dans le texte :

1.3. Ressentir avec tout son corps – les enfants et les sens

1.4. Quand les sens vont dans tous les sens !

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