Point KT

Raconter avec couleurs et formes

Voici une animation expérimentée pour intégrer les enfants dans la narration d’un récit biblique en découvrant avec eux les relations des protagonistes. L’animateur/ l’animatrice propose des formes et des couleurs de base. Au fur et à mesure que l’histoire racontée avance, c’est aux enfants de les adapter pour chaque scène.

 

Culte des Rameaux

Culte tous-âges

Culte des Rameaux Vandoeuvres

Dimanche 27 mars 1994 à Vandoeuvres

Idée de départ : Se basant sur une importante fréquentation des enfants et de leurs familles aux Rameaux et leur rareté à Pâques, ce culte s’oriente sur une récapitulation de la Semaine Sainte avec une illustration du procès de Jésus.

Des pierres qui crient, un cheminement pour la semaine sainte

 

Pour le temps de Pâques, comme un parcours semé de pierres : « S’ils se taisent, les pierres crieront ! ».Voici une série de petites narrations rapportant les événements des Évangiles au sujet de la semaine de Pâques « J’écoute ».Elles sont accompagnées d’un début de réflexion en lien avec le texte biblique et la vie courante : « je réfléchis ».Enfin, une action est suggérée, laissant libre cours à l’imagination : « j’agis » et qui conduira vers une prière que chacun, chacune peut personnaliser : « je prie ».

 
 

Matériel et préparation

Il faut se procurer six pierres par enfant. Au travers des petits travaux que nous proposons, elles serviront de liens entre tous ces jours particuliers : dimanche des rameaux, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de Pâques, lundi de Pâques.
Ce cheminement peut être individuel, il fonctionne aussi très bien avec un groupe d’enfants et pourra être exploité lors d’une célébration.

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Dimanche des rameaux : un joyeux cortège

Narration, « J’écoute »

Sur cette route vers Jérusalem, voilà que Jésus et ses disciples s’approchent d’un village portant le nom de Béthanie. Jésus envoie deux de ses disciples vers le village, chercher un âne qui lui est destiné. Jésus s’assied sur le jeune âne et ils montent la colline vers Jérusalem. Ses amis mettent leurs vêtements sur le dos de l’âne et d’autres osent même les étendre par terre pour en faire comme un tapis devant le cortège. C’est soudain comme une grande fête, et tous se mettent à chanter et à louer à pleins poumons pour tout ce qu’ils ont vu et vécu avec Jésus. Ils crient : »Bénis soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! »D’autres, gênés, veulent faire taire la foule. Alors Jésus dit cette étrange parole : « je vous le dis, si eux se taisent, ce sont les pierres qui crieront. » (D’après l’évangile de Luc, chapitre 19, versets 20 à 39).

« Je réfléchis »

Jésus a pris soin de choisir une monture humble qui parle plutôt de service que de glorieuse victoire. En ces temps-là, beaucoup attendaient quelqu ’un qui les délivre de l’occupation des romains ou d’un pouvoir religieux, quelqu’un, qui serait un roi, un guerrier. Peut-être certains pensent-ils que Jésus a ce pourvoir, mais pour beaucoup d’autres, Jésus est le porte-parole de Dieu, son serviteur, à moins qu’il ne soit…le Fils de Dieu, le Dieu vivant !

« J’agis »

Nous vous proposons de « faire crier les pierres » par la prière ! Choisir six pierres qui plaisent lors d’une promenade ou dans un jardin, plutôt plates, ou bien dessiner six pierres sur du papier épais. Aligner ces pierres comme un chemin, afin qu’elles accompagnent cette semaine. Pour ce dimanche des rameaux, dessiner sur l’une d’elles un feuillage d’un coté et inscrire sur l’autre coté quelque chose qui réjouit le cœur.

« Je prie ».

Voici l’Envoyé de Dieu. Acclamons-le, car il vient pour nous annoncer le Dieu vivant ! Si nous nous taisons, les pierres crieront sa gloire et sa vérité. Seigneur, que nos cœurs de pierre se changent en cœurs vivants et aimants.

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Jeudi saint : l’honneur de servir

Narration : « J’écoute, je lis »

C’est Jeudi soir. Les disciples de Jésus vont manger le repas traditionnel de la Pâque. Il y a des coupes avec du vin, du pain, de la viande d’agneau et des herbes amères. Avant de se mettre à table, tout poussiéreux après leur journée de marche, ils vont se laver les pieds, selon la coutume. Jésus prend une serviette, une cuvette, de l‘eau et commence à laver les pieds de ses disciples. Lorsque Jésus arrive à Pierre, Pierre ne veut pas que son Maitre se baisse devant lui et lui lave les pieds. Il veut, lui, laver les pieds de Jésus. « Mais non ! dit Jésus, c’est moi qui te lave les pieds. Moi je suis venu comme un serviteur. » Puis il revient à table et leur dit : « Voilà, je vous montre l’exemple pour que vous pensiez vous aussi à vous aider, à vous rendre service. Si vous voulez avoir une quelconque importance aux yeux de Dieu, il ne faut pas hésiter à vous rendre service humblement. » Ensuite, ils prennent le repas puis ils partent se reposer dans un jardin. (D’après l’évangile de Jean, chapitre 13)

« Je réfléchis »

Laver les pieds est un geste d’accueil, de reconnaissance et de service. Beaucoup de gens font des choses pour nous, à la maison, à l’école, à l’Eglise…d’autres autour de nous ont sans doute besoin que nous les aidions.

« J’agis »

Quel geste pourrions-nous faire pour rendre service à quelqu’un ? On peut peindre la deuxième pierre en bleu, couleur de l’eau, et écrire sur cette pierre une action que l’on pourrait faire pour quelqu’un, et la réaliser effectivement !

« Je prie »

Seigneur aide-moi à voir celui qui a besoin de moi. Merci Seigneur, parce que tu es venu vivre avec les hommes pour leur parler, pour nous montrer et nous dire comment nous aimer et nous rendre service.

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Vendredi Saint : une mort bouleversante

Narration : « j’écoute, je lis »

C’est dans la nuit du jeudi au vendredi que Jésus est arrêté. Il est jugé par un tribunal romain représenté par Pilate. C’est pourtant le peuple, encouragé par les responsables religieux, qui va le condamner à mort. Ce même vendredi, près de midi, il sera cloué sur la croix.
Mais d’abord il y a une longue et pénible montée vers la colline de l’exécution, celle qu’on appelle Golgotha. Jésus est crucifié avec deux malfaiteurs. Leur supplice est terrible car la mort est très lente. En plein jour, les ténèbres accompagnent leur souffrance jusqu’à trois heures de l’après midi. Jésus pousse son dernier cri d’agonie : »Père, entre tes mains je remets mon esprit. »
Le soldat qui garde les suppliciés est profondément bouleversé .Pour lui, pas de doute, cet homme qui vient de mourir est un juste, un innocent. Les témoins qui sont restés se frappent la poitrine : quelle horreur ! Et s’il était le Fils de Dieu ? (d’après l’évangile de Luc, chapitre 23 versets 33 à 49)

« Je réfléchis »

La mort d’un être cher nous révolte toujours. La mort injuste, la torture et le meurtre sont pires encore. C’est pour cela que la croix reste un symbole pour toute injustice, mais elle parle aussi d’un seul homme, Jésus, mort pour tous les humains. Les Eglises du monde entier ont décidé de lutter contre la violence cette dernière décennie. Les signes de cette action étaient des croix fabriquées avec des anciennes balles de fusil ou des anciens obus.

« J’agis »

Choisir la pierre qui convient pour ce jour particulier. Avec un feutre rouge y dessiner une croix, et sur la croix, avec un feutre noir, inscrire une injustice que l’on souhaite voir disparaitre.

« Je prie »

A tous ceux qui ont de la peine, à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui ont peur, Seigneur tu dis : « Gardez espoir mes amis, ayez confiance en moi. Je suis avec vous, je ne vous abandonne pas. Avec ma mort sur la croix, je vous trace un chemin de vie. »

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Samedi saint : une triste journée

Narration : « j’écoute, je lis »

C’est un jour de grande tristesse. Jésus a été mis dans un tombeau. Tous ses amis sont désespérés. Certains ont des regrets de ne pas l’avoir assez écouté, suivi, de ne pas lui avoir posé toutes les questions qu’ils auraient pu lui poser. D’autres ont des remords de l’avoir abandonné, trahi, renié. C’est un jour de silence, de pleurs. Aucun ne semble se souvenir que Jésus avait annoncé, qu’après sa mort, il reviendrait à la vie. La souffrance les empêche d’espérer. Le soir, quelques femmes, des amies de Jésus, ont préparé des parfums pour aller les répandre sur le corps de Jésus au tombeau dès que le jour se lèvera. Quelle triste journée, quelle triste nuit (d’après l’évangile de Luc, chapitre 23).

« Je réfléchis »

Nous nous souvenons peut être de la mort de quelqu’un que nous aimions beaucoup. Ou bien nous pensons à des amis qui ont un deuil dans leur famille. Nous ne devrions pas faire comme les disciples qui avaient oublié les paroles de Jésus. La mort est terrible, mais elle n’est pas la fin de tout. Il y a une autre vie. Demain, c’est le dimanche de Pâques, jour où Jésus est revenu à la vie.

« Je prie »

Seigneur, merci pour tous les gens qui nous aiment et que nous aimons. Nous te prions de consoler ceux qui ont perdu quelqu’un qu’ils aiment. Nous te demandons de mettre dans nos cœurs une espérance qui éclaire la nuit de la tristesse.

« J’agis »

Demain c’est Pâques, jour de la vie. On peut préparer, ce soir, une belle table pour le petit déjeuner de demain. On peut décorer la maison et installer un arbre de Pâques avec des branches qui bourgeonnent. Colorier un coté de la quatrième pierre d’une couleur qui semble triste et l’autre coté d’une couleur que l’on trouve gaie. Aujourd’hui, samedi, laisser le coté plus triste apparent et demain, retourner la pierre pour exprimer la joie. Les pierres de toute la semaine peuvent faire un chemin de table sur la table ainsi préparée.

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Dimanche de Pâques : la grande surprise

Narration : « J’écoute, je lis »

Lorsque le soleil se lève, deux des amies de Jésus prennent le chemin du cimetière. L’inquiétude se fait dans leur cœur : « Qui roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? » .Elle est en effet trop lourde pour leurs pauvres forces. En arrivant à l’endroit du cimetière, elles lèvent les yeux et voient que la pierre est enlevée. Elles entrent dans le tombeau et s’effrayent d’y trouver, non pas leur ami qui a été crucifié, mais un jeune homme vêtu de blanc, assis exactement à l’endroit où le corps  de Jésus aurait dû reposer. Le jeune homme dit : « Ne vous effrayer pas. Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié. Il est ressuscité. Allez dire à Pierre et à ses amis qu’il vous attend en Galilée ».Elles ont de la peine à croire cette étonnante nouvelle et sont très effrayées mais l’espérance de quelque chose de vivant malgré la mort commence à germer dans leur cœur (d’après l’évangile de Marc, chapitre 16, versets 1 à 8).

« Je réfléchis »

La nuit vient de disparaitre mais pas l’horreur d’avoir perdu quelqu’un qu’on a aimé très fort et qui ne viendra plus. Il faut maintenant s’habituer à l’absence. Pour cela, certains s’appuyaient sur des coutumes, comme l’embaumement du corps à l’aide de parfums. Une coutume, encore actuelle, est de s’occuper de la tombe, la fleurir, la décorer. Ce sont des gestes qui permettent de dire son chagrin et de se souvenir. Par ce tombeau vide, Dieu nous invite à regarder ailleurs que vers la seule mort. Les coutumes ne doivent pas nous retenir, mais nous accompagner sur le chemin de l’espérance.

« J’agis »

On peut proposer de peindre un soleil sur une des pierres ou sur les cinq pierres de la semaine. On peut aussi relire le récit en l’accompagnant d’un bruitage à l’aide des pierres de la semaine. Ainsi on imitera les pas des femmes qui crissent sur le gravier du cimetière, leur arrêt stupéfait dans un silence, le bruit d’une pierre plus grosse, plus sonore, qui s’écarte de devant la tombe, leurs pas qui vont dans la tombe, comme si elles descendaient un escalier, solennels et lourds, et enfin le bruit de leurs de pas affolés, rapides, qui sortent du tombeau vide .

« Je prie »

C’est la Pâque pour moi. Le matin où Dieu s’est levé, il a voulu les hommes debout vers la vie. Je suis rempli d’espérance, il me donne un chemin nouveau, l’histoire de ma vie que je peux dessiner et écrire avec lui.

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Lundi de Pâques : le compagnon inattendu

Narration : « J’écoute, je lis »

Plusieurs de ses amis ont vu Jésus ressuscité et ont parlé avec lui. Alors que d’autres n’y croient pas. Ce lundi, deux de ceux là marchent sur un chemin, encore dans leur tristesse. Quelqu’un les rejoint et commence une conversation.
– Vous avez l’air triste, vous avez un problème ?
– Tu ne sais donc pas que notre ami, Jésus, est mort depuis quatre jours ?
– Ah oui ! Je sais et même je me souviens qu’il avait dit qu’il reviendrait à la vie.
Alors l’homme leur parle de la Bible, de Dieu, de Jésus…Puis ils arrivent à la maison. Et ils entrent. Ils ont faim. Ils sortent du pain de leur sac. L’étranger qui a marché avec eux prend le pain, en coupe un morceau pour chacun et le leur donne. Et là, tout à coup, les deux amis se regardent, ils n’en croient pas leurs yeux : cet homme qui a marché avec eux et qui leur donne le pain, c’est lui, c’est Jésus. Ils ne l’avaient même pas reconnu…
(D’après Luc 24)

Je réfléchis »

Nous aussi parfois nous avons du mal à croire tout ce qu’on nous enseigne à propos de  Jésus. Pourquoi il est mort ? Comment il est ressuscité ? Est ce que nous aussi nous ressusciterons ? Comme ces deux personnes nous avons besoin qu’on nous explique ce que nous dit la Bible.

« J’agis »

On peut écrire sur un des cotés de la sixième pierre une question importante que l’on se pose, ou, si c’est trop long, écrire un mot sur un bout de papier et le glisser sous la pierre. De l’autre coté de la pierre, mettre le nom de la personne à qui on peut aller demander une réponse.

« Je prie »

Seigneur Jésus, nous n’avons pas la chance que tu viennes nous rejoindre sur la route comme tu as rejoint tes amis, mais nous savons que tu es vivant et que tu marches mystérieusement avec nous. Merci de nous donner des personnes qui peuvent nous expliquer ce que nous ne comprenons pas.

 

Judas : une interview authentique !

L’auberge dans laquelle j’attends depuis un moment est une de ces nouvelles boutiques à la romaine, avec ses arcades ouvertes à l’angle de deux ruelles, abritant un comptoir. À un bout du comptoir, un espace pour une table et deux bancs, ouvert sur la rue. Derrière le patron, des jarres et amphores de toutes contenances.
Après avoir bu au comptoir un vin de Juda aromatisé aux herbes, j’amène ma cruche et mon bol à la table, les deux employés du Temple qui l’occupaient s’étant levés, après avoir arrosé leur pain et leur fromage d’un petit coup de vin plutôt aigre. (* voir précisions de l’auteur au bas du document)

Grain de blé

Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.  Jean 12, 24

Voici quelques eléments d’animation pour aborder le thème de la mort et de la résurrection avec des enfants (7 à 12 ans environ), soit dans un culte, soit dans une démarche catéchétique.

Un mobile pour raconter la Semaine Sainte

Un mobile facile à réaliser avec les enfants de l’école biblique

 

Matériel nécessaire :

– 2 baguettes en bois de 24 cm chacune (par exemple baguettes de brochette),

– de la laine de couleur : verte, rouge, noire et jaune,

– du scotch ou de la colle,

– 8 cure-dents en bois,

– des feutres ou crayons de couleurs,

– des gommettes,

– la photocopie de 8 œufs (4 parties A, 4 parties B), télécharger les patrons ici

– la photocopie des 4 textes bibliques.

Réalisation :

1- Attacher en croix les deux baguettes de bois. En partant du centre, recouvrir chaque demi-branche de laine (jaune, rouge, noire ou verte). Laisser pendre chaque bout de laine qui servira à accrocher l’œuf.

2- Faire une tresse avec les quatre couleurs de laine au centre pour suspendre le mobile.

3- Prendre les 4 parties A et coller les 4 dessins fournis ici ; prendre les 4 parties B pour que l’enfant y dessine ce qu’il souhaite. Encoller seulement le bord des parties A et B (voir croquis ci-dessous)  pour former une petite poche afin de pouvoir y glisser le texte biblique. Veiller à ce que les dessins soient bien à l’extérieur.

4- Lorsque cela tient, glisser le petit rouleau (voir «parchemins ») à l’intérieur de chaque œuf correspondant : texte des Rameaux dans l’œuf décoré selon le thème des Rameaux, etc.

5- Replier le bas du coquetier et coller la gommette pour maintenir le tout fermé.

6- Attacher chaque œuf à sa couleur :

=> Les Rameaux : vert (les palmes)

=> Jeudi saint : rouge (le vin, le sang du Christ)

=> Vendredi saint : noir (la mort, la tristesse)

=> Pâques : jaune (couleur de la lumière)

Pour chaque temps fort de la semaine sainte, l’enfant ouvrira l’œuf correspondant et lira le texte seul ou en famille.

Les parchemins :

Sur 4 bandes de papier (21 x 2,5 cm), qui seront ensuite roulées à la façon des parchemins, photocopier les 4 textes bibliques ci-dessous :

 

Textes bibliques :

=> Jésus entre à Jérusalem monté sur un ânon. Les gens le fêtent comme un roi.
texte biblique : Luc 19,28 à 40

=> Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
texte biblique : Luc 22,7 à 23

=> Jésus est arrêté, cloué à la croix, comme un voleur. Il meurt en disant : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. »
texte biblique : Luc 23,46

=> Jésus est ressuscité ! Alléluia !
texte biblique : Luc 24,1à 12

 

Tous les oiseaux du ciel

Scénario Jean Domon

Une fiction d’après la parabole de la graine de moutarde
Revenue de vacances dans sa tour de banlieue avec son papa et son grand frère, une petite fille trouve dans l’abondant courrier une publicité vantant les vertus d’une graine qui, plantée, peut devenir un arbre.

Narration Exode 14.1 à 15.20

Ce matin-là, Rachel, la maman de Joël, revenait d’étendre sa lessive. En contournant la maison, elle est passée devant la petite lucarne de la pièce où se tenaient ses enfants. Elle a entendu de joyeux chants, des alléluias et autres louanges. Intriguée, elle a guetté par l’ouverture, en prenant soin de ne pas se faire remarquer…