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- Une histoire vraie

Image Une histoire vraie (The Straight Story), David LYNCH, 1999, 111’
7 ans, suggéré 12 ans (tiré de http://filmages.ge.ch)
Tiré d’une histoire vraie

Alvin Straight, 73 ans, vit avec sa fille Rose à Laurens, une petite ville de l’Iowa. Un soir d’orage, il apprend que son frère Lyle qu’il n’a pas vu depuis dix ans a été victime d’une attaque cardiaque. Alvin décide donc de parcourir pas moins de cinq cents kilomètres pour aller trouver celui avec lequel il s’est brouillé des années auparavant. Ne sachant pas conduire et ne supportant pas de se faire conduire, le vieil homme décide de partir sur sa tondeuse à gazon.

Sur la route, plusieurs personnages vont faire sa rencontre et lui rappeler sa vie passée : une jeune auto-stoppeuse enceinte qui a fui sa famille à qui Alvin raconte l’histoire de sa fille qui a été privée de la garde de ses enfants par l’Etat et à qui il parle de l’importance des liens familiaux ; de jeunes cyclistes qui lui rappellent sa jeunesse perdue ; un vieil homme qui a fait la Seconde Guerre mondiale qui lui permet enfin de pouvoir parler de l’horreur vécue à cette époque-là ; un révérend qui a rencontré Lyle lors de son hospitalisation à qui Alvin va pouvoir parler de la rupture entre les deux frères.

Ce n’est qu’après bien des péripéties et une longue route, qu’Alvin parvient jusqu’à la maison de son frère. Les retrouvailles se font presque sans parole, tout se jouant dans les regards, dans la présence de ces deux personnages. Lorsque Lyle voit la tondeuse sur laquelle Alvin a fait le voyage, il découvre la ténacité de son frère pour venir à lui.
 
Pistes de travail :
Ce long périple qui se déroule à la vitesse de cette tondeuse à gazon, est la vitesse qu’il fallait au personnage principal pour accomplir le chemin jusqu’à son frère. Le temps pour parcourir sa vie, dispenser sa sagesse, pour arriver à l’étape du pardon.
Ce chemin est à la fois celui de la réconciliation et celui, nécessaire, d’un retour sur sa propre vie. Il ne pouvait pas s’y rendre trop vite, il fallait pouvoir digérer ces dix ans d’absence, de séparation, de rupture. Il faut du temps pour retrouver les gens que l’on aime, ceux à qui l’on a fait du mal, qui nous ont fait du mal. Il faut savoir prendre le temps du chemin pour arriver à la réconciliation, au pardon, à la vie, à la vieillesse, à la mort également. Alors que tout autour de nous va à grande vitesse (dans le film, les camions sur la route, les cyclistes, tout autour d’Alvin va vite). Le héros nous montre une voie possible qui mène à la réflexion, la contemplation, la vie. Il prend le temps de parler avec les personnes, de les écouter.
 
Retracer sa vie : refaire le parcours de sa propre vie, les moments importants, marquants, les liens, les ruptures. Définir les instants charnières, les changements de cap, les espaces de paix et de calme, etc., ce qui nous a construit, nous a fait avancer. Découvrir ou redécouvrir les éléments déstabilisants, qui font mal, ceux au contraire qui nous soutiennent, nous rendent plus forts. Définir les éléments importants qui peuvent nous aider lors d’un cheminement que nous voulons, devons faire.
 
  • Sur quoi puis-je m’appuyer dans la vie ? Quelles sont mes ressources, mes forces intérieures, extérieures ? Sur quoi, sur qui puis-je compter ?
 
Dans le film :
36’37-47’00 : Avec l’auto-stoppeuse, Alvin parle de sa vie de famille : sa femme, son frère, sa fille Rose et ses enfants perdus. Pour lui, la famille c’est comme un fagot, car quand les personnes sont soudées, rien ne peut les briser.
72’21-78’05 : Alvin raconte son alcoolisme à son retour de la Seconde Guerre mondiale. La vie de vétéran. Les souvenirs qui hantent et que l’on ne peut raconter qu’à quelqu’un qui peut comprendre, qui a vécu quelque chose de semblable.
83’31(87’17)- 92’58: Avec le révérend, Alvin parle de son enfance, comment avec son frère Lyle, ils contemplaient les étoiles, parlaient jusqu’à ce qu’ils s’endorment. Malgré le fait qu’ils se soient toujours beaucoup parlé, la rupture a été inévitable : « Une histoire vieille comme la Bible » dit Alvin. Il suffit d’un peu de colère, de vanité, d’alcool. A présent, toute cette histoire et les raisons qui ont conduit à cette situation n’ont plus aucune importance pour Alvin. Seule la paix à faire avec son frère compte à ses yeux.

  • Se préparer : Pour tout bout de route à faire, un voyage, un pèlerinage, un retour sur soi, il faut se préparer, savoir ce dont nous avons besoin en plus de nos propres forces.
  • De quoi ai-je besoin pour avancer dans mon cheminement, pour accomplir ma destinée ? Quel genre de provisions ai-je besoin (nourritures terrestres et/ou célestes) ?
  • Quelles sont les étapes que je dois franchir ? Quelles sont les embûches que je vais rencontrer ? Quelle est ma détermination ? Quel est mon but ? Qu’est-ce qui me pousse à entreprendre ce chemin ?
 
Dans le film :
17’00-(22’27)24’10 : La décision et les préparatifs du voyage. Alvin doit le réaliser seul.
 
  • Affronter les difficultés : Lors d’un voyage quel qu’il soit, il y a toujours les événements incontrôlés. Il faut arriver à faire face aux imprévus, aux difficultés rencontrées.
  • Sur quoi je prends appui lorsque je rencontre des difficultés dans ma vie ? Est-ce que j’arrive à faire face aux imprévus dans la vie ? Quelle est ma force intérieure, ma conviction, ma ténacité ? Suis-je capable de me retrouver face à une personne avec laquelle je suis/j’étais en conflit ?
 
Dans le film :
24’10-34’35 : Alvin part au volant de sa tondeuse, mais très vite il tombe en panne et est ramené à son point de départ. Il ne renonce pas pour autant, achète une autre tondeuse et repart sur les routes.
95’37-100’00 : La dernière colline, le dernier bout de chemin, la dernière embûche. Un chemin de pierre, un beau paysage d’automne (automne de la vie), une aide providentielle.
100’00-103’55 : L’arrivée chez Lyle. Les retrouvailles. La vieille maison en bois. La fatigue, la vieillesse, le doute, la reconnaissance : « Tu as fait toute la route sur ce machin pour me voir ? », l’émotion. Et la boucle est bouclée.

 
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- Tokyo godfathers

 Image Tokyo Godfathers, Satoshi KON. 2003, 90’
12 ans, suggéré 14 ans (tiré de http://filmages.ge.ch)

Un alcoolo, un travelo et une ado en crise, voilà le tableau de départ de ce film d’animation. On pourrait craindre le pire et pourtant, ces antihéros vont s’avérer touchants par leur humanité dont nous manquons parfois…La veille de Noël, ces trois sans-abri, Gin, Hana et Miyuki découvrent un bébé abandonné. S’ensuit un road movie pour retrouver les parents. L’enfant devient le révélateur du passé de chacun des protagonistes. Gin, qui noie son remord dans l’alcool et qui se ment à lui-même finit par avouer qu’il a quitté sa femme et sa fille parce que criblé de dettes de jeu. Hana, lui-même abandonné à sa naissance, désire garder ce bébé pour lui offrir l’amour qu’il n’a pas reçu. Miyuki, adolescente qui a fuit ses parents après avoir asséné un coup de couteau sur son père auquel elle reprochait un manque d’amour, désire reprendre contact avec sa famille. Les rencontres fusent. La rédemption et les réconciliations deviennent possibles…

Pistes de travail :
  • Gin et Miyuki sont rongés par de nombreux remords : les énumérer, puis montrer comment, tout au long de leurs péripéties, ils font acte de rédemption (Gin accompagne un vieil homme dans ses derniers instants de vie, Miyuki est kidnappée, puis relâchée).
  • Montrer comment l’enfant joue un rôle de catalyseur qui permet aux protagonistes de faire face à leur passé.
  • Dresser la liste de toutes les rencontres que vivent nos trois héros et ce que chacune des rencontres amène. On peut utiliser le tableau ci-dessous et inscrire dans chaque case la réaction provoquée chez les protagonistes.
 
 Gin                          Hana                    
Miyuki                    

Le bébé 

 

   

Le père de Miyuki

 

   

L’homme en panne

 

   

L’ancien créancier de Gin 

 

   

Le justicier 

 

   

La femme du justicier

 

   

La femme aux chats

 

   

Le vieux clochard

 

   

L’alcoolique

 

   

Les jeunes voyous

 

   

Le docteur

 

   

La fille de Gin

 

   

La « mère » de Hana

 

   

La kidnappeuse du bébé

 

   

Le mari de la kidnappeuse

 

   

Les parents du bébé 

 

   
 
  • Montrer comment chaque personnage souffre d’un manque d’amour qu’il cherche à combler de manière faussée ou maladroite, et comment ce bébé - « un miracle » ne cesse de dire Hana - permet à chacun de changer sa réalité pour ainsi donner un nouveau sens à sa vie.
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- Au sud des nuages

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Au sud des nuages, Jean-François AMIGUET, 2003, 85’
7 ans, suggéré 16 ans (tiré de http://filmages.ge.ch)

Synopsis :

Cinq valaisans du Val d'Hérens décident de partir en Chine. Des cinq, un seul arrivera à destination. Un voyage initiatique, des rencontres insolites et beaucoup de remises en question. 

Résumé :

Adrien est un homme replié sur lui-même, silencieux bien que respecté par les gens de son village. A la veille d’un voyage en Chine avec quatre de ses amis, il est contraint d’amener tout son troupeau de vaches malades à l’abattoir. Avant même le départ le voyage semble de mauvaise augure : le vétérinaire ne peut y participer et est remplacé par le neveu de Léon, Roger, un Genevois qui a renié sa terre d’origine valaisanne. Au fil des stations, les participants rebroussent chemin. Adrien et Roger, seuls rescapés de ce périple, vont apprendre à se connaître. Roger tombe amoureux d’une femme mongole. Désespéré lorsqu’elle descend du train, il est assisté d’Adrien pour retrouver sa trace. Roger reste en Mongolie avec sa belle et Adrien franchit seul la frontière chinoise…

 
Pistes de travail :
Dresser un parallèle entre Roger et Adrien.

  • Roger, jeune, extraverti, est aux antipodes d’Adrien, le vieil introverti. A l’aide d’un tableau, dresser les différences qui séparent les deux hommes.
Adrien Roger
introverti extraverti
montagnard citadin
solitaire social
est avare de ses mots parle plusieurs langues
indifférent curieux
porte le poids des non-dits exprime ses sentiments
... ...

 

 

  • Un changement radical va s’opérer au fil des stations : Adrien apprend à regarder l’autre et à parler de ses peines, de son passé.
  • Montrer comment deux êtres différents peuvent se compléter et s’enrichir, voir se faire miroir et permettre aux choses refoulées de resurgir pour qu’elles guérissent.
  • Qu’apporte Roger à Adrien, et Adrien à Roger. Pourquoi les prend-on pour un père et son fils lorsqu’ils se trouvent en Mongolie ?

Citations :
« On meurt, on dit rien… » (Adrien)
« Ici il n’y a que deux saisons : l’hiver passé et l’hiver à venir » [En parlant du Val d’Hérens]  (Roger)

 

  • En partant de ces deux citations : décrire la vision du monde d’Adrien et celle de Roger. Montrer comment ces phrases sont représentatives de leur manière d’être, et comment leur réalité respective va évoluer au fil du voyage.
  • Le film débute et s’achève par une scène de chasse et un combat de bovins : on retrouve les mêmes gestes, les mêmes attractions, ce à des milliers de kilomètres de distance. 
  • Analyser le regard d’Adrien lorsque la scène se passe en Suisse puis en Mongolie et en Chine. Comment ses certitudes tombent, comment son regard s’ouvre…
  • Analyser la dernière scène : Adrien se retrouve seul sur un banc, à côté de lui une femme qui chante et qui ne comprend pas le français. Alors Adrien peut enfin s’exprimer, dire sa souffrance, déposer son poids et s’en retourner plus léger chez lui. Cette confession est le point final de ce périple: en quoi ce voyage a-t-il permis à Adrien de changer ?

 

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- Fauteurs de paix

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Fauteurs de paix, quatre documentaires, 2006, 104’
Série de l’Avent du Jour du Seigneur, France 2
Jeunes et adultes

Ces quatre documentaires concernant quatre régions différentes du monde s’attachent à montrer les actions de plusieurs personnes ou organisations pour maintenir ou créer des espaces de paix dans des contrées difficiles. Le chemin de la paix a de nombreuses facettes.

Résumés :

  1. Sant’Egidio : Une communauté au service de la paix, Bernard MANGIANTE, 26’, diffusée le 27 novembre 2005.

    La communauté de Sant’Egidio a été créée à Rome en février 1968 par Andrea Riccardi. Aujourd’hui cette communauté catholique compte 50'000 laïques dans septante pays.

    Ce documentaire s’attache à la présence de cette communauté au Mozambique, où, après avoir réussi à faire un travail de médiation qui a débouché sur un traité de paix en 1992, elle s’occupe de mettre en place un programme dénommé Dream avec les autorités sanitaires locales pour lutter contre le SIDA.
  2. Irlande du Nord : Ligne de paix, Marc MAISONNEUVE, 26’, diffusée le 4 décembre 2005

    A Belfast, une « ligne de paix » continue de séparer les protestants des catholiques.  Malgré le traité de paix signé en 1998, les tensions règnent encore. C’est dans cette zone de paix qu’une communauté œcuménique s’est installée pour favoriser le dialogue. Une école y a vu le jour, il y a vingt-cinq ans, dont la particularité et la règle est la parité entre les deux confessions. Sœur Anne, une membre de cette communauté œcuménique et co-fondatrice de cette école, porte à cœur de faire découvrir aux jeunes élèves les lieux, les coutumes et les habitudes de chacune des deux confessions.

    Ce documentaire s’attache à montrer l’effort accompli en Irlande du Nord par cette communauté pour rapprocher les deux confessions. Les jeunes apprennent, dans cette école, à connaître leur voisin pour tenter d’enrayer l’héritage de leurs parents.
  3. Colombie : Les brigadistes de la paix, José BOURGAREL, 26’, diffusée le 11 décembre 2005

    La guerre civile qui sévit en Colombie est l’une des plus anciennes et des plus meurtrières. Les violations du droit international humanitaires sont monnaie courante. Deux membres des brigades de la paix internationales (PBI : Peace Brigades International) sont chargés de se rendre à San José de Apartado pour tenter de garantir un peu de paix et de sécurité. Cette organisation offre une protection pour la population locale par un accompagnement physique de volontaires étrangers qui sont en lien avec leur pays d’origine, permettant ainsi que la communauté internationale soit au courant des exactions commises dans ce pays.
  4. Chypre : Soixante voix et un seul message, Agnieszka ZIAREK, 26’, diffusée le 18 décembre 2005

    En 1974, Chypre est séparée en deux, suite à l’invasion du nord de l’île par l’armée turque. Depuis l’an 2000, plusieurs initiatives pour la paix entre les deux camps ont vu le jour, dont une collecte de sang, les YEP (Youth encounters for peace) ou une chorale qui réunit une soixantaine de personnes chaque semaine où l’on apprend des morceaux dans les deux langues de l’île.
Pistes de travail :
 
  • Quels sont les chemins de paix choisis dans l’un ou l’autre de ces pays ?
  • A mon avis quel est le chemin qu’il faut parcourir pour pouvoir parler de paix avec un ennemi ?
  • Suis-je capable d’aller au devant d’une personne qui m’est hostile pour ouvrir un dialogue ?
  • Qu’est-ce qui peut séparer les personnes ? Quels sont les conflits que nous pouvons rencontrer dans nos vies qui nous poussent à changer de chemin, de voies, d’amis, etc. ?
  • A mon niveau, que puis-je faire ou offrir pour un espace de paix avec mon voisin, ma famille ou toute autre personne avec laquelle je pourrais être en conflit ?
  • Quel chemin de paix ai-je à parcourir pour arriver à rencontrer celle ou celui qui m’a blessé ? Quels sont les pas que je suis capable de faire pour aller à sa rencontre et ceux que je ne peux pas faire ? Quelles sont les aides dont j’ai besoin ?
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- Ouvrir la porte de l’armoire magique !

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Le cinéma parle aux jeunes : ouvrir la porte de l’armoire magique !

Animation pour groupe catéchétique, enfants de 12 à 15 ans

Support : aller voir ensemble, en groupe catéchétique, "Le monde de Narnia" production des studios Disney.
Évangile selon Mathieu, chapitre 27 et 28


Questionnaire proposé ci-dessous ou grille de lecture

Objectifs :

  • Montrer que la foi n’est pas déconnectée de la réalité culturelle et que la quête du sens est déclinée dans diverses approches
  • Articuler une réflexion biblique et théologique avec la production cinématographique

Déroulement des étapes :

Après avoir été à la projection du film, ensemble, ou, ultérieurement, après avoir visionné le DVD ? On peut proposer ce type de questionnaires aux jeunes ; il permettra

A : de raviver la mémoire
B : d’informer d’éventuels  symboles à décrypter
C : de rencontrer « autrement » un texte biblique

Donner un temps de travail individuel avec le questionnaire, puis mettre les réponses en commun, enfin échanger sur les parties dont on ne se souvenait plus. Éventuellement travail plus approfondi avec le texte biblique.

Questionnaire :

A : pour raviver la mémoire

1. Aux prénoms des 4 enfants Pevensie, ajouter à chacun deux traits de caractères : qualité et/ou défaut)

2. Pour quelle raison historique les quatre enfants se retrouvent dans une grande maison à la campagne ?

3. Grâce à quel jeu la plus jeune des enfants se retrouve dans l’armoire magique ?

4. Quel objet « bizarre » marque l’entrée et la sortie du monde de Narnia ?

5. Que pourrait, à votre avis, symboliser cet objet ?

6. Pourquoi neige-t-il à Narnia ?

7. Première rencontre de deux habitants de Narnia : Tumnus et la sorcière blanche :
        - décrivez leur personnalité
        - qu’est ce qui les relie, qu’est ce qui les sépare ?

8. Le professeur :
-    quelles sont ses qualités avec les enfants ?
-    - quelle clé donne-t-il pour Narnia ?

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B : décrypter les symboles

9. Narnia et les mythologies : quels personnages de mythes anciens avez-vous reconnus ?

10. des symboles dans Narnia
    - la neige =
    - Noël =
    - les couleurs : lesquelles ? (donner des exemples)

11. quels cadeaux  sont offerts à trois enfants par le Père Noël ?

12. Importance des qualités et des défauts dans le monde de Narnia.
Quelles qualités, et/ou défauts avez-vous repérées ?

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C : pour rencontrer « autrement » un texte biblique

13. L’épisode du sacrifice d’Aslan.
Peut-on lire cet épisode avec des « clefs bibliques » ?

Découvrez le en comparant ce qui se passe avec Aslan et ce qui se passe pour Jésus dans l’Évangile selon Matthieu, chapitre 27,27 au chapitre 28,9.
Et relever les éléments similaires ou approchants pour les deux personnages.

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- Locataires

Image Kim Ki-Duk, [S.l.] : Pretty Pictures, 2005, 90’
12 ans suggéré 16 ans
Drame

Tae-Suk squatte des appartements vides, le temps de l’absence de leurs propriétaires. En contrepartie, il répare les appareils défectueux et lave le linge sale.

Avec légèreté, il remplit de sa présence bienveillante les propriétés qu’il visite. Jusqu’à cette rencontre avec un femme battue, Sun-houa, qu’il sauve et dont il tombe amoureux. Ensemble ils arpentent de nouveaux lieux. Lors d’une introduction dans un logement, ils découvrent un cadavre. Après avoir nettoyé et enterré dignement le défunt, ils se mettent à table,  mais la police les interpelle et les arrête.  Innocent, Tae-Suk subit en silence interrogatoires et prison. Durant la peine qu’il purge, il s’exerce à devenir invisible, masquant son ombre en se calquant sur les mouvements des autres. Ainsi, lorsqu’il sort de prison, il rejoint Sun-houa et côtoie son mari sans que ce dernier ne remarque sa présence. La dernière scène du film nous montre les deux amoureux sur une balance indiquant 0 kilogramme, deux corps éthérés, deux anges…

Pistes de travail :

  • Dresser un parallèle avec la Passion du Christ :
    Un repas suivi d’une arrestation, un innocent qui subit en silence interrogatoires et prison…
  • Une résurrection :
    Après son passage en prison Tae-Suk est transformé : il ne vas plus de porte en porte, comme s’il avait décidé de mettre fin à ce sacerdoce, et se rend chez Sun-houa : Tae-Suk renaît, transparent, presque imperceptible. Seul l’essentiel subsiste : l’amour. Et le couple de ne plus peser un seul gramme...
  • Saisir ce qui peut se dégager d’une présence, au-delà des mots, au-delà du corps, capter les regards, les gestes qui transmettent un message. Prendre conscience de ce que, dans la vie de tous les jours, une rencontre peut nous apporter. Comment à chaque instant, on peut renaître si l’on prend conscience de l’essentiel et non du matériel et de l’apparence.

 

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- Contact

Image Robert ZEMECKIS, 1997, 144’
Jeunes
Science-fiction

Ellie Arroway est une brillante astronome passionnée par l’intelligence extra-terrestre depuis sa plus tendre enfance. Elle passe ainsi des heures à écouter, décoder des sons venus d’ailleurs. Un jour, Ellie capte un signal et finit par comprendre qu’il s’agit de plans pour la construction d’un vaisseau spatial.

Ce dernier est fabriqué et elle finit par embarquer, malgré des enjeux politico-scientifiques. L’expérience qu’elle vit alors, la rencontre avec un être venu d’ailleurs, n’est pas enregistrée par sa caméra. Sur terre tout n’a duré que quelques secondes et le personnel scientifique a donc de la peine à croire en son témoignage. Ellie se retrouve seule avec son expérience, sans aucune preuve scientifique à donner pour la justifier.

Pistes de travail :


Pour parler du contexte post-pascal utiliser la séquence finale du film lorsque l’héroïne se trouve devant la commission.
Chapitre 37-40 : 122’43’’ à 133’23’’

  • Quelle est la vérité d’un témoignage quand il n’y a pas de preuves (scientifiques) ?
  • Comment témoigner d’une expérience personnelle qu’on ne peut pas prouver scientifiquement ?

 

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- Himalaya, l’enfance d’un chef

Image Himalaya, l’enfance d’un chef, Eric VALLI, 1999, 104’
7 ans, suggéré 12 ans
Fiction

Film qui a pour décor le Dolpo, province népalaise située au nord-ouest du pays. Une communauté échange son sel contre de l’orge. Pour ce faire, il faut traverser la montagne avec le troupeau de yaks.

Cinq protagonistes vivent les situations avec patience ou précipitation :

Lorsqu’il apprend la mort de son fils Lapka, Tinlé, le vieux chef du village, refuse que Karma devienne le nouveau chef. Il insiste pour que son petit-fils reprenne le flambeau, bien que ce dernier soit trop jeune. Enfin, il exige de son second fils, Norbou, devenu lama, qu’il l’accompagne. Mais ni son petit-fils, ni Norbou ne sont aptes à commander. Ils ignorent les secrets des caravaniers et de la montagne.

Karma est tout désigné comme nouveau chef. Il refuse d’attendre la date décrétée par les lamas  pour reprendre la route avec la caravane: <>. Karma partira donc quatre jours avant la date fixée, bravant ainsi les dieux.

Tinlé respecte la date, mais pour rattraper Karma et le temps perdu, il empruntera un chemin périlleux et y perdra un yak et deux charges de sel. Ayant retrouvé Karma, il sent la tempête arriver et décide de repartir sur le champ, au grand dam de Karma. Le jeune chef souhaite rester encore deux jours pour que les hommes puissent se reposer. Tinlé et Karma sont semblables. Leurs attentes respectives sont teintées d’orgueil et leurs impatiences de fougue. Tinlé respecte les dieux, mais s’empresse ensuite d’emprunter le chemin le plus dangereux pour lui et ses compagnons, tout impatient qu’il est de rattraper Karma. Ce dernier part avant la date, mais doit ensuite se reposer et refuse de voir la tempête dans le ciel bleu. Un chassé-croisé qui amènera les deux hommes à se respecter et à se réconcilier: ils se ressemblent trop…

Norbou, le lama, a dépassé l’attente. Il vit l’instant présent, tout en essayant de le rendre le plus parfait possible. A son disciple auquel il a demandé de refaire une couleur et qui se plaint que la fresque ne sera jamais finie à temps, il répond : <>. Au monastère, le temps n’existe plus. La fresque peut attendre, même s’il faut une vie pour l’achever. Norbou peut abandonner sa fresque et suivre son père, choisir le chemin "le plus difficile". Tout est expérience, tout se vit dans l’instant.

Péma, la belle-fille de Tinlé subit : les choix du grand-père, la mort de son mari, le poids qui repose sur les épaules de son fils. Depuis l’enfance, elle aime Karma. Ce dernier lui demande combien de temps elle va encore porter le deuil. Péma attend en silence. Une attente passive, empreinte de docilité.

Passang, le petit-fils de Tinlé, est l’héritier. Tous les espoirs reposent sur lui. On attend beaucoup de lui. Trois héritages s’offrent au petit garçon :

- le statut de chef, à l’instar de Tinlé et Karma : Passang est impatient de voir un arbre pour y grimper, pour dominer le monde.

- la sagesse de Norbou . Passang souhaite ardemment apprendre à tirer à l’arc, art de concentration et de patience.

- l’amour de sa mère : Passang aime son grand-père et Karma de la même manière, sans les juger, il les aime avec son cœur d’enfant. Il attend d’eux un enseignement.

A la fin du film, la fresque est terminée, la boucle fermée. Le sel acheminé, les hommes réconciliés. <>, nous conte Norbou en voix off. Elle constitue une protection sur cet enfant plein d’attentes…La roue du temps, elle, continue de tourner…

Pistes de travail :

  • Relever les différentes attentes dans le film et les qualifier. L’attente est-elle : orgueil – amour – sagesse – désir de perfection – expérience – docilité…
  • Et la précipitation, est-elle : orgueil – désobéissance – révolte – impatience – compétition – action…
  • Essayer de répondre à cette question avec des exemples empruntés au film : L’attente est-elle toujours positive et la précipitation négative ?
  • A-t-on le droit d’exiger autant d’attentes d’un enfant ? Ne faut-il pas le laisser grandir et le laisser se former avec les attentes qui lui sont propres et qui ne sont pas une projection des adultes ?
  • Faut-il vouloir à tout prix achever un travail, une œuvre ? Est-ce l’expérience vécue qui importe ou le résultat ?
  • Penser à des moments d’attente ou d’impatience dans sa propre vie. Nous arrive-t-il de nous précipiter alors qu’un moment de réflexion ne serait point inutile ? Quelles sont les conséquences d’une trop grande précipitation.


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- L’arbre qui pleure

Image Livre de  Marlène Jobert, Editions Montparnasse, 2001, 29’
Conte pour les 4-8 ans
Film d’animation
Réserve : Le début de l’histoire peut être angoissant et triste pour des petits.
Après avoir vu un arbre saigner sous les coups de sa hache, Victor, un bûcheron, promet de ne plus jamais en couper. Il cherche alors un autre travail, mais personne ne consent à lui en donner un. Pour ne pas mourir de faim, il vend petit à petit tous ses biens jusqu’à vouloir céder la boîte à musique que son père lui avait donnée peu avant de mourir. Angélique, une jeune fille muette accompagnée de sa mère, découvre la boîte et trouve la musique fort belle. Victor leur explique qu’il ne veut pas se séparer de cette boîte mais qu’il n’en a pas le choix. C’est ainsi que les deux femmes proposent à Victor de venir s’occuper de leur parc.

Quelque temps plus tard, un concert de piano est organisé dans ce magnifique parc entretenu par Victor. Angélique y joue du Mozart, accompagnée par un orchestre. Le coup de foudre est immédiat entre la jeune pianiste et le chef d’orchestre, mais Angélique, ne voulant pas lui révéler son handicap, fuit, désespérée, à la fin du concert. Le jeune homme, déçu de cette fuite, s’en va.

N’osant pas avouer la promesse faite aux arbres, Victor préfère quitter les lieux plutôt que de couper un arbre pour Noël. Alors qu’il s’apprête à partir, les arbres, pour le remercier, se couvrent d’or. Le magnifique spectacle créé procure tellement d’émotion à Angélique que cette dernière retrouve sa voix, celle qu’elle avait perdue suite à la mort brutale de son père. C’est ainsi que Victor peut rester au château. Notre jardinier s’aperçoit rapidement qu’il manque quelque chose à Angélique. C’est ainsi qu’il s’arrange pour inviter au château le chef d’orchestre, celui qu’elle attend depuis si longtemps.

Quelques années plus tard, quand leur petit garçon est en âge de parler, il demande à Victor pourquoi ils n’ont pas d’arbre de Noël à l’intérieur comme tout le monde. Et, pour la première fois, l’ancien bûcheron raconte l’histoire de sa promesse.

Thème de l’attente :

Attente, ce que nous désirons ne vient pas toujours tout de suite. Victor doit attendre avant de trouver du travail pour subvenir à ses besoins. Il doit se dépouiller de toute sa vie passée avant de pouvoir commencer une nouvelle existence. Angélique, quant à elle, doit attendre d’être « guérie », donc de pouvoir parler, pour communiquer avec celui qu’elle aime.

Pistes de travail :

  • M’est-il déjà arrivé qu’un rêve se réalise à un moment où je ne l’espérais plus mais où je me trouvais dans de meilleures dispositions ?
  • Les choses que l’on désire plus ou moins vivement, doivent-elles se réaliser immédiatement ? Se réalisent-elles immédiatement ?
  • Suis-je capable d’attendre pour obtenir ce que je désire ?
Lire la suite L’arbre qui pleure

- L’étrange Noël de M. Jack

Image  L'étrange Noël de Monsieur Jack, Tim BURTON, Henry SELICK, Danny  ELFMAN, 1993, 75’
Jeunes et adultes - Film d'animation
Certaines scènes peuvent être effrayantes pour de jeunes spectateurs

A Halloween Ville, les habitants viennent de célébrer leur fête annuelle. Mélancolique, Jack Skellington, l’'éternel roi de la fête, se promène dans les forêts alentour. Au creux d’'un arbre, il découvre une porte qui le propulse dans la Ville de Noël. C’est l’'émerveillement. De retour chez lui, il expose son projet : remplacer le Père Noël la nuit de Noël et distribuer des cadeaux confectionnés par les habitants d'’Halloween.Mais la nuit de Noël vire au cauchemar pour les habitants de cette ville lorsqu’i'ls découvrent les affreux cadeaux. Pourchassé et abattu par la police, Jack reprend ses esprits. Il regrette et décide que Noël peut encore avoir lieu avec le vrai Père Noël.




Pistes de travail :

Voici quelques passages sélectionnés pour illustrer, accompagner des réflexions sur la fête de Noël :

Représentation de Noël.

Comment se représente-t-on Noël ?Quels sont les éléments que nous rattachons à cette fête ?

  • 13’05-19’32
    Jack découvre le village de Noël.


Signification de Noël. Quel sens donnons-nous à cette fête ? Quel sens voulons-nous transmettre ?

  • 24’41-28’58
    Jack cherche à comprendre la signification de Noël.
  •  57’16-61’55
    Jack, sur son traîneau, est abattu en plein ciel par la police du village de Noël. Elle annonce que cette année il n'’y aura pas de Noël puisque le vrai Père Noël n’'est pas là. Jack finit par prendre conscience de ses actes.


Préparation à la fête. Comment préparons-nous la fête ? Comment nous préparons-nous ? Comment les habitants d'’Halloween se préparent-ils, comment réagissent-ils ?

  • 39’10-45’20
    La préparation de Noël à Halloween. Les habitants de Halloween préparent tous ensemble des cadeaux terribles qui font peur. La ville est en effervescence.

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