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Ecoute, écoute … recension des différentes formes de narration

Écoute, écoute… recension des différentes techniques narratives glanées sur Point KT. Mais d’abord, y a-t-il des contes dans la Bible ?

Contes et narrations en lien avec des temps liturgiques
Raconter avec des figurines bibliques 
Raconter avec un kamishibaï (théâtre de papier)
Raconter avec des objets ou des jouets
Raconter en utilisant le bac à sable
  • Pédagogie du bac à sable présentée et expérimentée par Evelyne Schaller, Richard Gossin, Martine Grell, Christiane Lehmann et Sonia Miesch,  4 modules  expérimentaux complètent l’article
Raconter en cercle
  • Écouter le royaume télécharger le document PDF voir à partir de la page 96 Laurence Bohnenblust-Pidoux
  • Ensemble avec nos mains (Luc 5)  – télécharger le document PDF,  voir à partir de la page 38 Laurence Bohnenblust-Pidoux
Raconter en utilisant des images ou des dessins
Raconter avec les images frottées
Raconter d’après la méthode Godly Play
Raconter avec des marionnettes
Narration à 1 ou plusieurs voix

Narration en vidéo 

Narration-témoignage

Des livres de contes

Crédits : Laurence Gangloff (UEPAL), Point KT, photo Pixabay




Dialogue Esaïe-ML King

Méditation d’Ésaïe 55 par Isabelle Horber, dans le cadre d’une célébration œcuménique. Texte de départ Ésaïe 1, 17

Martin Luther King

C’est 28 siècles qui nous séparent, toi Ésaïe le prophète et moi le pasteur Martin Luther King.

On pourrait penser qu’en 28 siècles, les choses fondamentales ont évolué.  Que l’humain a compris quel est le sens de notre vie sur terre… Mais je dois reconnaître que ce n’est pas le cas.

28 siècles, c’est énorme alors que 28 minutes, ce n’est rien et pourtant en 28 minutes, le cerveau humain meurt trois fois s’il n’est pas oxygéné. C’est comme cela qu’est mort George Floyd sous le genou d’un policier à Minneapolis. Le choc de cette mort a poussé l’église du Minnesota, qui devait préparer cette célébration œcuménique, à relire tes textes, Esaïe, pour nous accompagner au jour où nos cœurs sont dans la peine, afin d’affirmer : « apprenez à faire le bien, recherchez la justice ».

Oui, mon cœur est submergé de tristesse, parce qu’après avoir donné ma vie pour que les choses changent… il y a toujours les mêmes injustices dans mon pays et tout autour du monde.

Ésaïe

Cela fait deux fois 28 ans, Martin, que tu es mort pour avoir osé une parole qui bouscule.

Pourtant, aujourd’hui comme hier, il faut avoir l’audace de sortir du silence, il faut s’armer de courage pour proclamer cette parole qui dérange, qui ouvre le regard.

Toi, Martin tu l’as fait en ton temps, moi au mien. Et nous n’avons d’autre choix que de continuer encore et encore.

Car croire en Dieu ce n’est pas juste lui faire confiance passivement, mais c’est croire qu’il nous a choisis, individuellement et collectivement, pour être ses instruments sur cette terre. Même si Dieu peut tout, Dieu compte sur nous et sur nos mains pour être ses instruments. Il compte sur nous pour que nous osions sa Parole, même si c’est parfois, souvent, à contre-courant de notre société.

Alors dénonçons ce qui doit l’être : racisme, sexisme, intégrisme, impérialisme !

Martin Luther King

Tu vois, Ésaïe. Ma peau est noire.

Quand je suis né, j’étais noir
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je vais au soleil, je suis noir,
Quand j’ai peur, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir!

Tandis que toi, Ésaïe le prophète, je t’imagine avec un teint plus clair, différent du mien !
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris!
Pourquoi donc m’appelle-t-on, moi, « homme de couleur »?

Ésaïe

Ne t’y trompe pas. J’entends derrière ce trait d’humour toute l’injustice que tu subissais à ton époque et qui continue envers et contre toutes les leçons de l’histoire.

Cette injustice que tu dénonces, le racisme qui est la partie émergée de nombre d’autre injustices, ne peut que révolter ceux qui suivent Dieu car il n’existe qu’une seule race, la race humaine, la race des enfants de Dieu.

Pourquoi parce que tu as cette couleur que Dieu t’a donnée, serais-tu inférieur à moi ? N’as-tu pas les mêmes sentiments que moi ? N’as-tu pas les mêmes craintes que moi ? N’as-tu pas des faiblesses et des forces comme moi ? N’es-tu pas simplement comme moi un être humain ?

Martin Luther King

Les races n’existent pas. Mettre des gens dans des cases, là à cause de la couleur de la peau, est une habitude sociale qui permet de rejeter l’autre qui est différent.

Par contre le racisme existe, ô combien !

Ésaïe

Et ce rejet de l’autre est la couleur sanglante du péché.

Mais pour nous laver de ce péché, la première étape consiste à reconnaître l’oppression actuelle et générationnelle.

Les préjugés raciaux ont été l’une des causes de la division des chrétiens qui a déchiré le Corps du Christ. Des idéologies toxiques, telles que la suprématie blanche ont causé beaucoup de tort, en particulier en Amérique du Nord et dans les pays du monde entier colonisés au cours des siècles par les puissances européennes qui voyaient dans leur peau blanche la marque de leur supériorité.

Le racisme est péché ! Penser qu’il y a des races est déjà péché !

Martin Luther King

Chercher la justice, c’est PARLER et DÉNONCER.

Car celui qui ne lutte pas contre le mal coopère avec lui.

Cherchez la justice, c’est dénoncer le mal car à la fin nous ne nous souviendrons pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis.

Si nous devenons silencieux face à l’injustice, à propos des choses qui comptent, nos vies sont déjà finies.

Ésaïe

Si nous sommes silencieux face à l’injustice, nous ne connaîtrons pas la paix ni extérieure mais pas non plus intérieure.

Martin Luther King

Lavons notre péché dans l’eau de notre baptême qui nous fait tous enfants de Dieu.

Ésaïe

Oui, entrons dans cette unité voulue par Dieu. Entendons pour nous cette Parole de l’Eternel : « Ne crains pas, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! « . Et nourrit par cette promesse, engageons-nous à lutter contre la division et l’oppression au sein de l’humanité. Dénonçons les injustices, avertissons des impasses dangereuses… Osons aussi des gestes de vie pour prendre soin de ceux qui subissent l’injustice, soyons attentionnés les uns envers les autres, ce sera la meilleure preuve de l’amour auquel nous sommes appelés et dans lequel nous sommes placés.

Martin Luther King

Allons en mission vers les autres, écoutons les cris de tous ceux qui souffrent, afin de mieux comprendre leurs souffrances et leurs traumatismes et d’y trouver une réponse. Quand le peuple n’est pas entendu, quand il n’en peut plus de subir, il se révolte, c’est l’émeute. C’est à comparer à une casserole de lait sur le feu… Le lait de la colère et de la révolte monte lentement dans la casserole attisée par les feux de l’injustice. Mais quand trop d’injustices ont été subies le lait déborde… il ne peut plus être contenu…

Si les Églises élèvent leurs voix avec celles des opprimés, ceux qui ne sont pas entendus, leur cri de justice et de libération sera amplifié.

Et notre rêve commun, Ésaïe, qu’un jour l’agneau et le loup, l’opprimé et l’oppresseur, s’étendront l’un près de l’autre, deviendra réalité.

Crédit : Isabelle Horber (UEPAL), Point KT




Comprendre la Trinité

Ephésiens 1, 15-19 : Méditation de la pasteure Isabelle Alves pour la célébration de la Journée Mondiale de Prière 2023 avec Taïwan

Notes
Une étude biblique, préparée par le comité JMP de Taiwan, est disponible p. 22 à 24 du cahier de préparation à télécharger ici CAHIER-PREPARATION-TAIWAN-2023
Toutes les informations et ressources en français sont consultables et téléchargeables sur le site de JMP France.

Le texte (traduction NBS)
C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi dans le Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints,  je ne cesse de rendre grâce pour vous : je fais mention de vous dans mes prières,  afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père glorieux, vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaître ;  qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints,  et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération souveraine de sa force.

Proposition de prédication
Voilà un passage biblique qui nous fait entrer au cœur de la Trinité. La Trinité, c’est souvent un sujet qu’on évite, parce que ça paraît compliqué. Et c’est vrai que ça n’est pas simple à comprendre…
Mais c’est compliqué parce que nous essayons de comprendre la Trinité comme s’il s’agissait d’un objet d’étude, quelque chose que nous pourrions décortiquer pour en maîtriser les fonctionnements –
comme un shampoing trois en un dont nous pourrions isoler les ingrédients pour dire lequel a quel effet sur nos cheveux.

Là, il ne s’agit pas d’étude scientifique. Il s’agit de la vie de foi de la jeune Église d’Éphèse, celle que leur souhaite Paul, celle qu’il demande pour cette communauté dans sa prière.
Et dans la prière de Paul – appelons Paul l’auteur de cette lettre, même s’il n’est pas certain que l’apôtre Paul en soit l’auteur – dans la prière de Paul, donc, il n’y a pas d’un côté la Trinité, objet d’étude, et de l’autre les croyants. Dans la prière de Paul, il y a le lien qui existe, et se renforce, entre la communauté croyante et le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le père glorieux, à qui Paul demande de donner l’Esprit pour que la communauté puisse continuer à grandir dans sa foi. Dans ce texte, on n’est pas en train d’essayer d’imaginer comment les trois personnes de la Trinité, Père, Fils et
Esprit, sont reliées les unes aux autres. Ce qui est important, c’est ce qui se passe entre la Trinité et l’humanité croyante. Paul prie le père glorieux, et ce père, en plus d’être glorieux, n’est pas n’importe qui : il est le Dieu de Jésus-Christ, qui lui-même est notre Seigneur. Le Père glorieux et notre Seigneur Jésus-Christ sont indissociables, c’est ce lien même qui nous dit qui est Dieu. Et ce Dieu est celui qui nous envoie son Esprit – depuis la première Pentecôte. Nous sommes ainsi relié.es aux trois personnes de la Trinité : le Père que, comme Paul, nous prions, le Fils qui est notre Seigneur, Jésus-Christ, et l’Esprit qui nous est envoyé. Et au bout du compte, c’est tout ce qui nous concerne. Le reste, finalement, ça ne nous regarde pas, bien que les personnes qui étudient la théologie essaient d’en percer les mystères depuis 2000 ans… généralement pour finir par dire que justement, c’est un mystère. Ce qui nous concerne, nous, c’est de rester fermement attaché.es au Christ, par qui nous prions le Père, grâce à l’Esprit qui nous est donné.

Nous le voyons bien dans ces quelques versets : l’Esprit nous est donné, et Paul prie pour que, pour la communauté d’Éphèse – mais aussi pour toutes les communautés chrétiennes de tous les temps et tous les lieux – cet Esprit présent en nous, parmi nous, illumine les yeux de notre cœur. Paul demande à Dieu qu’il nous donne un esprit de sagesse et de révélation qui nous le fasse connaître ; qu’il
illumine les yeux de notre cœur.

Quelle drôle d’anatomie chez Paul : notre cœur aurait donc des yeux ?
Peut-être en fait ? On dit bien que l’amour vient du cœur et que l’amour est aveugle ?
Mais non, dans le monde de la Bible, le cœur n’est pas le lieu des sentiments. Le cœur, c’est le lieu de la connaissance, de la volonté, et quand on met ces deux-là ensemble, de la décision.
C’est pour ça que notre texte enchaîne la notion de sagesse, de révélation dans la connaissance, et le cœur : la sagesse, la connaissance, c’est dans le cœur que ça se passe, pour le monde biblique.
Donc quand Paul dit qu’il illumine les yeux de votre cœur, c’est la même chose que quand il demande que l’Esprit transmette sagesse, et révélation dans la connaissance. Si on était dans une bande dessinée, on verrait une ampoule s’allumer à côté du personnage qui d’un coup comprend tout. C’est la sensation qui nous fait dire « Ah mais oui, je vois ! »… Mais aujourd’hui nous associons plus notre compréhension à notre tête, donc la petite ampoule de BD est dessinée à côté de la tête du personnage, et c’est plus logique anatomiquement de « voir » ce que nous comprenons, ce qui nous est révélé, dévoilé.

Cette connaissance que l’Esprit nous dévoile, nous révèle, elle nous permet de savoir trois choses – qui ne sont peut-être pas non plus des plus simples.
Paul souhaite aux Éphésiens de savoir trois choses : il s’agit d’espérance, de richesse et de puissance.

Quand on souhaite à une personne d’avoir quelque chose, c’est souvent qu’on pense qu’elle ne l’a pas, ou bien pas assez… ou encore qu’on souhaite qu’elle reprenne conscience de quelque chose qu’elle a déjà. En tous cas, ces trois choses, Paul pense que les Éphésiens ont besoin de les savoir, de les posséder, d’y tenir bon et d’en profiter pleinement.

D’abord l’espérance : l’espérance qui s’attache à l’appel de Dieu. Les membres de la communauté d’Éphèse ont entendu l’appel du Christ à le suivre. Mais dans les débuts du christianisme, devenir membre d’une Église, ça n’était pas de tout repos. Souvent, ça produisait des ruptures, ruptures familiales, ruptures avec le groupe dans lequel on vivait jusque-là, parce qu’on avait l’air d’un ou une illuminé.e (c’est le cas de le dire) de choisir une foi bizarre venue d’un petit pays aux marges de l’empire romain. C’est peut-être aussi pour ça que le sens communautaire dans l’Église était tellement important : les personnes qui se convertissaient au christianisme avaient besoin d’aide pour persévérer dans ce choix, pour continuer à suivre cet appel, et aussi pour la vie quotidienne, parce qu’elles pouvaient avoir perdu leur soutien habituel – et c’est aussi ce qui se passe pour les chrétiens d’aujourd’hui dans des pays où le christianisme est mal vu, voire interdit. A ces personnes que leur foi
met en difficulté, Paul rappelle que leur appel est associé à une espérance : le salut, la délivrance et la guérison apportés par le Christ à l’humanité.

Ensuite la richesse : il ne s’agit pas de richesse matérielle. Il s’agit de la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints. L’héritage que nous recevons, à la suite du Christ, c’est la continuité de la promesse à Abraham, la promesse de porter fruit, infiniment, la promesse d’une relation inaltérable avec Dieu. Et par Christ, nous recevons cet héritage plein et entier sans mérite de notre part. Quels que soient nos écarts dans cette relation, quelles que soient nos faiblesses et incapacités à aller vers Dieu, il a comblé une fois pour toutes le gouffre qui nous séparait en venant à nous en Jésus-Christ, en venant avec et pour nous. Cette relation inaltérable, parce que Dieu a tout fait pour qu’elle ne puisse jamais être rompue, nous la vivons pleinement en étant membres de son Église, membres de « la nuée de témoins » dont parle le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux. Et cette richesse incroyable de savoir que « rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu » (Romains 8, 39), elle manifeste la gloire de Dieu, Dieu qui en est à l’origine.

Puis enfin la puissance : la puissance de Dieu est en effet surabondante. Elle dépasse tout ce que nous pouvons imaginer – qui est capable d’imaginer véritablement la résurrection du Christ ? Nous pouvons l’accepter, nous pouvons la croire, par l’Esprit qui agit en nous pour produire la foi. Mais l’imaginer ? Non, comme la Trinité la Résurrection est un mystère. Tout ce que nous pouvons savoir, c’est qu’il était mort, et qu’il est maintenant vivant. Peut-être d’ailleurs qu’un des signes tous simples de la puissance de Dieu, un signe tellement simple qu’on n’y pense même pas, c’est justement que son Esprit produit en nous la foi. Nous qui avons tellement besoin de comprendre, de maîtriser ce qui se passe, devant les mystères de Dieu, nous croyons, il nous est donné de croire, et nous grandissons dans la confiance en lui malgré notre incapacité à comprendre. A nous qui cherchons la logique dans les plus petits détails, il donne la foi, il illumine les yeux de notre cœur, il révèle la
connaissance de l’espérance de notre appel, la richesse de son héritage au milieu des saints, les personnes consacrées à Dieu, dont nous sommes.

Puissance de l’amour de Dieu en nous, richesse de l’héritage qu’il nous donne gratuitement, espérance quand nous nous mettons à la suite du Christ… nous ne sommes plus à Éphèse aux débuts du christianisme.  Mais toutes et tous, partout dans le monde, nous avons besoin que Dieu illumine les yeux de notre cœur, qu’il nous révèle toujours à nouveau qu’il est présent en notre sein, qu’il est aux côtés de chacune et chacun de nous, et que sa vie nous entraîne encore sur son chemin.

Crédits : Isabelle ALVES (EPUdF, Notes bibliques et prédication), Point KT




Exode Aventures, un grand jeu pour Adolescents

Activité avec des adolescents (12-16 ans)
Idée de départ :  exploiter le jeu de l’oie Exode Aventures et proposer un jeu à postes avec plateau central.

Les participants, répartis en équipes de 4 à 7 personnes sont envoyés à un poste et doivent revenir au centre (au plateau) afin d’être envoyés au poste suivant (cela permet à l’animateur de « réguler », c’est-à-dire de permettre aux équipes d’avancer plus ou moins au même rythme). Chaque poste reprend les activités d’une semaine de voyage dans le désert. L’animateur central veille à préparer des activités qui permettent de faire patienter si un poste n’est pas encore « libre ».

Les intentions des animateurs : favoriser du lien entre les jeunes et permettre à chacun.e de participer activement.

Organisation idéale : un animateur par poste. L’expérience : chaque animateur a géré 2 postes en même temps, ce qui a demandé une attention particulière de la part de l’animateur central.

Déroulement 

1.    On assigne à chaque équipe une semaine de l’Exode pour débuter le jeu.
2.    L’équipe se rend auprès de l’animateur responsable de cette semaine.
En fonction du résultat obtenu avec le dé, soit l’animateur lit un bref  texte qui correspond à la case, soit il donne une épreuve à réaliser. Pour chaque semaine, l’équipe réalise l’épreuve de la semaine et l’épreuve du shabbat.
3.    Une fois la semaine complétée, l’équipe se rend vers le plateau central. Elle sera ensuite redirigée vers un autre animateur pour la semaine suivante.
4.     Les semaines 6 et 7 correspondent à des épreuves collectives, avec la présence de toutes les équipes.

Durée du jeu = 1h45 minimum (20 minutes par « semaine »)

Répartitions des rôles

  • Un animateur « central » accueille les groupes. En attendant que tout le monde soit arrivé, il récolte sur des post-it ce que les uns et les autres savent à propos de Moïse (sous forme de phrases ou de dessins).

Il répartit en équipes et présente l’aventure, c’est le « Tour operator « du désert. Les équipes sont des “familles” qui feront toutes le même voyage mais pas dans le même ordre. Les familles quittent ensemble l’Égypte et partagent, debout, une petite collation pour se donner les forces (idée du repas pascal, prévoir quelque chose de simple, comme une pomme par personne).

Une fois la collation distribuée, les familles passent les unes après les autres au tirage du dé sur le plateau central. Toutes les familles partent d’une semaine différente et lancent le dé pour tomber sur un des six jours de la semaine. L’animateur indique sur leur carte de voyage le numéro de la case sur laquelle ils sont tombés afin que l’animateur qui tient le poste puisse savoir quelle est la case à « dévoiler ». Les familles peuvent déjà réfléchir, en chemin vers le poste, à ce que représente l’image de la case sur laquelle ils sont tombés.

Après l’activité proposée par l’animateur du poste, les familles reviennent au poste central afin de relancer le dé pour repartir vers un autre poste (une autre semaine).

L’animateur central prend en charge la semaine 6 avec toutes les familles à la fois. Les semaines 6 et 7 sont vécues en grand groupe jusqu’à l’arrivée en Terre promise où une collation douce est partagée.

  • Les animateurs de postes (semaines) accueillent les familles et présentent la case à « dévoiler » en la remettant dans son contexte de la semaine. Ensuite ils proposent l’activité préparée pour cette semaine, y compris celle du shabbat.

Semaine 1 – L’appel de Moïse

En Exode, on apprend que Dieu parle à Moïse dans un buisson ardent.
Comment Dieu parle-t-il aujourd’hui ?

Épreuve (mime) :  les participants se mettent les uns derrière les autres. Chaque participant tourne le dos à son voisin. Le premier joueur reçoit de l’animateur un mot à mimer au joueur qui se trouve devant lui.  Quand il est prêt, il tape sur l’épaule de la personne devant lui pour qu’elle se retourne.
Le joueur effectue son mime et ensuite, c’est au second joueur de répéter l’action, en fonction de ce qu’il a compris du premier mime. Quand on arrive au dernier joueur, ce dernier essaye de deviner quel était le mot de départ.

Exemples de mots à mimer

  • Buisson ardent
  • La séparation de la mer
  • Les pyramides

Partage :  Dieu a appelé Moïse pour libérer son peuple. Aujourd’hui, à quoi Dieu nous appelle-t-il ?

L’animateur propose aux jeunes de lister les activités qu’ils fréquentent, les groupes dans lesquels ils sont investis… et pose la question : « où suis-je amené à montrer l’amour de Dieu et comment » ? (par exemple : être un exemple de fair-play dans mon club de basket ; dans ma classe, j’essaie d’intégrer tout le monde aux conversations…)

Animation du shabbat (case 7) – Célébration de la création

Représenter un animal avec des éléments naturels (façon « land art »)

Semaine 2 – La rencontre entre Moïse et Pharaon

Face à la peur de Moïse de ne pas être à la hauteur, Dieu nomme aussi Aaron… Penser à des situations où on a intérêt à être plusieurs pour accomplir un projet de vie. Lorsque Dieu nous demande de faire quelque chose, il nous donne les moyens de le réaliser.

Épreuve : (mime)  Lorsque le Seigneur envoie Moïse pour aller délivrer les Hébreux, ce dernier trouve de nombreuses raisons pour ne pas y aller. Raisons que Dieu balaye une à une en montrant qu’Il pourvoira en toutes choses et qu’Il donnera à Moïse les moyens d’accomplir tout ce qu’Il lui demande.

– Moïse : Qui suis-je pour aller auprès de Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Hébreux ? Dieu : « Je serai avec toi ». (Ex 3,11-12)

– Moïse : Ils ne me croiront pas ; ils ne m’écouteront pas. Ils diront « le Seigneur ne t’est pas apparu ! » Dieu donne à Moïse trois signes pour convaincre le peuple (Ex 4,1-9)

– Moïse : Pardon, Seigneur, mais je ne suis pas un homme à la parole facile, et ce n’est ni d’hier, ni d’avant-hier, ni depuis que tu me parles, à moi, ton serviteur : j’ai la bouche et la langue pesantes. Dieu dit qu’Il sera lui-même sa bouche et qu’Il lui enseignera ses paroles. (Ex 4,10-12).

– Moïse : « Pardon, Seigneur ! Je t’en prie, envoie quelqu’un d’autre, qui tu voudras ! » Dieu envoie Aaron pour qu’il vienne l’aider dans sa mission et Dieu garantit qu’Il sera avec eux deux. (Ex 4,13-17).

Consignes : les jeunes jouent (chacun à leur tour) le rôle de Moïse éprouvant des difficultés pour parler. Celui qui joue Moïse exprime par des mimes les actions indiquées par l’animateur. Les autres membres de l’équipe doivent ensemble réaliser les actions. Eux-mêmes n’ont pas de problème de parole. Ils peuvent donc communiquer entre eux pour essayer de comprendre ce qu’ils doivent faire. Ils peuvent également interroger Moïse qui pourra répondre par des gestes. Lorsque la consigne est validée, un autre prend la place de Moïse etc. Les jeunes doivent valider 3 actions.

Exemples

1) Avec ta main gauche, prends un plot. Mets-le ensuite sur ta tête, va jusqu’au bout du terrain et reviens sans le faire tomber.

2) Parcours la petite distance à cloche-pied. Tourne une fois autour du premier plot, deux fois autour du second, trois fois autour du dernier et reviens.

3) Bras dessus-bras dessous, formez un cortège et marchez en slalomant autour des plots ensuite revenez en faisant pareil.

Animation du shabbat (case 14) : Une des premières paroles que Moïse entend du Seigneur est la suivante :

« J’ai vu comment on maltraite mon peuple en Égypte ; j’ai entendu les Hébreux crier sous les coups de leurs oppresseurs. Oui, je connais leurs souffrances. Je suis venu pour les délivrer du pouvoir des Égyptiens, et pour les conduire de ce pays, l’Égypte, vers un pays beau et vaste, vers un pays qui ruisselle de lait et de miel (…). Puisque les cris des Hébreux sont montés jusqu’à moi et que j’ai aussi vu de quelle manière les Égyptiens les oppriment, je t’envoie maintenant vers le pharaon. Va, et fais sortir d’Égypte mon peuple. » (Ex 3,7-10)

Partage :

  • Comment interprètes-tu cette parole ?
  • Qu’est-ce qu’elle révèle sur Dieu ?
  • Qu’est-ce qu’elle peut nous apporter dans notre vécu quotidien ?

Semaine 3 – Les grands malheurs sur l’Égypte

Aujourd’hui, peut-on considérer les malheurs comme des punitions de Dieu ?  Pourquoi ?

Expérimenter combien l’entraide facilite l’épreuve

Épreuve : Réaliser un parcours d’obstacles, par exemple :

Étape 1 : Lancer une balle dans un panier
Étape 2 : Tourner autour d’un cône
Étape 3 : Passer au-dessus d’une barre sans la faire tomber
Étape 4 : Mettre ses pieds dans des cerceaux successifs

Ce parcours est perturbé par des « malheurs » tirés au dé.  Par exemple :  1 = aveuglé, 2 = sans la main droite, 3 = pieds joints, 4 = mains jointes, 5 = sur un pied … Ces malheurs rendent la progression impossible à moins de s’entraider pour terminer le parcours. A chaque étape, il faut attendre tous les membres de l’équipe.

Matériel : Cône, balle, cible, foulards

Partage : en plusieurs temps

Première étape : chacun répond pour soi (par écrit sur une feuille) aux questions, puis deuxième étape : partage en grand groupe ; et troisième étape : écriture d’une intention pour la prière d’intercession.

  • Quels sont les malheurs qui s’abattent sur le monde aujourd’hui ? (Sécheresse, inondations, maladies, épidémies …) et sur moi ?
  • Que pouvons-nous faire pour avancer malgré tout ? Sur qui nous appuyer ?
  • Aujourd’hui, peut-on considérer les malheurs comme des punitions de Dieu ? Pourquoi ?

 

Semaine 4 – La Libération

Le peuple juif partage un repas qui prépare au passage, Pessah, traduit par la Pâque juive. Jésus célèbre ce repas avant d’être arrêté. Quel est le sens nouveau donné par Jésus ?

Lisez ensemble le texte

L’Éternel dit à Moïse et à Aaron en Égypte : « […] Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. […]  On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.  Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. […]  Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C’est la Pâque de l’Eternel. » Cette nuit-là, je parcourrai l’Égypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Eternel. […] Quand l’Eternel passera pour frapper l’Égypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper. Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité. Une fois entrés dans le pays que l’Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite.  Et lorsque vos enfants vous demanderont : ‘Que signifie ce rite pour vous ?’ vous répondrez : ‘C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Égypte, lorsqu’il a frappé l’Égypte et sauvé nos familles.’»

Épreuve (Questions à Choix Multiples) : L’animateur pose des questions sur le repas de la Pâque. A chaque mauvaise réponse, les jeunes doivent manger un peu de persil (= herbes amères)

  1. Que signifie Pâque ? Passage-Pardon-Prière
  2. Quel est le repas prescrit par Dieu ?
    • Cochon – Crêpes – Tomates
    • Agneau – Pain sans levain – Herbes amères
    • Bœuf – Pain Durum – Salade
  1. Quelle est la signification des herbes amères dans le repas de la Pâque ?
    • La traversée de la mer par les Hébreux
    • L’amertume laissée par l’esclavage
    • L’annonce de la souffrance à venir dans le désert

Offrir un verre d’eau à la suite de l’épreuve 🙂

Matériel : persil, verre d’eau, allumettes

Partage :

  • Quelles sont les herbes amères de vos vies ?
  • Ce qui vous reste au travers de la bouche, un mauvais goût qui persiste…

Animation du shabbat (case 28) : Le shabbat est une période de repos durant laquelle les juifs ne doivent pas pratiquer certaines activités, comme le travail physique par exemple. Pour illustrer cela, les jeunes doivent résoudre une énigme en utilisant 1 seul mouvement, pas plus, il faut faire apparaître un carré !

Réponse : Il suffit de lever ou de descendre une allumette de quelques millimètres pour voir apparaître un carré !

 

 

 

 

Semaine 5 – Le passage de la mer rouge 

Le peuple expérimente une traversée

Partage avant l’épreuve :  Réfléchir ensemble se quoi nous sommes esclaves dans nos vies. Des exemples : réseaux sociaux, jeux vidéo, mode, …

Épreuve : chacun plie un avion en papier, écrit dessus de quoi il est esclave aujourd’hui et le lance à une distance fixée

Matériel : Papier pour faire les avions, éventuellement mode d’emploi du pliage, feutres, bois pour faire la ligne de lancer et la ligne d’arrivée à franchir avec son avion.

Animation du shabbat : Réaliser collectivement une scène représentant le passage de la mer rouge et en faire une photo qui pourra être présentée lors de la reprise finale.

Matériel : Déguisements, téléphone ou appareil photo

Pour les semaines 6 et 7, les équipes se réunissent en une grande communauté.

Semaine 6 – Les dix commandements (et le veau d’or) 

Un animateur résume la situation :« Moïse est monté sur la montagne. En attendant, le peuple s’en remet au veau d’or (c’est le dieu local). Puis Moïse redescend avec « les tables de la loi » (ou les « 10 commandements ») ».

Épreuve : écrire en équipe les 10 commandements.

Matériel : 1 feuille par équipe, stylos

Réponses :

  1. Tu n’auras pas d’autre dieu que moi ;
  2. Tu ne te feras pas d’idole (statue, image) ;
  3. Tu ne prononceras pas mon nom pour le mal ;
  4. Tu observeras le shabbat ;
  5. Tu honoreras tes parents ;
  6. Tu ne tueras pas ;
  7. Tu ne voleras pas ;
  8. Tu ne commettras pas d’adultères ;
  9. Tu ne feras pas de faux témoignage ;
  10. Tu ne convoiteras pas ce que possède ton prochain (femme et matériel).

La première équipe à reconstituer les 10 commandements arrête l’épreuve et lit le résultat à tous.

Partage : En fonction des groupes (ou du temps restant), échange sur un ou plusieurs commandements. Les équipes (ou familles) reçoivent des matsot à manger avant de pouvoir continuer le voyage… l’équipe gagnante bénéficie d’ingrédients supplémentaires.

Matériel : matsot, chocolat, papier, stylos

Semaine 7 – L’arche de l’alliance : un trésor à transmettre

Animation du shabbat (case 42) : Les tables sont déposées précieusement dans l’arche de l’alliance.  L’arche d’alliance précède le peuple dans ses déplacements vers la Terre promise. Peu de temps avant que le peuple entre en Terre promise, Moïse fait la recommandation suivante avant de mourir :

« Tous les sept ans, tu liras cet enseignement à l’occasion de la fête des Tentes. Tu le liras à haute voix à tout le peuple venu se présenter devant le Seigneur ton Dieu… L’assemblée sera composée des hommes, des femmes et des enfants, ainsi que de l’immigré qui réside chez toi. Que tous écoutent pour qu’ils apprennent à reconnaître l’autorité du Seigneur leur Dieu et à mettre en pratique toutes les paroles de cet enseignement… » (Dt 31,9-13)

Partage avant l’épreuve :

  • Comment comprendre ces paroles ?
  • Comment comprendre et vivre cette transmission ?

Épreuve collective : Air ballon Les jeunes commencent par former un grand cercle en se tenant la main. L’animateur dépose un ballon de baudruche gonflé dans le cercle.

Les jeunes doivent le faire tenir en l’air le plus longtemps possible. Pour cela, ils peuvent se servir de toutes les parties du corps à l’exception des pieds et sans se lâcher les mains.

Ils vont vite comprendre qu’ils doivent tous se déplacer ensemble, en tant que cercle. Dès que le ballon tombe au sol ou qu’un jeune tape le ballon avec ses pieds, il faut recommencer. Toutes les 30 secondes, on insère un nouveau ballon pour un maximum de 5 ballons (si le groupe est suffisamment grand). L’épreuve est considérée comme réussie si le groupe tient 4 minutes.

Fin de l’activité : Arrivés en Terre promise, les animateurs (ou le Tour opérator) invitent les équipes/familles à s’installer aux tables et à prendre une collation douce aux goûts orientaux…

On peut profiter de ce temps où l’on est rassemblé pour conclure et demander aux uns et aux autres de partager leur ressenti après l’activité (ce qu’ils ont apprécié, pas apprécié, appris de plus sur Moïse et cette aventure de l’Exode).

S’il y a une reprise cultuelle, utiliser les prières et créations des ateliers.

Activité proposée par
David MOULINASSE, Mathias BOUTET et Yann GABEL,
membres du Service Protestant de la Jeunesse
Maison du Protestantisme, rue Brogniez 44, 1070 Bruxelles, Belgique




No More Auction Block for me – Plus jamais la table des enchères pour moi

Pendant le rassemblement des jeunes « La Parole est Dans le Pré », édition 2022, un atelier de chant « Spirituals » était animé par le pasteur Frédéric Setodzo.  Ci-dessous le chant : No more Auction Block for me.

Ce Spiritual fait état de l’un des aspects les plus amers du commerce des esclaves : la vente aux enchères. Exhibés comme de véritables bêtes de somme sur qui l’on devait miser à prix fort à cause des critères physiques, l’esclave était jaugé et vendu pour travailler définitivement dans les plantations. La vente aux enchères était un moment de déchirement car ils devaient se séparer définitivement des personnes aimées. Il arrivait parfois, selon des témoignages, que les esclaves que l’on ne pouvait pas vendre  parce qu’ils étaient malades ou trop chétifs étaient simplement passés aux armes. Une fois acheté, l’esclave devait vouer toute sa vie à son maître, travaillant dans des conditions inhumaines telles décrites dans ce spiritual : Les mesures de maïs et de sel, rations insuffisantes pour des hommes et des femmes qui travaillaient tant, les entraves qui les privaient définitivement de leur liberté.  Ce spiritual parle de milliers d’esclaves vendus aux enchères alors que les chiffres avoisinent plutôt les 20 millions d’africains qui ont quitté leurs terres.

– Texte original, traduction : No More Auction Block for me

  • entendre la voix Alto

  • entendre la voix Basse

  • entendre la voix Soprane

 

Crédit : Frédéric Setodzo (UEPAL), Point KT




Kamishibaï maison : Comment prier ?

Le théâtre de papier (« Kamishibaï » en japonnais) présente une image au recto pour les spectateurs et un texte au verso. Le ravissement du public est garanti, le stress du narrateur moindre car la lecture est disponible au verso des planches.

Le bricolage proposé ici est au format A4 (pour utiliser l’imprimante) – en noir et blanc pour que jeunes et moins jeunes puissent  être associés à cette création de mise en couleurs.

Matériel : imprimante + 8 feuilles de papier épais pour les dessins en noir et blanc  + feuilles de différentes couleurs + colle blanche liquide ou colle à papiers peints + pinceaux, nappes de protection.

Première étape

Imprimer sur du papier épais, en recto-verso, toutes les planches de dessins : Kamishibaï comment prier ? Noir et Blanc

Deuxième étape

Mettre en couleurs les dessins; toutes les techniques sont possibles : crayons, feutres, gouaches, aquarelles, crayons gras, pastels, papiers déchirés-collés… Pour ces dessins, j’ai utilisé la technique du papier déchiré-collé. Voir mon exemple : Kamishibaï comment prier ? Couleur

Troisième étape

Laisser sécher.

Glisser les planches dans le bon ordre, dans le butaï (pour voir la fiche technique, cliquer ici )… s’entraîner en face d’un miroir (pour voir les images) et une fois que l’on se sent prêt : raconter !

Décourvrir la collection des kamishibai cliquer ici

Crédit : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




Taupeline présente les graines de la Bible

« Taupeline » est une petite taupe, un peu timide, elle aime les enfants. Elle aime surtout leur présenter les graines de la Bible et leur raconter des histoires de la Bible.

Dossier  offrant 10 rencontres « clé en main » pour les responsables des enfants  6 à 11 ans,

Télécharger tout le dossier Taupeline

Pour prolonger le dossier – autres idées

Crédits : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




Un enfant a partagé – Chant de Daniel Priss

Un enfant a partagé ses 5 pains … les paroles sont inspirées du miracle de la distribution des pains dont le récit se trouve dans les quatre Évangiles (Matthieu 14 versets 13 à 21, Marc 6 versets 30 à 44, Luc 9 versets 10 à 17 et Jean 6, versets 1 à 15).

Tous les chants de Daniel Priss sont par ici

 

  • Entendre la chanson interprétée par Jeanne et Françoise Priss

Un enfant a partagé

Paroles originales et musique : Cesareo Gabarain – Paroles françaises et chiffrage harmonique : Daniel Priss

Un enfant a partagé
Ses cinq pains de blé.
Les gens étaient affamés
Jésus a prié,
Rompus et distribués,
La foule fut comblée.
Rompus et distribués,
La foule fut comblée.

La terre, l’air et le soleil
Beautés sans pareil
Et mille étoiles dans le ciel
Que Dieu a semées
Je te donne mon amour
Mon pain de ce jour
Je te donne mon amour
Mon pain de ce jour

Sur une table dressée
Je viens déposer
Mes cinq pains pour partager
Ma fragilité
Reçois toutes mes faiblesses
Telle une promesse
Reçois toutes mes faiblesses
Telle une promesse

Crédits : Daniel Priss (UEPAL) Point KT




De Pâques à Pentecôte avec les figurines bibliques

200 figurines bibliques mettaient en scène la mort et la résurrection de Jésus et expliquaient les fêtes de Vendredi saint, Résurrection, Ascension, Pentecôte dans une exposition. Les photographies de l’exposition restent un outil visuel pour aider les jeunes et les moins jeunes à comprendre ces fêtes chrétiennes !

 

Pour faciliter la visite, des livrets pour les enfants, les adolescents et les adultes sont offerts aux visiteurs.

En fin de visite, invitation est faite à essayer un pliage de bateau à deux voiles pour nous inviter à nous lancer dans l’aventure…

Crédits : Lydie Ducharme, Martine Grell, Laurence Gangloff, Point KT

 




Pourquoi pleurez-vous ? chant de Daniel Priss

Dans un style Gospel, Daniel Priss  propose une chanson sur la passion qui nous conduit du Jeudi Saint à Pâques,  des pleurs aux rires, de la terreur à la fête, des cris aux chants, du désespoir à l’espoir de la réconciliation.
Les différentes modulations amplifient ce cheminement d’espérance. La chanson est interprété par Claude Delabays et Françoise Priss.

 

  • Ecouter la chanson

Pourquoi pleurez-vous ?- Paroles et musique : Daniel Priss

1. Pourquoi pleurez-vous ?
Pourquoi pleurez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
N’est plus parmi nous.

2. Pourquoi tremblez-vous ?
Pourquoi tremblez-vous ?
Seule la  nuit,
Seules les ombres,
Sont autour de nous.

3. Pourquoi criez-vous ?
Pourquoi criez-vous ?
Nos appels
Se confondent
Aux bruits des verrous.

4. Pourquoi souffrez-vous ?
Pourquoi souffrez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
Est roué de coups.

5. Pourquoi priez-vous ?
Pourquoi priez-vous ?
Sur la croix,
Notre frère,
Est percé de clous.

6. Pourquoi riez-vous ?
Pourquoi riez-vous ?
Au tombeau,
La lourde pierre
Ne tient plus debout.

7. Pourquoi fêtez-vous ?
Pourquoi fêtez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
Est là parmi nous.

8. Pourquoi mangez-vous ?
Pourquoi mangez-vous ?
Car sa vie
Toute entière
Fut donnée pour nous.

9. Pourquoi chantez-vous ?
Pourquoi chantez-vous ?
Car un jour,
La terre entière
Aura rendez-vous.

Crédit : Daniel Priss (UEPAL) Point KT – Photo Pixabay




Exode Aventures

Exode Aventures est un jeu de l’oie pour jouer en famille. Créé et édité par Brigitte RAYMOND, illustré par Maud PASSINI.

Règles complémentaires

Sous l’impulsion d’une petite équipe pastorale et particulièrement de François J. CHOQUET, il est possible d’y jouer  en équipes en téléchargeant les documents les nouvelles règles du jeu : questions pour jouer en équipes

Grand jeu pour adolescent proposé par David MOULINASSE, Mathias BOUTET et Yann GABEL, membres du Service Protestant de la Jeunesse

La narration

 

Autres animations
  • Pour s’amuser encore un peu : les dessins à colorier Coloriages

Découvrir le site Exode Aventures

Crédit : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




Chant pour l’épiphanie : Belle étoile

Chant pour le dimanche de l’épiphanie : Belle étoile, voici une composition du pasteur en retraite, Jean-Jacques Delorme.

Venus d’Orient, trois savants
Suivaient inlassablement
Une étoile plus brillante que nulle autre.
Reçus à Jérusalem
Par un piètre souverain,
Ils poussèrent leurs montures plus avant.

Refrain :

BELLE ETOILE, OUVRE NOS YEUX,
QUE VEUX-TU NOUS REVELER ?
BELLE ETOILE, CE NOUVEAU-NE,
SERAIT-IL LE FILS DE DIEU ?

2.Quand ils virent leur étoile
Scintiller sur Bethléem,
Ils frappèrent à la porte d’une étable.
Blotti contre sa maman,
Un nouveau-né leur sourit
Comme s’il leur souhaitait la bienvenue.

3.Lorsque le bambin frémit,
Les trois sages tout émus
Lui offrirent des présents inoubliables :
Le plus fort tendit de l’or,
Et le plus grand de l’encens ;
Le troisième lui présenta de la myrrhe.

4.Devant Joseph et Marie,
Qui allaitait son petit,
Des bergers chantaient des hymnes de louange.
Après un dernier hommage
A l’enfant et sa famille,
Les trois mages se remirent en chemin.

5.Malgré leur accord verbal
Conclu au palais royal,
Les savants s’abstinrent d’informer Hérode,
Car celui-ci ordonna
De mettre à mort son rival.
C’est pourquoi Joseph s’enfuit avec les siens.

Dernier refrain :

BELLE ETOILE, DU HAUT DU CIEL,
TU COURONNES LE MESSIE :
L’ENFANT FRELE, NE DE MARIE,
C’EST JESUS, L’EMMANUEL

Paroles & Musique : Jean-Jacques Delorme

Crédits: Jean-Jacques Delorme (UEPAL), Point KT, illustration Pixabay

 

 

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Une année avec les animaux – cultes pour tout-petits

Voici un parcours d’une année  pour les cultes à 4 pattes dont la thématique générale est : les animaux. Ont participés à ces propositions : Anne-Marie, Thaïs, Judith, Fabian, Anne, Androa, Vera, Hermine, Dorothée…

Thème : le lion (octobre)

Thème : L’âne, le bœuf et les mouton (décembre)

Thème : Cochon  (janvier)

Thème : le serpent ( février, carême)

Thème : le coq (pâques)

Thème : Baleine (avril )

Crédits : Equipe réunie de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT, Illustration Pixabay




Le monde et moi

Voici une proposition de parcours spirituel à vivre individuellement sur le thème « le monde et moi » avec l’ensemble des fiches et une petite introduction de présentation.

Ce parcours, inspiré des « Chemins de Thomas », a été expérimenté lors d’un rassemblement de jeunes de 15 à 25 ans. Il aborde quatre grandes thématiques : le monde est beau, quelle voix suivre dans le monde, le monde souffre, je suis lumière du monde.

Vous trouverez dans le fichier les éléments à imprimer pour l’installation du parcours et la description du matériel nécessaire.

parcours spirituel avec introduction et fiches

Crédits : Marion Heyl et Silje Lovdal (EPUdF), Point KT , photo Pixabay




Temps pour la Création 2023

Chaque année, du 1er septembre au 4 octobre, les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la Création ou Temps pour la Création, une fête chrétienne et un temps pour prier, rendre grâce pour le monde créé par Dieu et confié à l’humanité, un temps pour prendre soin de notre maison commune et veiller à notre environnement. Ce grand rendez-vous œcuménique annuel propose le thème 2023  » : Que la Justice et la Paix se répandent » (Amos 5, 24)

Aller sur le site pour y découvrir toutes les ressources : c’est par ici 

(ressources de l’Eglise orthodoxe, de la Fédération Luthérienne Mondiale, de la Communion anglicane, de la Communion mondiale des églises réformées, catholique et de ACT Alliance Climate Justice)

Crédit : Laurence Gangloff, Point KT




Une année avec les enfants de la bible – cultes tout-petits

Voici le parcours d’une année pour découvrir avec les tout-petits (et leurs parents) les enfants mentionnés par la Bible. Equipe : Hermine, Vera, Emilie, Pierre, Jakob, Vincent, Hélène, Anne, Guillaume, Maëlle, Androa, Grzegorz, Lucie…

Crédits : Equipe de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT,illustration Pixabay




Une année avec les arbres de la bible – cultes tout-petits

Voici le parcours d’une année autour de la thématique des arbres et végétaux bibliques, pour les tout-petits et leurs parents. Propositions de Monique, Pétra, Anne, Véra, Maëlle, Hélène, Emilie, Pierre, Vincent

Crédits : L’équipe de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT, Illustration Pixabay




Baleine bleue

« J’ai écrit ce chant car très souvent j’entendais cette moquerie dans la bouche des enfants « Grosse baleine ». J’ai donc eu envie d’écrire un texte où dans le monde aquatique, la baleine serait la victime de la moquerie des autres habitants de l’océan. C’est une manière pour moi de sensibiliser les enfants aux paroles qui blessent. La chanson permet aussi de réfléchir à la manière dont la petite baleine bleue va trouver du réconfort auprès de sa maman et va retrouver l’estime d’elle-même devant l’admiration témoignée par les enfants. »

Télécharger la partition : Baleine bleue partition

Ecouter la chanson :

Ecouter la version instrumentale :

Les paroles « Baleine bleue »

Baleine bleue noie son chagrin
Dans l’eau de l’océan Indien,
Des vagues de larmes salées
S’échouent sur les îles à côté.
« Grosse baleine » dit la chanson
Du banc de poisson de néons,
Peu éclairés sur la manière
De parler aux gros mammifères.

Refrain :
« C’est assez (cétacé) », dit sa maman,
Laisse donc parler les gens !
Sois plutôt fière, au contraire
Car dans la mer et sur la terre,
Nous sommes les plus gros
De tous les animaux.

Le poisson vache, le thon moqueur,
La seiche sévère et sans cœur,
Le poisson pierre indifférent,
Aiment la taquiner souvent.
Baleine bleue envie parfois
Son grand ami, le cachalot ;
Avec un nom discret comme ça,
Jamais un mot, à son propos.

Baleine bleue monte en surface,
Loin de ces poissons qui l’agacent,
Elle soupire et souffle aussi haut
Que le mat du grand paquebot.
« Une baleine !», crient les enfants,
Emerveillés par l’animal.
Elle salue gracieusement
Avec sa nageoire caudale.

Refrain :

« Tu vois bien », dit sa maman,
Tu fais la joie des enfants.
Lève la tête et sois fière
Car dans la mer et sur la terre,
Nous sommes les plus gros
De tous les animaux.

Découvrir le dernier album d’ Eve-Lune sur Deezer

Crédits : Eve-Line MACAGNINO / Musique Samuel LEROY, Point KT, illustration Pixabay

 




Offrande des enfants de Palestine

L’offrande pour les enfants est une occasion d’aborder le thème de l’Eglise Universelle avec les enfants. Cette démarche veut être en lien avec la Journée Mondiale de Prière (JMP). Ce tract ne remplace pas les activités proposées par le Comité rédacteur de la JMP, il veut offrir des compléments pédagogiques pour donner envie de se lancer dans l’aventure. Si vous avez adapté ou inventé une animation en lien avec ce tract, contactez l’équipe de Point KT pour une publication et un partage pour le bénéfice du plus grand nombre.

Animations

SALAM, chant de Daniel Priss

  • Version chantée de « Salam »

Daniel PRISS : Chant, guitares, basse, oud, darbouka.
Françoise PRISS : Choeurs.
Julien PIDANCIER : Violon.

  • Version instrumentale de « Salam » avec chœur

 

Autres ressources 

 

Crédits : Laurence Gangloff, Marion Heyl, Christel Meli, Christine Prieto, pour Point KT




Handicap et évangile : le paralysé de Capharnaüm (Marc 2, 1-12)

Ce texte est proposé à celles et ceux qui désirent cheminer dans la réflexion concernant l’évangile et le handicap. En effet, Jésus guérit des personnes qui souffrent d’infirmité, maladie ou handicap. Il montre ainsi que ces personnes ont toute leur place dans la communauté des hommes. Chacun est invité à accueillir la différence et la situation particulière de l’autre, pour éviter l’exclusion, pour être humain, tout simplement.

 

Contexte :
Jésus parcourt la Galilée pour annoncer la Bonne Nouvelle et guérir les malades. Les gens viennent à lui très nombreux pour l’écouter et présenter leurs cas de maladie. Jésus est déjà venu à Capharnaüm où il a guéri un homme à la synagogue et beaucoup de malades chez Simon et André (Marc 1, 21-34). Toute la Galilée parle de lui, il ne peut plus passer inaperçu nulle part !
Quelques jours plus tard, Jésus revient à Capharnaüm, il est à la maison, dit le texte, certainement celle de Simon et André qui l’ont accueilli la première fois (Marc 1, 29). Il y a 4 amis qui sont venus avec un malade, mais la maison est pleine à craquer, et la foule devant la porte les empêche d’entrer. Alors les 4 amis décident de passer par le toit ! Ils font un trou suffisamment grand pour descendre le paralysé qui est couché sur une natte.
Le propriétaire de la maison est gentil, il ne crie pas sur les 4 amis qui lui ont abîmé son toit. Les gens rassemblés dans la maison ne reprochent pas aux 4 personnes d’avoir grillé la politesse à tout le monde pour amener leur ami paralysé devant le Seigneur. Tout le monde est vraiment gentil, et Jésus voit que les 4 amis en foi en lui, alors il guérit l’homme paralysé.

 

Dieu nous aime avec nos handicaps et nos maladies

Les 4 compères sont convaincus que Dieu aime et fait grâce à tout le monde, y compris à leur ami malade. À l’époque, les gens croient que l’infirmité, le handicap ou la maladie résulte du péché. C’est pourquoi Jésus commence par annoncer le pardon de Dieu sur l’homme paralysé. Les maîtres de la loi sont choqués, ils pensent que Jésus se prend pour Dieu. Ici l’évangile nous dit que Jésus est venu annoncer et manifester aux hommes le pardon et la guérison de Dieu sur leurs vies. Même si on souffre d’une maladie grave et incurable, d’un handicap à vie, d’une infirmité qui nous rend à jamais différent des autres, on est aimé de Dieu et pardonné en Jésus-Christ. Le Seigneur ne posera jamais sur nous un autre regard que celui de son amour. Par son évangile, il nous invite à poser le même regard sur chaque personne. Un regard sans préjugés ni peur : la maladie et le handicap ne sont ni une malédiction ni une punition de Dieu.
Jésus guérit le paralysé, il manifeste ainsi que la grâce de Dieu est sur cet homme, tout comme elle est sur toute personne. La grâce de Dieu est sur celles et ceux qui souffrent de handicap, quelle que soit leur maladie et leur état. Qu’ils guérissent ou non, ils sont aimés de Dieu. À travers l’audace des 4 amis et la parole de pardon de Jésus, l’évangile rappelle leur dignité humaine et exhorte à leur faire toute la place qu’ils méritent, parce qu’ils font partie de la communauté humaine et méritent la même considération que tous.

 

Aimer et porter le prochain dans son handicap…

Comment le paralysé de Capharnaüm se perçoit-il par rapport à Dieu ? Pense-t-il que Dieu ne l’aime pas, que Dieu est injuste et cruel de l’avoir créé ou rendu ainsi ? Le texte ne le dit pas, l’évangile raconte simplement 4 amis qui veulent aider un homme et le prennent en charge.
Peut-être que l’évangile essaie de nous dire qu’il ne sert à rien de se faire du mal en incriminant Dieu sur les situations de maladie et de handicap qui touchent nos semblables ou nous-mêmes. Ce qui compte vraiment, c’est de prendre en charge ces situations et de porter devant le Seigneur celles et ceux qui en souffrent. Les 4 amis ne perdent pas de temps en jérémiades, ils agissent. La société et l’Église ne devraient-elles pas en faire autant ? L’évangile de Jean raconte l’histoire d’un homme qui reste paralysé pendant 38 ans parce qu’il n’y a personne pour le porter jusque dans l’eau de la piscine de Bethesda. Jour après jour, les gens passent devant lui, se baignent dans les eaux bienfaisantes et sont guéris, mais lui reste là, oublié de tous, au bord de la piscine, pendant 38 ans d’indifférence et de souffrance… « Je n’ai personne pour me plonger dans la piscine » dit le paralysé à Jésus (Jean 5, 7). Le paralysé de Capharnaüm avait 4 amis, mais celui de Bethesda n’a personne, et c’est bien là qu’il faut insister : si celles et ceux qui souffrent de handicap n’ont personne pour les aider, il faut tirer au plus vite la sonnette d’alarme, car en agissant ainsi le monde perd son humanité…
La foi des 4 amis est agissante, elle ne se contente pas de critiquer comme font les maîtres de la loi. Jésus lui-même ne se contente pas d’annoncer le pardon, sa parole est également agissante puisqu’elle guérit le malade. C’est en agissant que l’on peut permettre à bien des personnes de prendre leur natte et de rentrer chez eux, comme le paralysé de Capharnaüm, c’est-à-dire de garder ou de retrouver leur dignité, parce qu’elles sont considérées et traitées comme des personnes dignes d’attention, dignes de nos efforts, de notre amour et de notre temps.

 

Apprendre aux enfants à agir comme les 4 amis

On craint souvent d’effrayer les enfants avec la maladie ou le handicap d’une personne, mais ce sont nos propres peurs qui nous bloquent et que nous communiquons. L’enfant sait vivre avec une personne handicapée, il accepte naturellement la différence et compose avec elle sans aucune difficulté, tant qu’on ne la lui fait pas voir avec la lunette déformante des préjugés et des peurs qui nous habitent.
À l’école biblique et au catéchisme, au groupe de jeunes et dans le scoutisme, il est bon d’encourager les enfants et les jeunes à faire preuve de compassion et de solidarité envers les personnes handicapées. Ça ne leur fera que du bien de pouvoir aider quelqu’un, partager, jouer, apprendre ensemble, être amis. Aujourd’hui, on parle d’inclusion scolaire, mais il y a encore du chemin à faire…

Dieu a foi en l’humanité

Jésus voit la foi des 4 amis qui ont bravé la foule et sont passés devant tous ceux qui faisaient la queue pour être guéris, ils ont été jusqu’à détériorer le toit d’une maison par compassion pour un homme. Cela nous dit d’une certaine manière que Dieu a foi en l’humanité. Malgré l’indifférence, l’égoïsme et le manque d’amour, il y a encore des hommes et des femmes de bonne volonté qui sont prêts à braver les difficultés pour venir en aide aux personnes dont la maladie et le handicap nécessitent une prise en charge spécifique. Quitte à bousculer les habitudes et à déranger un ordre social qui a souvent oublié les handicapés comme on avait oublié le paralysé de Bethesda, ces hommes et ces femmes de bonne volonté rappellent au monde sa responsabilité adamique : garder et cultiver le jardin du monde, en respectant toutes les espèces qu’il contient, toutes les créatures de Dieu, dont l’homme créé à son image.
Au cœur du monde qui est défiguré non pas par les infirmités et les handicaps des hommes, mais par le manque d’amour et de compassion, il est bon de raconter cette histoire du paralysé de Capharnaüm qui a été béni d’avoir des personnes pour l’aimer et le porter. Dans l’Église, rappelons cette histoire, afin que les chrétiens se lèvent et se mobilisent davantage pour la cause des personnes handicapées, pour que nos célébrations soient davantage pensées avec et pour elles. Ainsi nous serons le peuple en qui Dieu a foi et en qui il trouve sa joie, le peuple qui témoigne de son amour inconditionnel pour tous les hommes.

 

Cantiques :

Le peuple de Dieu se lève
Partition PDF
Fichier audio à écouter :

Tu nous appelles à aimer
YouTube / Paroisse de Griselles

Crédit : Ruth-Annie Mampembé (EPUdF), Point KT, Photo Pixabay




Parler avec Dieu

Parcours Eveil à la foi

Des mots qui habitent notre prière. Des mots qui s’envolent vers Dieu

Prier, c’est parler avec Dieu. Le pari de la foi conçoit la prière comme un dialogue avec Dieu. Ce n’est pas un «discours» à Dieu. Il s’agit de «parler avec» et ainsi d’entrer dans une conversation.

La prière, c’est entrer dans un mouvement. C’est pourquoi nous avons représenté la prière par des ballons qui s’envolent. La prière, une fois lâchée, ne nous appartient plus. Elle est un don fait à Dieu.

Pour entrer dans la prière, nous avons choisi des mots simples et en même temps des mots riches, des mots detous les jours. 

Ce sont des mots clés qui ouvrent des portes. Ce sont des mots cadeaux qui ouvrent les coeurs 

Le document, paru en 2019,  est à commander auprès

Après des introductions thématiques et théologiques ainsi que des animations générales, le dossier développe six séquences autour de la prière et six séquences à partir de mots simples :

  1. Bonjour! La Création (Genèse 1,1 à 2,4)
  2. S’il te plaît! La demande de Bartimée (Marc 10, 46-52)
  3. Amen! Le Noël de Siméon (Luc 2,1-7 + 22-32)
  4. Pardon! Dieu plein de tendresse (Jonas 1-4)
  5. Alléluia! La joie, de Noël à Pentecôte (Apocalypse 19 verset 1b)
  6. Merci! Pour l’abondance et pour la vie (Marc 6,30-44)

Avec d’innombrables idées, chants, bricolages, jeux, narrations… Pour partager avec les enfants jusqu’à 6 ans la joie de parler avec Dieu, leur faire découvrir les récits bibliques et des mots pour prier.

Un programme catéchétique proposé par l’Église Évangélique Réformée du canton de Vaud (EERV-Suisse) et L’Église catholique dans le canton de Vaud (Suisse).

Objectifs
  • Parler avec Dieu, c’est prier. Prier, c’est parler avec Dieu.
  • Partager avec les enfants cette joie de pouvoir parler avec Dieu.
  • Faire découvrir aux enfants que parler à Dieu donne des forces nouvelles.
  • Offrir aux enfants des mots simples, des mots de tous les jours, pour leur apprendre à prier•Faire découvrir des textes bibliques qui mettent en action ces mots.

Voici le contenu du document

Introduction générale – Parler avec Dieu

  1. Introduction thématique – Parler avec Dieu
    1. Parler avec Dieu.
    2. Des mots de tous les jours
    3. Prière et exhaussement
    4. Prier avec les tout petits
  2. Animations générales – Parler avec Dieu
    1. Accueil et au revoir
    2. La clé des mots prière
    3. Une boîte à prière
  3. Les séquences
    1. Bonjour la création !
    2. Bartimée, une demande persévérante.
    3. Le Noël de Siméon, une promesse solide.
    4. Jonas, Dieu plein de tendresse.
    5. Alléluia, un chant de joie. De Noël à Pentecôte
    6. Merci pour l’abondance, merci pour la vie.
  4. Annexe
    1. Mémory de la création. Document PDF.
    2. Page finale. Parler avec Dieu. Document PDF

L’équipe oecuménique qui a conçu ce matériel : Géraldine Maye et Mireille Martini – Eglise Catholique du Canton de Vaud, Emmanuel Schmied et Laurence Bohnenblust-Pidoux, EERV, Eglise réformée du canton de Vaud.

Les images contenues dans ce document sont principalement issues de photographies personnels, voir d’autres sources, tel que https://pixabay.com/